La Casa de Colón est une magnifique maison canarienne, certainement l'un des plus vieux bâtiments de Las Palmas, qui a la particularité d'avoir accueilli 3 fois Christophe Colomb avant ses voyages transatlantiques entre les Canaries et le Nouveau Monde

La maison musée Colon se trouve en face de la cathédrale Sainte Anne de Las Palmas de Gran Canaria, dans le quartier historique de Vegueta. C’est la que Christophe Colomb se logeait durant ses escales aux Canaries. Comme les Canaries étaient sur la route pour aller vers les Amériques, elles offraient aux marins une escale bienvenue avant d’affronter la haute mer et la transatlantique.
L’entrée au musée est gratuite. C’est une superbe maisons coloniale, avec des balcons de bois, un toit en tuiles et des murs blanchis a la chaux. A l’intérieur, on trouve une exposition très intéressante sur l’évolution des cartes et des outils de navigation. On peut voir comment les conquêtes et les avancements de la géographie et de l’astronomie modifiaient les cartes a travers les siècles, jusqu’a arriver aux connaissances actuelles.
L’autre partie montre les divers voyages de Colomb, il y a ensuite des cartes de la colonisation du nouveau monde, et une partie sur l’histoire plus générale de Las Palmas.
Les œuvres d’art viennent des cultures précolombiennes, comme les aztèques, les mayas, les oaxaqueños…
source: monnuage

N°1786

Les Moulins á Vent sont situés á la périphérie de la localité de Campo de Criptana, dans la dénommée Sierra de los Molinos (montagnes des moulins) et la Cerro de la Paz (Colline de la Paix), et sont utilisés pour moudre le blé pour la fabrication du pain á la force du vent.

Moulins dont s’inspira, selon les chercheurs cervantistes, Miguel de Cervantès pour créer la fameuse aventure du chapitre VIII de Don Quichotte.
Un des plus grands attraits de Campo de Criptana sont, sans aucun doute, les célèbres Moulins á Vent, référence paysagère obligée et symbole de la terre de La Mancha.
Il fut un temps où l’on comptabilisait 32 moulins, mais aujourd’hui seulement 10, plus ou moins bien conservés, restent debout,. Les trois plus anciens - le Burleta, l’Infante et le Sardinero - datent du XVIème siècle, vers 1500-1555, et conservent leurs machineries originales ; les autres furent édifiés au XXème siècle.

Leurforme est cylindrique, fait de chaux, avec d’uniques ouvertures au niveau de la porte et quelques petites fenêtres carrées parsemées de manière irrégulière sur les parois.

La toiture de structure conique en bois, d’où sort un corps prismatique qui sert de support á l’axe des ailes, et du côté opposé, un large tronc selon la direction que prend le vent.

Ils utilisent le vent comme élément moteur de leur fonctionnement simple : lorsque les ailes bougent, le mouvement se transmet á un axe vertical au moyen d’un engrenage, qui a son tour fait bouger une pierre circulaire sur une autre fixe, entre lesquelles on moud les grains de blé.

Le Moulin Burleta, fait 6 mètres de diamètre et sous la porte, en bois revêtu de zinc, se trouvent douze judas orientés selon les douze vents qui soufflent sur la région. A l’intérieur il est divisé en trois niveaux, les deux premiers servent d’entrepôt et á la collecte de la farine, le troisième loge la machinerie complète qui pourrait encore fonctionner.

Le reste des moulins abritent différentes expositions originales, ainsi que l’Office de Tourisme de la localité.
source: visitezclm

N°1787

Château de Sajazarra

De forme rectangulaire, sa construction date du XVème siècle mais a subi un changement dans le XVIème siècle. Avec deux cubes à l'entrée ainsi qu'un énorme donjon avec quatre tourelles octogonales sur les côtés et surmonté de créneaux pour assurer sa défense. Il a quatre étages de hauteur et est surmonté d'une couronne de remparts et de créneaux. Sa taille imposante et son excellent état de préservation en font l'un des plus beaux châteaux non seulement de la Rioja mais aussi d'Espagne
source: monnuage com

N°1747

Château Santa-Catalina


Cette forteresse, déclarée Monument historico-artistique, est érigée sur un large rocher de 820 mètres de hauteur qui domine la ville de Jaén. D'origine arabe, cette forteresse chrétienne fut construite sur une alcazaba maure. Au fil du temps, trois forteresses ont été construites à cet emplacement : le Castillo Viejo, l'Alcazar Nuevo et l'Alcazar de Abrehuy qui s'étendent sur environ 170 mètres de long.

Michel N°3861
Il est intéressant de visiter les différentes tours dont l'une d'elles abrite la chapelle de la patronne de Jaén, Santa Catalina, et qui donne son nom au château. On compte trois autres tours : la tour de la Vela, la tour de las Damas ou encore la tour de las Troneras. La tour del Homenaje, de forme rectangulaire, fait 40 mètres de haut. Un autre endroit intéressant est la Place d'armes (en espagnol, « Patio de las Armas »).
source: easyvoyage.com

N°1748

Le monastère San Salvador de Leyre (prononcer Leyré) est un monastère roman situé à 771 mètres d'altitude, près du lac de Yesa en Navarre, en Espagne. Il est dominé par les crêtes de la Sierra de Leyre.

Il fut fondé au début du XIe siècle, Il fut le panthéon des rois de Navarre,l'église fut consacrée en 1057. A cette époque les évêques de Pampelune étaient choisis parmi les abbés de Leyre.
Au XIIe siècle le Royaume de Navarre ayant été réuni à celui d'Aragon, il est délaissé par les rois qui lui préfèrent le Monastère de San Juan de la Peña. Les finances et la notoriété du monastère sont entamés par un long conflit entre les moines et l'évêque de Pampelune. Le couvent fut abandonné au XIXe siècle, puis réoccupé depuis 1954 par des moines bénédictins de l'abbaye de Silos ; ceux-ci ont réhabilités les bâtiments et pratiquent le chant grégorien. Un hôtel est ouvert dans les bâtiments du XVIIe siècle. Le monastère, devenu abbaye, fait partie au sein de la confédération bénédictine de la congrégation de Solesmes.
Vue extérieure

N°1883
L'ensemble assez massif est composé d'absides dont les modillons représentent des têtes d'animaux et des masques, une tour domine l'ensemble

La crypte:Elle se trouve sous l'église romane supérieure du XIe siècle, elle paraît plus ancienne, les piliers sont robustes, les chapiteaux sont massifs et décorés de motifs géométriques, elle a le même plan que l'église.

De la crypte on accède par un tunnel à la statue de San Virila, ancien abbé qui selon la légende resta trois cents ans à écouter le chant d'un rossignol.
Chapiteaux

N°1884

Le portail Ouest
Il date du XIIe siècle il est richement décoré, son tympan représente le Christ entouré de Saint Paul et Saint Jean à sa gauche et Saint Pierre, la Vierge Marie à sa droite et deux autres statues que l'on ne peut identifier vu leur mauvais état de conservation. Le tympan est l'œuvre du maître Esteban. Au-dessus des arcs du portail on peut reconnaître Saint Michel chevauchant un dragon, Saintes Nulilo et Alodia qui courent vers le supplice, joyeuses. On peut reconnaître aussi les scènes de la Visitation, de l'Annociation ...

L'intérieur de l'église
Le chevet date du XIe siècle, la nef de style roman date des XIe et XIIe siècle.
Au centre de l'abside trône la statue de Sainte Marie de Leyre.
Le long du mur Nord on peut admirer une statue du Christ en croix du XIVe et dans une niche fermée par une grille un coffre en bois sculpté qui est le panthéon des premiers rois de Navarre. Côté Sud un portail roman ouvre sur une petite chapelle dans laquelle se trouve un retable du XVIIe siècle racontant la vie des saintes Nulilo et Alodia.
Crypte

N°1885

Le bâtiment se compose de deux parties. D'une part, une enceinte en demi-cercle avec quatre tours aux angles de celle-ci, et d'autre part, un espace à quatre structures cubiques et la tour. Ces tours et autres structures sont les défenses de base du château, sa position sur une colline rocheuse, la prolifération de petites ouvertures dans les murs.
La tour principale est le point culminant de l'ensemble architectural.
Il y eu des différends en cours entre l'Aragon et de Castille au cours de la Reconquista. Par les traités de Cazorla (1179) et Almizra (1244) a fixé les limites territoriales des deux couronnes, qui n'étaient pas toujours respectés.

Biar, a toujours eu une grande importance stratégique et a été l'une des premières places à être prise par les rebelles pendant la révolte arabe de al-Azraq, et ont été emprisonnés dans le château du Maître des Templiers.
En 1265 le château a été utilisé comme un point de base pour la rébellion mauresque dans les pays voisins Murcie contre la Castille, n'eut aucun succès.

N°1749

Château San Servando (Tolède)

Une fois traversé le pont d Alcantara, dans le centre historique de Tolède, l on trouve le château de San Servando. Ce château est une forteresse datant du XIVe siècle, construit sur un ancien site musulman, une église wisigothe et une forteresse romaine. Ces différentes étapes d\'occupation du site s observent dans le mortier. La structure de l édifice nous permet d\'avoir une idée de l importance stratégique du château. Les années passant, le château est devenu propriété du Roi, afin de défendre Tolède, puis il a été utilisé comme un magasin de poudre à canon durant le dix-neuvième siècle. Il était sur le point d être vendu, mais heureusement, il a été déclaré Monument National.
source: monnuage.com

N°1750

Le Château de Pedraza:

La forteresse original date d'avant du XIII ème. siècle. Le Château a été reconstruit au XV ème. siecle.


N°1751

La Grotte Cueva de Medrano est située dans la localité d’Argamasilla de Alba, un endroit emblématique lié á la tradition cervantine où Cervantès conçut et commença á écrire son œuvre littéraire géniale "Don Quichotte de La Manche". En 1970 elle fut déclarée Monument d’Intérêt Historico-Artistique.


La Maison de Medrano, était originalement, une bâtisse manchega composée d’une édification á deux étages autour d’un patio et diverses dépendances distribuées par le rez-de-chaussée. Peu après sa construction elle subit un incendie qui la laissa quasiment en ruines, sur lesquelles fut dressée une édification d’un seul étage, en forme de L, qui occupait une petite partie du terrain.

Aujourd’hui, la maison est composée d’un seul étage, avec des portes d’accès á la rue Cervantès, réalisées avec des ornements en chaux et des plinthes bleues.

A l’intérieur se trouve une grand corral et un énorme patio qui fait office de “corral de comédies” durant les Journées du Théâtre “Cuevas de Cervantès” qui ont lieu en août.

Depuis le patio on accède á la grotte, un souterrain sur deux étages ou niveaux, conservé quasi intact, dans lequel on peut observer la dépendance qui servit de prison á Cervantès.


N°1910

Le Pont Saint-Martin - Toléde

L'autre pont fortifié de Tolède gardait l'accès à l'ouest de la ville. Reconstruit par l'archevêque Pedro Tenorio dans le dernier quart du XIVème siècle, sur les restes d'un ancien pont, deux tours situées à chaque extrémité en contrôlaient l'accès, l'une à l'ouest date du XIIIe siècle l'autre, coté muraille date du XVIe et porte le blason de Charles-Quint.
Il a été de nombreuses fois détruit puis reconstruit.

N°1911

La monumentale église de Sant Pere de Terrassa

de ce que les Eglises sont romaine de Sant Pere, Sant Miguel et Santa Maria, situé à la confluence des rivières et des Vallparadís Montner dans le noyau ancien visigot de Egara , l'origine de la ville Sant Pere, aujourd'hui un quartier de Terrassa ( Barcelone , Espagne ). C'est l'ensemble artistique le plus important de la ville et l'un des joyaux de l'art roman catalan. Il a été le site de l'ancien évêché de Egara dans le Vè-VIIIè s..

N°1912
L'en-tête (abside et transept) est pré-romaine (siècles IX et X ) et le navire est du douzième siècle . La porte d'accès, très simple, elle s'ouvre dans le mur sud et est encadrée par quatre ogives lisses. La lumière arrive, à l'intérieur, à travers deux grandes fenêtres de chaque côté de la porte et trois fenêtres de l'abside. La façade est couronnée par une corniche avec une frise sculptée soutenue par des crochets en forme de têtes humaines.
A l'intérieur, l'abside le sol est en mosaïque du X e siècle aux motifs géométriques, selon la tradition romaine. L'abside centrale est fermée par un autel de pierre en trois lignes, la première avec des peintures murales de l'art roman du onzième siècle. Sur le mur nord de la paroi du vaisseau les peintures sont des fragments de style gothique du XIVe siècle , de style primitif.
Eglise Santa Maria

N°1915

Mijas est une commune du sud de l'Andalousie située dans la province de Málaga (Espagne), et dans l'arrière pays de Torremolinos. La commune de Mijas comprend plusieurs localités : Mijas vieille ville qui se situe sur les hauteurs, Las Lagunas et La Cala agglomérations côtières.

La vieille ville de Mijas se trouve à l'intérieur des terres, accrochée sur un versant de montagne et laissant paraître une grappe de maisons blanchies à la chaux. Ses rues animées et abondamment fleuries, ses nombreux commerces et établissements hôteliers, ainsi que son jardin merveilleusement soigné font de cette ville un havre de paix et de beauté incomparable.

Le mur d’enceinte et le mirador « del compas » sont des restes de l’ancienne forteresse mauresque.

La vierge de la Péna, patronne de la ville de Mijas, se trouvant dans une chapelle creusée à même la roche est glorifiée tous les ans dans une roméria fastueuse, et honorée dans les rues de la ville, sous les acclamations, la fanfare communale, et un défilé de jeunes gens et jeunes filles en costumes traditionnels.

La municipalité de Mijas, située en pleine Costa del Sol Occidental , se trouve à seulement 30 km de l’aéroport international et de la capitale de la province de Malaga.

Mijas est la municipalité la plus étendue de la Province de Malaga avec ses 148 km², et se divise en trois agglomérations urbanisées : Mijas vieille ville, à flanc de montagne située à 428 mètres d’altitude, Las Lagunas, sur la côte, est la partie la plus récente, où se situe la zone industrielle et commerciale, ainsi que La Cala, située à 12 km de la côte.

La municipalité est traversée par deux rivières (ríos), Las Pasadas et El Ojén, qui s’unissent pour former le rio Fuengirola.

N°1914

Le monastère de Saint Jean de La Peña, ou San Juan de la Peña, situé à quelques kilomètres de la ville de Jaca en Espagne, dans la province de Huesca.

Après une longue montée dans la sauvage sierra de la Peña, à 1200m d’altitude, le monastère apparaît minuscule sous le surplomb du rocher. Le site est spectaculaire.

Symbole du maintien de la foi chrétienne dans les Pyrénées au temps de l'occupation musulmane, ce monastère a été choisi comme panthéon par les rois et les nobles d'Aragon-Navarre.

Il fut fondé en l’an 920 dans ce site très reculé par Galindo II Aznárez, comte d’Aragon sur des lieux anciennement occupés par les ermites qui s'étaient retirés dans ce coin caché des Pyrénées, suite à l’invasion musulmane, aux alentours de l’an 720.

Au XIe siècle, le couvent adopte la réforme clunisienne. Les généreuses donations royales attirent ici de nombreux moines, souvent français.

En raison de son ancienneté et de son emplacement, le plan du monastère ne ressemble en rien au schéma classique. Au XVIIe siècle un autre monastère de style baroque fut construit plus haut. La route entre les deux lieux étant très étroite, et le stationnement impossible devant l'ancien monastère, les voitures sont obligées de stationner à proximité de ce nouveau monastère, où se trouve la billetterie, et où de grands parkings ont été créés. Un service de navettes, comprises dans le prix du billet permet de rejoindre, en circulation alternée, le vieux monastère et d'en remonter.


N°1943
A l’étage inférieur, en partie souterrain, il fut construit, croit-on, par le comte d’Aragon Sancho Garcés vers 922.

La Salle des Conciles. Appelée aussi, à tort, dortoir, elle est d'une architecture robuste.

L’église basse ou église primitive qui, par la suite, fit office de crypte, est l'une des rares constructions mozarabes subsistant dans la région. Elle est faite de deux nefs accolées, séparées par de grands arcs ; deux niches creusées dans le roc servent d'absides où l'on décèle, de même qu'à l'intérieur, des arcs et des décorations murales.

A l’étage supérieur, on pénètre dans la cour du panthéon des nobles.

Le Panthéon des nobles aragonais du XIe et XIVe siècles. Alignées le long du mur gauche dans un décor de billettes et de perles, les niches funéraires sont frappées d'un écusson, d'un chrisme ou de la croix aux quatre rosaces, emblème d'lñigo Arista, un des fondateurs du royaume de Navarre. Sur une niche on voit un ange emportant l'âme du défunt. En face une porte donne accès au musée, produits des fouilles effectuées dans le monastère.

L’église haute de la fin du XIe siècle. Une partie de sa nef unique a le rocher pour voûte et les trois chapelles absidales décorées d'arcatures sont engagées dans la paroi.

N°1944
Le Panthéon royal ouvre dans le mur de gauche. Pendant cinq siècles les souverains d'Aragon et de Navarre y ont été inhumés. Sa physionomie actuelle date du XVIIIe siècle.

Le cloître du XIIe siècle. On y accède par une porte mozarabe. Coincé entre le précipice et la falaise qui lui fait une toiture insolite, le cloître n'a plus que deux galeries aux chapiteaux historiés et des fragments mal conservés d'une autre aile. La disposition originale des colonnes alternativement simples, doubles ou quadruples est reproduite en miniature entre le tailloir du chapiteau et les billettes de l'arcade.

Le sculpteur des chapiteaux montre un style très personnel et un symbolisme qui a influencé toute la sculpture locale. La disposition des sujets suit l'ordre chronologique de la création de l'homme aux évangélistes.

N°1945
Le monastère de San Juan de la Peña fut un point de référence sur le Camino aragones des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

La tradition veut qu’au Moyen Âge, de nombreux pèlerins arrivaient à Saint Jean de la Peña pour admirer sa relique la plus importante, le Saint Calice ou saint Graal, aujourd'hui conservé à Valence.

Le Monastère de San Marcos fut précédé d'un hôpital très simple, bâti au XIe siècle par doña Sancha, épouse de Ferdinand Ier de Castille « ad recipiendum pauperes Christi », pour recevoir les pauvres du Christ. Il en reste encore un bâtiment aux balcons de fer forgé, visible à côté de l'église.
El rio Bernesga et l’Hostal San MarcosDès le XIIe siècle, les pèlerins disposaient à San Marcos d'un ensemble réservé au culte, au salut des âmes et à la protection des pèlerins.
Au XIIe siècle s'élevait ici la maison mère des chevaliers de l'Ordre de Saint-Jacques de l’Epée, moines chevaliers, protecteurs des pèlerins sur la route de Compostelle.

Trois siècles plus tard, quand les Rois Catholiques suppriment les prérogatives des ordres militaires et en deviennent les grands maîtres, Ferdinand II d'Aragon ordonne de réédifier un monastère selon les plans du maître Pedro de Larrea, digne de la puissance et de la richesse acquise par les chevaliers lors de la Reconquista. Le somptueux monument fut construit en pleine Renaissance au début du règne de Charles Quint.

La façade déploie sur une centaine de mètres, avec une remarquable unité de style malgré l'ajout d'un fronton baroque au XVIIIe siècle, deux étages de niches et de fenêtres disposées dans un quadrillage de frises et de corniches, de colonnes engagées et de pilastres. Les médaillons en haut relief reproduisent les traits de quelques grands personnages de la Bible, de Rome ou d'Espagne : Lucrèce et Judith encadrent Isabelle la Catholique, Trajan et Auguste tiennent compagnie à Charles Quint.

Au-dessus du portail central, saint Jacques terrasse les Maures et, juchée au sommet du fronton, se trouve la Renommée.

A l'extrémité droite, la façade de l'église parsemée de coquilles, symboles du pèlerinage, est restée inachevée.

Au-dessus s’étend une terrasse ornée d’une jolie balustrade derrière laquelle apparaît un attique constelle de blasons et de coquilles.

L'église ornée de coquilles, fut terminée et consacrée en 1541, mais les travaux continuèrent jusqu'au XVIIIe siècle.

L’intérieur est constitué d'une spacieuse nef gothique, de chapelles latérales, d'un transept et d'une abside polygonale. Inspirée de San Juan de los Reyes de Tolède, l'église fut conçue pour servir de panthéon aux Rois Catholiques.

On retrouve les mêmes coquilles à l'intérieur sur le mur derrière le maître-autel.

Les travaux du cloître, dont Juan Badajoz réalisa deux galeries, se terminèrent au début du XVIIIe siècle.
Le Parador National, un luxueux hôtel cinq étoiles, en occupe une partie

N°1980
Le musée de León (Museo de León) est situé sur le site du monastère de San Marcos.
La première salle, aux voûtes en étoile, expose parmi des œuvres d'art d'excellente qualité, de l'époque mozarabe au gothique tardif. La croix votive de Santiago de Peñalba du Xe siècle, et l'extraordinaire Christ de Carrizo (XIe siècle), statuette en ivoire dont le regard pénétrant, les cheveux finement nattés et le drapé de la tunique trahissent l'influence byzantine.
Les galeries du cloître construit entre le XVIe et le XVIIIe siècle, servent de musée lapidaire (beaux médaillons aux clefs de voûtes.) Remarquer dans le coin nord-est un bas-relief représentant la Nativité, œuvre de Juan de Juni (intéressante perspective.) Plusieurs autres œuvres de Juan de Juni y sont exposées.
La sacristie, conçue par Juan de Badajoz (1549), est somptueuse : voûte à nervures rehaussée de coquilles, rubans et angelots, cul-de-lampe sculptés de têtes expressives.
Il expose aussi des objets divers : pièces archéologiques, sculptures, peintures et monnaies.
Une grande baie vitrée laisse voir le bel « artesonado » Renaissance de l'ancienne salle capitulaire, aujourd'hui un salon du Parador National.

Las Canadas (Tenerife)
voir Le Tede page 3

N°1981