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 Sujet du message: Re: MA REGION: Le PAS-DE-CALAIS - NORD (philatélie)
PostPublié: Mar Nov 30, 2010 9:19 am 
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Jean Bart, Jan Bart ou Jan Baert, né le 21 octobre 1650 à Dunkerque, mort le 27 avril 1702 à Dunkerque, est un corsaire dunkerquois qui se rendit célèbre pour ses exploits durant les guerres de Louis XIV pour le compte de qui il travaillait. Jean Bart a été anobli par Louis XIV en 1694.
Corsaire dunkerquois issu d'une famille de marins et de militaires, il est le fils de Cornil Bart et de Catherine Jansen. Son arrière-grand-père Michel Jacobsen était vice-amiral pour le compte de l'Espagne. Il est clair que Jean Bart était néerlandophone (flamand), tout comme sa famille.

Dunkerque passe aux mains de l'Espagne, le 16 septembre 1652. Lors de la bataille des Dunes le 23 juin 1658, l'armée de Turenne reprend Dunkerque aux Espagnols. Le soir même, Louis XIV remet la ville aux Anglais, alors alliés de la France. À 12 ans, Jean Bart, alors sujet britannique (Dunkerque étant une ville anglaise), s'engage comme mousse sur un navire de contrebande. Le 2 décembre 1662, Louis XIV qui vient de racheter Dunkerque à Charles II d'Angleterre, entre dans la ville.


En 1666, la France s'allie aux Provinces-Unies contre l'Angleterre. Cornil Bart (le père de Jean) trouve la mort au service des Hollandais dans l'attaque d'un vaisseau anglais. L'équipage du Cochon Gras, sur lequel Jean Bart est embarqué comme lieutenant, est chargé de surveiller les Anglais. En été, Jean s'engage comme matelot sur Les Sept Provinces, navire de la flotte hollandaise, sous les ordres de l'amiral de Ruyter. La flotte des Provinces-Unies remonte la Tamise et la Medway en 1667 et assiège Londres. Les Anglais et les Hollandais signent le Traité de Breda. De Ruyter confie à Jean Bart le commandement d'un brigantin : Le Canard Doré.

Lorsque Louis XIV entre en guerre contre la Hollande (Guerre de Hollande) en 1672, Jean Bart regagne la France et embarque comme second à bord de L'Alexandre sous les ordres du câpre Willem Dorne, pour pratiquer la guerre de course. L'année suivante, il commande Le Roi David, galiote armée de deux canons. Le 2 avril 1674, il s'empare de sa première prise : un dogre hollandais. Le 17 février, l'Angleterre signe la paix avec les Provinces-Unies déjà alliés de l'Espagne. Le 6 avril, Bart s'empare d'une pinasse (navire) anglaise, le 16 mai d'un dogre. Cette année là, huit autres prises complètent le tableau. En avril 1676, il embarque sur La Royale, armée de huit canons, avec laquelle il s'empare de quatre bateaux de pêche. Puis à bord du Grand Louis il capture vingt-huit vaisseaux. En septembre, la France déclare la guerre à la Ligue hanséatique. À Hambourg La Royale est saisie. Le corsaire peut toutefois regagner Dunkerque. À bord de La Palme, frégate de vingt-quatre canons, Jean Bart prend la mer à la tête d'une flottille de six navires en 1677, flottille qui s'empare d'une vingtaine de vaisseaux. À bord du Dauphin, frégate de quatorze canons, Jean arraisonne un quatre-mâts hollandais. Au large de l'île de Texel, en 1678, la petite escadre de quatre navires commandée par Jean Bart, s'attaque au Schiedam, puissant navire de guerre de la flotte hollandaise. Jean est sévèrement blessé aux mains et au visage par l'explosion d'une grenade, un boulet de canon emporte des lambeaux de chair de ses jambes. Le Schiedam est néanmoins remorqué jusqu'à Dunkerque. À bord du Mars, corsaire de vingt-six canons, il arraisonne encore quelques navires, lorsque le 10 août, France et Hollande signent le Traité de Nimègue, mettant ainsi fin à la guerre de Hollande.


Le 8 janvier 1679, Louis XIV le nomme lieutenant de vaisseau. La France, l'Angleterre et les Provinces-Unies sont en paix. Jean Bart est un temps désœuvré. En 1681, trois frégates quittent Dunkerque pour chasser les pirates barbaresques qui hantent le bassin méditerranéen. Jean Bart commande La Vipère, frégate de douze canons. Il capture quelques bateaux pirates, mais bientôt ceux-ci signent une trêve avec la France. La mère de Jean Bart meurt, suivie quelques mois plus tard par sa fille, et en fin d'année sa femme Nicole, alors âgée de vingt-trois ans.

En 1683, la France est en guerre contre l'Espagne. Jean Bart capture un ou deux vaisseaux du côté de la Méditerranée, mais la marine espagnole étant bien plus faible que la marine française, Charles II d'Espagne signe vite une trêve. Le 14 août 1686, il est nommé capitaine de frégate de la marine royale, et commande La Serpente, frégate de vingt-quatre canons. En 1688, la France alliée au Danemark et à l'Empire ottoman, entre en guerre contre la ligue d'Augsbourg qui réunit l'Angleterre, l'Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas, la Savoie et la Suède. En compagnie de Forbin en 1689, il attaque deux navires anglais supérieurement armés pour protéger un convoi. Capturés, ils sont emprisonnés à Plymouth. Ils réussissent à s'évader et gagnent Erquy après trois jours de rame.

En 1691 Jean Bart prend part à la Campagne du large sous le commandement de Tourville. La même année, alors qu'une flotte de trente-cinq à quarante navires anglais fait le blocus du port de Dunkerque, Jean Bart parvient à prendre le large, de nuit, avec sept frégates et un brûlot. Dès le lendemain, il s'empare de quatre bâtiments chargés de marchandises pour la Russie et de deux navires d'escorte anglais. Mettant ses prises à l'abri d'un port de Norvège, alors en paix avec la France, Jean Bart reprend la mer pour s'emparer d'une flotte de pêcheurs hollandais et du navire de guerre qui l'accompagnait. Dans la foulée, il fait encore une razzia sur les côtes d'Écosse, où il pille un château et incendie quatre villages.

En France, chacun a entendu parler des exploits du corsaire, aussi Louis XIV invite-t-il Jean Bart à la cour de Versailles afin d'honorer ses victoires maritimes

En 1694, le blocus de la Ligue d'Augsbourg fait monter le prix du grain, les négociants spéculent, la France est affamée. Louis XIV achète alors cent dix navires de blé norvégien. Cette flotte ayant été capturée par les Anglo-hollandais, Jean Bart est chargé par le roi de la récupérer. Au large de Texel, le Dunkerquois réussit à s'emparer des navires à l'aide de ses septs bâtiments de rang inférieur à ceux des ennemis; la nouvelle de cette capture fait chuter les prix et met fin à toutes spéculations. Ainsi Jean Bart « … sauva la France en lui donnant du pain » (Cantate à Jean Bart). Pour cet exploit, le 19 avril, Jean Bart reçoit des mains de Louis XIV, la croix de chevalier de l'Ordre de Saint-Louis. Le 17 juin 1696, il remporte encore une grande victoire au Dogger Bank sur les Hollandais, prenant ou détruisant quatre-vingts navires marchands. Pour sa conduite au Dogger Bank, Jean Bart est nommé chef d'escadre de la province de Flandre, 1er avril 1697.

Le 27 avril 1702, Jean Bart, pourtant solide gaillard de près de deux mètres, meurt dans son lit des suites d'une pleurésie
Afin d'honorer la mémoire de Jean Bart, la ville de Dunkerque inaugura, le 7 septembre 1845, une statue à son effigie, œuvre du sculpteur David d'Angers, érigée sur l'ancienne place Royale, rebaptisée place Jean Bart. Trônant au centre de la ville, Jean Bart reste encore vivant dans les cœurs des gens. Chaque année au moment du carnaval, les Dunkerquois chantent à genou devant sa statue la cantate à Jean Bart

«... Et la cité qui te donna la vie, érigera ta statue en autel ... »
Aujourd'hui, peu de Dunkerquois savent qu'il existe dans la nef du musée David d'Angers situé dans l'abbaye Toussaint à Angers, la réplique exacte de cette statue



N°1167 (1958)



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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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PostPublié: Mar Nov 30, 2010 11:40 am 
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Jean Bart, Jan Bart ou Jan Baert, né le 21 octobre 1650 à Dunkerque, mort le 27 avril 1702 à Dunkerque, est un corsaire dunkerquois qui se rendit célèbre pour ses exploits durant les guerres de Louis XIV pour le compte de qui il travaillait. Jean Bart a été anobli par Louis XIV en 1694.
Corsaire dunkerquois issu d'une famille de marins et de militaires, il est le fils de Cornil Bart et de Catherine Jansen. Son arrière-grand-père Michel Jacobsen était vice-amiral pour le compte de l'Espagne. Il est clair que Jean Bart était néerlandophone (flamand), tout comme sa famille.
Dunkerque passe aux mains de l'Espagne, le 16 septembre 1652. Lors de la bataille des Dunes le 23 juin 1658, l'armée de Turenne reprend Dunkerque aux Espagnols. Le soir même, Louis XIV remet la ville aux Anglais, alors alliés de la France. À 12 ans, Jean Bart, alors sujet britannique (Dunkerque étant une ville anglaise), s'engage comme mousse sur un navire de contrebande. Le 2 décembre 1662, Louis XIV qui vient de racheter Dunkerque à Charles II d'Angleterre, entre dans la ville.



En 1666, la France s'allie aux Provinces-Unies contre l'Angleterre. Cornil Bart (le père de Jean) trouve la mort au service des Hollandais dans l'attaque d'un vaisseau anglais. L'équipage du Cochon Gras, sur lequel Jean Bart est embarqué comme lieutenant, est chargé de surveiller les Anglais. En été, Jean s'engage comme matelot sur Les Sept Provinces, navire de la flotte hollandaise, sous les ordres de l'amiral de Ruyter. La flotte des Provinces-Unies remonte la Tamise et la Medway en 1667 et assiège Londres. Les Anglais et les Hollandais signent le Traité de Breda. De Ruyter confie à Jean Bart le commandement d'un brigantin : Le Canard Doré.

Lorsque Louis XIV entre en guerre contre la Hollande (Guerre de Hollande) en 1672, Jean Bart regagne la France et embarque comme second à bord de L'Alexandre sous les ordres du câpre Willem Dorne, pour pratiquer la guerre de course. L'année suivante, il commande Le Roi David, galiote armée de deux canons. Le 2 avril 1674, il s'empare de sa première prise : un dogre hollandais. Le 17 février, l'Angleterre signe la paix avec les Provinces-Unies déjà alliés de l'Espagne. Le 6 avril, Bart s'empare d'une pinasse (navire) anglaise, le 16 mai d'un dogre. Cette année là, huit autres prises complètent le tableau. En avril 1676, il embarque sur La Royale, armée de huit canons, avec laquelle il s'empare de quatre bateaux de pêche. Puis à bord du Grand Louis il capture vingt-huit vaisseaux. En septembre, la France déclare la guerre à la Ligue hanséatique. À Hambourg La Royale est saisie. Le corsaire peut toutefois regagner Dunkerque. À bord de La Palme, frégate de vingt-quatre canons, Jean Bart prend la mer à la tête d'une flottille de six navires en 1677, flottille qui s'empare d'une vingtaine de vaisseaux. À bord du Dauphin, frégate de quatorze canons, Jean arraisonne un quatre-mâts hollandais. Au large de l'île de Texel, en 1678, la petite escadre de quatre navires commandée par Jean Bart, s'attaque au Schiedam, puissant navire de guerre de la flotte hollandaise. Jean est sévèrement blessé aux mains et au visage par l'explosion d'une grenade, un boulet de canon emporte des lambeaux de chair de ses jambes. Le Schiedam est néanmoins remorqué jusqu'à Dunkerque. À bord du Mars, corsaire de vingt-six canons, il arraisonne encore quelques navires, lorsque le 10 août, France et Hollande signent le Traité de Nimègue, mettant ainsi fin à la guerre de Hollande.


Le 8 janvier 1679, Louis XIV le nomme lieutenant de vaisseau. La France, l'Angleterre et les Provinces-Unies sont en paix. Jean Bart est un temps désœuvré. En 1681, trois frégates quittent Dunkerque pour chasser les pirates barbaresques qui hantent le bassin méditerranéen. Jean Bart commande La Vipère, frégate de douze canons. Il capture quelques bateaux pirates, mais bientôt ceux-ci signent une trêve avec la France. La mère de Jean Bart meurt, suivie quelques mois plus tard par sa fille, et en fin d'année sa femme Nicole, alors âgée de vingt-trois ans.

En 1683, la France est en guerre contre l'Espagne. Jean Bart capture un ou deux vaisseaux du côté de la Méditerranée, mais la marine espagnole étant bien plus faible que la marine française, Charles II d'Espagne signe vite une trêve. Le 14 août 1686, il est nommé capitaine de frégate de la marine royale, et commande La Serpente, frégate de vingt-quatre canons. En 1688, la France alliée au Danemark et à l'Empire ottoman, entre en guerre contre la ligue d'Augsbourg qui réunit l'Angleterre, l'Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas, la Savoie et la Suède. En compagnie de Forbin en 1689, il attaque deux navires anglais supérieurement armés pour protéger un convoi. Capturés, ils sont emprisonnés à Plymouth. Ils réussissent à s'évader et gagnent Erquy après trois jours de rame.

En 1691 Jean Bart prend part à la Campagne du large sous le commandement de Tourville. La même année, alors qu'une flotte de trente-cinq à quarante navires anglais fait le blocus du port de Dunkerque, Jean Bart parvient à prendre le large, de nuit, avec sept frégates et un brûlot. Dès le lendemain, il s'empare de quatre bâtiments chargés de marchandises pour la Russie et de deux navires d'escorte anglais. Mettant ses prises à l'abri d'un port de Norvège, alors en paix avec la France, Jean Bart reprend la mer pour s'emparer d'une flotte de pêcheurs hollandais et du navire de guerre qui l'accompagnait. Dans la foulée, il fait encore une razzia sur les côtes d'Écosse, où il pille un château et incendie quatre villages.

En France, chacun a entendu parler des exploits du corsaire, aussi Louis XIV invite-t-il Jean Bart à la cour de Versailles afin d'honorer ses victoires maritimes.

En 1694, le blocus de la Ligue d'Augsbourg fait monter le prix du grain, les négociants spéculent, la France est affamée. Louis XIV achète alors cent dix navires de blé norvégien. Cette flotte ayant été capturée par les Anglo-hollandais, Jean Bart est chargé par le roi de la récupérer. Au large de Texel, le Dunkerquois réussit à s'emparer des navires à l'aide de ses septs bâtiments de rang inférieur à ceux des ennemis; la nouvelle de cette capture fait chuter les prix et met fin à toutes spéculations. Ainsi Jean Bart « … sauva la France en lui donnant du pain » (Cantate à Jean Bart). Pour cet exploit, le 19 avril, Jean Bart reçoit des mains de Louis XIV, la croix de chevalier de l'Ordre de Saint-Louis. Le 17 juin 1696, il remporte encore une grande victoire au Dogger Bank sur les Hollandais, prenant ou détruisant quatre-vingts navires marchands. Pour sa conduite au Dogger Bank, Jean Bart est nommé chef d'escadre de la province de Flandre, 1er avril 1697.


Le 27 avril 1702, Jean Bart, pourtant solide gaillard de près de deux mètres, meurt dans son lit des suites d'une pleurésie.

Afin d'honorer la mémoire de Jean Bart, la ville de Dunkerque inaugura, le 7 septembre 1845, une statue à son effigie, œuvre du sculpteur David d'Angers, érigée sur l'ancienne place Royale, rebaptisée place Jean Bart. Trônant au centre de la ville, Jean Bart reste encore vivant dans les cœurs des gens. Chaque année au moment du carnaval, les Dunkerquois chantent à genou devant sa statue la cantate à Jean Bart

«... Et la cité qui te donna la vie, érigera ta statue en autel ... »
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PostPublié: Mar Nov 30, 2010 11:49 am 
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Jean Bart, Jan Bart ou Jan Baert, né le 21 octobre 1650 à Dunkerque, mort le 27 avril 1702 à Dunkerque, est un corsaire dunkerquois qui se rendit célèbre pour ses exploits durant les guerres de Louis XIV pour le compte de qui il travaillait. Jean Bart a été anobli par Louis XIV en 1694.
Corsaire dunkerquois issu d'une famille de marins et de militaires, il est le fils de Cornil Bart et de Catherine Jansen. Son arrière-grand-père Michel Jacobsen était vice-amiral pour le compte de l'Espagne. Il est clair que Jean Bart était néerlandophone (flamand), tout comme sa famille.
Dunkerque passe aux mains de l'Espagne, le 16 septembre 1652. Lors de la bataille des Dunes le 23 juin 1658, l'armée de Turenne reprend Dunkerque aux Espagnols. Le soir même, Louis XIV remet la ville aux Anglais, alors alliés de la France. À 12 ans, Jean Bart, alors sujet britannique (Dunkerque étant une ville anglaise), s'engage comme mousse sur un navire de contrebande. Le 2 décembre 1662, Louis XIV qui vient de racheter Dunkerque à Charles II d'Angleterre, entre dans la ville.


En 1666, la France s'allie aux Provinces-Unies contre l'Angleterre. Cornil Bart (le père de Jean) trouve la mort au service des Hollandais dans l'attaque d'un vaisseau anglais. L'équipage du Cochon Gras, sur lequel Jean Bart est embarqué comme lieutenant, est chargé de surveiller les Anglais. En été, Jean s'engage comme matelot sur Les Sept Provinces, navire de la flotte hollandaise, sous les ordres de l'amiral de Ruyter. La flotte des Provinces-Unies remonte la Tamise et la Medway en 1667 et assiège Londres. Les Anglais et les Hollandais signent le Traité de Breda. De Ruyter confie à Jean Bart le commandement d'un brigantin : Le Canard Doré.

Lorsque Louis XIV entre en guerre contre la Hollande (Guerre de Hollande) en 1672, Jean Bart regagne la France et embarque comme second à bord de L'Alexandre sous les ordres du câpre Willem Dorne, pour pratiquer la guerre de course. L'année suivante, il commande Le Roi David, galiote armée de deux canons. Le 2 avril 1674, il s'empare de sa première prise : un dogre hollandais. Le 17 février, l'Angleterre signe la paix avec les Provinces-Unies déjà alliés de l'Espagne. Le 6 avril, Bart s'empare d'une pinasse (navire) anglaise, le 16 mai d'un dogre. Cette année là, huit autres prises complètent le tableau. En avril 1676, il embarque sur La Royale, armée de huit canons, avec laquelle il s'empare de quatre bateaux de pêche. Puis à bord du Grand Louis il capture vingt-huit vaisseaux. En septembre, la France déclare la guerre à la Ligue hanséatique. À Hambourg La Royale est saisie. Le corsaire peut toutefois regagner Dunkerque. À bord de La Palme, frégate de vingt-quatre canons, Jean Bart prend la mer à la tête d'une flottille de six navires en 1677, flottille qui s'empare d'une vingtaine de vaisseaux. À bord du Dauphin, frégate de quatorze canons, Jean arraisonne un quatre-mâts hollandais. Au large de l'île de Texel, en 1678, la petite escadre de quatre navires commandée par Jean Bart, s'attaque au Schiedam, puissant navire de guerre de la flotte hollandaise. Jean est sévèrement blessé aux mains et au visage par l'explosion d'une grenade, un boulet de canon emporte des lambeaux de chair de ses jambes. Le Schiedam est néanmoins remorqué jusqu'à Dunkerque. À bord du Mars, corsaire de vingt-six canons, il arraisonne encore quelques navires, lorsque le 10 août, France et Hollande signent le Traité de Nimègue, mettant ainsi fin à la guerre de Hollande.

Le 8 janvier 1679, Louis XIV le nomme lieutenant de vaisseau. La France, l'Angleterre et les Provinces-Unies sont en paix. Jean Bart est un temps désœuvré. En 1681, trois frégates quittent Dunkerque pour chasser les pirates barbaresques qui hantent le bassin méditerranéen. Jean Bart commande La Vipère, frégate de douze canons. Il capture quelques bateaux pirates, mais bientôt ceux-ci signent une trêve avec la France. La mère de Jean Bart meurt, suivie quelques mois plus tard par sa fille, et en fin d'année sa femme Nicole, alors âgée de vingt-trois ans.


En 1683, la France est en guerre contre l'Espagne. Jean Bart capture un ou deux vaisseaux du côté de la Méditerranée, mais la marine espagnole étant bien plus faible que la marine française, Charles II d'Espagne signe vite une trêve. Le 14 août 1686, il est nommé capitaine de frégate de la marine royale, et commande La Serpente, frégate de vingt-quatre canons. En 1688, la France alliée au Danemark et à l'Empire ottoman, entre en guerre contre la ligue d'Augsbourg qui réunit l'Angleterre, l'Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas, la Savoie et la Suède. En compagnie de Forbin en 1689, il attaque deux navires anglais supérieurement armés pour protéger un convoi. Capturés, ils sont emprisonnés à Plymouth. Ils réussissent à s'évader et gagnent Erquy après trois jours de rame.

En 1691 Jean Bart prend part à la Campagne du large sous le commandement de Tourville. La même année, alors qu'une flotte de trente-cinq à quarante navires anglais fait le blocus du port de Dunkerque, Jean Bart parvient à prendre le large, de nuit, avec sept frégates et un brûlot. Dès le lendemain, il s'empare de quatre bâtiments chargés de marchandises pour la Russie et de deux navires d'escorte anglais. Mettant ses prises à l'abri d'un port de Norvège, alors en paix avec la France, Jean Bart reprend la mer pour s'emparer d'une flotte de pêcheurs hollandais et du navire de guerre qui l'accompagnait. Dans la foulée, il fait encore une razzia sur les côtes d'Écosse, où il pille un château et incendie quatre villages.

En France, chacun a entendu parler des exploits du corsaire, aussi Louis XIV invite-t-il Jean Bart à la cour de Versailles afin d'honorer ses victoires maritimes.

En 1694, le blocus de la Ligue d'Augsbourg fait monter le prix du grain, les négociants spéculent, la France est affamée. Louis XIV achète alors cent dix navires de blé norvégien. Cette flotte ayant été capturée par les Anglo-hollandais, Jean Bart est chargé par le roi de la récupérer. Au large de Texel, le Dunkerquois réussit à s'emparer des navires à l'aide de ses septs bâtiments de rang inférieur à ceux des ennemis; la nouvelle de cette capture fait chuter les prix et met fin à toutes spéculations. Ainsi Jean Bart « … sauva la France en lui donnant du pain » (Cantate à Jean Bart). Pour cet exploit, le 19 avril, Jean Bart reçoit des mains de Louis XIV, la croix de chevalier de l'Ordre de Saint-Louis. Le 17 juin 1696, il remporte encore une grande victoire au Dogger Bank sur les Hollandais, prenant ou détruisant quatre-vingts navires marchands. Pour sa conduite au Dogger Bank, Jean Bart est nommé chef d'escadre de la province de Flandre, 1er avril 1697.

Le 27 avril 1702, Jean Bart, pourtant solide gaillard de près de deux mètres, meurt dans son lit des suites d'une pleurésie.

Afin d'honorer la mémoire de Jean Bart, la ville de Dunkerque inaugura, le 7 septembre 1845, une statue à son effigie, œuvre du sculpteur David d'Angers, érigée sur l'ancienne place Royale, rebaptisée place Jean Bart. Trônant au centre de la ville, Jean Bart reste encore vivant dans les cœurs des gens. Chaque année au moment du carnaval, les Dunkerquois chantent à genou devant sa statue la cantate à Jean Bart

«... Et la cité qui te donna la vie, érigera ta statue en autel ... »
Aujourd'hui, peu de Dunkerquois savent qu'il existe dans la nef du musée David d'Angers situé dans l'abbaye Toussaint à Angers, la réplique exacte de cette statue

N°1167 (1958)



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Lille est une commune française du nord de la France. C'est la préfecture du département du Nord et le chef-lieu de la région Nord-Pas-de-Calais. Surnommée la « Capitale des Flandres », Lille est, avec ses 225 789 habitants au 1er janvier 2007, la principale ville, aux côtés de Roubaix, Tourcoing et Villeneuve-d'Ascq, de Lille Métropole Communauté urbaine, intercommunalité qui regroupe 85 communes et compte 1,1 million d'habitants (recensement de 2006). Plus largement, elle appartient à une vaste conurbation formée avec les villes belges de Mouscron, Courtrai, Tournai et Menin qui a donné naissance en janvier 2008 au premier Groupement européen de coopération territoriale, l'Eurométropole Lille Kortrijk Tournai, qui totalise près de deux millions d’habitants. Avec les villes de l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, elle participe aussi d'un ensemble métropolitain de plus de 3,5 millions d'habitants, appelé « aire métropolitaine de Lille ».

N°527 (1941)

N°1186 (1958) - N°1230 (1960)
Son nom en ancien français (L’Isle), comme en flamand occidental (Ryssel, Rijsel en néerlandais ; de « ter Yssel ») proviendrait de sa localisation primitive sur une île des marécages de la vallée de la Deûle où elle a été fondée. Lille et ses environs appartiennent à la région historique de la Flandre romane, ancien territoire du comté de Flandre ne faisant pas partie de l'aire linguistique du flamand occidental. Depuis son apparition dans l'Histoire au XIe siècle elle a ainsi toujours été une ville de langue romane. Ville de garnison, Lille a connu une histoire mouvementée du Moyen Âge à la Révolution française. Connue pour avoir été la ville la plus assiégée de France, elle a appartenu successivement au comté de Flandre, au royaume de France, à l'État bourguignon, au Saint-Empire romain germanique et aux Pays-Bas espagnols avant d'être définitivement reprise par la France au terme de la guerre de Succession d'Espagne. Elle est encore assiégée en 1792 lors de la guerre franco-autrichienne et très durement éprouvée par les deux conflits mondiaux du XXe siècle au cours desquels elle est occupée.
Exposition textile internationale de Lille


Cité marchande depuis ses origines, manufacturière depuis le XVIe siècle, la révolution industrielle en fait une grande capitale industrielle, principalement autour des industries textiles et mécaniques. Leur déclin, à partir des années 1960, ouvre une longue période de crise et ce n'est qu'à partir des années 1990 que la reconversion vers le secteur tertiaire et la réhabilitation des quartiers sinistrés donnent un autre visage à la ville. La construction du nouveau quartier d'affaires Euralille à partir de 1988, l'arrivée du TGV en 1993 et de l'Eurostar en 1994, le développement d'un pôle universitaire qui accueille au début des années 2000 près de 100 000 étudiants, le classement Ville d’art et d’histoire en 2004 et les manifestations de Lille 2004, Capitale européenne de la culture, constituent les principaux symboles de ce renouveau.

Poste aérienne N°24(1949) - N°2811 (1993) - N°2238 (1992)



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Charles de Gaulle, né le 22 novembre 1890 à Lille et mort le 9 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Églises (Haute-Marne), est un général et homme d'État français.

Après son départ pour Londres en juin 1940, il est le chef de la France libre qui résiste face au Régime de Vichy, à l’occupation allemande et italienne de la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Président du Gouvernement provisoire de la République française de 1944 à 1946, dernier président du Conseil de 1958 à 1959, il est l’instigateur de la fondation de la Cinquième République, dont il est le premier président, de 1959 à 1969.

Il est l’unique grand maître de l’ordre de la Libération.

Lieutenant depuis le 1er octobre 1913, il est nommé capitaine en janvier 1915[. Blessé au genou dès son premier combat à Dinant le 15 août 1914, il rejoint le 33e RI sur le front de Champagne pour commander la 7e compagnie. Il est à nouveau blessé le 10 mars 1915 à la main gauche, lors de la bataille de la Somme. Décidé à en découdre, il désobéit à ses supérieurs en ordonnant de tirer sur les tranchées ennemies. Cet acte lui vaut d'être relevé huit jours de ses fonctions. Officier tatillon, volontiers cassant, son intelligence et son courage face au feu le distinguent au point que le commandant du 33e RI lui offre d'être son adjoint.

Le 2 mars 1916, son régiment est attaqué et presque décimé par l'ennemi en défendant le village de Douaumont, près de Verdun. Sa compagnie est anéantie au cours de ce combat et les survivants sont encerclés. Tentant alors une percée, la violence du combat l'oblige à sauter dans un trou d'obus, pour se protéger, mais des Allemands le suivent,le blessent d'un coup de baïonnette à la cuisse gauche. Pris par les troupes allemandes, il est soigné et interné.

Après une tentative d'évasion manquée, il est transféré au fort d'Ingolstadt, en Bavière, un camp de représailles destiné aux officiers prisonniers remuants. Il y croise le futur général Georges Catroux, l'aviateur Roland Garros, le journaliste Rémy Roure, l'éditeur Berger-Levrault et le futur maréchal soviétique Mikhaïl Toukhatchevski. Un « lamentable exil », c'est en ces termes qu'il décrit à sa mère son sort de captif. Pour tromper l'ennui, de Gaulle organise pour ses compagnons de captivité des exposés magistraux sur l'état de la guerre en cours. Mais surtout, il tente de s'évader à cinq reprises, sans succès. Il est libéré après l'armistice du 11 novembre 1918 et retrouve les siens le mois suivant. De ces deux ans et demi de captivité, il garde un souvenir amer, estimant être un « revenant », un soldat inutile qui n'a servi à rien. Il reçoit, toutefois, à l'issue de la Grande Guerre la croix de chevalier de la Légion d'honneur, le 23 juillet 1919, et la croix de guerre 1914-1918 avec étoile de bronze.

N°1695 - N°1696 - N°1697 - N°1698 (1971)

N°1698A


Lorsque la guerre éclate, Charles de Gaulle est toujours colonel, commandant le 507e régiment de chars de combat (RCC), à Metz. En janvier 1940, il envoie à quatre-vingts personnalités, dont Léon Blum et Paul Reynaud, ainsi qu'aux généraux Maurice Gamelin et Maxime Weygand, un mémorandum fondé sur les opérations de Pologne. Intitulé L'Avènement de la force mécanique, le texte insiste sur la nécessité d'allier le char et l'aviation.

Trois jours avant l'offensive allemande du 10 mai 1940, qui conduit à une percée rapide du front français, le colonel de Gaulle est averti de la décision du commandement de lui confier la 4e DCR, la plus puissante des grandes unités blindées de l'armée française (364 blindés) dont il prend effectivement le commandement le 11 mai. Le 15 mai, il reçoit la mission de retarder l'ennemi dans la région de Laon afin de gagner des délais pour permettre de mettre en place la 6e armée chargée de barrer la route de Paris. Mais sa division blindée n'est encore qu'en cours de constitution, ses unités n'ayant jamais opéré ensemble. Il dirigea pourtant avec cette unité une contre-attaque vers Montcornet, au nord-est de Laon, l'une des seules qui parvint à repousser les troupes allemandes. Prévoyant la défaite rapide de l'armée française sous l'offensive allemande, les civils et les militaires désarmés sur les routes, il affirmera que c'est durant la journée du 16 mai que « ce qu'[il] a pu faire, par la suite, c'est ce jour-là qu'[il] l'a résolu. ». N'ayant reçu qu'une partie des unités de la 4e DCR, le colonel de Gaulle lance une première attaque avec 80 chars pour tenter de couper les lignes de communication des divisions blindées allemandes le 17 mai. Après avoir atteint ses objectifs dont la ville de Montcornet, la 4e DCR, n'étant pas appuyée, est contrainte de se replier face à l'intervention de renforts ennemis.

N°1941 (1977)
Les autres unités de la 4e DCR ayant rejoint, une nouvelle attaque peut être lancée avec 150 chars qui, après avoir permis d'atteindre les premiers objectifs, est arrêtée par l'intervention de l'aviation d'assaut et de l'artillerie allemandes.

Alors qu'il vient d'être nommé, le 25 mai 1940, général de brigade à titre temporaire, trois jours plus tard, le 28 mai, après un déplacement de 200 km, très éprouvant pour le matériel de la 4e DCR, il attaque à deux reprises pour détruire, à hauteur d'Abbeville, une poche que l'ennemi a conquise au sud de la Somme. L'opération est un succès qui permet de faire plus de 400 prisonniers et de résorber toute la poche à l'exception d'Abbeville en raison de la supériorité en nombre et en artillerie de l'adversaire. Celui-ci ne peut franchir la Somme que plus tard au nord d'Abbeville, mais la deuxième attaque ne permet pas à la 4e DCR de prendre la ville.

N°2634 (1990)
Le 6 juin 1940, le général de Gaulle est convoqué d'urgence à Paris par Paul Reynaud, président du Conseil, pour occuper un poste ministériel dans son gouvernement, celui de sous-secrétaire d'État à la Guerre et à la Défense nationale.

Charles de Gaulle sort à ce moment-là de la hiérarchie militaire. Il a pour mission de coordonner l'action avec le Royaume-Uni pour la poursuite du combat. Le 9, il rencontre Churchill qu'il tente en vain de convaincre d'engager davantage de forces, y compris aériennes, dans la bataille. Le 10 juin, de Gaulle quitte Paris, déclarée ville ouverte, pour Orléans, Briare et Tours. C'est le moment des ultimes réunions du Comité suprême interallié où Churchill lors de la conférence de Briare (à laquelle de Gaulle participe) tente de convaincre le gouvernement français de continuer la guerre. En mission à Londres, le 16 juin, il dicte au téléphone la note Anglo-French Unity de Jean Monnet à Paul Reynaud. De retour de mission, à Bordeaux, il apprend la démission du président du Conseil, Paul Reynaud, son remplacement par le maréchal Pétain et la demande d'armistice. Le même jour, le général Weygand alors chef d'état-major de l'Armée est nommé ministre de la Défense nationale.

N°1264 (1960)
Le 19 juin, Weygand, supérieur hiérarchique de De Gaulle, lui ordonne de revenir de Londres, ignorant l'invitation à poursuivre le combat que ce dernier lui adresse. Peu après, de Gaulle est rétrogradé au rang de colonel par son ministre qui convoque successivement deux tribunaux militaires, le premier n'ayant prononcé qu'une peine symbolique. Le second condamnera à mort le chef de la France Libre le 2 août 1940.

N°1408 (1964)
Le 18 juin 1940, de Gaulle se prépare à parler au peuple français via Radio Londres de la BBC. Ce jour-là, il appelle les Français à la résistance depuis sa retraite en Angleterre. Le cabinet britannique tente de s'y opposer, mais Winston Churchill le soutient. Depuis la France, l'Appel du 18 Juin peut être entendu à 19 heures. Depuis ce jour, ce texte demeure l'une des plus célèbres allocutions de l’Histoire de France. Aucun enregistrement n'a été conservé, contrairement au discours du 22 juin 1940, que l'on confond parfois à tort avec le véritable appel.

Le gouvernement britannique avait au préalable proposé au ministre français de l'Intérieur Georges Mandel de passer au Royaume-Uni et de lancer lui-même un appel. Mandel s'était, par ses avertissements répétés contre les menaces du IIIe Reich (et en opposition à ce sujet avec son ami le président du Conseil Léon Blum), signalé comme un homme d'État et de caractère.

N°2114 (1980)
On sait aujourd'hui que tout au long de la journée du 18 juin, le conseil des ministres britannique a discuté du texte de De Gaulle. Les anciens Munichois, derrière le ministre des Affaires étrangères lord Halifax, veulent encore ménager le gouvernement Pétain et attendre de voir s'il va effectivement signer l'Armistice. Winston Churchill, vieux partisan de la fermeté contre Hitler et de la poursuite de la lutte, doit mettre son autorité dans la balance. De Gaulle put finalement prononcer son texte, mais dut accepter d'en modifier les deux premières lignes dans un sens moins dur pour le gouvernement français. Cette modification longtemps occultée disparut dans le texte transmis à la presse, puis dans les Mémoires de De Gaulle.

Charles de Gaulle prend ses fonctions de président de la République le 8 janvier 1959, il succède à René Coty. Il engage de difficiles mesures pour revitaliser le pays, avec en particulier l'introduction du nouveau franc (valant 100 anciens francs).

Sur la scène internationale, refusant la domination des États-Unis comme de l'URSS, il défend une France indépendante, disposant de la force de frappe nucléaire. Il met en place également les débuts du programme spatial français. En tant que membre fondateur de la Communauté économique européenne (CEE), il pose son veto à l'entrée du Royaume-Uni.

N°2656 (1990)
Mis en ballotage au premier tour de scrutin, avec 44,65 % des suffrages, par François Mitterrand (31,72 %) et Jean Lecanuet (15,57 %), Charles de Gaulle est réélu président de la République le 19 décembre 1965, avec 13 083 699 voix soit 55,20 % des voix.

Durant la campagne, ses adversaires n'ont cessé de lui reprocher son « nationalisme » et tiraient argument d'une conjoncture économique déprimée en France. La télévision, pour la première fois dans l'Histoire, joua un rôle très important dans la campagne, malgré le refus de De Gaulle de « jaspiner » dans ce qu'il appelait « les étranges lucarnes ». Finalement, le Général se plie à cette nouvelle mode entre les deux tours. On notera aussi l'apparition des sondages qui mettaient en évidence la baisse de popularité de Charles de Gaulle avant le 1er tour[
Lors d'une visite d'État au Québec en 1967 afin, officiellement, de prendre part aux festivités entourant l'expo 67 comme l'avait enjoint le Premier ministre québécois Daniel Johnson, de Gaulle provoqua l'indignation des autorités fédérales canadiennes, lorsqu'à Montréal, devant une foule de plus de 100 000 Québécois, il ponctua son discours d'un retentissant : « Vive Montréal, vive le Québec… vive le Québec libre ! », salué par une ovation générale. Cela déclencha une crise avec le gouvernement canadien. À la suite du discours de De Gaulle, qui contenait un certain nombre de clins d'œil , le Premier ministre canadien, Lester B. Pearson déclara ces propos « inacceptables ». De Gaulle fit répondre que le mot inacceptable était lui-même inacceptable et annula unilatéralement la visite prévue à Ottawa. Il repartit séance tenante pour la France, délaissant le croiseur qui l'avait amené, le Colbert. Le but de De Gaulle n'était pas de provoquer un « clash » entre le Québec et le Canada, mais plutôt de regonfler les « Français du Canada » face aux voisins Anglo-Saxons. Il déclara d'ailleurs dans la foulée de cette visite au Québec, « je leur ai fait gagner 30 ans ».

N°2501 (1988)
Dans la perspective de la Seconde Guerre mondiale, cette déclaration fut ressentie comme injuste par les Canadiens anglophones qui avaient soutenu la France libre, alors que les Québécois francophones, soucieux de l'indépendance du Canada vis-à-vis du Royaume-Uni, étaient moins enthousiastes pour participer à l'effort de guerre. Des envoyés de la France libre, Élisabeth de Miribel et le capitaine de vaisseau Georges Thierry d'Argenlieu - dont le titre de supérieur majeur de la province des Carmes de Paris était censé lui valoir le respect des catholiques - tentèrent en 1941 de rallier les Canadiens à la cause du général de Gaulle.

Le gouvernement d'Ottawa dut dès cette époque traiter avec une attention particulière les revendications du Québec qui, fort de cet encouragement qui laissait présager un soutien fort de la France si besoin, commença à parler de faire sécession.

De plus, lors de la conférence de presse du 27 novembre 1967 à l'Élysée, Charles de Gaulle justifia une fois de plus son geste d'éclat par un discours engagé, ponctué par un solennel « allons, allons, pour eux aussi, pour eux surtout, il faut que la France soit la France ! »
Le 9 novembre 1970, comme à l'accoutumée, le Général entame une partie de patience. À 19 h 10, il est pris d'un malaise causé par une rupture d'anévrisme et meurt vingt minutes plus tard. La nouvelle n'est communiquée que le lendemain par une brève allocution télévisée du président Georges Pompidou. La mort de De Gaulle qui, selon l'expression de son successeur, laisse « la France veuve », est l'occasion de prendre la mesure du rôle qu'il a joué dans l'histoire de France, ainsi que dans l'histoire de l'Europe et du monde. Ainsi, le lendemain du décès du général, le roi Baudouin 1er de Belgique vint personnellement, en compagnie de la reine et à titre privé, présenter ses condoléances à madame de Gaulle et à la famille. C'est que le roi tenait à manifester sa sympathie pour un homme qui, dans ses mémoires de guerre, s'abstint de condamner le roi Léopold III de Belgique lors de la capitulation de l'armée belge, en 1940. Le roi des Belges agissait aussi au nom des liens tissés, pendant la guerre, avec les Français libres du général de Gaulle, lorsque le gouvernement belge d'Hubert Pierlot et Paul Henri Spaak en exil à Londres fut le premier des gouvernements alliés à reconnaître la légitimité du Gaullisme, malgré les pressions anglaises[66].

Les obsèques du général ont lieu à Colombey-les-Deux-Eglises en présence d'une foule nombreuse et d'une délégation des armées françaises, seule participation officielle autorisée par le général dans son testament. A Paris, de nombreux chefs d'États étrangers sont rassemblés pour honorer sa mémoire à Notre-Dame, tandis que plusieurs centaines de milliers de Parisiens remontent l'avenue des Champs-Élysées.



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Jean Baptiste Perrin (30 septembre 1870 à Lille, France - 17 avril 1942 à New York) est un physicien, chimiste et homme politique français. Il a reçu le prix Nobel de physique de 1926 « pour ses travaux sur la discontinutié de la matière, et particulièrement pour sa découverte de l'équilibre de sédimentation ».

En 1895, Jean-Baptiste Perrin démontre que les rayons cathodiques sont composés de corpuscules de charge électrique négative. Il a déterminé le nombre d'Avogadro par plusieurs méthodes.

Après qu'Albert Einstein eut publié (1905) son explication théorique du mouvement brownien en fonction du mouvement aléatoire des molécules, Jean-Baptiste Perrin effectua les expériences pour vérifier les prédictions d'Einstein. Il démontre (1908) un accord complet entre théorie et expérience, ce qui confirme l'existence effective des atomes, proposée un siècle avant par John Dalton, et détermine en même temps une valeur précise du nombre d'Avogadro.

N°821 (1948)




L'abbaye cistercienne de Vaucelles fut fondée en 1131 par Saint-Bernard. Elle est située à environ 13 kilomètres au sud-ouest de Cambrai (département du Nord), dans la vallée de l'Escaut, sur la commune de Les Rues-des-Vignes.

Une grande partie de l'abbaye est totalement détruite, mais le contour des anciens bâtiments est marqué au sol. Le site abrite aussi un jardin médiéval qu'on peut visiter
L'abbaye de Vaucelles fut édifiée sur un terrain cédé par Hugues d'Oisy, seigneur de Oisy et Crèvecœur, Châtelain de Cambrai. La première pierre en fut posée le 1er août 1132 par Bernard de Clairvaux.
Elle constitue la treizième fondation de ce père de l'église.

Sa construction s'est étalée sur de nombreuses années, par l'ajout successif de bâtiments. À son apogée, elle possédait la plus grande église cistercienne d'Europe.
Des reliques furent confiées à la garde des pères abbés, telle une épine de la couronne du Christ confiée par Saint Louis en 1257.

Succédant à une première construction romane à chevet plat (plan dit claravallien ou bernardin) élevée de 1140 à 1149 et détruite en 1190, l'église abbatiale gothique accusait des dimensions hors du commun (longueur : 137 m, transept : 64 m). Elle possédait un chœur à déambulatoire, mis au jour lors des fouilles de 1988, et des chapelles rayonnantes. Vaucelles surpassait toutes les grandes cathédrales gothiques d'Île de France, de Picardie et de Champagne : la plus vaste église de l'Ordre de Cîteaux était ici. L’abbé Godescale fut, du reste, destitué de son siège abbatial par le chapitre général et l'abbé de Clairvaux fut même puni pour avoir autorisé ce chantier peu conforme aux principes édictés par les fondateurs de l'ordre : simplicité et pauvreté.

Dès le début du XIIe siècle, deux cloîtres existaient. Le petit, celui du noviciat, et l'infirmerie 1179 ou cloître de la conservation ; le grand cloître, celui des moines de chœur 1204. L'abbé Guillaume de Gand (1252-1261) commença et acheva la reconstruction de ce grand cloître sur un plan plus spacieux. Le 39e abbé, Jean d'Epinoy (1482-1492) le fit réparer, grâce aux quêtes réalisées dans les environs par les religieux eux-mêmes. Les dévastations du XVIe siècle obligèrent l'abbé Gilles de Noblecourt à faire réconcilier l’église, le cloître et son préau en présence du visiteur de Clairvaux. Au XVIIe siècle, des réparations considérables concernèrent encore l'église et le cloître. Au XVIIIe siècle, sous l'abbatiat de Bruno Platel (1741-1753), l’abbé de Clairvaux en personne, Pierre Mayeur remarquait le manque d'entretien des bâtiments.

Les démolitions du début du XVIIIe siècle provoquèrent l'entassement d'une énorme quantité de gravats auxquels ont doit sans doute le niveau du sol actuel (+1,50 m). Le maître autel, en marbre de Carrare a été utilisé par les révolutionnaires pour le culte de la Raison ; il fut transporté par la suite dans le chœur de l'église Saint-Géry de Cambrai. Certains ouvrages de la bibliothèque, qui comptait 40 000 volumes en 1257, sont conservés à Cambrai.

L'abbaye fut presque totalement détruite à la Révolution, et au début du XXe siècle.

L'abbaye fut sauvée et restaurée après son rachat, intervenu en 1971.


N°2160 (1981)




Le P’tit Quinquin est une chanson du poète lillois Alexandre Desrousseaux (1820-1892), écrite en 1853 en ch'timi, patois du Nord en France. Son titre original est Canchon Dormoire, autrement dit berceuse. Mais plus qu'une berceuse, cette chanson illustre la vie intime des ouvrières dans ce Nord de la fin du XIXe siècle.C’est en quelque sorte l’hymne officieux et populaire de la ville de Lille, sonné par le carillon du beffroi de la chambre de commerce de Lille.
Ancré dans la culture Ch’timi, le P’tit Quinquin est représenté sous la forme d'une statue réalisée par Eugène Déplechin située dans le centre ville de Lille, à quelques pas de la Grand’ Place et des ruelles au charme typique du Vieux-Lille. Aujourd’hui, c’est une réplique devant laquelle on peut passer square Foch en sachant que la statue originale est elle conservée à l’Hôtel de Ville de Lille.


N°3772 (2005)

BF N°82




Wasquehal est une commune française, située dans le département du Nord (59) et la région Nord-Pas-de-Calais.
L'église Saint-Nicolas (première pierre posée en 1877). Un nouvel orgue y a été inauguré en décembre 1989

N°2706 (1991)



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Henri Matisse (Henri Émile Benoît Matisse), né le 31 décembre 1869 au Cateau-Cambrésis et mort le 3 novembre 1954 à Nice, est un artiste-peintre, dessinateur et sculpteur français.

Il fut le chef de file du fauvisme ; Pablo Picasso le considérait comme son grand rival et néanmoins ami[
Jackson Pollock, Mark Rothko, Barnett Newman ... Tous ont partagé une même vénération pour Matisse. La confrontation des collections du musée de sa ville natale avec des œuvres de ces génies de l'abstraction met en valeur cette filiation. Tout au long de son œuvre Matisse travaille la sculpture afin de perfectionner son approche de la ligne. Avec la série des Nus de dos qui s'étend de 1909 à 1930, il affronte tour à tour les problèmes picturaux qu'il rencontre: le tracé des figures monumentales (la réalisation de Nu de dos I, 1909, est contemporaine de celle des grandes compositions La Musique et La Danse), le rapport forme et fond (les fresques destinées à la Fondation Barnes sont réalisées en 1930 comme Nu de dos IV). Toutefois, bien que la série ne semble pas avoir été conçue pour être présentée en une seule entité (la fonte des pièces en bronze n'a été faite qu'après la mort de Matisse), ces quatre sculptures constituent un ensemble plastique.

« Matisse était un artiste au sens médiéval du terme. Par un travail très simple, il cherchait à exprimer ce qu'il sentait au-dedans de lui. C'était un travailleur acharné. J'ai vu des cahiers entiers, des centaines de pages sur lesquelles il avait simplement dessiné une feuille de chêne. Finalement, quelques traits signifient la feuille de manière évidente. Elle est reconnaissable par tous, mais elle est l'aboutissement d'heures et d'heures de travail. »
— Régine Pernoud, Histoire et lumière, Cerf, 1998, p.51-52. (ISBN 2-204-05932-3)

La sculpture "Nu de Dos IV" a été vendue aux enchères chez Christie's à New York pour près de $49 millions (environ 35 millions € avec les frais), elle devient ainsi la 4ème sculpture la plus chère vendue aux enchères, après Alberto Giacometti et Amedeo Modigliani
Les nus bleus

N°1320 (1961)




Philippe de Commynes ou Philippe de Commines, né en 1445 ou 1447 ? et mort en 1511, est un homme politique, chroniqueur et mémorialiste français d'origine flamande.
Fils de Colard II de la Clyte, seigneur de Renescure bailli de Flandres, Philippe de Commines (ou de Commynes) est né à Comines (France) au château de Jean II de Commynes, cousin de son père, à Renescure. Les de La Clyte, d'origine yproise, sont une lignée dont l'anoblissement date de la fin du XIVe siècle. Plusieurs générations de la lignée des Commynes ont servi à divers niveaux de l'administration ducale.

Philippe le Bon, auprès duquel son père a combattu, donne solennellement son prénom à l'enfant.


En 1468, la rencontre de Péronne entre le Duc de Bourgogne et Louis XI marque un tournant décisif dans le cours de son existence. Flatté par l'attention que le roi lui accorde (et les écus qu'il lui fait remettre), Commynes lui donne alors de secrets et précieux conseils qui aident Louis à se tirer de la situation fort délicate dans laquelle il s'était mis. Moins de quatre ans plus tard, Commynes passera clairement dans le camp du roi de France, devenant même son conseiller et secrétaire intime. Louis XI le nommera finalement Sénéchal du Poitou.

Dans la nuit du 7 au 8 août 1472, Philippe de Commynes quitte furtivement le camp du duc de Charles le Téméraire, pour rejoindre Louis XI, roi de France. Au-delà des simples mobiles économiques les plus évidents, des facteurs psychologiques, idéologiques et moraux ont joué dans ce départ. C'est le choix d'un homme, Louis XI, que fait le mémorialiste, et également d'un système de gouvernement. On connaît par Commynes lui-même les frustrations qu'il a éprouvées au service du Téméraire. Sans doute ne sait-on pas tout des violences dont il a pu être l'objet, mais le portrait qu'il nous trace du duc dans les Mémoires est suffisamment éloquent. Il y a rejet d'un côté, attraction de l'autre.

La célèbre rencontre de Péronne entre Louis XI et Charles le Téméraire que Commynes nous raconte longuement dans les Mémoires a été déterminante. On connaît les circonstances de l'événement du roi : son départ soudain à Péronne, l'« erreur » (le mot est de Commynes) commise par Louis XI qui, au moment même de sa rencontre avec le duc, envoie à Liège des agents chargés d'attiser la révolte des habitants, cependant qu'il néglige d'informer ces mêmes agents de l'initiative qu'il va prendre à Péronne. La perspective d'une fin tragique de Louis XI n'avait rien d'inconcevable. On sait par les lettres de Louis XI que Commynes l'a aidé à se sortir de ce mauvais pas.

Commynes restera au service de Louis XI jusqu'à la mort du roi en 1483. Il y joue un rôle important. Au compte des réussites, il y a les gains financiers et fonciers. Commynes a été un de ceux qui ont le plus profité de l'arbitraire royal, lorsque Louis XI a redistribué les terres confisquées à son avènement ou pendant son règne. Commynes récupère une partie des dépouilles des Nemours, mais ce seront surtout les considérables domaines pris aux La Trémoïlle qui feront la fortune du mémorialiste, en particulier la principauté de Talmont et de vastes domaines sur la côte du Bas-Poitou. Le roi règle également les conditions du mariage de Commynes avec Hélène de Chambes, et c'est le roi qui fournit la somme de 30 000 écus pour transférer aux nouveaux époux, en janvier 1473, l'entière possession du domaine d'Argenton en Poitou.


Si les considérations financières et économiques ont joué un rôle capital, peut-être trop, dans les choix de Commynes pendant et après la mort de Louis XI, il y a un domaine où ses compétences et son intelligence se sont pleinement manifestées: c'est la diplomatie.

Commynes a passé une quarantaine d'années au service de trois rois, Louis XI, Charles VIII et Louis XII, plus si l'on tient compte de l'expérience bourguignonne. Une quarantaine d'années au cours desquelles le transfuge, le diplomate a vu s'élargir continûment son aire d'activité.

Hormis les grandes missions officielles de Commynes à Florence en 1478 et à Venise en 1494-1495, c'est dans le large champ de la diplomatie souterraine que Commynes agit efficacement. L'Italie est son domaine de prédilection.

Dans un ensemble d'une centaine de lettres aujourd'hui répertoriées (soit un ensemble épistolaire dont on connaît peu d'équivalents en langue française pour une période aussi reculée que le XVe siècle), une bonne vingtaine de destinataires de lettres sont les correspondants habituels de Commynes, parmi lesquels on compte en priorité les membres de l'état-major de la banque Médicis, Laurent de Médicis, le clan Sassetti, Francesco Gaddi...

Dans son opposition au jeune Charles VIII, à la mort de Louis XI en 1483, les idées libérales de Philippe de Commynes et l'intérêt qu'il porte au parlementarisme anglais le conduisent à rejoindre le Duc d'Orléans (futur Louis XII).

Pour avoir participé à la « guerre folle » contre le roi, Commynes tombe en disgrâce. Il est dépouillé de ses charges et terres octroyées par Louis XI. En 1488, il est emprisonné plusieurs mois à Loches. Amnistié, il rallie le service de Charles VIII et effectue diverses missions en Italie.

Par son mariage en 1473, Philippe de Commynes acquiert la seigneurie d'Argenton. Le seigneur d'Argenton mène grand train, même dans les dix dernières années de sa vie, à un moment où on le dit éloigné des centres de pouvoir. Et ce avec d'autant plus de passion que la situation du transfuge reste précaire. C'est le sens des lettres royaux de Charles VIII qui retirent à Commynes l'ensemble des biens que son ancien maître lui avait généreusement donnés.

Dans l'impossibilité d'assurer ses arrières, Commynes s'est en effet engagé dans des voies imprévues et incertaines. Pendant la Régence d'Anne de Beaujeu, il joue un rôle actif dans la coalition formée autour du duc d'Orléans, le futur Louis XII, pour enlever le jeune Charles VIII à l'automne 1484. Après un court séjour à Montsoreau, il se réfugie auprès du duc Jean de Bourbon, à Moulins, d'où il tente de coaliser les princes, envoyant des missives à des destinataires dont les noms sont codés.

Philippe de Commynes est arrêté au mois de février 1487, enfermé au château de Loches, dans une cage de fer, où il demeurera cinq mois, avant d'être transféré à Paris, d'où il voyait de sa fenêtre les bateaux remontant la Seine. Son procès se termine en mars 1489, par une confiscation du quart de ses biens et par une sentence de rélégation pour dix ans.

Il se retire dans sa seigneurie d'Argenton, où il décède en 1511. Les tracasseries judiciaires ne cesseront pas jusqu'à sa mort.


N°767 (1946)



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Le traité de Nimègue fut signé le 10 août 1678 à Nimègue (actuels Pays-Bas) entre les Provinces-Unies et la France. Il mit fin à la guerre de Hollande.
Louis XIV se débarrasse des enclaves en territoires étrangers et rend :

La ville de Maastricht et la principauté d'Orange, occupée militairement par les Français depuis 1672, est rendue à Guillaume III. De plus, les Provinces-Unies bénéficient de la suppression du tarif douanier français de 1667 et de celle du droit d'aubaine.
Quelques places-fortes telles que Charleroi, Binche, Ath, Audenarde et Courtrai sont restitués à l’Espagne.
Le grand perdant de la guerre est l'Espagne qui cède à la France :

la Franche-Comté,
les places-fortes flamandes de Cassel, Bailleul, Ypres, Wervick et Warneton, ainsi que Cambrai, Bouchain, Condé-sur-l'Escaut, Bavay et la place forte de Valenciennes, dans le Hainaut.
Au total, la frontière du Nord de la France est lissée, et comprend moins d'enclaves. Et la Franche-Comté relie la France à la Haute-Alsace (traité du 17 septembre 1678).

La paix de Nimègue est complétée par le traité signé le 5 février 1679 entre Louis XIV et l'Empereur. Le traité est humiliant pour l'Empire qui cède Fribourg-en-Brisgau et doit reconnaitre la validité des dispositions des traités de Westphalie de 1648. Le duc de Lorraine refuse les conditions humiliantes du traité. Il devait récupérer son duché sauf Nancy mais devait accepter la création de quatre routes de quatre lieues de large à travers son duché. En conséquence, Louis XIV continue d'occuper la Lorraine et annexe la place-forte de Longwy.

Au Nord de l'Europe, Louis XIV oblige le Danemark et le Brandebourg à rendre toutes les conquêtes faites sur la Suède, alliée de la France (novembre 1679). L'électeur de Brandebourg s'engage, en échange d'une rente annuelle de 100 000 livres pendant dix ans, à soutenir le candidat de la France à l'élection impériale du Saint-Empire. La France est l'arbitre de l'Europe.

Après la signature du traité de Nimègue, le roi crée les Chambres de réunion pour étendre sa domination territoriale sur les dépendances des territoires cédés.

Fin de la Décapole et de la relative autonomie alsacienne.
rattachement de Valenciennes et Maubeuge

N°2016 (1978)





Electrification de la ligne Valencienne-Thionville

N°1024 (1955)





Jean Antoine Watteau (ou Wateau), né à Valenciennes le 10 octobre 1684 et mort à Nogent-sur-Marne le 18 juillet 1721, est un peintre français.

Il est un des premiers représentants du mouvement rococo. Inspiré par la commedia dell'Arte, il aime à représenter le théâtre dans ses tableaux, que ce soit à travers les rideaux lourds ou les thèmes. Ses tableaux les plus célèbres sont un Pierrot (anciennement intitulé Gilles) et ses deux Pèlerinages à l'île de Cythère.

Une des principales sources de renseignements sur sa vie est la biographie rédigée par son ami le comte de Caylus.

Jean-Antoine Watteau est le deuxième des 4 fils de Jean-Philippe Watteau (1660-1720), maître-couvreur, marchand de tuiles, et de Michelle Lardenois (1653-1727). Vers l’âge de dix ans, il est mis en apprentissage chez Jacques-Albert Gérin, l’un des peintres renommés de la ville, dont le musée et les églises de Valenciennes conservent quelques ouvrages, de valeur médiocre, dans le goût flamand. Gérin meurt le 7 juin 1702. Peu de temps après, on trouve le jeune homme à Paris, sans protection, sans ressources, mais décidé à s’en procurer par le travail. Engagé d’abord par un peintre sans client, Métayer, qui ne peut le nourrir, il passe chez un fabricant de peintures, au pont Notre-Dame, qui l’emploie, avec quelques autres apprentis, à copier, en nombreux exemplaires, des images religieuses et des tableaux de genre, notamment une Vieille Liseuse de Gerard Dou, et un Saint Nicolas, très recherché par les dévots.

Tout en se livrant à cette besogne insipide moyennant « trois livres par semaine et la soupe tous les jours », Watteau se lie avec un peintre d’Anvers, Jean-Jacques Spoëde, élève de l’Académie royale, et avec Claude Gillot, peintre, dessinateur, graveur, décorateur, d’une verve intarissable et d’une fantaisie originale. « Gillot, ayant vu quelques dessins ou tableaux de Watteau, l’invita à venir demeurer chez lui. » L’accord entre le maître et l’élève, d’humeur également vive, ne fut pas de longue durée. Néanmoins, Watteau conserva toujours pour Gillot une grande reconnaissance, car « c’est chez lui qu’il se débrouilla complètement », dira Edmé-François Gersaint. C’est bien chez Gillot, en effet, qu’il prit le goût des scènes de théâtre, des fantaisies galantes, des arabesques à figurines, des mythologies et des singeries, et qu’il s’enhardit dans ses tendances naturelles à observer sans cesse les réalités environnantes et à jouir, en rêveur délicat, du spectacle de la vie mondaine ou rustique.

En 1709, il fut reçu second au prix de Rome. Trois ans plus tard, en 1712, il postula de nouveau. Cette fois-ci, son œuvre fut jugée d’une si grande qualité qu’il fut accepté comme membre de plein droit de l’Académie. Mais ce ne fut qu’en 1717, après cinq années de travaux, qu’il présenta son morceau de réception, le fameux Pèlerinage à l’île de Cythère. L’Académie créa un genre spécialement pour lui : la « fête galante ».

L'enseigne de Gersaint peinte vers la fin de l'année 1720 constitue le dernier chef d'œuvre de Watteau. Il sort de son cadre pastoral habituel pour se situer en plein Paris, au numéro 35 du pont Notre-Dame, adresse du nouvel établissement du marchand Gersaint auprès de qui Watteau insista en remerciement de l'hébergement consenti.

Ses amis, parmi lesquels Nicolas Hénin, Gersaint, Antoine de la Roque, Pierre Maurice Haranger, Pierre Crozat et Jean Jullienne, s'alarment de sa négligence concernant son avenir, sa situation financière et son état de santé précaire. En 1719, il avait choisi de partir à Londres, peut-être pour consulter le docteur Richard Mead, un des médecins les plus réputés de l'époque et un admirateur de l'œuvre du peintre. Cependant l'air de Londres ne lui avait pas été d'un grand profit. Après son retour en France et quelques mois à Paris, Watteau passe les derniers mois de sa vie dans la propriété d'un ami de l'abbé Haranger, l'intendant des Menus-Plaisirs Philipe Le Fevre. Il meurt dans les bras de Gersaint en 1721, peut-être des suites de la tuberculose, à l'âge de 37 ans. L'abbé Haranger a raconté que Watteau était à demi conscient et muet durant ses derniers jours, peignant en l'air des figures imaginaires.

Watteau semble dans ses toiles condenser l’esprit de la Régence, alors qu'il ne survécut que six ans à Louis XIV.

Les tableaux de Watteau sont loin de se caractériser uniquement par une frivolité qui serait propre aux « fêtes galantes ». Une mélancolie sobre peut y être observée, un sentiment de la futilité de la vie, une légèreté pleine de grâce. Des peintres comme Nicolas Lancret et Jean-Baptiste Pater essaieront de reproduire ces thèmes mais n'arriveront pas à capturer l'esprit et à rendre cette ambiguïté.

Son plus jeune frère, Noël-Joseph Watteau (1689-1756) sera le père du peintre Louis Joseph Watteau (1731-1798) dont l'aîné des 12 enfants deviendra à son tour peintre : François Watteau (1758-1823).


N°855 (1949)
Le traitement si original des paysages et des personnages, caractérisé par une atmosphère poétique distincte, par un flou nimbé de tristesse, lui vaudra d’exercer une grande influence dès son siècle
Certains critiques d’art ont vu dans ses œuvres un signe avant-coureur de l’impressionnisme.


Antoine Watteau.
L'indifférent (1717 Louvre).Au XIXe siècle, son influence devient claire. Dans un poème écrit en 1838, Théophile Gautier évoque l’atmosphère qui se dégage de l’œuvre de Watteau. Dans sa nouvelle Sylvie publiée pour la première fois dans la Revue des Deux Mondes en 1853, Gérard de Nerval intitule son quatrième chapitre Un Voyage à Cythère. Le narrateur se souvient d'une fête patronale à Senlis et d'une traversée d'un lac dans le goût de Watteau. En 1854, le critique d’art Charles Blanc publie Les Peintres des fêtes galantes, un livre de faible pagination mais à fort tirage. En 1857, Baudelaire consacre un quatrain au peintre dans Les Phares, le mettant au niveau des plus grands maîtres. Puis Verlaine publie en 1869 un recueil intitulé Fêtes galantes, inspiré d’évidence par le tableau de réception de Watteau à l’Académie, Pèlerinage à l'île de Cythère. Les frères Goncourt s’intéressent à l’artiste en 1881 avec leur étude consacrée à L’art au XVIIIe siècle. Ils voient en Watteau « le grand poète » du siècle passé.

Pour autant, le jeune Jean-François Millet rejette cette peinture quand il découvre les musées parisiens vers 1837 : « Watteau non plus n'était pas mon homme. Ce n'était pas le Boucher pornographe, mais c'était un petit monde de théâtre qui me peinait. J'y voyais bien le charme de la palette et la finesse de l'expression et jusqu'à la mélancolie de ces bonshommes de coulisses condamnés à rire. Cependant les marionnettes me revenaient sans cesse à l'esprit et je me disais que toute cette petite troupe allait rentrer dans une boîte après le spectacle et y pleurer sa destinée. »

Au XXe siècle, certaines toiles gagnent en importance. L’Indifférent est de celles-ci. Rilke lui rend hommage dans un de ces poèmes écrits en français. Paul Claudel voit dans le seul personnage de cette huile un « messager de nacre », un « avant-courrier de l’Aurore », dont il compare la démarche à celle du « poète ambigu, inventeur de sa propre prosodie, dont ne sait s’il vole ou s’il marche, son pied, ou cette aile quand il le veut déployée, à aucun élément étranger, que ce soit la terre, ou l’air, ou le feu, ou cette eau pour y nager que l’on appelle éther ! » Dans En lisant, en écrivant, Julien Gracq dit de la Chartreuse de Parme de Stendhal que « les paysages de la Lombardie et des Alpes y ont le flou voluptueux et embrumé des paysages de Watteau ». Philippe Sollers professe une grande admiration pour le peintre et le mentionne dans nombre de ses ouvrages : son roman La Fête à Venise, titre notamment choisi en opposition à la nouvelle de Thomas Mann La Mort à Venise, fait aussi écho au tableau de Watteau Fêtes vénitiennes. Sollers a consacré au peintre une monographie en 1992, parue chez Flammarion : Watteau et les femmes.

Une autre caractéristique de Watteau devait avoir par la suite une grande importance : sa fidélité à lui-même. En effet, comme le note l'historien de l'art britannique Michæl Levey, Watteau « a créé, involontairement, le concept de l'artiste individualiste, loyal à lui-même, et à lui-même seulement »
La Finette

N°1765 (1973)



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PostPublié: Jeu Déc 02, 2010 3:02 am 
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Jean-Baptiste Carpeaux, né le 11 mai 1827 à Valenciennes et mort le 12 octobre 1875, à six heures du matin à Courbevoie, était un sculpteur, peintre et dessinateur français.
Une de ses œuvres les plus connues est son groupe La Danse (1869), situé sur le côté droit de la façade de l'Opéra Garnier à Paris, qui lui valut d'être accusé d'outrage à la pudeur. Ugolin reste cependant son œuvre la plus reconnue, celle d'un père emprisonné torturé entre deux choix possibles : mourir ou manger ses enfants.


N°1170 (1958)

Jean-Baptiste Carpeaux est né dans une famille modeste de Valenciennes. Son père exerce la profession de maçon. En 1844, il entre à l'École des beaux-arts de Paris. Dix ans plus tard, en 1854, il remporte le prix de Rome : il s'installe à la villa Médicis et étudie les grands maîtres: Raphaël, Michel-Ange. Élève de François Rude, il voyage en Italie pour trouver l'inspiration. Il y puise son goût pour le mouvement et la spontanéité, renouant avec les grands principes de l'art baroque. En 1862, rentré à Paris, il est introduit à la cour par son ami et mécène, le marquis de Piennes, bientôt chambellan de l'Impératrice. Il sculpte la même année un buste de la princesse Mathilde, ce qui lui permet d'obtenir plusieurs commandes de la part de Napoléon III. Il travaille pour le pavillon de Flore et l'opéra Garnier.

Il collabore avec l'architecte Gabriel Davioud pour sa dernière œuvre, la célèbre Fontaine des Quatre Parties du Monde de la place Camille Jullian. Il réalise le globe terrestre, soutenu par les quatre figures de l'Asie, l'Europe, l'Amérique et l'Afrique. Il ne peut la terminer et c'est Emmanuel Frémiet qui l'achève en ajoutant les huit chevaux bondissants, les tortues et les dauphins du bassin.

Il épousa la fille du vicomte Philogène de Montfort, conseiller général de la Marne.

Jean-Baptiste Carpeaux restera très attaché à sa ville natale, Valenciennes, et lèguera une partie de ses œuvres au musée des Beaux-Arts de sa ville.

Il est enterré au Cimetière Saint-Roch (Valenciennes)[
Dans le contexte de la sculpture française du XIXe siècle, les multiples commandes publiques auxquelles s'ajoutent le poids de l'Académie et de l'École des Beaux-Arts renforcent plus l'académisme dominant que l'expression personnelle des artistes. Jean-Baptiste Carpeaux est, avec Rude,Cordier et Bartholdi, une des rares personnalités marquantes de cette époque.
'Le Triomphe de Flore'

N°1641 (1970)





Henri Alexandre Wallon, né à Valenciennes le 23 décembre 1812 et mort à Paris le 13 novembre 1904, est un historien et homme politique français. Ce député monarchiste est célèbre pour avoir été à l'origine des lois constitutionnelles de 1875, qui marquent la fondation de la Troisième République.

S'étant consacré à une carrière littéraire, il devint, en 1840, professeur à l'École normale supérieure sous le patronage de Guizot, à qui il succéda comme professeur à la Sorbonne en 1846. Ses travaux sur l'esclavage dans les colonies françaises (1847) et sur l'esclavage dans l'Antiquité (1848 ; 1879) le firent entrer, après la Révolution de 1848, dans une commission pour la réglementation du travail dans les possessions coloniales françaises et, en novembre 1849, il fut élu représentant de la Guadeloupe (et non du Nord) à l'Assemblée législative en demandant à être suppléé par un ancien esclave (Louisy Mathieu). Il démissionna en 1850, désapprouvant la mesure adoptée par la majorité pour restreindre le droit de vote. La même année, il fut élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, dont il devint secrétaire perpétuel en 1873.

Sous l'Empire, il se retira de la vie politique et se consacra à sa charge de professeur d'histoire et à l'écriture de livres d'histoire, dont les plus originaux sont une biographie, Richard II, épisode de la rivalité de la France et de l'Angleterre (2 vols., 1864). Bien que républicain, il montra des vues résolument cléricales dans sa Jeanne d'Arc (2 vols., 1860 ; 2e rédacteur., 1875) ; La Vie de Notre Seigneur Jésus (1865), une réponse à la Vie de Jésus d'Ernest Renan ; et Saint Louis et son temps (1871 ; 4e éd., 1892), qui est également un ouvrage hagiographique.

Revenu à la politique après la guerre franco-prussienne, Wallon fut réélu dans le département du Nord en 1871 et prit une part active aux procédures de l'Assemblée. Il s'immortalisa en présentant sa proposition pour l'établissement de la République dont le président serait élu pour sept ans et rééligible ; après des discussions houleuses, elle fut adoptée par l'Assemblée le 30 janvier 1875. « Ma proposition, déclara-t-il, ne proclame pas la République, elle la fait. »

Après l'établissement définitif de la République, Wallon devint ministre de l'Instruction publique et effectua beaucoup de réformes utiles, mais ses vues étaient trop conservatrices pour la majorité de la Chambre et il se retira en mai 1876. Il avait été choisi en tant que sénateur inamovible en décembre 1875. Retourné à ses études historiques, Wallon publia quatre ouvrages importants, sinon par leur contenu, du moins par les documents qui les accompagnent :

La Terreur (1873)
Histoire du tribunal révolutionnaire de Paris avec le journal de ses actes (6 vols., 1880-1882)
La Révolution du 31 mai et le fédéralisme en 1793 (2 vols., 1886)
Les Représentants du peuple en mission et la justice révolutionnaire dans les départements (5 volumes, 1880-1890).
Il publia par ailleurs un certain nombre d'articles dans le Journal des savants ainsi que des mémoires sur l'histoire de l'Académie des inscriptions.

À sa mort, en 1904, il fut enterré au cimetière du Montparnasse à Paris.

Henri Wallon est le grand-père du psychologue et homme politique Henri Wallon.


N°3729 (2004)



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PostPublié: Sam Déc 04, 2010 1:12 pm 
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Louis Blériot (1er juillet 1872 à Cambrai[1] - 2 août 1936 à Paris) était un constructeur de lanternes d'automobiles, d'avions et de motocyclettes et pilote pionnier de l'aviation français. Il fut le premier à traverser la Manche en avion avec son Blériot XI le 25 juillet 1909.

Ingénieur de l'École Centrale (promotion 1895), il a volé pour la première fois en 1907 dans un avion de sa conception. En 1910, il deviendra titulaire du premier brevet de pilote délivré en France

N°1709 (1972)




Depuis longtemps les Français cherchaient à repousser leur frontière vers le nord. Richelieu déjà voulait « mettre la France en tous lieux où fut l'ancienne Gaule » : Cambrai est assiégée en 1649 par le comte d'Harcourt et subit une nouvelle attaque de Turenne en 1657.


Reddition de Cambrai en 1677, par van der MeulenDepuis 1659 Arras est française, Lille et Douai depuis 1667. Dès lors Cambrai semble une presqu'île espagnole qui n'est rattachée aux Pays-bas que par Bouchain et Valenciennes. En 1677 ces villes sont prises et Cambrai est isolée ; Louis XIV, qui veut « assurer à jamais le repos de ses frontières », décide d'en finir avec Cambrai et se porte en personne devant la ville. Elle est prise par Vauban après un siège de 29 jours, le 19 avril 1677. L'évènement grandit la gloire du roi en raison de l'ancienneté de la ville et du prestige de son archevêché. Il est illustré par de nombreux croquis, gravures et dessins, notamment d'Adam François van der Meulen, ainsi que par ces vers de Boileau :

Cambrai, des Français l'épouvantable écueil
A vu tomber enfin ses ruines et son orgueil.
Par le traité de Nimègue signé le 10 août 1678 l'Espagne abandonne Cambrai, définitivement rattachée à la France.

Le premier archevêque nommé par le roi est François de Salignac de La Mothe-Fénelon. Aussi célèbre comme écrivain que comme prélat, Fénelon, surnommé "Le Cygne de Cambrai", y écrit les "Maximes des Saints", un livre qui prend la défense du quiétisme et qui, à ce titre, est condamné par Rome. Le zèle de Fénelon est inlassable pour éclairer les fidèles et convertir les infidèles.

Tournai ayant été prise en 1709 par les puissances coalisées contre la France, le Parlement de Flandres qui y est installé depuis 1668 est transféré sur ordre du roi à Cambrai, mais les parlementaires obtiendront finalement son installation définitive en 1713 à Douai.

N°1932 (1977)




Douai est une commune française du département du Nord et de la région Nord-Pas-de-Calais, située dans le sud de la Flandre romane.

Les habitants de Douai sont les Douaisiens. La région s'appelle le Douaisis.

Le nom jeté des habitants est les « ventres d'osier » (vint' d'osier en chti) en raison de la matière dont sont faits les géants locaux (la famille Gayant).
La ville de Douai, située à environ 30 km de Lille (37 minutes de trajet), est très proche de grandes capitales européennes comme Bruxelles (à 105 km et à 1h20 min de trajet), Paris (à 176 km, reliée en 2h05 min) ou Londres (à 258 km).

L'agglomération de Douai est traversée par la Scarpe, un affluent rive gauche de l'Escaut, à 40 km au sud de Lille, entre Arras, Cambrai et Valenciennes. Les communes limitrophes sont : Lambres-lez-Douai, Waziers, Sin-le-Noble, Dechy, Cuincy, Auby, Lauwin-Planque, Flers-en-Escrebieux. Douai est la ville la plus méridionale de Flandre, à la limite avec l'Artois.

La première mention de Douai (Castellum Duacum, propriété des comtes de Flandre) date de 930.

Le comte Arnoul Ier de Flandre érige vers 950 le premier lieu de culte : la collégiale Saint-Amé.

Après la conquête normande de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant, la ville de Bridgwater en Angleterre était nommée du prince Walter (Gautier, ou Walscin) Douai.

La ville reçut sa première charte avant 1188. Elle a été dirigée par un conseil d'échevins jusqu'en 1789.

Au fil des siècles suivants, la ville fut disputée entre le roi de France et le comte de Flandre jusqu'en 1369 où elle devint définitivement flamande et suivit les destinées du comté de Flandre sous les ducs de Bourgogne.


En 1562, le roi d'Espagne Philippe II fonde l'Université de Douai afin de combattre la Réforme, et Douai devint une forteresse de la foi catholique. La bible de Douai y a été traduite en anglais dans le cadre de la Contre-Réforme. C'est sur un exemplaire de cette bible dite de Douai que John F. Kennedy a prêté serment lors de son investiture présidentielle.

Douai était alors une cité très riche et réputée pour son industrie lainière. En 1667, le roi de France Louis XIV envahit la Flandre. Douai fut assiégée et prise en trois jours, du 23 au 26 juillet 1667 par Vauban, qui assiège simultanément Lille. Le traité d'Aix-la-Chapelle (1668) annexa la Flandre à la France, et, mis à part durant les deux guerres mondiales, Douai est restée française depuis. En 1716, le Parlement de Flandre, dont les pouvoirs étaient essentiellement judiciaires, fut installé à Douai.

En 1718, un règlement d'urbanisme homologué par le Parlement de Flandre fixe des règles de constructions des demeures douaisiennes, alors que la ville est en reconstruction après avoir subi deux sièges. La hauteur des maisons est limitée, l'aspect de leur façade homogène, la ville comporte donc un important ensemble immobilier en goût français.

Entre 1790 et 1794, Douai a absorbé Wagnonville aujourd'hui dont une partie est mise en Réserve naturelle du Marais de Wagnonville.

Après la Révolution, le Parlement et l'université furent supprimés. Le chef-lieu du nouveau département du Nord fut établi à Douai en 1790 mais déplacé en 1803 à Lille.

En 1802, le Consulat décide la création du lycée de Douai, actuellement lycée Albert-Châtelet, un des sept lycées de première génération avec les lycées de Bordeaux, Marseille, Lyon, Moulins, Bruxelles et Mayence.

En 1804 la préfecture du département du Nord établie à Douai est transférée à Lille.

La révolution industrielle démarra avec la construction de la ligne de chemin de fer Paris-Lille (1846), sur laquelle Douai était une gare importante. En 1878, l'école des maîtres ouvriers mineurs, future École des Mines de Douai est implantée à Douai.

Le démantèlement des remparts de la ville est décidé en 1891. Il donne lieu à d'importants aménagements urbains dont la création de la Place du Barlet sur l'ancienne place du marché aux bêtes. Avec l'implantation de l'hippodrome (ISMH) régissant les axes de composition de ce nouvel espace qui sera bordé à l'Est du Parc Charles Bertin s'étendant dans les fossés et ouvrages défensifs extérieurs. En 1895, le canal de la Scarpe est ouvert, et Douai devient le second nœud fluvial français après Conflans-Sainte-Honorine.

Douai subit d'importants dommages pendant les deux guerres mondiales. La gare et son quartier furent entièrement détruits en mai 1940.


N°1051 (1956)
Les fêtes de Gayant se déroulent traditionnellement à Douai le premier week-end suivant le 5 juillet, du samedi au lundi. Les fêtes de Gayant correspondent à la sortie annuelle des géants de la ville : Monsieur Gayant, Madame Gayant (aussi connue sous le nom de Marie Cagenon) ainsi que leurs trois enfants Jacquot, Fillon et Binbin. Monsieur Gayant mesure 8,50 m et pèse 370 kg, il est porté par 6 hommes. Marie Cagenon mesure 6,25 m et pèse 250 kg, elle est, elle aussi, portée par 6 hommes. Jacquot mesure dans les 3 mètres et est porté par un homme, Fillon 2,80 m et Binbin 2,20 m. La procession de la famille Gayant est accompagnée d'une fête populaire où se produisent régulièrement des groupes de musique, des fanfares et des artistes de rue. Pour cette occasion, une fête foraine à lieue depuis une centaine d'année sur la Place du Barlet. Dans de nombreuses entreprises du Douaisis le lundi, dit «lundi de Gayant», est chômé.

Gayant est un des plus anciens géants puisque son existence remonte à 1530. Les enfants apparaissent au début du XVIIIe siècle. Mais, interdite par l'Église en 1770, la famille ne réapparaîtra qu'en 1801.
C'est à l'occasion d'une procession en l'honneur de saint Maurand, patron de Douai, que Gayant ("géant" en patois picard) vit le jour en 1530, son corps avait été fabriqué en osier par la corporation des manneliers (fabricants de paniers d'osier). L'année suivante, la corporation des fruitiers fit construire une géante, Madame Gayant.

En 1720 naquirent leurs enfants, Jacquot, Fillon et Binbin (une fille et deux garçons).

En 1770, l'évêque d'Arras interdit cette procession, car elle commémorait la victoire de la Ville de Douai sur les Français, le 16 juin 1479. Il en institua une nouvelle qui célèbrerait l'anniversaire de l'entrée des Français à Douai en 1667. Cependant, la famille Gayant considérée comme profane ne devait plus y paraître.

Gayant et sa famille ne reparurent qu'en 1801. En 1821, ils reçurent les costumes que nous leur connaissons. Ils souffriront pendant les deux guerres mondiales mais ressusciteront à nouveau.


N°2076 (1980)




Lorsque, après les hostilités de la Première Guerre mondiale, l'Armistice étant signée, la Victoire proclamée, les militaires rentraient enfin chez eux. Ceux qui ne sont pas rentrés figurent sur les monuments aux morts, de chaque village de France, il a fallu faire " l'inventaire ".
L'inventaire des rescapés, des blessés, des handicapés, ainsi que l'inventaire de l'urbanisme, des maisons détruites etc.
La situation n'était pas brillante, la mécanisation n'étant pas ce qu'elle est aujourd'hui…
Pas de camions, pas de tracteurs, pas de grues, à peine des chevaux, rescapés eux-aussi de la guerre…
Les conditions du traité de Versailles ont permis à un pays, rayé de la carte de l'Europe pendant 123 ans, la Pologne, de renaître de ses cendres. Ces Polonais, éparpillés dans les profondeurs des pays occupants, l'Allemagne, la Russie et l'empire Austro-hongrois rentraient chez eux. Mais la terre de leur nouvelle Patrie ne pouvait les nourrire tous..
Il leur fallait chercher leur pain ailleurs.. D'où cet accord entre la France et la Pologne en 1919, de transférer l'excédent de main-d'œuvre de la nouvelle Pologne vers la France.
Et ce fut la migration massive de l'Est vers l'Ouest de l'Europe. Ils ont été répartis en fonction des besoins, des spécialités là où on avait besoin d'eux.
Recruté en Pologne, les mineurs recevaient leurs affectations dans les mines..
Ils venaient du bassin houiller de Silésie, ou du bassin de la Ruhr allemande. Ils connaissaient leur métier, leur adaptation ne posait pas de problème.
source: Beskid.com La Pologne Online

N°1740 (1973)






Maubeuge est une commune française, située dans la région Nord-Pas-de-Calais et le département du Nord (59). Elle est la principale commune de l'agglomération Maubeuge Val de Sambre et de l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe .

Ses habitants sont appelés les Maubeugeois
.Maubeuge se situe dans le sud-est du département du Nord, c'est-à-dire dans le Hainaut.

Maubeuge se trouve entre Valenciennes et Lille au nord-ouest, Charleroi et Liège au nord-est, Mons et Bruxelles au nord, Laon et Paris au sud. La ville, baignée par la Sambre navigable, est une porte du Parc naturel régional de l'Avesnois.

Les premières traces documentées de la ville datent d'environ 256 après Jésus-Christ, lorsque les Francs ont pénétré la région via les vallées de la Sambre et de la Meuse. Ils y tenaient annuellement leurs assises judiciaires, les Mahal, en un lieu appelé Boden, ce qui finit par donner au siège de ces assemblées le nom de Malboden ; une hypothèse sur l'origine du nom de Maubeuge provient d'ailleurs de l'éventuelle transformation à l’ère médiévale de ce terme en Malbodium, lorsque, vers 661, sainte Aldegonde, fondatrice de la ville, y installa un monastère

La citadelle conçue par Vauban

La première enceinte du domaine des chanoinesses disparut dans un incendie à la fin du XVIe siècle siècle. En 1339, le comte Guillaume II de Hainaut autorisa l’édification de nouveaux remparts plus vastes comprenant six portes et vingt-deux tours sur trois kilomètres. Mais malgré ces prudents aménagements, la ville de Maubeuge fut, jusqu’à son rattachement à la France en 1678, saccagée et pillée plus de vingt fois.
D'abord comprise dans le royaume d’Austrasie que gouvernait la reine Brunehilde, elle fit ensuite partie du comté de Hainaut sous les premiers rois carolingiens. En 843, lors du partage des États de Louis le Débonnaire, elle passa dans le royaume de Francie médiane, puis en 870 fut rattachée au royaume de France par le Traité de Meerssen. En 925, les Régnier accédèrent au titre de comte de Hainaut, sous la suzeraineté des empereurs d’Allemagne. La province passe aux ducs de Bourgogne de 1425 à 1477, à la maison d’Autriche de 1478 à 1513, et à la maison d’Espagne de 1513 à 1678.
Maubeuge ne fut définitivement rattachée à la France par le traité de Nimègue que le 17 septembre 1678, ratifié par le roi Louis XIV le 3 octobre, et par le roi d’Espagne le 14 novembre. La ville vécut alors une période de calme relatif, Louis XIV ayant chargé Vauban, en 1679, d’en faire une place forte. Pour ce faire, 8 000 ouvriers furent recrutés parmi les paysans de la région ainsi qu'en Italie et travaillèrent pendant huit ans à élever les remparts et les deux portes monumentales d'accès à la ville (portes de Mons et de Paris - cette dernière abattue en 1958). Les cartes de la moitié du XVIIIe siècle (celles de l'Atlas de Trudaine par exemple) nous montrent ainsi Maubeuge comme une ville essentiellement militaire et fortifiée, entourée de quelques cultures et bénéficiant du proche Bois de Beaufort pour son alimentation en bois.
Maubeuge connaîtra ainsi une période plus paisible au cours du XVIIe siècle. Cet intermède dure peu toutefois, et la citadelle ne tarde pas à subir les conséquences des guerres de la Révolution et de l’Empire. En 1793, la ville est ainsi attaquée par les Autrichiens menés par le Prince Frédéric Josias de Saxe-Cobourg-Saalfeld. La victoire de Wattignies, les 15 et 16 octobre, permet cependant de lever le blocus du camp retranché par l’armée du Nord avec Carnot, Jourdan et Duquesnoy.
En 1818, l’économie de la ville redémarre. La Révolution industrielle se concrétise, notamment suite à la canalisation de la Sambre, qui facilite l’approvisionnement en charbon depuis Charleroi. Dès 1837, les hauts-fourneaux et laminoirs se multiplient autour de la rivière, notamment dans le quartier de Sous-le-Bois.
1885 : Le 29 août 1885 est inaugurée la ligne de chemin de fer Maubeuge - Fourmies.
La Seconde Guerre mondiale aura en revanche un effet désastreux sur la ville : en mai 1940, les Allemands en incendient le centre historique avec des grenades incendiaires ; détruisant le cœur de Maubeuge à plus de 90 %. Le Secteur de Maubeuge était fortifié dans le cadre du programme Maginot : 4 forts et 7 casemates. Ces fortifications subiront l'assaut des Allemands, elles resisteront du 18 au 23 mai 1940. Le 2 septembre 1944, la cité est libérée de l’occupant allemand par les Américains, commandés par le général Rose. Kléber Leulier est nommé maire par le gouvernement provisoire.


N°1153 (1958)



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 Sujet du message: Re: MA REGION: Le PAS-DE-CALAIS - NORD (philatélie)
PostPublié: Mer Déc 08, 2010 4:22 am 
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Avesnes-sur-Helpe est une commune française, située dans le département du Nord et la région Nord-Pas-de-Calais.
Avesnes-sur-Helpe a donné son nom à la région de l'Avesnois, caractérisée par un paysage vallonné, des bocages, des vergers, des petits villages. L'Avesnois est traversé par l'Helpe Majeure, comme Avesnes-sur-Helpe.

Avesnes-sur-Helpe appartient administrativement à l'Avesnois, géologiquement aux Ardennes, historiquement au Hainaut et pour les paysages à la Thiérache.

Avesnes-sur-Helpe se situe à 18 km de Maubeuge, 46 km de Mons, 54 km de Valenciennes, 55 km de Charleroi, 85 km de Charleville-Mézières, 93 km de Namur, 104 km de Lille, 110 km de Bruxelles, 115 km de Reims et 214 de Paris. La frontière belge la plus proche se trouve à 15 km, le département de l'Aisne à 12 km.

Mentions anciennes : De Avisnis 1107; Avesne, altare de Avesnis 1131.

Il existe plusieurs autres Avesnes dans la partie nord de la France, dont les formes anciennes sont similaires à celles d'Avesnes-sur-Helpe.

Les interprétations basées sur l'ancienne forme du terme avoine au sens de « terre maigre » sont douteuses. En effet, l'ancienne forme d'avoine est toujours graphiée aveine, avene ou encore avainne (issue du latin avena). Or, les attestations les plus anciennes des différents Avesnes sont toujours du type Avisna, Avisnis ou encore Avesna.

Aussi, est-il préférable d'y voir l'appellatif germanique avisna / afisna, pâturage qui convient mieux phonétiquement. De plus, les Avesnes sont des toponymes typiques de la seule partie nord de la France, où ils côtoient d'autres appellatifs d'origine germanique propres à cette région.

Ce sens de « pâturage » convient davantage au terroir d'Avesnes-sur-Helpe que le sens de « terre maigre ».

843 : avec le traité de Verdun, le partage de l'empire carolingien entre les trois petits-fils de Charlemagne octroie à Lothaire I, la Francie médiane qui comprend le Hainaut dont fait partie le village.
855 : avec le traité de Prüm qui partage la Francie médiane entre les trois fils de Lothaire I, le Hainaut est rattaché à la Lotharingie dont hérite Lothaire II.
870 : avec le traité de Meerssen après la mort de Lothaire II, une partie de la Lotharingie dont fait partie le Hainaut est rattachée à la Francie occidentale.
880 : suite au traité de Ribemont en 880, le Hainaut fait partie de la Francie orientale qui deviendra le Saint-Empire romain germanique en 962.
Le premier seigneur d'Avesnes connu est Wedric II d'Avesnes né aux environs de 990 fils de Wedric Ier de Morvois.
Wedric III le barbu d'Avesnes né vers 1020 qui décéda vers 1075. Son fils Thierry n'eut aucune descendance et la seigneurie passa à sa sœur Ade d'Avesnes (1050-1075) qui épousa Fastre Ier d'Oisy (1050-1092) et fonda un couvent de femmes à l'abbaye Saint-Martin de Tournai.
les terres d'Avesnes passèrent donc dans cette famille. Le fils aîné, Gossuin dit le Borgne d'Oisy, seigneur d'Avesnes, de Condé-sur-l'Escaut (pour la partie relevant du Hainaut).
Il eut quatre enfants : Thierry, Gérard, Meuzon et Ade.
Gérard suivit Godefroid de Bouillon à la première Croisade.

Fastre Ier d'Oisy, avoué de Tournai qui hérita de tous les biens de la famille.
Les descendants qui suivirent abandonnèrent le nom de Oisy pour s'octroyer celui d'Avesnes
Son successeur fut Fastre II d’Avesnes né vers 1075
À cette époque Avesnes fait partie du comté de Hainaut, qui est rattaché au Saint-Empire romain germanique.
Puis ce fut Gauthier Ier d'Avesnes (1100-1147), fils aîné Fastre II d’Avesnes fut tué par les hommes de l'évêque de Liège en 1147, il avait épousé Ade de Tournai.
Thierry, fils de Gauthier Ier d'Avesnes ne régna pas longtemps, il mourut jeune. Son frère Nicolas d'Avesnes dit le beau (1120 - 1171), assura la descendance par ce fameux Jacques Ier d'Avesnes (†1191) qu'on retrouva mort entouré de sept ennemis à la bataille d'Arsouf.
Ce Jacques Ier d'Avesnes fut très prolifique car il eut au moins huit enfants. Le chef de famille fut Gautier II d'Avesnes (†1244), seigneur d'Avesnes, de Condé, de Leuze, de Guise, de Trélon, il devint comte de Blois et de Dunois par son épouse Marguerite. Malheureusement il eut trois filles et un garçon mort trop jeune. Toutes les terres des Avesnes passèrent par le mariage de Marie d'Avesnes († 1241), sa fille aînée avec Hugues de Châtillon, comte de Saint-Pol (1196 † 1248)qui devinrent les seigneurs d'Avesnes
Mais le nom des Avesnes n'en resta pas là, car le 3e fils de Jacques Ier d'Avesnes ; Bouchard d'Avesnes, (1182-1244) se maria en 1212 avec la 2e fille du comte de Flandre et de Hainaut; elle s'appelait Marguerite de Constantinople, et lorsque Baudouin IX fut tué elle devint après sa sœur Jeanne, comtesse de Flandre et de Hainaut. Mais on connu assez vite la vérité au sujet de Bouchard d'Avesnes; il avait reçu les ordres et s'était malgré cela marié.
Cela va déclencher ce qu'on a appelé l'affaire des Avesnes et des Dampierre et qui va se terminer par l'octroi du comté de Hainaut aux Avesnes et le comté de Flandre aux Dampierre. la famille d'Avesnes va régner pendant cinq générations sur le comté de Hainaut et puis le passer aux Bavière par le mariage de Marguerite d'Avesnes comtesse de Hainaut avec Louis de Bavière empereur du Saint-Empire romain germanique. la famille d'Avesnes sera alors complètement éteinte.
À partir de 1433, Avesnes, comme tout le Hainaut, fait partie du duché de Bourgogne.
En 1477, Alain d'Albret alors tout à la fois seigneur d'Avesnes et connétable de France met le siège devant sa propre ville pour le compte du Roi Louis XI. Avesnes-sur-Helpe avait alors le sentiment d'appartenance aux Pays-Bas bourguignons.

Statue des Guillemin
En 1556, Avesnes est cédée à l'Espagne. La ville ne devient française qu'un siècle plus tard, en 1659 avec le traité des Pyrénées et Vauban fortifie la ville.
En octobre 1793, Avesnes est le siège de l'état-major de Jourdan et Carnot lors de la bataille de Wattignies. Napoléon Ier y passe sa dernière nuit avant la bataille de Waterloo (voir le presbytère actuel).
Plan du cadastre napoléonien (1813 et 1870) d'Avesnes (disponible aux archives départementales du Nord).
En 1814, Avesnes est prise par les Russes et presque détruite en 1815 par l'explosion d'une poudrière. Avesnes est ensuite rebâtie en moins d'un an.
1828 : Le bâtiment de l'ancien tribunal de grande instance, situé Place Guillemein, caractérisé par ses imposantes colonnes en façade, est construit. Le tribunal est transféré en 2007 sur le plateau Chémerault.
1891 : Les chefs des Ecumeurs de Cartignies sont guillotinés en août 1891 devant le tribunal, place Guillemin, devant une foule importante.
1901 : Inauguration et mise en service de la ligne de chemin de fer Avesnes-sur-Helpe - Sars-Poteries en juillet 1901. La ligne est ouverte au public le 20 juillet 1901. Elle relie Avesnes sur Helpe à Solre-le-Château, via le Flaumont-Waudrechies, Sémeries, Felleries, Beugnies, Sars-Poteries. Jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale (16 août 1941), le transport des voyageurs est assuré. Ensuite, seul le transport de marchandises composé essentiellement par la livraison de fournitures agricoles (paille, engrais...) subsiste jusqu'en 1953. Sur la ligne de chemin de fer, les bâtiments existent encore aujourd'hui.
1907 : le 28 octobre 1907 est mise en service la ligne de chemin de fer Avesnes-sur-Helpe - Solesmes (47 km) via Avesnelles, Etroeungt, Boulogne/Helpe, Cartignies, Landrecies... Un service régulier des voyageurs était assuré. En août 1914, le trafic voyageur est interrompu. En 1916, pendant l'occupation allemande, les rails ont été démontés et le réseau a été dans l'impossibilité de fonctionner. Aujourd'hui encore, on trouve une trace historique de la ligne de chemin de fer de par le nom attribué à la "rue de l'ancienne gare" à Avesnelles.
1914-1918 (Première Guerre mondiale) : après avoir envahi la Belgique, les Allemands entrent en France. Les Français cèdent devant leur poussée. Ils arrivent à Avesnes le 26 août 1914. À la fin de la Première Guerre mondiale, de mars à septembre 1918, Hindenburg a son quartier général à Avesnes. C'est de là qu'il dirige les dernières opérations allemandes. Le 15 juin, le Kaiser Guillaume II passe les troupes en revue sur la Grand'Place. Les Allemands partiront d'Avesnes en novembre 1918 (armistice le 11 novembre 1918).
1940-1945 (Deuxième Guerre mondiale) : venue de Belgique, la 7e Panzer (division blindée), commandée par le général Erwin Rommel, arrive dans l'Avesnois le 16 mai 1940 en passant par Clairfayt. Elle continue sa progression très rapidement en empruntant la route qui mène de Solre Le Château au "Les 3 pavés", puis poursuit en passant à Avesnes-sur-Helpe (en empruntant l'avenue du Pont-Rouge) et continue ensuite vers Landrecies. Avesnes sera occupée par les Allemands et libérée en septembre 1944.
Avesnes aura ete occupee 4 fois par les Prussiens/Allemands: en 1815, apres la bataille de Waterloo, en 1870, en 1914 et en 1940.


N°1221 (1959)





Saint-Amand-les-Eaux est une commune française, située dans le département du Nord et la région Nord-Pas-de-Calais. Saint-Amand-les-Eaux et la Scarpe marquent la limite Est de la Flandre française.
Selon le site Web de la ville, Saint-Amand, outre le nom d'Elnon, datant de l’époque mérovingienne, a également porté le nom de Saint-Amand-en-Pévèle (du latin in pabula, signifiant « dans un pays de pâturages »), sans précision quant à l’époque de cette dénomination ni à sa durée exacte. On trouve l'inscription Sancti Amandi in Pabula sur le blason de la ville.

Malte-Brun, dans la France illustrée (1882) lui donne le nom de Saint-Amand, tout en mentionnant déjà l’existence d’une dénomination alternative Saint-Amand-les-Eaux.
Le site de Saint-Amand-les-Eaux correspond à de petites collines sableuses à proximité de la confluence de la Scarpe et de l'Elnon. Principale ville de la Plaine de la Scarpe, elle est située à environ 10 km au nord-ouest de Valenciennes (chef-lieu d’arrondissement), à environ 35 km au sud-est de Lille (chef-lieu de département et de région) et à environ 20 km au sud de Tournai (province de Hainaut, Belgique).

Section tirée de la France illustrée, tome III, de Victor Adolphe Malte-Brun (1882)

Au VIIe siècle de notre ère, ce n’était qu’un village connu sous le nom d’Elnon. Dagobert, ce roi mérovingien grand ami du clergé, en fit don à saint Amand. Celui-ci, pour conquérir à la foi chrétienne les peuplades à demi sauvages encore éparses dans les vastes forêts de la Flandre, y fonda un monastère ; il en fut le premier abbé et lui donna son nom. Ainsi fut formée, du village et du monastère, la petite ville de Saint-Amand. L’abbaye ne tarda pas à devenir importante, et, sous la race carlovingienne, son école monastique jouissait d’une grande réputation et était fréquentée par un grand nombre de jeunes gens qui venaient de bien loin y apprendre la lecture, la grammaire et l’écriture.
Sa célébrité lui avait valu de grandes richesses ; mais, en 880, les Normands envahisseurs, sous la conduite de leur roi Bigier et d’un autre chef fameux nommé Hasting, se répandirent le long des rives de la Scarpe et de l’Escaut. À leur approche, on transporta dans l’église de Sainte-Marie de Douai, pour le soustraire à la profanation, le corps de saint Amand. Ce corps de l’un des premiers et des plus célèbres apôtres de la Belgique était l’objet d’une profonde vénération ; les peuples attachaient un grand prix à le conserver, surtout depuis que l’abbé Lanthaire en avait fait la levée en l’année 840, c’est-à-dire cent cinquante ans après l’inhumation du saint, et qu’on l’avait trouvé entièrement conservé, ce que la piété des fidèles attribuait à un miracle. Les Normands pillèrent et incendièrent l’abbaye ; le roi Louis III accourut, mais trop tard, à la défense du pays, poursuivit les pillards, les atteignit près de Saucourt-en-Vimeu et les battit.
Le monastère de Saint-Amand sortit bientôt de ses ruines ; la munificence des rois et des barons, le défrichement qu’opérèrent les religieux et les serfs lui rendirent bientôt les richesses qu’il avait perdues, et sa prospérité était devenue si grande, que les abbés reconnaissants furent des premiers à accorder aux habitants du bourg de Saint-Amand des lois et des franchises communales. En 1340, au commencement de la guerre de Cent ans, le comte Jean de Hainaut [note : Malte-Brun semble faire une confusion ici], allié des Anglais, mit le feu à l’abbaye et à la ville, après en avoir massacré tous les habitants alliés du roi de France, pour se venger des bourgeois et de la garnison qui avaient dévasté sa bonne ville d’Hasnon.
En 1477, la ville s’étant déclarée prématurément, à la mort de Charles le Téméraire, pour Louis XI, la duchesse Marie de Bourgogne la fit investir et saccager. Devenue française, le prince de Ligne s’en empara, en 1521, au nom de l’heureux rival de François Ier, l’empereur Charles-Quint ; les Français s’en rendirent maîtres de nouveau sous Louis XIII ; enfin, en 1667, elle fut définitivement cédée à la France par le traité d’Utrecht [3].

En 1793, Dumouriez, après avoir évacué le territoire belge, établit son quartier général à Saint-Amand ; il y fit arrêter les commissaires que la Convention lui avait envoyés. C’est de là aussi qu’il partit pour passer à l’ennemi et ternir par cette inconcevable trahison les glorieux lauriers de Valmy.

Son abbaye, reconstruite au milieu du XVIIe siècle, subsista jusqu’à la Révolution ; l’église avait été en partie rebâtie en 1634 ; le voyageur en admire encore aujourd’hui la tour élancée, qui sert d’horloge publique et de beffroi. Elle est construite en grès et en pierre blanche, sculptée de la base au faîte ; sa hauteur est d’environ 100 mètres, et l’on arrive au sommet par un étroit escalier de 450 marches.

Établissement thermal et minéral, qui a valu à la ville la deuxième partie de nom. On y compte quatre sources : la Fontaine-Bouillon, le Pavillon-Ruiné, la Petite-Fontaine et la Fontaine de l’Évêque-d’Arras.

Outre les eaux de source, la station est également renommée pour ses bains de boue à l'odeur sulfureuse.

En 50 avant J.-C. les vertus des sources étaient déjà connues des Romains, qui avaient bâti des thermes sur le site. Négligées puis abandonnées durant le Moyen Âge, les sources furent « redécouvertes » par le maréchal de Boufflers, qui fit exécuter d’importants travaux de réfection et de captage des eaux.
En 1689 Jean Racine fit une élode des eaux thermales de Saint-Amand en ces termes : "J'espère que nous pourrons nous trouver lui et moi à Saint-Amand le printemps prochain; car on a en tête que ces eaux-là me sont très bonnes auusi bien qu'à lui. M. de Cavoie s'en est trouvé à merveille et on me demande qu'il ne s'est jamais porté si bien qu'il fait et qu'il a repris, non seulement sa santé, mais même toute sa gaieté" (source Voix du Nord du 25/04/2008).
Au XVIIe siècle elle est déclarée "eau miraculeuse".
1927 : mise en bouteille.
1971 : mise en bouteille PVC.
1991 : jumelage avec la ville thermale italienne de Tivoli en raison de leur activité thermale bimillénaire mise en place par les Romains.
Tour abbatiale

N°1948 (1977)



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PostPublié: Dim Déc 19, 2010 5:20 am 
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Valenciennes est une ville française, historiquement située dans le comté de Hainaut et aujourd'hui dans le département du Nord dont elle est une sous-préfecture depuis 1824. Elle est traversée par l’Escaut à son confluent avec la Rhônelle.
La ville est à 122 km de la mer du Nord (Dunkerque) par voie express et à 140 km du point montagneux le plus proche (Ardennes). Valenciennes est à 52 km de Lille-Lesquin (Nord), 106 km de Bruxelles, 200 km de Paris, 280 km de Londres, et 300 km d'Amsterdam. L’aéroport de Lille-Lesquin est à une demi-heure, celui de Roissy-Charles-de-Gaulle à une heure et demie.

Valenciennes est située entre deux cours d'eau : l'Escaut, et la Rhônelle. À cinq minutes du centre-ville, le plan d'eau du Vignoble qui s’étend sur 54 ha offre un cadre naturel de détente et de loisirs. En outre, Valenciennes bénéficie de la proximité des 5 000 ha de forêts du parc naturel régional Scarpe-Escaut.

Valenciennes apparaît pour la première fois dans un document relatant une sentence rendue en l’an 693 par Clovis II, roi des Francs. Ce document fait référence à un lieu; "la vallée des cygnes" qui, au fil du temps, passant de "Val en Cygnes" est devenu Valenciennes.

Lors du traité de Verdun en 843, Valenciennes devient une ville neutre, à la frontière entre la Neustrie et l’Austrasie.

En 881, le Hainaut voit passer les Normands. À partir de 923, Valenciennes relève du duché de la Basse Lotharingie, dépendant du Saint-Empire romain germanique. Sous les empereurs Ottoniens, Valenciennes devient le centre d'une marche à la frontière de l'Empire. Pour cette période, les fouilles archéologiques sont encore incomplètes.

Enfin les comtes d'Ostrevant, seigneurs de Bouchain, Denain, Ribemont, Château-Porcien, furent châtelains de Valenciennes de 880 à 1163 après le décès de Godefroi IV d’Ostrevent qui vendit ses terres de Hainaut à son aîné et demi-frère, Baudouin IV dit d’Edirne, comte de Hainaut. En 1008, une famine est suivie d’une terrible épidémie de peste dont l'issue donnera lieu à un pèlerinage (voir la section Cultes).

De nombreux comtes se succédèrent, d'abord comme margraves de Valenciennes et à partir de 1070 comme comtes de Hainaut. La ville bénéficie d’institutions communales à partir de 1114.

En 1285, la monnaie du Hainaut fut remplacée par la monnaie de France : l’écu. Valenciennes est une ville en pleine activité, forte de ses nombreuses corporations. A l'abri de son enceinte, un grand nombre de couvents se développe, à l'instar des Dominicains (dont l'église a été fouillée par le Service archéologique de la Ville, en 1989 et 1990).

Au XIVe siècle Albert de Bavière fait construire la tour de la Dodenne, où encore aujourd’hui la cloche sonne en l'honneur de Notre-Dame-du-Saint-Cordon. Au XVe siècle, rattaché au duché de Bourgogne, le Hainaut perd de son autonomie, mais Valenciennes jouit d’une incroyable renommée grâce aux prestigieux artistes qu’elle protège en ses murs, tels le chroniqueur Georges Chastelain, le poète Jean Molinet, le peintre miniaturiste Simon Marmion, le sculpteur Pierre du Préau et l’orfèvre Jérôme de Moyenneville.

La prise de Valenciennes, en 1566-67, vue par Franz Hogenberg

Au XVIe siècle, Valenciennes fait partie de l'empire de Charles Quint.

L'empereur fait son entrée dans la ville en 1524.

Le 21 janvier 1540, venu tout droit d'Espagne pour réprimer l'insurrection des Gantois contre l'impôt, Charles Quint, avec l'accord de François Ier, traverse la France et arrive à Valenciennes.

Le protestantisme s'y implante. En 1562, la foule sauve des protestants du bûcher. C'est la « Journée des Maux (mal) Brûlés ».

La ville subit la vague iconoclaste à la fin du mois d'août 1566.Pendant la révolte des Gueux, Valenciennes devient un important centre de résistance contre le gouvernement de Marguerite de Parme. Les protestants se rendent maîtres de la ville et refusent de rendre les églises pillées. Le 14 décembre, la ville est déclarée rebelle au roi. Philippe de Noircarmes en vient à bout le 23 mars 1567.

En 1568 et 1569, la ville subit la répression du duc d'Albe. Plusieurs dizaines de chefs de la rébellion sont exécutés et plusieurs centaines d'habitants sont bannis. En 1580, Alexandre Farnèse, duc de Parme et de Plaisance, reconquiert la ville et le protestantisme est extirpé.

En 1591, les jésuites créent une école puis font bâtir l’église Sainte-Croix. En 1611, la façade de l’hôtel de ville est entièrement reconstruite dans un magnifique style Renaissance. Au XVIIe siècle, l’Escaut est canalisé entre Valenciennes et Cambrai, ce qui permet le développement des manufactures d’étoffes de laine et de toiles fines. Pour utiliser les fils de lin, les femmes se mettent alors à confectionner la célèbre dentelle de Valenciennes.

Les armées françaises assiègent la ville en 1656 (Vauban participe sans commander et y sera blessé). Le maréchal de Turenne et La Ferté campent au nord et au sud de la ville, de part et d’autre de l’Escaut, reliés par un pont de fascines. Pour défendre la ville, Condé inonde les environs, séparant ainsi les deux corps de l’armée française. Dans la nuit du 15 au 16 juillet, il attaque à revers La Ferté, qui est mis en déroute. Défendant la cité, Albert de Mérode, marquis de Trélon, se trouve blessé au cours d'une sortie à cheval. Il décède des suites de ses blessures et son corps, inhumé dans l'église Saint-Paul, est retrouvé lors de la campagne archéologique de 1990.

En 1677, les armées de Louis XIV, dirigées cette fois par Vauban, prennent la ville qui devient française en 1678 par le traité de Nimègue. Fortifiée par Vauban, la ville devient par la suite l’une des principales places fortes françaises du Nord.

La situation économique de Valenciennes allait déclinant, jusqu’à la découverte du charbon. Le premier puits fut creusé à Fresnes en 1718 et la découverte du charbon gras en 1734 à Anzin forma la Compagnie des mines d'Anzin.

Au XVIIIe siècle, la ville est également réputée pour sa porcelaine. La manufacture qui s'implante a pour obligation d'alimenter ses fours à la houille. En dépit de la qualité de sa production, l'entreprise ne parvient pas à vivre durablement. Valenciennes, riche de ses talents, est alors surnommée l’Athènes du Nord, soulignant ainsi son rayonnement artistique.


Jean Henri Becays Ferrand, dit le général Ferrand, devint colonel de la garde nationale de Valenciennes en 1791 puis commandant temporaire de la place, le 8 août 1792.

Après avoir brillamment commandé l'aile gauche de l'armée du Nord à la bataille de Jemmapes entre l'Autriche et la France le 6 novembre 1792, il dirigea la défense de Valenciennes du 23 mai au 28 juillet 1793 lors des guerres liguant plusieurs puissances européennes contre la Révolution française.

Il refusa de livrer Valenciennes que Dumouriez voulait ouvrir aux ennemis, et s'y défendit avec 9 000 hommes contre 150 000 commandés par le prince de Cobourg, le duc d'York, et le général Ferraris. Avec une si faible garnison, il défendit Valenciennes pendant trois mois, et ne capitula qu'en désespoir d'être secouru, après avoir soutenu quatre assauts et défendu trois brèches praticables dans le corps de la place. De nombreux quartiers périrent sous les boulets incendiaires. La tour de l'église paroissiale de Saint-Nicolas fut sérieusement mise à mal.

Valenciennes est prise, ravagée et occupée par des troupes britannico-autrichiennes commandées par Frederick, duc d'York et Albany, et le prince de Saxe-Cobourg.

La ville n'est reprise par les armées révolutionnaires qu’en août 1794. En juillet 1795, un an après l'exécution de Robespierre, qui met pourtant un terme à la Terreur, les Républicains valenciennois guillotinent, dans des conditions douloureuses, cinq Ursulines après leur supplice. Après l’épopée napoléonienne Valenciennes se rend aux Bourbons en 1815, pour cinq ans.

Par la suite, l’industrie houillère et les raffineries de sucre retrouvent leur expansion. En 1824 Valenciennes devient sous-préfecture. Au XIXe siècle, grâce au charbon, la cité fait figure de grand centre industriel, et occupe le rang de capitale de la sidérurgie du Nord.

En 1866, une épidémie de choléra démarre dans le nord de la France, depuis le port de Dunkerque. Elle durera de mai à novembre dans l'arrondissement, où elle entrainera le décès de 1 724 personnes.

Le 6 août 1890, une loi déclasse la ville comme place de guerre. De 1891 à 1893, les fortifications sont démolies sans véritable discernement, ce qui lui vaut la perte d'éléments d'architectures exceptionnels (telles la tour Périlleuse ou la porte de Paris) et la ville est décorée de la Légion d'honneur en 1900.


Les Allemands occupent la ville en 1914. C'est l’armée britannique et son corps canadien qui délivrent la cité en 1918 après de durs combats. Des faits d'armes héroïques se déroulèrent en 1918, notamment ceux du sergent Hugh Cairns à qui la ville rendit hommage en 1936 en baptisant une avenue à son nom.

L'autre personnalité marquante de Valenciennes durant cette époque fut Louise de Bettignies, qui fonda le réseau de renseignements « Alice ». Elle fut arrêtée en octobre 1915.

Le 10 mai 1940, la ville, abandonnée par ses habitants partis sur les routes de l'exode, est livrée à des pillards de l'armée française. Un gigantesque incendie dévore le cœur de la cité, alimenté notamment par un dépôt de carburant. Les troupes allemandes occupent ensuite la ville en ruines, le 27 mai.

Le lycée Watteau devient siège de la GFP (Geheime Feldpolizei, police militaire secrète), on y torture des résistants dans les caves.

Le 2 septembre 1944, après des combats sanglants, les troupes américaines entrent dans Valenciennes et libèrent la ville.

Au début du XXIe siècle, des signes positifs se mettent heureusement en place : réseau autoroutier, TGV, industrie automobile, équipements culturels, et surtout l’université. D'abord antenne de Lille en 1964 puis centre universitaire en 1970, devenue autonome en 1979, l’université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis accueille environ 10 000 étudiants
Détail de la fontaine Watteau, oeuvre du sculpteur J.B. Carpeaux

N°4012



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 Sujet du message: Re: MA REGION: Le PAS-DE-CALAIS - NORD (philatélie)
PostPublié: Dim Déc 19, 2010 5:55 am 
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Albert Charles Paul Marie Roussel (5 avril 1869 - 23 août 1937) était un français compositeur . Bien que Roussel a passé sept ans comme aspirant de marine , que se tourner vers la musique à l'âge adulte, il est devenu l'un des compositeurs les plus français de premier plan de la période de l'entre-deux-guerres. Ses premiers travaux ont été fortement influencés par le impressionnisme de Debussy et de Ravel , avec ses œuvres ultérieures tourner davantage vers le néoclassicisme .
Né à Tourcoing (Nord ministère de la France), la première d'intérêt Roussel n'a pas été en musique, mais les mathématiques . Il a passé un temps dans la marine française, et en 1889 et 1890 il a servi dans l'équipage de la frégate Iphigénie. Ces voyages l'ont affecté artistiquement, comme beaucoup de ses œuvres musicales témoignent de son intérêt dans le lointain, des lieux exotiques.

Après sa démission de la Marine en 1894, il a commencé à étudier sérieusement la musique avec Eugène Gigout , puis poursuit ses études jusqu'en 1908 à la Schola Cantorum (un de ses professeurs il y avait Vincent d'Indy ). Pendant ses études, il a également été enseignant; parmi ses étudiants Satie et le jeune Edgard Varèse .

Au cours de la Première Guerre mondiale , il a servi comme chauffeur d'ambulance sur le front occidental. Après la guerre, il achète une maison d'été en Normandie , où il a consacré l'essentiel de son temps à la composition.

Roussel a été par le tempérament d'un classique . Alors que ses premiers travaux est fortement influencée par l'impressionnisme , il a finalement trouvé un style personnel qui est plus formelle dans la conception, avec une rythmique forte impulsion, et avec un goût plus distincte pour la tonalité fonctionnelle est évident que dans le travail de ses célèbres contemporains plus ( par exemple, Debussy , Ravel , Satie et Stravinsky ).

Un autre élève de Roussel était Bohuslav Martinů (après la guerre et son propre apprentissage, et à partir de 1923.)

N°1590
la formation de Roussel à la Schola Cantorum, avec son insistance sur rigoureuse modèles académiques tels que Palestrina et Bach, a laissé sa marque sur son style de la maturité, qui se caractérise par des textures contrapuntiques. En comparaison avec le style subtil et nuancé d'autres compositeurs français comme Gabriel Fauré ou Claude Debussy , Roussel orchestration est plutôt lourd. Bien que l'esthétique de style et d'orchestre de ce qu'on appelle «français» de la musique en est une qui Roussel ne partage pas entièrement, il est néanmoins vrai que Roussel n'a jamais été un simple copiste des modèles germaniques. Certes, en contraste avec le son de l'allemand romantique tradition orchestrale (tels que Anton Bruckner ou Gustav Mahler ), de manière Roussel pourrait difficilement être qualifiée de lourde à tous.

Roussel était également intéressé par le jazz , et a écrit une composition pour piano-voix intitulé Jazz DANS la nuit, même dans son inspiration à d'autres œuvres d'inspiration jazz tels que "Blues" deuxième mouvement de Maurice Ravel d 'Sonate pour violon, ou Darius Milhaud de l ' La Création du Monde).

d'importants travaux les plus Roussel sont les ballets Le Festin de l'araignée , Bacchus et Ariane , et Enée et les quatre symphonies (dont la troisième, en sol mineur, et la, en la majeur, sont des chefs qui incarnent sa quatrième néoclassique style de la maturité ). Ses autres œuvres comprennent de nombreux ballets, orchestre suites , un concerto pour piano , un concertino pour violoncelle et orchestre, un cadre psaume pour chœur et orchestre, musique de scène pour le théâtre, et beaucoup de musique de chambre , musique pour piano solo et chansons. Il est mort dans la ville de Royan , ( Charente-Maritime département), dans l'ouest de la France, en 1937, la même année que ses compatriotes Maurice Ravel et Gabriel Pierné est mort.

Arturo Toscanini inclus la suite du ballet Le Festin de l'araignée dans un de ses concerts diffusés avec le NBC Symphony Orchestra . René Leibowitz a enregistré cette suite en 1952 avec la Philharmonie de Paris, et Georges Prêtre enregistré cette musique avec le même Orchestre National de France pour EMI en 1984.





Marceline Desbordes-Valmore, née à Douai le 20 juin 1786 et morte à Paris le 23 juillet 1859, est une poétesse française. Elle fut surnommée « Notre-Dame-Des-Pleurs » en références aux nombreux drames qui jalonnèrent sa vie
Marceline Desbordes est la fille de Catherine Lucas et Félix Desbordes, un peintre en armoiries, devenu cabaretier à Douai après avoir été ruiné par la Révolution. Fin 1801, après un séjour à Rochefort et à Bordeaux, la jeune fille et sa mère s'embarquent pour la Guadeloupe, île appartenant à la France depuis 1635, afin de chercher une aide financière chez un cousin aisé, installé là-bas.
Le voyage entrepris, qui devait être un nouveau départ devient un véritable calvaire. D'une part, la traversée en bateau, qui prend plus que prévu (onze jours) affaiblit les deux femmes, d'autre part, une épidémie de fièvre jaune se déclare en Guadeloupe et emporte, en mai 1803, la mère de la jeune fille. En outre, des troubles politiques agitent l'île et la situation du cousin ne se révèle pas aussi bonne qu'on le disait : l'aide qu'il apporte est donc bien maigre.

De retour en métropole près de son père à Douai, Marceline devient comédienne dès l'âge de 16 ans. Elle joue au théâtre au théâtre à l'italienne de Douai, à Lille, Rouen (grâce à sa rencontre avec le compositeur Grétry) et à Paris. Comédienne, chanteuse et cantatrice, elle se produit notamment théâtre de l'Odéon à l'Opéra-Comique, à Paris, et au Théâtre de la Monnaie, à Bruxelles, où elle incarne en 1815 « Rosine » dans Le Barbier de Séville de Beaumarchais. Au cours de sa carrière théâtrale, elle joue souvent des rôles d'ingénue. Elle crée plusieurs pièces de Pigault-Lebrun, rencontre Talma, qu'elle admire, Marie Dorval et surtout Mademoiselle Mars, qui sera son amie jusqu'à la fin de ses jours.
De 1808 à 1810, elle a une liaison passionnée avec le comédien et homme de lettre Henri de Latouche. En 1816, elle perd le fils qu'elle a eu avec lui, qu'elle nomme Olivier dans ses poèmes. Elle se marie en 1817 avec un acteur, Prosper Lanchantin, dit Valmore, rencontré alors qu'elle jouait à Bruxelles. Elle en aura quatre enfants, dont un seul, Hippolyte Valmore, lui survivra (Junie, Inès décèdent en bas âge et Hyacinthe, dite Ondine, compose des poèmes et des contes avant de mourir à l'âge de 31 ans).

Marceline Desbordes-Valmore publie en 1819 son premier recueil de poèmes, Élégies et Romances, qui attire l'attention et lui ouvre les pages de différents journaux tels que le Journal des dames et des modes, l’Observateur des modes et la Muse française. En effet, son mari n'est guère aisé et elle sa popularité a perdu de son aura : c'est ainsi tout d'abord pour un intérêt financier qu'elle se met à écrire. Le couple s'installe à Lyon. Marceline Desbordes-Valmore continue à voir Henri de Latouche, et entretient avec lui une relation épistolaire soutenue. Par la suite, ses ouvrages les plus importants sont les Élégies et poésies nouvelles en 1824, les Pleurs en 1833 , Pauvres fleurs en 1839 et Bouquets et prières en 1843. En 1832, elle cesse définitivement son activité au théâtre pour se consacrer à l'écriture. Toutes ses œuvres, dont le lyrisme et la hardiesse de versification sont remarqués, lui valent une pension royale sous Louis-Philippe Ier et plusieurs distinctions académiques. Elle écrit aussi des nouvelles et compose des Contes pour enfants, en prose et en vers.

N°1214
Marceline Desbordes-Valmore décède à Paris, le 23 juillet 1859, en ayant survécu au décès de presque tous ses enfants, de son frère et de maintes amies. Elle habitait néanmoins au 27, rue de Bièvre, à Bourg-la-Reine et est inhumée dans le cimetière de la commune





François de Salignac de La Mothe-Fénelon dit Fénelon, né le 6 août 1651 au château de Fénelon à Sainte-Mondane, mort le 7 janvier 1715 à Cambrai, est un homme d'Église, théologien et écrivain français.
Précepteur du duc de Bourgogne, archevêque de Cambrai (1695-1715), il s'opposa à Bossuet et tomba en disgrâce lors de la querelle du quiétisme, et surtout, après la publication de son roman, Les Aventures de Télémaque (1699), considéré comme une critique de la politique de Louis XIV. L'influence littéraire de ce roman fut considérable pendant plus de deux siècles.
Fénelon, né le 6 août 1651 au château de Fénelon à Sainte-Mondane, était issu d'une famille noble du Périgord, ancienne mais appauvrie. Plusieurs des ancêtres de Fénelon s'étaient occupés de politique, et sur plusieurs générations certains avaient servi comme évêques de Sarlat. Comme il était un cadet, le deuxième des quatorze enfants que son père, Pons de Salignac, comte de La Mothe-Fénelon, avait eu de deux mariages (dont trois enfants de son mariage avec Louise de La Cropte), il fut destiné de bonne heure à une carrière ecclésiastique.

Dans son enfance Fénelon reçut l'enseignement d'un tuteur au château de Fénelon, qui lui donna une solide connaissance du grec ancien et des classiques. En 1667, à l'âge de douze ans, on l'envoya à l'université de Cahors où il étudia la rhétorique et la philosophie. Quand le jeune homme exprima son attirance pour une carrière dans l'Église, son oncle, le marquis Antoine de Fénelon (un ami de Jean-Jacques Olier et de saint Vincent de Paul) l'envoya étudier au collège du Plessis, dont les étudiants en théologie recevaient le même enseignement que ceux de la Sorbonne. Il s'y lia avec Louis Antoine de Noailles, qui plus tard devint cardinal et archevêque de Paris. Fénelon montra un tel talent au collège du Plessis qu'il y prêcha avec succès dès l'âge de quinze ans.

Après avoir, à partir de 1672, étudié au séminaire Saint-Sulpice, également proche des jésuites et qu'il eut en tant que jeune prêtre attiré l’attention sur lui par de belles prédications, il fut nommé en 1678 par l'archevêque de Paris directeur de l’Institut des Nouvelles Catholiques, un internat parisien consacré à la rééducation de jeunes filles de bonne famille dont les parents, d’abord protestants, avaient été convertis au catholicisme.

Ses fonctions l'inspirèrent et dès 1681 il consigna son expérience pédagogique dans son Traité de l'éducation des filles (qui ne fut publié qu’en 1687). À la fin de 1685, après la révocation de l'Édit de Nantes de 1598, sur la recommandation de Bossuet, Louis XIV lui confia la direction d'une mission Pendant ces années-là il faisait partie du cercle qui entourait Bossuet, le fougueux porte-parole de l’épiscopat français. En 1688 il fut présenté à Madame de Maintenon, épouse morganatique de Louis XIV. Celle-ci sympathisait à l’époque avec Madame Guyon, femme mystique et pieuse, et avec son quiétisme. Elle l’impressionna profondément quand ils firent connaissance .

Saint-Simon le décrit ainsi :

« Plus cocquet que toutes les femmes, mais en solide, et non a misères, sa passion étoit de plaire, et il avoit autant de soin de captiver les valets que les maîtres, et les plus petites gens que les personnages. Il avoit pour cela des talents faits exprès: une douceur, une insinuation, des grâces naturelles et qui couloient de source, un esprit facile, ingénieux, fleuri, agréable, dont il tenoit, pour ainsi dire, le robinet pour en verser la qualité et la quantité exactement convenable à chaque chose et à chaque personne; il se proportionnoit et se faisoit tout à tous. »
Dans l’été 1689, sur la proposition de Madame de Maintenon dont il était entre temps devenu le conseiller spirituel, il fut nommé précepteur du duc de Bourgogne, âgé de sept ans, petit-fils de Louis XIV et son éventuel héritier. Il sut enseigner à son élève toutes les vertus d'un chrétien et d'un prince, et lui inspira pour sa personne une affection qui ne se démentit jamais.

N°785
Il acquit ainsi une position influente à la cour et fut admis à l’Académie française (1693) comme les autres précepteurs princiers. Cependant, il fut écarté de l'éducation princière d'abord par un éloignement temporaire à l'archevêché de Cambrai (1695)avant d'être disgrâcié. Il fut alors nommé « le Cygne de Cambrai ».

Pour son élève royal (qui cependant devait mourir en 1712 sans être devenu roi, pas plus que son père mort l’année précédente), Fénelon écrivit plusieurs œuvres amusantes et en même temps instructives : d'abord une suite de fables, les Aventures d'Astinoüs et les Dialogues des morts modernes, mais surtout, en 1694-1696, un roman éducatif d'aventures et de voyages Les Aventures de Télémaque, fils d'Ulysse.

Dans ce roman à la fois pseudo-historique et utopique, il conduit le jeune Télémaque, fils d’Ulysse, flanqué de son précepteur Mentor (manifestement le porte-parole de Fénelon) à travers différents États de l’Antiquité, qui la plupart du temps, par la faute des mauvais conseillers qui entourent les dirigeants, connaissent des problèmes semblables à ceux de la France des années 1690, plongée dans des guerres qui l’appauvrissent, problèmes qui cependant peuvent se résoudre (au moins dans le roman) grâce aux conseils de Mentor par le moyen d’une entente pacifique avec les voisins, de réformes économiques qui permettraient la croissance, et surtout de la promotion de l'agriculture et l’arrêt de la production d’objets de luxe.

Le plus grand adversaire de Fénelon à la cour fut Bossuet, qui l’avait d’abord soutenu. Déjà en 1694 il s’était opposé à lui dans l’affaire du quiétisme, querelle théologique, et en 1697 il avait essayé de le faire condamner par le pape pour son Explication des maximes des saints sur la vie intérieure, où il prenait la défense de Madame Guyon (celle-ci avait fini par être presque considérée comme une ennemie publique, au point qu’elle avait été arrêtée en 1698).

Fénelon se soumit avec humilité et abjura publiquement ses erreurs. À partir de 1698 Télémaque commença à circuler à la cour sous forme de copies, et on y vit tout de suite une critique à peine voilée contre la manière autoritaire du gouvernement de Louis XIV, contre sa politique étrangère agressive et belliqueuse et contre sa politique économique mercantiliste, orientée vers l'exportation. Cet ouvrage, que Fénelon n'avait pas voulu rendre public, lui avait été soustrait par un domestique infidèle.

Au début de 1699, Fénelon perdit son poste de précepteur et quand, en avril, son Télémaque fut publié (d'abord anonymement et sans son autorisation), Louis XIV y vit une satire de son règne, arrêta l'impression et disgracia l'auteur : Fénelon fut banni de la cour.

Vers 1700, il habita alors quelque temps en Belgique dans une demeure, longtemps appelée « la Belle Maison », se trouvant aux limites des communes de Pâturages et d’Eugies, puis il se retira dans son archevêché de Cambrai où, cessant toute activité en théologie et en politique, il essaya de se conduire de façon exemplaire, conformément aux enseignements de son personnage de Mentor (qui, dans le roman, n’était autre que Minerve alias Athéna, déesse de la Sagesse qui s’était ainsi déguisée). Retiré dans son diocèse, Fénelon ne s'occupa que du bonheur de ses fidèles; il prit soin lui-même de l'instruction religieuse du peuple et des enfants, et se fit universellement chérir par sa bienfaisance.

Pendant le cruel hiver de 1709, il se dépouilla de tout pour nourrir l'armée française qui campait près de lui. La réputation de ses vertus attira à Cambrai nombre d'étrangers de distinction, entre autres Andrew Michael Ramsay qu'il convertit et qui ne le quitta plus. Il mourut en 1715 à l'âge de 64 ans.

Un chapitre des mémoires de Saint-Simon est consacré à sa mort, en des termes plutôt élogieux.

Il a également été le précepteur du duc de Bourgogne, petit-fils de Louis XIV, auquel il tentera d'inculquer une éducation plus éclairée sur les réalités du pouvoir, en lutte contre "l'excès de guerre" notamment. Ainsi, il l'éduquera en secret à une morale contraire à celle du roi, se rapprochant un peu de la philosophie des Lumières. Cependant, ironie du sort, Louis XIV aura le plus long règne de l'histoire de France et le duc de Bourgogne mourra avant d'avoir pu accéder au trone.



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PostPublié: Mer Mars 21, 2012 6:06 am 
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La Braderie de Lille est une manifestation populaire qui se déroule chaque année à Lille (Nord, France), le week-end du premier dimanche de septembre. Ses origines remontent au XIIe siècle et elle accueille chaque année entre deux et trois millions de visiteurs. La Braderie de Lille est l'un des plus grands rassemblements de France et le plus grand marché aux puces d'Europe.

Tas de moules
L'histoire de la braderie de Lille reste mal connue ; la première trace écrite date de 1127. La braderie a de nombreuses fois évolué aussi bien concernant son principe (foire, vente de tissus, vide-grenier…) ; la date à laquelle elle se tenait ou sa durée.

La braderie remonterait au XIIe siècle, où après l'Assomption des commerçants du monde pouvaient vendre exceptionnellement leurs produits durant la Foire de Lille (ou Franche Foire). Au XIVe siècle, la date de la foire est décalée au 27 août et dure cinq jours. En 1446, Godin Maille et Pierre Tremart, deux marchands de volailles, décident de s'installer sur la foire pour vendre des harengs et des poulets cuits avec une autorisation de vendre. En flamand « rôtir » se dit « braden », il se pourrait que ce soit là que le mot « braderie » tire son nom. À la fin du XVe siècle, la foire est rallongée de deux jours.

Elle commence à se transformer en vide-grenier, au début du XVIe siècle, lorsque les domestiques obtinrent le droit de vendre les objets usagés de leurs patrons entre le coucher et le lever du soleil. En 1523, la date est fixée au 30 août (ou le 31, si le 30 est un dimanche) et la durée à sept jours ouvrables. Au XVIIe siècle, les marchands n'attendent plus la foire pour vendre leurs produits car grâce à des meilleures routes. Ils viennent moins nombreux, cependant, les artistes ambulants y sont plus nombreux.

Durant le XIXe siècle, des bourgeois suivis par des camelots venus d'en dehors de Lille viennent également vendre leurs objets. En 1873, un chroniqueur remarque que l'esprit braderie est en train de disparaître. Entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle, les frites font leur apparition. Les moules vinrent après. Puis entre le milieu du XXe siècle et les années 1960, la braderie devient un grand marché dépourvu d'intérêt à cause des guerres et des reconstructions d'après-guerre. Dans les années 1970, du fait de la dénonciation de la société de consommation, la braderie renaît.


La Braderie par François Watteau (1799-1800)
En 2010, la braderie s'étend sur des centaines de kilomètres de trottoirs et accueille entre deux et trois millions de personnes. Elle est organisée le week-end du premier dimanche de septembre et dure (officiellement) du samedi en début d'après-midi au dimanche à minuit (jusqu'au lundi 13 h 00 il y a quelques années) sans interruption pour les bradeux. Depuis la fin des années 1940 et jusqu'à la fin des années 1970 la braderie se déroulait du dimanche minuit jusqu'au lundi midi et avait lieu le premier lundi qui suit le premier dimanche de septembre ; la nuit était réservée aux bradeux alors que la braderie des commerçants se déroulait le lundi matin. Aujourd'hui, les horaires se sont décalés vers le week-end (samedi, dimanche) car le lundi est de moins en moins férié. La ville se transforme en un énorme « marché aux puces » où les cultures se croisent. De nombreuses animations (semi-marathon le samedi matin, concerts, manèges, etc.) accompagnent l'évènement.

Les « bradeux » flânent ou fouinent finissent par s'arrêter pour manger des « moules-frites », plat traditionnel de la braderie. Les restaurants de la ville se lancent un défi pendant l'évènement : celui qui aura devant son enseigne le plus gros tas de coquilles de moules vides.

En 2009, cinq cents tonnes de moules et trente tonnes de frites ont été consommés durant la braderie[

La braderie s'étend sur plus de cent kilomètres de trottoir et comporte plus de 10 000 exposants.

Des secteurs se sont créés par « spécialité », et on retrouve par exemple une forte concentration d'antiquaires professionnels Boulevard Jean-Baptiste Lebas et d'associations autour de la porte de Paris, alors que le long du champ de Mars et des rives de la Deûle règnent les amateurs vidant leur grenier. Syndicats et partis politiques sont également présents.

Des vendeurs peu scrupuleux y vendent des objets contrefaits. En 2010, 22 172 objets contrefaits ont été saisis par la police, ce qui fait la plus grosse saisie

.La braderie de Lille est le plus important marché aux puces d’Europe. En fonction des sources et des années, la fréquentation de la braderie se situe entre presque deux et trois millions de visiteurs, du fait qu'il est presque impossible de compter avec précision le nombre de personnes. En 2010, le journal local La Voix du Nord rapporte que Floriane Gabriels, la « madame Braderie » de la mairie de Lille, estime que le nombre de personnes durant la braderie est de presque deux millions

.



(2011)



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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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