Tricholome de la Saint Georges : (Calocybe gambosa ou Lyophyllum georgii ou Tricholoma georgii)
Mousseron de la Saint Georges

Chapeau : jusqu'à 15 cm, blanc puis taché de chamois. D'abord convexe, il s'étale et se bosselle. Sa bordure est épaisse et enroulée, son revêtement velouté.
Pied : blanc, cylindrique, parfois renflé à la base, taché d'ocre pâle.
Lames : blanc crème, serrées.
Chair : blanche, ferme, présentant une odeur et une saveur de farine rance, vite nauséeuse.
Spores : blanches, lisses et ovales.

La tradition veut que le 23 avril, jour de la Saint-Georges, le Tricholome de la Saint Georges vienne à profusion. On trouve ces beaux champignons blancs sur les talus herbeux, dans les prés et les clairières. Il n'est pas rare qu'ils soient disposés en cercle « cercles de fée » ou « ronds de sorcière ».
Le Tricholome de la Saint Georges est un comestible réputé, au goût très fin, dont la forte odeur de farine rance peut cependant rebuter. Un bon palliatif consiste à blanchir au préalable ce champignon à chair compacte, peu attaqué par les parasites.


N°703

Le pleurote du panicaut (Pleurotus eryngii) est un champignon basidiomycète de la famille des pleurotacées.

Son nom (scientifique et français) provient des ombellifères du genre Eryngium auxquelles il est inféodé.
Chapeau 5 à 8 cm, convexe puis aplani à déprimé, brun-beige, vergeté de petites lignes radiales ; marge enroulée.
Lames blanches, peu serrées, inégales ; sporée blanche.
Pied 4 à 6 cm, épais, souvent (mais pas toujours) excentré.
Chair épaisse, ferme, blanche ; odeur faible, saveur douce.
Il s'agit d'une espèce très polymorphe pouvant prendre l'aspect d'une langue, commun chez les pleurotes, ou au contraire celui d'un tricholome.


Plutôt méridional, ce pleurote pousse en terrain dégagé sur les racines des panicauts, faux chardons du genre Eryngium, notamment sur le panicaut champêtre et le panicaut maritime.
Le pleurote du panicaut, appelé "argouane" dans certaines régions, est un excellent comestible. Sa culture a été entreprise, mais à une moindre échelle que Pleurotus ostreatus.
La pleurote du panicaut, comme tout champignon, renforce le système immunitaire. Mais selon l'ouvrage Anticancer du psychiatre et chercheur en neurosciences David Servan-Schreiber qui s'appuie sur de nombreuses études, la pleurote du panicaut serait le champignon le plus efficace en la matière, ce qui en fait un des aliments luttant le plus efficacement contre le cancer, mais également contre toute bactérie nuisible ou virus qui "attaque" notre organisme.
Recette pour 4 personnes :

1. Faire revenir une échalote hachée dans du beurre.
2. Ajouter 500 g de pleurotes émincés et les faire revenir pendant environ 15 minutes.
3. Ajouter des herbes fraîches (persil, ciboulette ou basilic).
4. Assaisonner avec sel et poivre.
5. Ajouter de la crème fraîche.
Cette préparation se prête à être servie avec du riz, des pâtes ou des toasts. Elle peut également accompagner un poisson ou une viande.
Il existe une variété ferulae, plus grande, poussant sur les racines des férules, d'autres poussant sur les Laserpitium. Il ne présente guère de risque de confusion, du fait de sa stricte dépendance du panicaut ou de ces autres ombellifères.


N°929

clavaire crépue (sparassis crispa) Voir page 4
Chapeau : de 10 à 50 cm de diamètre, en masse difforme paraissant une grande éponge, une chicorée frisée ou un chou-fleur formée de nombreux rameaux aplatis lobés et ondulés mais compacts, de couleur crème à fauve clair à tendance roussissante en vieillissant

Lames : néant

Anneau : néant

Pied : radicant, constitué d'un tronc épais et court, blanchâtre à jaunâtre, d'où partent les rameaux

Exhalaison : parfum léger de cannelle et de noix mêlés, plus intense à la cuisson

Période de cueillette : surtout en automne mais se développe parfois dès le milieu de l'été

Biotopes : le plus souvent sur souches de conifères, généralement en adossement de ceux-ci, sur troncs et souches de pins maritimes en façade atlantique

Confusions : possible avec sparassis laminosa plutôt présent dans les bois de feuillus, ramaria botrytis (clavaire en chou-fleur) qui est toutefois de plus petite taille, et parfois avec la clavaire élégante

Famille : sparassidacées

Nom scientifique : sparassis crispa
Les spores de cet étonnant champignon sont de couleur ocre clair. S'il est relativement courant en montagne, il l'est moins en façade atlantique. Son développement est parfois impressionnant et il peut atteindre un poids d'une dizaine de kilos ! A l'état juvénile, c'est un excellent comestible caractérisé par une agréable saveur de noix et un croquant délicat. Au-delà d'une certaine maturité, dès qu'il commence à roussir, il devient progressivement plus coriace, caoutchouteux ... et laxatif. Il a la particularité de repousser chaque année, jusqu'à disparition totale de la souche, à condition de ne pas l'arracher mais de le couper au ras du tronc.

N°931

Hygrocybe helobia.
Bon commestible

Pas de renseignements

N°307

Est-il possible qu'une même espèce de champignons soit comestible dans un pays au climat ''X'' mais dangereux dans un autre pays dans un climat 'Y''?

Et un champignon....est ce que cela rapporte quelque chose à l'organisme humain?
Ou ce n'est que de l'eau...?

La 2è réponse était au dessus:
La pleurote du panicaut, comme tout champignon, renforce le système immunitaire. Mais selon l'ouvrage Anticancer du psychiatre et chercheur en neurosciences David Servan-Schreiber qui s'appuie sur de nombreuses études, la pleurote du panicaut serait le champignon le plus efficace en la matière, ce qui en fait un des aliments luttant le plus efficacement contre le cancer, mais également contre toute bactérie nuisible ou virus qui "attaque" notre organisme.
Pour la 1ère réponse, je dirai que oui, tout dépend des terrains.
Par exemple une amanite panthère sera toxique à tel endroit et deux km plus loin elle pourrait être mortelle.
Comme tous les champignons, suivant le terrain où ils poussent, ils n'ont pas les memes goûts.
Un cepe de chez moi ici en forêt n'a pas de goût, tandis que ceux (les memes) que je récolte dans le Massif Central sont délicieux.

Hygrophore jaune vert (Cuphophyllus grossulus)

Chapeau : convexe, ombiliqué, à marge cannelée, striée, vert jaune très pâle et translucide.

Lames : jaune pâle.

Pied : fin, souvent arqué, concolore aux lames.

Habitat : souvent en troupe sur bois pourri de conifères.

Non Comestible

N°308

Hygrocybe virginea


Synonymes: Camarophyllus borealis ; Hygrophorus borealis ; Camarophyllus virgineus ; Hygrophorus virgineus ; Camarophyllus niveus ; Hygrophorus niveus
Nom français: Hygrophore blanc de neige
Nom anglais: Snowy Waxy Cap
Chapeau: 1,5-4 cm de diamètre, convexe, devenant déprimé avec l'âge; à surface lisse, viscidule au frais, blanc de neige à blanc jaunâtre; à marge non striée par transparence ou un peu avec l'âge; à chair très mince, blanche, à odeur faible et à saveur douce.

Lames: décurrentes, larges, espacées, épaisses, cireuses, blanches à blanchâtres.

Pied: 3-9 cm de long par 0,3-0,9 cm de diamètre, égal ou un peu atténué vers la base, un peu pruineux au sommet, fibrilleux-strié plus bas, blanc à blanchâtre.

Spores: ellipsoïdes, lisses, non amyloïdes, 7,5-9,5 x 4,5–5,5 µm. Sporée blanche.

Habitat: En petits groupes sur l'humus, la litière d'aiguilles et parfois aussi sur le bois très pourri, sous les sapins et les épinettes noires, en septembre et en octobre. Commun

Comestibilité: Comestible.


N°309

Hygrophore perroquet (Hygrophorus psittacinus)

Chapeau : jusqu'à 5 cm, d'abord dans une gamme de nuances vertes ; à maturité, il passe au jaune cireux puis vire au rouge ou se
décolore. En forme de cloche, il s'étale avec l'âge en gardant un mamelon central. Son revêtement est gluant et sa bordure striée.
Pied : fragile et creux, de même couleur que le chapeau.
Lames : jaunâtres en bordure, verdissantes près du chapeau.
Chair : blanche, mince, lavée de vert et de jaune, dépourvue d'odeur.
Spores : blanches.

C'est à son étonnante diversité de couleurs que ce champignon doit le nom de «perroquet». Du vert plus ou moins tendre au jaune et au rouge purpurin, ses teintes successives rappellent en effet le plumage coloré de certains oiseaux grimpeurs.
Comme le traduit bien l'étymologie du genre, hygro : eau et phore : porte, il est souvent gorgé d'eau et d'aspect visqueux. On le trouve dès la fin de l'été et en automne dans les pâtures, les endroits herbeux et humides, les fossés, les bords de chemin.
C'est une espèce bien jolie mais non comestible.
source: environnement.ecole.free.fr

N°310

Pholiote ridée ou ROZITES CAPERATA Pholiote ridée
cyn.fr. :
Rozite ridé, Pholiote aux chèvres.

Classification:
CI. Basidiomycètes, O. Agaricales, F. Cortinariacées.
Description:
La Pholiote ridée offre un chapeau d'abord globuleux, puis convexe, enfin étalé avec un large mamelon au centre; il mesure de 4 à 15 cm de diamètre; sa couleur jaune paille à jaune-brun est masquée chez le jeune par une pruine blanchâtre qui se rompt à partir du bord, donnant naissance à des écailles apprimées et fugaces; la cuticule a un aspect ridulé, froncé, surtout près des bords. Les lames, serrées, inégales, échancrées, jaunâtre clair, deviennent brun ochracé ensuite. Hobuste et élancé, le pied est blanchâtre lavé de jaune, avec un anneau membraneux, persistant, strié sur le dessus. La chair, mince, fragile est de couleur crème avec des nuances de violet sous le revêtement.
Habitat:
On trouve cette espèce dans les sous-bois humides, parmi la mousse, les bruyères, les myrtilles. Fréquente sous conifères (épicéas, surtout), elle croît aussi sous feuillus (hêtres notamment) en troupes.
Intérêt:
La Pholiote ridée est un très bon comestible, à chair tendre, saveur et parfum délicats. Elle supporte bien le séchage. Elle est souvent attaquée par les larves.

N°798 - N°925

Pholiote dorée (Pholiota aurivella)

Chapeau : jusqu'à 10 cm, jaune-roux, couvert d'écailles plutôt brunes. D'abord convexe, il s'aplatit ensuite en gardant un mamelon central.
Pied : long et sec, de la couleur du chapeau. il porte un anneau qui disparaît rapidement.
Lames : brun jaunâtre, peu serrées.
Chair : blanc jaunâtre, assez ferme, de saveur amère mais sans odeur caractéristique.
Spores : brunes, en forme de rein.

La Pholiote dorée pousse en touffes quelquefois énormes sur les souches de feuillus, à l'automne. Ce champignon d'un beau jaune teinté de roux présente souvent un aspect visqueux. C'est une espèce non comestible.


N°1093

Helvella silvicolaWynnella silvicola (Beck) Nannf.
(Beck ex Sacc.) Harmaja
Karstenia 14: 103, 1974.

Apothécie :
2-8 cm de hauteur, 4-5 cm de diam., en oreille dressée verticalement et fendue d'un côté; hyménophore lisse, brun-jaune, brun-rouge à brun foncé; face externe pâle, blanchâtre vers la base
Pied :
0,5-2 x 0,5-1 cm, égal, côtelé ou sillonné, aux côtes se prolongeant sur la face externe de l'apothécie, blanchâtre à jaune-brun pâle
Chair :
Spores :
ellipsoïdes, lisses, hyalines, 18-27 x 10,5-15 µm
Habitat :
grégaire; sur sol, parmi les aiguilles de conifèresè très rare
Saison :
juin à août
Comestibilité :
non comestible
Remarques :
La morphogogie de la face externe et du pied ainsi que la morphologie des spores relient cette espèce aux autres helvelles. Wynella silvicola est un synonyme.
Références
source: Mille et un champignons du Québec, Cercle des mycologues de Montréal inc., Montréal 2002.

N°1094

Pézize orangée (aleuria aurantia)

Chapeau : de 2 à 10 cm, en forme de petites coupes telles des pétales parfois plus ou moins recroquevillés ou étalés, à marge enroulée puis ondulée, de couleur orange vif à l'intérieur et légèrement plus clair à l'extérieur

Lames : néant

Anneau : néant

Pied : néant ou très rudimentaire

Exhalaison : nulle

Période de cueillette : principalement pendant la période automnale

Biotopes : sols nus, chemins, talus et terres fraîchement remuées mais aussi à l'ombre des chemins creux ou des clairières, le plus souvent bordés de châtaigniers

Confusions : possible avec la pézize coccinée mais qui se développe toutefois à partir du début de l'hiver (parfois un peu plus tôt) et jusqu'au printemps

Famille : pézizacées
Selon l'exposition, les couleurs de cette espèce peuvent être plus ou moins vives. Elle se développe le plus souvent en groupes de quelques individus parfois nombreux et serrés, et plus rarement isolément. Espèce très particulière par son aspect, elle est un comestible aussi bien cru que cuit, peu goûteux sinon insipide mais intéressant pour garnir un plat.

N°1095

geastrum varians

Comestibilité : Sans valeur culinaire

Statut biologique : saprophyte

Habitat : Sous feuillus, conifères et en terrains découverts.


N°1217