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 Sujet du message: Re: SERIE ARTISTIQUE DE FRANCE (philatélie)
PostPublié: Mar Déc 14, 2010 2:58 am 
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La cathédrale Saint-Étienne est l’église principale du diocèse de Metz en Moselle. Commencée en 1220, elle est familièrement surnommée la « lanterne du bon Dieu », en raison de la surface couverte par ses vitraux. En effet, la cathédrale de Metz est non seulement la cathédrale de France ayant la plus grande surface vitrée — près de 6 500 m2 mais également celle qui présente les plus grandes verrières gothiques d’Europe.

Sa voûte qui culmine à quarante-et-un mètres au-dessus du sol au niveau de la nef fait également de Saint Étienne de Metz la troisième plus haute cathédrale de France derrière Amiens et Beauvais.

La cathédrale fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 16 février 1930
Au début du Ve siècle, saint Étienne est populaire et se voit célébré dans tout l’empire. L’essor du culte du premier martyr Étienne en Occident suit l’invention de reliques du saint à Jérusalem (415). Plusieurs cathédrales françaises lui sont dédiées — Agde, Auxerre, Bourges, Cahors, Châlons-en-Champagne, Limoges, Meaux, Sens, Toul, Toulouse — et remontent pour la plupart au Ve siècle.

Vieille cité gauloise, Metz devient le siège d’un évêché au IIIe siècle. Comme nous l’apprend un passage de l’Histoire des Francs de Grégoire de Tours, rédigée vers 576, un sanctuaire dédié à Étienne (Oratorium beati Stephani) qui se trouvait à l’emplacement actuel de la cathédrale, fut le seul monument épargné par les Huns lors du sac de la cité le samedi saint 7 avril 451. L’oratoire de Saint-Étienne est dans les grâces divines et devient alors fort populaire. On parle de miracle. Il accueille le siège de l’évêque et devient en quelque sorte la première cathédrale de Metz, à l’intérieur même de celle-ci. On peut supposer que le sanctuaire de Saint-Étienne était relativement récent lors du sac de Metz par Attila.

En 1970, l’aménagement du bras sud du transept, en vue de l’installation d’un nouvel orgue, mit au jour des fondations antérieures à l’époque romane, sans qu’il fût possible de les dater de manière absolue. Ces vestiges présentent une abside orientée semblant correspondre à un sanctuaire d’époque mérovingienne. Le relief ne permettant pas une extension vers l’ouest, il est permis de penser qu’il fut réutilisé comme transept de l’église carolingienne, au moment de la reconstruction du chœur sous l’épiscopat de Chrodegang (742-766). Ainsi s’explique l’orientation inhabituelle nord-est / sud-ouest de la cathédrale.

Vers 784, Paul Diacre, moine bénédictin de Lombardie qui séjourna à la cour de Charlemagne et à Metz, écrivit une Histoire des évêques de Metz selon laquelle Pépin le Bref aida financièrement l’évêque Chrodegang (742-766) à réaliser des travaux dans le sanctuaire (ciborium, chancel, presbytérium, déambulatoire). Le 28 février 835, Louis le Débonnaire est solennellement rétabli dans la cathédrale par son demi-frère l’archevêque Drogon de Metz. Le 9 septembre 869, Charles II le Chauve y est couronné par l’archevêque Hincmar de Reims.
Eve et le serpent

N°3498 (2002)
La cathédrale de Metz a largement bénéficié du renouveau du vitrail français après la Seconde Guerre mondiale. Quelques architectes en chef des Monuments historiques, auxquels incombait la charge de remplacer par des verrières neuves les œuvres détruites pendant la guerre, comprirent les possibilités offertes par la peinture-vitrail.

Robert Renard, aidé par l’inspecteur des Monuments historiques Jacques Dupont, peut imposer à la cathédrale de Metz Jacques Villon à la chapelle du Saint-Sacrement, située sur le côté sud de la nef (1956-1957). Par sa puissance expressive, Villon parvient à rehausser une chapelle ordinaire grâce à cinq verrières à thème eucharistique, exécutées par Charles Marcq.

En 1959, Marc Chagall accepte de peindre les cartons de deux baies du déambulatoire nord avec pour sujets des épisodes de l’Ancien Testament. L’univers biblique et onirique de Chagall est admirablement servi par le savoir-faire de l’atelier Simon-Marq à Reims. L’œuvre, d’une grande liberté, met à contribution toutes les ressources de la gravure et de la peinture sur verre.

En 1960, Roger Bissière crée les maquettes de deux verrières pour les tympans nord et sud.

Un vitrail de Marc Chagall de 1963 représentant la scène d’Ève et de la pomme a été brisé par un ou plusieurs cambrioleurs dans la nuit du 10 août 2008.






Louise-Élisabeth Vigée, épouse Lebrun, dite Madame Vigée-Lebrun, née le 16 avril 1755 à Paris, et morte dans la même ville le 30 mars 1842, était une peintre française, généralement considérée comme une grande portraitiste de son temps à l'égal de Quentin de La Tour ou Jean-Baptiste Greuze.
Son père, Louis Vigée, était pastelliste et membre de l’Académie de Saint-Luc. Sa mère, Jeanne Maissin, était coiffeuse et d’origine paysanne. Son frère, Étienne Vigée, fut un auteur dramatique à succès.

Baptisée à l’Église Saint-Eustache de Paris, l’enfant est aussitôt confiée à des paysans des environs d’Épernon. Elle ne reviendra à Paris que six ans plus tard pour entrer comme pensionnaire à l’école du couvent de la Trinité, rue de Charonne dans le faubourg Saint-Antoine. Dès cet âge, la jeune Louise-Élisabeth dessine partout, sur ses cahiers, sur les murs de son école. Vers l’âge de sept ou huit ans, Louis Vigée s’extasie devant un dessin de sa fille et prophétise qu’elle sera peintre. À onze ans, la jeune fille quitte le couvent et vient vivre aux côtés de ses parents. Inconsolable, à la mort de son père le 9 mai 1767, elle décide de s'adonner à ses passions, la peinture, le dessin et le pastel.
À l’été 1789, Élisabeth Vigée-Lebrun se trouve à Louveciennes chez la comtesse du Barry, la dernière maîtresse de Louis XV dont elle a commencé le portrait, lorsque les deux femmes entendent le canon tonner dans Paris. L’ancienne favorite se serait écriée : « Du temps du roi Louis XV, les choses ne se seraient pas passées ainsi ! »

Dans la nuit du 5 au 6 octobre 1789, alors que la famille royale est ramenée de force à Paris, Élisabeth quitte la capitale avec sa fille et cent louis, laissant derrière elle son époux qui l'encourage à partir, ses peintures et sa fortune. Elle dira plus tard de la fin de l’Ancien Régime : « Les femmes régnaient alors, la Révolution les a détrônées. »
Autoportrait

N°3526 (2002)
L’artiste part en exil à Rome, Vienne, Londres, et surtout à Saint-Pétersbourg, où elle fera un séjour de plusieurs années favorisée par des commandes de la haute société russe. Elle demeure en particulier chez la comtesse Saltykoff en 1801. Elle est invitée par les grandes cours d’Europe, peignant sans cesse. Elle se refuse à lire les nouvelles, car elle y apprend que tous ses amis meurent guillotinés.

Au musée Jeanne d'Aboville de La Fère, dans l'Aisne, on peut admirer le beau portrait de Madame Adélaïde, fille de Louis XV, exécutée par Marie-Louise-Elisabeth Vigée-Lebrun en 1791, alors qu'elle séjournait à Rome, où se trouvaient également les dames de France.

En 1800, sa fille épouse (contre le gré de sa mère) un dénommé Gaëtan Bertrand Nigris. Ce fut pour elle un déchirement. Déçue par son mari, elle avait fondé tout son univers affectif sur ce seul enfant. Les deux femmes ne se réconcilieront jamais totalement.

En 1800 également, elle est rayée de la liste des émigrés et peut rentrer à Paris, chose qu’elle ne fera que deux ans plus tard.

En 1805 elle peint Caroline Murat, une des sœurs de Napoléon, et cela se passe mal : « J’ai peint de véritables princesses qui ne m’ont jamais tourmentée et ne m’ont pas fait attendre. » dira le peintre quinquagénaire de cette jeune reine parvenue.

En 1809, Élisabeth Vigée-Lebrun a 54 ans. Elle vit entre Paris, où elle tient salon, et Louveciennes où elle a une maison de campagne voisine du château de la feue comtesse du Barry (guillotinée en 1793) dont elle avait peint trois portraits avant la Révolution. Son mari meurt en 1813, sa fille en 1819 et son frère Étienne Vigée en 1820.

Madame Vigée-Lebrun publie ses Souvenirs vers 1835. Ils connaîtront un grand succès et restent un document très intéressant sur les bouleversements de cette époque qu’elle a vécus de si près. Elle a connu les personnages marquants de son époque, tous les artistes de renom et toutes les Cours.

Elle s’éteint à Paris à son domicile de la rue Saint-Lazare le 30 mars 1842 et est enterrée au cimetière de Louveciennes, avec pour épitaphe « Ici, enfin, je repose ... ».



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 Sujet du message: Re: SERIE ARTISTIQUE DE FRANCE (philatélie)
PostPublié: Mar Déc 14, 2010 3:17 am 
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Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni dit, en français, Michel-Ange (né le 6 mars 1475 au château de Caprese à Caprese, au nord d'Arezzo en Toscane - 18 février 1564 à Rome), est un peintre, un sculpteur, un poète et un architecte italien de la Renaissance.
Ses sculptures les plus connues sont le David (1504) qui a longtemps orné la façade du Palazzo Vecchio de Florence avant d'être transféré dans l'Académie des Beaux-Arts de la ville, La Pietà (1499) exposée dans une chapelle latérale de la basilique Saint-Pierre de Rome, ou le Moïse (1515) du Tombeau de Jules II dans la Basilique Saint-Pierre-aux-Liens. Le plafond de la chapelle Sixtine, peint entre 1508 et 1512, et le Jugement dernier (influencé par la fresque de Melozzo da Forlì Ascensione di Cristo) exécuté entre 1536 et 1541 sur le mur de l’autel de cette chapelle, sont universellement considérés comme des chefs-d’œuvre de la Renaissance italienne. Architecte, il conçoit le dôme de Saint-Pierre de Rome.

Son œuvre a une influence considérable sur ses contemporains, si bien que sa « manière » de peindre et de sculpter est abondamment reprise par les représentants de ce qu'on appellera le maniérisme, qui prospère dans la Renaissance tardive. Preuve de l'admiration que lui vouent ses contemporains, deux biographies sont publiées de son vivant même, l'une incluse dans Le Vite, recueil des biographies des artistes de la Renaissance, de Giorgio Vasari, en 1550, l'autre par son élève, Ascanio Condivi en 1553.
Sculptures: "esclave rebelle" "esclave mourant"

N°3558 (2003)
Né le 6 mars 1475 à Caprese, au nord d'Arezzo en Toscane de Francesca di Neri del Miniato di Siena, sa mère, et de Lodovico di Leonardo Buonarroti Simoni, son père, magistrat et podestat de Caprese et Chiusi. La famille revient dans sa maison de Settignano près de Florence, après que le père a fini sa charge de podestat. En 1481, il perd sa mère et grandit ensuite chez une nourrice, femme et fille de tailleurs de pierre. Il ne retournera chez son père, qu'à l'âge de dix ans.

À partir de 1546, il est nommé architecte de la basilique Saint-Pierre. Il revient au plan de croix grecque proposé par Bramante et simplifie le dôme, lui donnant un aspect plus léger. En 1561, le pape Pie IV lui confie la construction de la basilique Sainte-Marie-des-Anges-et-des-Martyrs dans les thermes de Dioclétien, œuvre qu'il ne pourra mener à son terme.

Michel-Ange meurt à Rome le 18 février 1564 à l’âge de 88 ans. Deux jours avant sa mort, il travaillait encore à la Pietà Rondanini. Il meurt en compagnie de Tommaso de' Cavalieri. Sa vie est décrite dans Le Vite de Giorgio Vasari et la Vie de Michel-Ange d'Ascanio Condivi. Santi di Tito participa à la préparation de ses obsèques. Selon ses volontés, son corps est rapatrié à Florence, où il est enterré dans la basilique de Santa Croce, avec les honneurs nationaux.





Enluminure française du 15è s. - Joaillerie indienne du 19è s.

N°3629 - N°3630 (2003)





Frédéric Auguste Bartholdi (Colmar, 2 août 1834 - Paris, 4 octobre 1904), qui signait parfois ses peintures du pseudonyme Amilcar Hasenfratz, est un sculpteur alsacien, auteur notamment de la célèbre Statue de la Liberté, offerte par la France aux États-Unis et placée ensuite sur Bedloe's island, à l'entrée du port de New York ; il est aussi l'auteur de la Fontaine Bartholdi située Place des Terreaux à Lyon ainsi que du monumental Lion de Belfort, sculpté dans une falaise pour célébrer la résistance héroïque de la ville lors du siège de 1870-71.
Né à Colmar le 2 août 1834, fils de Jean Charles Bartholdi (1791-1836), conseiller de préfecture, et d’Augusta Charlotte, née Beysser (1801-1891), fille d'un maire de Ribeauvillé. Sur leurs quatre enfants, seuls l'aîné, Jean-Charles (avocat-éditeur, puis interné pour maladie), et le cadet, Auguste, survivront. À la mort prématurée de son père, la mère, de condition aisée, décide d'aller vivre à Paris, tout en conservant la maison familiale du 30 rue des marchands, qui abrite, depuis 1922, le musée Bartholdi, (après avoir été léguée à la ville en 1907).

Après le lycée Louis-le-Grand à Paris, Auguste Bartholdi obtient son baccalauréat en 1852. Il continuera d'étudier l'architecture à École nationale supérieure des beaux-arts, ainsi que la peinture sous la direction d'Ary Scheffer dans son atelier de la rue Chaptal (aujourd'hui Musée de la Vie romantique). Il rapporte des photographies d'un long voyage mémorable en Égypte, avec ses amis Édouard-Auguste Imer, Jean-Léon Gérôme et Léon Belly

Il débutera son activité d'architecte à Colmar, avec son premier monument, dédié au général Rapp, en 1856.

Pendant la guerre franco-allemande de 1870, chef d'escadron des gardes nationales, il sera aide de camp du général Giuseppe Garibaldi et agent de liaison du gouvernement, particulièrement chargé de s'occuper des besoins de l'armée des Vosges.
Statue de la Liberté

N°3639 (2004)
En 1871, à la demande d'Édouard Lefebvre de Laboulaye (dont Bartholdi a effectué un buste en 1866) et de l'union franco-américaine, il effectue son premier voyage aux États-Unis, pour sélectionner en personne le site où sera installée la célèbre Statue de la Liberté.

Le projet ressemblera d'ailleurs beaucoup à un projet semblable de statue qui aurait du être installée à l'entrée du canal de Suez, si Ismaïl Pacha l'avait accepté en 1869.

Sa carrière prendra dès lors une ampleur internationale. Il devient un des sculpteurs les plus célèbres du XIXe siècle en Europe et en Amérique du Nord.

Franc-maçon depuis 1875, il adhéra à la Loge Alsace-Lorraine à Paris. C'est à partir de cette date qu'il commence la construction de la statue de la Liberté dans ses ateliers parisiens, rue Vavin.
La même année, le 15 décembre, il conclut un mariage « rocambolesque » avec Jeanne-Emilie Baheux de Puysieux, qui se serait rajeunie de 13 ans aux yeux de son mari, à l'Hôtel de ville de Newport (Rhode Island), (USA). Leur mariage sera cependant heureux mais sans enfants.

Il effectuera son dernier voyage aux États-Unis pour l'inauguration, le 28 octobre de la statue de la Liberté, à New York.

Il reçoit le grade de commandeur de la Légion d'honneur en 1886.

Il meurt à Paris le 4 octobre 1904 des suites d'une maladie.



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PostPublié: Mar Déc 14, 2010 3:40 am 
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Jean-Léon Gérôme, né à Vesoul en Haute-Saône le 11 mai 1824 et mort à Paris le 10 janvier 1904, est un peintre et sculpteur français membre de l'Académie des beaux-arts (fauteuil 3).

Emblématique de la peinture académique du Second Empire, il compose des scènes orientalistes, mythologiques, historiques ou religieuses. Il a réintroduit la polychromie dans la sculpture.
Jean-Léon Gérôme se rendit à Paris en 1841. Il fut élève de Paul Delaroche qu'il accompagna en Italie en 1844-1845. À son retour, il se fit connaître au Salon de 1847 par son Combat de coqs, toile qui déjà illustre son souci du détail authentique et pour laquelle il reçut la médaille d'or. Il devient alors chef de file d'une nouvelle école, les néogrecs (en), qui comptait également parmi ses membres les peintres Jean-Louis Hamon et Henri-Pierre Picou[1]. Puis il changea de genre et exposa La Vierge, L'Enfant Jésus et Saint Jean, et, comme pendant Anacréon, Bacchus et l'Amour. Gérôme obtint en 1848 une deuxième médaille.

Cette même année, il peint La République, prêtée par la Ville de Paris aux Lilas, où elle est exposée depuis 1922 en mairie . Il réalise ensuite : Bacchus et l'Amour ivres, Intérieur grec et Souvenir d'Italie (1851), Vue de Paestum (1852), Idylle (1853).

Gérôme fait des excursions en Turquie, sur les bords du Danube en 1854 et en Égypte en 1857, tout en remplissant ses carnets de nombreux dessins. En 1855, il envoya à l'Exposition universelle Pifferaro, Gardeur de troupeaux, Concert russe et une grande toile représentant Le Siècle d'Auguste et la naissance de Jésus-Christ, acquise par le ministère d'État. Sa réputation augmente considérablement au Salon de 1857, où il expose sept tableaux d'un genre plus populaire, entre autres La Sortie du bal masqué et Le Duel de Pierrot.

En 1859, il envoie au salon une Mort de César et deux petites compositions, pleines de détails érudits, l'une retraçant un détail de gladiateurs et intitulée Ave Caesar, l'autre représentant Le Roi Candaule. En 1861, il fait paraître : Phryné devant l'aréopage, Socrate venant chercher Alcibiade chez Aspasie, Les Deux Augures.

Au même salon, il envoya une scène orientale très finement observée et rendue, Le Hache-paille égyptien, et une merveille d'exécution minutieuse, Rembrandt faisant mordre une planche à l'eau-forte. Ses meilleures œuvres lui ont été inspirées par le courant orientaliste, sur la base de sujets égyptiens ou ottomans : Le Prisonnier et le Boucher turc (1861), La Prière, La Porte de la mosquée El-Hasanein au Caire (1866), Le Charmeur de serpent (1880), Le Marché d'esclaves, Le Marché ambulant au Caire et Promenade du harem .

Il peint souvent des scènes historiques telles que Louis XIV et Molière (1863), La Réception des ambassadeurs du Siam à Fontainebleau (1865), La Mort du Maréchal Ney (1868), L'Éminence grise (1873), Réception du Grand Condé à Versailles (1878), scènes qui privilégient la théâtralisation de l'anecdote et le goût du détail par rapport aux tableaux d'histoire traditionnels . Dès 1862, ses toiles connaissent une large diffusion, notamment due au fait qu'il épouse en 1953 Marie Goupil, la fille d'Adolphe Goupil, un éditeur d'art renommé .
Un combat de coqs

N°3660 (2004)
Gérôme arrive tardivement à la sculpture. Il débute sa carrière officelle de sculpteur à l'Exposition universelle de 1878 avec Les Gladiateurs, inspirés de groupe central de son tableau Pollice verso (1872), premier exemple des allers-retours permanents entre son oeuvre peint et sculpté . Son Rétiaire et son Sagittaire sont deux figurines excellentes. Ses groupes Anacréon, Bacchus et l'Amour, et ses statues d’Omphale (1887) et de Bellone (1892) (cette sculpture polychrome en ivoire, métal et pierres précieuses, est exposée à l'Académie Royale de Londres et attira beaucoup l'attention), Tanagra, sont autant d'œuvres remarquables. Il entreprit aussi une série de sculptures de conquérants, travaillées dans l'or, l'argent et les gemmes : Bonaparte entrant au Caire (1897), Tamerlan (1898) et Frédéric le Grand (1899). C'est également à Gérôme que l'on doit la statue de duc d'Aumale qui se trouve devant les Grandes écuries à Chantilly (1899).

En 1864, il devient professeur de peinture à l'École des beaux-arts.

Gérôme connaît un large succès de son vivant, si bien qu'il a son buste dans la cour de l'Institut de France. A la fin de sa vie, la mise en scène du sculpteur à l'oeuvre devint un thème privilégié pour ses tableaux, par exemple avec Pygmalion et Galatée (1890). Son mariage avec Marie Goupil, la fille d'un des grands marchands de tableaux de l'époque, Adolphe Goupil, contribue à son succès commercial, en particulier aux États-Unis, où son beau père répand les reproductions photographiques de son œuvre. Pourtant, à la fin de sa vie, sa farouche hostilité envers les impressionnistes, qu'il considérait comme « le déshonneur de l'art français », contribua au déclin de sa popularité, notamment en France où le courant impressionniste a peut-être le plus marqué l'évolution de l'art, à une époque où Paris était un peu le centre de l'art occidental. En France, en tant qu'artiste représentatif de l'école qui précédait l'impressionnisme, il devient le symbole de l'académisme. Cependant grâce aux collectionneurs américains qui l'achetèrent de son vivant, de nombreux musées conservent ses œuvres aux États-Unis. Son influence a été déterminante dans l'esthétique des peplums du cinéma italien et hollywoodien.

Un universitaire américain, Gerald Ackermann, a contribué à le rendre à nouveau célèbre en établissant le catalogue de ses oeuvres et en organisant la première exposition qui lui était consacrée, en 1981, à Vesoul, la ville natale de Gérôme.
Une importante rétrospective lui a été consacrée au musée d'Orsay en 2010.





La grotte de Rouffignac est une grotte ornée située au cœur du Périgord, sur la commune de Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac, entre Bergerac et Sarlat, dans le département de la Dordogne (France). Le site abrite plus de 250 gravures ainsi que des dessins au trait datant du Paléolithique supérieur (Magdalénien, plus de 13 000 ans).
La grotte est connue depuis plusieurs siècles et a été décrite en 1575 par François de Belleforest.

La présence de peintures et de gravures paléolithiques est définitivement admise depuis 1956.

La grotte est classée comme Monument historique et a été inscrite en 1979 au Patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco parmi les sites préhistoriques et grottes ornées de la vallée de la Vézère.

N°3905 (2006)
En 2009, a été célébré le 50ème anniversaire de l'ouverture de la grotte aux visites et au tourisme.

Longue de plus de 8 kilomètres, cette caverne est l'une des plus grandes grottes ornées d'Europe. La visite, en chemin de fer électrique, fait parcourir 4 km aller-retour dans les galeries principales.

Les recherches ont permis d'identifier d'innombrables traces de griffes et de bauges laissées par les ours des cavernes avant l'intervention humaine.

Il y a environ 13 000 ans, ces galeries furent ornées de 158 mammouths associés à des rhinocéros laineux, des bisons, des chevaux et des bouquetins. Les figures sont profondément gravées ou peintes en noir. Quatre figurations humaines et des signes tectiformes sont également présents.



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PostPublié: Mer Déc 15, 2010 2:48 am 
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Rembrandt Harmenszoon van Rijn, habituellement désigné sous son seul prénom de Rembrandt (15 juillet 1606 - 4 octobre 1669) est généralement considéré comme l'un des plus grands peintres de l'histoire de l'art baroque européen, et l'un des plus importants peintres de l'École hollandaise du XVIIe siècle. Rembrandt a également réalisé des gravures et des dessins. Il a vécu pendant ce que les historiens appellent le siècle d'or néerlandais (approximativement le XVIIe siècle), durant lequel culture, science, commerce et influence politique de la Hollande ont atteint leur apogée.

Rembrandt a réalisé près de 400 peintures, 300 eaux-fortes et 300 dessins. La centaine d'autoportraits qu'il a réalisés tout au long de sa carrière nous permet de suivre son parcours personnel, tant physique qu'émotionnel. Le peintre représente sans aucune complaisance, ses imperfections et ses rides.

Une des caractéristiques majeures de son œuvre est l'utilisation de la lumière et de l'obscurité (technique du clair-obscur), qui attire le regard par le jeu de contrastes appuyés. Les scènes qu'il peint sont intenses et vivantes. Ce n'est pas un peintre de la beauté ou de la richesse, il montre la compassion et l'humanité, qui ressortent dans l'expression de ses personnages, qui sont parfois indigents ou usés par l'âge. Ses thèmes de prédilection sont le portrait (et les autoportraits) ainsi que les scènes bibliques et historiques. Rembrandt représente aussi des scènes de la vie quotidienne, et des scènes populaires. Sa famille proche – Saskia, sa première femme, son fils Titus et sa deuxième femme Hendrickje apparaissent régulièrement dans ses peintures. Il a exécuté peu de paysages peints, (cela est moins vrai pour l'œuvre gravé) et de thèmes mythologiques.

Rembrandt est le huitième enfant (sur dix) d'un père meunier sur le Rhin (Harmen Gerritszoon) et d'une mère fille de boulanger, Rembrandt est né le 15 juillet 1606 à Leyde, aux Provinces-Unies (les actuels Pays-Bas). Il passe son enfance et le début de sa vie de peintre dans sa ville natale, après avoir étudié le latin et effectué un bref passage à l'Université de Leyde, où il fut inscrit mais où il n'étudia probablement jamais.

En 1621, il décide de se consacrer entièrement à la peinture et devient apprenti dans le système d'apprentissage normal chez un artiste local, Jacob van Swanenburgh. Après six mois d'apprentissage à Amsterdam chez le plus important maître de l'époque, Pieter Lastman, il ouvre un atelier à Leyde qu'il partage probablement avec son ami Jan Lievens de Leyde, lui aussi ancien apprenti de Lastman, qui l'initie probablement à l'eau-forte. En 1627, Rembrandt enseigne déjà à des apprentis, dont le premier était Gerard Dou qui entra dans son atelier en 1628, et probablement commença avec la préparation des panneaux et toiles et des peintures, qui étaient tous faits à la main dans les ateliers des peintres.

En 1631, après avoir acquis une certaine notoriété, il se voit proposer de multiples commandes de portraits issues d'Amsterdam, l'obligeant à s'installer dans cette ville. Un important marchand d'art lui offre le gîte, Hendrick van Uylenburgh dont il épouse la nièce Saskia van Uylenburgh le 22 juin 1634. Ce dernier l'introduit dans le cénacle de la haute société et favorise sa réputation, ce qui lui vaut de nombreuses commandes de portraits - plus de 50 - de patriciens dans les années 1631-1634. Rembrandt a aussi réalisé plusieurs portraits de sa femme entre 1633 (National Gallery of Art, Washington D.C) et 1634 (musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg).
Mendiants à la porte d'une maison. (1648) eau-forte

N°3984 (2006)
En 1639, Rembrandt et Saskia, qui vivent désormais dans l'opulence, vont habiter une maison cossue (qui deviendra le Musée de Rembrandt) de Jodenbreestraat, dans le quartier juif. Trois de leurs enfants meurent peu après la naissance. Le quatrième, Titus, né en 1641 atteindra l'âge adulte. Saskia meurt de la tuberculose en 1642 à l'âge de 30 ans. Le sommet artistique de cette période est La Ronde de nuit (« De Nachtwacht », Rijksmuseum, Amsterdam), fini en 1641, mesurant 440 x 500 cm (plus tard diminuée), en faisant le portrait de 18 membres d'une milice civile, d'une façon dynamique révolutionnaire pour son temps.

Entre 1643 et 1649, Rembrandt partage ensuite sa vie avec sa servante Geertje Dircx, jeune veuve sans enfant, qui prend en charge le bébé Titus. Geertje entame et gagne un procès contre Rembrandt sur le sujet de promesse de mariage, mais Rembrandt la fait enfermer dans un asile d'aliénés. Il doit alors affronter un certain nombre de difficultés. Sa production de peintures continue, mais sa production d'eaux-fortes monte et connait un grand succès commercial et international.

En 1645, Hendrickje Stoffels, plus jeune que Geertje, devient une nouvelle servante de la maison, et remplace Geertje comme concubine. En 1654, ils ont une fille, Cornelia, ce qui leur vaut un blâme de l'Église qui leur reproche de « vivre dans le péché ».

Rembrandt vivant au-dessus de ses moyens, achetant des pièces d'art, des costumes dont il se sert souvent dans ses peintures, n'arrive plus à honorer ses dettes en 1656. Il est alors contraint de vendre sa maison et de se contenter d'un logis plus modeste sur Rozengracht. Hendrickje et Titus y installent une boutique d'art pour faire vivre la famille, car là, malgré la renommée de Rembrandt qui continue à croître, les commandes diminuent en nombre, mais pas en importance : par exemple le prince Antonio Ruffo de Sicilie commande trois grandes peintures à partir de 1653-57, mais une grande toile en 1660 (La Conjuration de Claudius Civilis, la plus grande de son œuvre) pour la nouvelle mairie d'Amsterdam, est refusée et retournée (maintenant dans le musée national de Stockholm). Il survit pourtant aux disparitions de Hendrickje (décédée en 1663) et Titus, mort en 1668. Sa fille Cornelia, sa belle fille Marguerite et sa petite fille Titia sont à ses côtés quand il meurt le 4 octobre 1669 à Amsterdam. Désargenté, il est inhumé dans l'église de Westerkerk, où plus aucune trace de l'enterrement ne subsiste aujourd'hui.






La Bibliothèque humaniste est située à Sélestat dans la ville historique à deux pas de l'église gothique Saint Georges et de l'église romane Sainte Foy.

Depuis 1889, elle se trouve dans l'ancienne halle aux blés. Cet édifice fut construit entre 1843 et 1845 sur l'emplacement de l'ancienne douane.

Elle comporte une grande collection de livres anciens qui attire des chercheurs des quatre coins de l'Europe et du monde.

La Bibliothèque humaniste présente dans son espace d'exposition un aperçu assez complet de l'évolution du livre du VIIe siècle au milieu du XVIe siècle à travers une sélection d'ouvrages.

Elle conserve également les archives de la ville de Sélestat du XIIIe siècle à 1945, ainsi que les registres paroissiaux et l'état civil jusqu'en 1903.

La bibliothèque de l'école latine fut fondée en 1452 à partir de quelques livres. Elle fut complétée par la bibliothèque privée de l'humaniste Beatus Rhenanus (1485-1547) qui étudia à l'école latine de Sélestat.

Lettrine enluminée extraite du manuscrit "Livre des miracles de Sainte Foy" XIè s.

N°4013 (2007)
En 1441 le magistrat de Sélestat nomma Ludwig Dringenberg, né en Westphalie, à la tête de l'école latine locale, nomination particulièrement heureuse. Dringenberg se révéla un pédagogue talentueux et passionné, ouvert aux courants intellectuels de l'époque. Sous sa direction naquit à Sélestat la première école de Haute Rhénanie où la pensée humaniste fut cultivée. Ses successeurs Kraft Hofman (1477-1501), Jérôme Gebwiler (1501-1509) et Hans Sapidus (1510-1525) surent porter encore plus haut la réputation de l'école. Elle devient ainsi un foyer de culture pour toute une génération d'humanistes alsaciens. À l'École appartenait aussi une bibliothèque qui ne cessa de s'accroître grâce à des fondations et des dons (entre autres de Jacques Wimpfeling né à Sélestat).

Beatus Rhenanus légua la totalité de sa bibliothèque à sa ville natale Sélestat. Elle comprenait à sa mort, en 1547, environ 670 volumes reliés en cuir que Rhenanus pendant ses études et son activité avaient réunis à Strasbourg, Bâle, Paris et Sélestat. Déjà à l'époque cette bibliothèque était d'une valeur inestimable, puisque, sans parler des manuscrits, les livres n'étaient édités qu'en petit nombre et étaient extrêmement coûteux. La bibliothèque de Beatus Rhenanus est l'unique bibliothèque d'un humaniste ayant une certaine taille et dont l'ensemble nous soit parvenu pratiquement intact. Les autres grandes bibliothèques comme celles d'Érasme ou de Reuchlin ont été dispersées après la mort de leurs propriétaires.






Le sanglier-enseigne de Soulac-sur-Mer est une représentation stylisée gauloise d'un sanglier en tôles de laiton dont la fonction devait être l'enseigne d'une tribu ou un étendard de guerre. C'est un exceptionnel objet représentatif de l'art celtique.
C'est fortuitement, en décembre 1989 que l'enseigne a été découverte sur l'estran de la plage de l'Amélie, à Soulac-sur-Mer en Gironde, encore enterrée sous une couche de 30 cm d'argile érodée par la mer. À l'époque gauloise, la côte atlantique était située bien plus à l'ouest, au delà du banc des olives visible de nos jours.

Le sanglier était démonté et soigneusement déposé sur le flanc, les plus petites parties regroupées dans les deux coques latérales plus importantes. Il apparaît donc que c'est volontairement qu'il a été enfoui, sans doute pour un dépôt rituel dont le but ultime nous échappe.


N°4060 (2007)
Le sanglier-enseigne est réalisé en tôles de laiton mises en forme et assemblées par emboitage. Il fait, dans sa plus grande longueur 55 cm, et est complet à l'exception d'une oreille. Il était présenté sur un socle sans doute en bois dont on a retrouvé l'entourage et fixé au bout d'une hampe. Deux coques principales latérales comportaient la demie-tête, le flanc et la patte arrière, les pattes avant, la queue, le sexe, la crête et les oreilles étaient rapportées.

Découvert hors contexte stratigraphique et isolé, sa datation est effectuée par des éléments stylistiques, elle le place à la fin de l'époque de l'indépendance gauloise, au Ier siècle av. J.-C.. César, dans La Guerre des Gaules, dit qu'il a reçu 73 enseignes gauloises après la défaite d'Alésia.

C'est un objet exceptionnel qui nous est parvenu en très bon état, on ne connaît que 4 ou 5 autres exemples de cette forme d'enseigne caractéristique des tribus gauloises. Une enseigne-sanglier similaire a été découverte à Ilonse, dans le département des Alpes-Maritimes, et se trouve conservée au Musée archéologique de Nice-Cimiez. Le territoire de Soulac dépendait de la cité des Bituriges Vivisques (province d'Aquitaine depuis Auguste), la région pourrait avoir vu la cohabitation de deux peuples, les Médulles et les Bituriges Vivisques.

Il est présenté au musée d'art et d'archéologie de Soulac-sur-Mer, démonté comme il a été trouvé pour reproduire le rituel du culte dont il a fait l'objet aux côtés d'une réplique remontée, fabriquée par galvanoplastie par le musée Romain Germanique de Mayence (Römisch-Germanisches Zentralmuseum), qui le montre dans son aspect d'origine.

Popularisé par les albums d'Astérix le gaulois, les enseignes zoomorphes peuvent être considérées comme les prototypes des premiers emblèmes nationaux français. Le sanglier, animal courageux et féroce était fréquemment utilisé comme symbole guerrier par les gaulois.



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PostPublié: Jeu Déc 16, 2010 2:37 am 
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Paul Sérusier (9 novembre 1864, Paris – 7 octobre 1927, Morlaix) est un peintre français post-impressionniste, associé au mouvement des Nabis.
Né dans une famille de classe moyenne aisée, son père, un homme d'affaires qui travaillait dans l'industrie du parfum, lui assura une éducation classique. En 1875, Sérusier fut admis au lycée Condorcet où il étudia la philosophie, le grec, le latin et les sciences. Il reçut ses deux diplômes en 1883, de philosophie et de sciences.

En 1885, après avoir travaillé dans la société d'un ami de son père pendant une courte période, il entra à l'Académie Julian pour étudier l'art. D'un tempérament agréable, il sympathisa vite aussi bien avec les étudiants que les professeurs. Son amitié avec Maurice Denis date de cette époque.

Il passa l'été 1888 à Pont-Aven, en Bretagne, ville qui attirait alors beaucoup d'artistes français et étrangers. Là, son attention se porta sur un petit groupe d'artistes qui tournaient autour d'Émile Bernard et de Paul Gauguin. Il se rapprocha d'eux, et reçut même une leçon gratuite de Gauguin. Celui-ci l'encouragea à se débarrasser de la contrainte imitative de la peinture, à user de couleurs pures, vives, à ne pas hésiter à exagérer ses visions, et à donner à ses peintures sa propre logique décorative et symbolique
La barrière fleurie

N°4105 (2007)
Sérusier revint à Paris avec un petit tableau peint sous les directives de Gauguin, et le montra avec enthousiasme à ses compagnons, partageant ainsi ses nouvelles idées apprises de Gauguin. Le tableau fut appelé Le Talisman. Des débats enflammés se développèrent entre lui et les autres étudiants.

Avec ses proches Pierre Bonnard, Maurice Denis, Henri-Gabriel Ibels et Paul-Elie Ranson, qui partageaient ses idées, Sérusier forma un groupe, les Nabis ("prophète" en Hébreu). Ils se rencontraient régulièrement pour parler de théories de l'art, de symbolisme, d'occultisme et d'ésotérisme. Plus tard, Armand Seguin, Édouard Vuillard et Ker-Xavier Roussel rejoignirent le groupe. Cependant, après le départ de Gauguin pour Tahiti en 1891, le groupe se dissolut et chacun prit une direction individuelle.

L'été 1892 Sérusier retourna en Bretagne, dans le petit village du Huelgoat où il resta deux ans. Il peignait des figures monumentales et solides des paysans bretons. Sa palette changea, il n'utilisait plus de couleurs pures mais les atténuait avec du gris.

Il passait ses hivers à Paris, travaillant avec son ami Lugné-Poe, fondateur du Théâtre de l'Œuvre. Beaucoup d'artistes Nabis, Sérusier inclus, travaillaient aux décors et costumes du théâtre symboliste. Les artistes exprimèrent dans ces travaux leur idéal de simplification et de synthèse de plusieurs moyens d'expression.

L'année 1895, Sérusier accepta une invitation de son ami Jan Verkade à visiter le monastère bénédictin de Beuron, en Allemagne. Les moines-artistes du monastère possédaient des principes selon lesquels les lois de la beauté étaient divines, mystérieusement cachées dans la nature, et ne pouvaient être révélées qu'aux artistes possédant un sens des proportions et de l'harmonie des formes — Dieu fit le Saint-Esprit selon la mesure, le nombre et le poids.

Cette doctrine l'enthousiasma et de retour à Paris, il tenta de convaincre ses amis de sa nouveauté et de son importance; mais elle ne rencontra pas le succès escompté et Sérusier prit de la distance envers ses anciens amis.

Après plusieurs voyages à Beuron il finit par s'installer en Bretagne, et appliqua les doctrines des moines en développant un art reposant sur le calcul et les mesures.

Ses études tardives sur l'art égyptien, les primitifs italiens et les tapisseries du Moyen Âge le menèrent à des œuvres décoratives, mesurées d'une certaine façon "hors du temps".

Il enseigna régulièrement à l'Académie Ranson à partir de 1908.

En 1921 il publia ABC de la peinture, un court traité dans lequel il développait une théorie des courbes et des formes simples, une théorie des couleurs et une méthode de recherche des couleurs sourdes. Il s'agit du mémoire de toutes ses recherches esthétiques.

Sérusier s'éteint en 1927 à Morlaix.






Les Globes de Coronelli ou Globes de Marly sont une paire de globes (terrestre et céleste) de grande dimension (4 mètres de diamètre environ) réalisée par Vincenzo Coronelli et offerte à Louis XIV à la fin du XVIIe siècle. Le globe terrestre présente l'état des connaissances géographiques et les savoirs sur les civilisations indigènes des trois continents Asie, Afrique, Amérique des Européens pour la décennie 1670-1680, tandis que le globe céleste figure l'état du ciel à la naissance de Louis XIV.

S'ils ont toujours appartenu aux collections de la Bibliothèque nationale de France, c'est depuis peu que les deux globes dépendent du département des cartes et plans et qu'à l'occasion de leur présentation permanente au public en 2006, ils sont référencés sous les numéros Ge A 499 pour le globe céleste et Ge A 500 pour le globe terrestre.
Ces globes ont été financés par le cardinal d'Estrées pour les offrir au roi de France Louis XIV, dont il était l'ambassadeur auprès du Saint-Siège. Le Cardinal avait en effet été très impressionné par les globes d'un mètre cinquante de diamètre fabriqués en 1678 pour le Duc de Parme par le cartographe italien Vincenzo Coronelli, « le plus grand fabricant de globes de tous les temps », dont il obtient de réaliser deux globes de grande dimension pour Louis XIV. Ils sont fabriqués à Paris de 1681 à 1683, probablement à l'Hôtel de Lionne (aujourd'hui détruit). Le mobilier de présentation est réalisé par Jules Hardouin-Mansart et l'Anglais Michael Butterfield.

Bien que destinés à orner le château de Versailles, ils restent à Paris dans l'attente d'une solution architecturale pour les présenter. Un projet d'exposition dans la petite Orangerie est évoqué en 1690, mais abandonné. Ils sont finalement installés à Marly en 1703 ; c'est à ce séjour qu'ils doivent leur nom de « Globes de Marly ». Au château de Marly, où des pavillons ont été spécialement aménagés par Mansart afin de présenter ces œuvres de grande dimension, les globes impressionnent les visiteurs, tel la reine d'Angleterre Anne qui les découvre le 12 août 1704 à l'occasion d'une visite à la cour de Louis XIV.

Les globes quittent Marly en 1715 pour être stockés à Paris, au palais du Louvre. Les architectes du bâtiment de la Bibliothèque royale prennent leur dimension en compte dans le but de les y exposer ; la pièce est prête à les recevoir dès 1731, mais ils ne sont exposés qu'à partir de 1782. Dans son commentaire du plan de la Bibliothèque royale qu'il publie en 1754 dans l'Architecture françoise, Jacques-François Blondel s'étonne de cette situation : « La pièce marquée M fut construite en 1731, pour y placer deux globes mais depuis qu'on les a apportés de Marly, ils sont restés encaissés et ne sont point encore exposés à la vûe des connoisseurs. Sans doute on ne privera pas encore longtemps le public d'une curiosité si peu commune et qui, ayant coûté tant de dépense, mérite bien qu'on en rendre l'accès facile ».

Les globes quittent la Bibliothèque en 1901, suite aux modifications opérées dans la grande salle de lecture. Puis, enfermés à Versailles, ils tombent dans l'oubli et on perd même les clés ouvrant les caisses de stockage.

N°4144 (2008)

Le cartographe Michel Morel retrouve leurs traces au début des années 1970 avec l'aide de Edmond Pognon, conservateur en chef honoraire du département des cartes et plans à la Bibliothèque nationale, puis de Monique Pelletier après 1976. Morel se retourne ensuite vers l'association internationale des Amis de Coronelli, qui font pression pour faire exposer les globes. Ils sont restaurés et créent l'événement à l'occasion de l'exposition de cartographie Cartes et Figures de la Terre au Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou du 24 mai au 17 novembre 1980. À cette occasion, les globes sont transportés par l'armée (quatre véhicules porte-chars sont mobilisés pour assurer cette opération) de leurs réserves de l'Orangerie de Versailles à Beaubourg. Les travaux de restauration durent 60 jours et débutent à Versailles et se poursuivent à Beaubourg, sous la direction de Michel Morel, en abattant la façade des caisses et en travaillant à l'intérieur des celles-ci. À l'ouverture des caisses, Michel Morel constate que les globes étaient d'un aspect grisâtre, une couche de poussière s'étant accumulée durant leur exposition à la Bibliothèque entre 1782 à 1901, poussière dont ils furent protégés par la suite par l'épais molleton dans lequel ils étaient stockés ; cette protection était toutefois détruite en partie.

Après l'exposition, les globes sont de nouveau stockés à Versailles puis transférés à la Cité des sciences et de l'industrie à La Villette. Ils sont ensuite exposés, sur des tréteaux, lors de l'exposition universelle de Hanovre en 2000, mais sans jamais quitter Paris : ils sont en effet présentés dans leurs réserves parisiennes à la demande des organisateurs de l'exposition, qui n'ont pas obtenu le droit d'exposer ces globes en Allemagne.

Ils sont présentés, sans leur mobilier, au Grand Palais en septembre 2005 (voir photos). Après une petite restauration des pôles en juin-juillet 2006, les globes sont exposés dans l'aile Ouest de la Bibliothèque François-Mitterrand, sans leur mobilier, depuis le 4 octobre 2006. L'absence du mobilier s'explique par la hauteur et le poids de l'ensemble.

Ils sont référencés dans les collections du département des cartes et plans de la Bibliothèque nationale de France sous les cotes Ge A 499 et Ge A 500.

BS N°26
Ces deux sphères, l'une terrestre et l'autre céleste, mesurent 387 centimètres de diamètre et pèsent environ 2 tonnes chacune. Le diamètre atteint 487 centimètres si l'on inclut les méridiens et les cercles d'horizon (mobiles). Leur ossature est en bois (probablement du poirier), recouvert d'une toile. Chaque globe est muni de deux trappes : une de visite et une d'aération.

Le mobilier de présentation des globes est lui aussi de grande dimension, portant l'ensemble à plus de 8 mètres de hauteur. Chaque mobilier de bronze et de marbre pèse plus de quinze tonnes.

À titre de comparaison, la surface des deux globes est égale à une fois et demie les Noces de Cana de Paul Véronèse soit plus de 100 m2.

Parmi les peintres ayant illustré ces globes, citons Jean-Baptiste Corneille.

Le globe terrestre présente l'état des connaissances géographiques alors connues et la Californie est encore représentée sous les contours d'une île. Il comporte plus de 600 cartouches explicatifs, parfois assez longs, comme celui intitulé « Mœurs des peuples du Chili ». Ces textes et les tracés géographiques sont confiés à des spécialistes. Le tracé du Mississippi est ainsi confié à Jean-Baptiste Franquelin, cartographe établi à Québec, et à Cavelier de La Salle, explorateur de ces territoires.

Le globe céleste figure l'état du ciel à la naissance de Louis XIV. Peint et enluminé par Jean-Baptiste Corneille, y sont représentées les constellations sous forme d'animaux fantastiques, les étoiles et les planètes, le tout dans un camaïeu de bleu. Les noms des constellations sont indiqués en quatre langues : français, latin, grec ancien et arabe. Sept étoiles sont nommés exclusivement en arabe. Le globe indique également la course de certains corps célestes au cours du XVIIe siècle dont quelques comètes.

Nous possédons aujourd'hui encore l'intégralité des textes des nombreux cartouches descriptifs grâce à la patience de François Le Large, un des gardiens de ce trésor qui, au début du XVIIIe siècle, recopia soigneusement toutes les inscriptions figurant sur les globes. Ces documents furent précieux lors de la restauration opérée avant l'exposition à Beaubourg en 1980.






Jean-Jacques Henner, né à Bernwiller (Haut-Rhin) le 5 mars 1829 et mort à Paris le 23 juillet 1905, est un peintre français
Fils de paysan sundgauvien, il poursuit ses études à Strasbourg puis à Paris, à l'École des beaux-arts en 1848 et fréquente l'atelier de Michel Martin Drolling puis, à la mort de celui-ci celui de François-Édouard Picot. Il emporte le grand Prix de Rome en 1858 et séjourne cinq ans à la Villa Médicis.

Jeune fille se chauffant les mains à un grand poêle

N°4286 (2008)
Il est l'auteur d'une œuvre abondante présente dans de nombreux musées. Il a une réputation de portraitiste et de dessinateur hors pair, apprécié de son vivant. Il est surtout connu pour ses nombreux nus féminins aux chairs pâles et aux poses alanguies dont le contexte mythologique permettait à la bourgeoisie d'en accepter l'érotisme facile. Il est resté toute sa vie à l'écart des évolutions artistiques de son époque. Ses meilleurs tableaux, L'Alsace. Elle attend ou Fabiola, datent des années 1870 à 1890. En 1889, il est élu membre de l'Académie des beaux-arts.

Le musée national Jean-Jacques Henner, au 43 avenue de Villiers dans le 17e arrondissement de Paris, est consacré à son œuvre. Il occupe l'ancien atelier du peintre Guillaume Dubufe.

En 2007, l'exposition du musée de la Vie romantique - la première depuis plus d'un siècle - invite à reconsidérer « cet artiste si souvent caricaturé et dont on ne retient en général que l’aspect le moins intéressant, ces femmes rousses multipliées à l’envi dans les années 1890/1900 » et met l'accent sur le puissant peintre religieux, le portraitiste pénétrant et le paysagiste à la sensibilité proche de celle de Corot



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La cathédrale Sainte-Cécile d'Albi est une église cathédrale de l'archidiocèse d'Albi situé dans le département du Tarn en France. Elle est posée sur un piton rocheux qui domine le Tarn et est la plus grande cathédrale de brique du monde. Deux siècles auront été nécessaires pour son édification, de 1282 à 1480.

La cathédrale Sainte-Cécile, classée avec la cité épiscopale d'Albi depuis le 31 juillet 2010 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, est aujourd'hui l'une des cathédrales les plus visitées de France. Le siège archiépiscopal est vacant en mai 2010, depuis que Mgr Pierre-Marie Carré est devenu archevêque coadjuteur de Montpellier, dont il doit devenir archevêque titulaire à la succession de Mgr Guy Tomazeau. L'intérim est assuré par un administrateur diocésain élu le 10 septembre 2010 par le Conseil des consulteurs, le père Bruno Bories.

Elle surprend par le contraste entre son allure extérieure austère de forteresse militaire et la richesse picturale et sculpturale de son intérieur.

Église fortifiée, et à ce titre symbole du pouvoir temporel de l'Église, elle exprime aussi un renouveau catholique après la crise cathare. Elle a une porte Dominique de Florence et son art est influencé par la renaissance italienne. Son orgue est du XVIIIe siècle.

Fermée de toutes parts comme un navire de haut bord, la cathédrale d'Albi, contrairement à ses sœurs du nord, ne possède pas de façade ouest monumentale à vocation pédagogique, mais une seule entrée latérale en forme de baldaquin, unique élément extérieur de pierre sculptée dans l'ensemble de briques. On peut considérer que, quelques années avant la contre-réforme italienne et l'émergence du style baroque qui s'ensuivit, la cathédrale d'Albi présente par le luxe de sa décoration intérieure la première extériorisation d'une contre-réforme probablement inconsciente, exorcisant peut-être l'aventure cathare locale, une cinquantaine d'années après son éradication.
Ange avec trompette (détail peinture de la voûte)

N°4336 (2009)
Les fresques de sainte-Cécile représentent la plus grande surface de fresque de la renaissance italienne en France.

La peinture située sous l'orgue représente le Jugement dernier ; cet ensemble est remarquable par sa surface, par sa qualité et sa disposition en miroir (Création du monde/Jugement dernier). Cette gigantesque peinture du Jugement Dernier (1474-1484) couvrait à l'origine près de 200 m². Peinte à la détrempe, on distingue trois registres : le ciel, la terre et l'enfer où gesticulent les impies dans les compartiments dédiés aux sept péchés capitaux. Cette œuvre fut mutilée au XVIIIe siècle par l'ouverture, au centre de la paroi, d'un accès à une chapelle située sous le clocher, qui servit de chœur paroissial jusqu'en 1885. Les fresques de la voûte (1509-1512), riches en couleurs et aux dimensions exceptionnelles (97 m de long sur 28 m de large) forment l'ensemble de la peinture renaissance italienne le plus vaste et le plus ancien de France. Ce bleu profond qui tapisse les voûtes au-dessus du chœur est ce fameux « bleu de France » qu'on dit aussi « bleu-roi ». Contrairement à ce qui a longtemps été mentionné dans les guides touristiques, ce bleu ne provient pas du pastel (plante tinctoriale donnant une couleur bleue, cultivée dans la région à la même époque) ; en effet à l'époque, le bleu de pastel n'était exploité que pour la teinture, car on ne savait pas en extraire les pigments et les utiliser sous forme de peinture. Lors de prélèvements au niveau de la voûte de la nef, on a pu établir que cette couleur avait été obtenue à base de lapis lazuli et d'oxyde de cuivre ; c'est sans doute le choix de matériaux de qualité qui explique le très bon état de conservation de la voûte.
L'étonnante clôture de chœur ou jubé (fin XVe) de style flamboyant est ornée d'une statuaire polychrome sculptée par les ateliers bourguignons de Cluny, d'autant plus précieuse que la plupart des jubés ont été détruits ; il n'en reste qu'une dizaine en France. Eglise Sainte Madeleine à Troyes (Aube), Saint Etienne du Mont à Paris, Notre Dame de l'Epine (Marne), Châteauneuf du Faou, Saint Fiacre (Morbihan), La Chaise Dieu, Arques la Bataille (Seine Maritime), Saint Pierre le Jeune à Strasbourg ...



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Le bassin d'Apollon,


quadrilobé, à sans doute été creusé en 1662, à l'emplacement d'un ancien rond d'eau datant de 1639.
La fontaine du bassin représente Apollon juché sur un char tiré par quatre chevaux, entourés de quatre tritons et quatre poissons surgissant de l'eau face au soleil levant. Autrefois dorée, elle est l'oeuvre de Jean-Baptiste Tuby.

N°4440

Feuillet N°4440



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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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 Sujet du message: Re: SERIE ARTISTIQUE DE FRANCE (philatélie)
PostPublié: Sam Jan 29, 2011 5:39 am 
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Primitif flamand est un terme apparu au XIXe siècle pour désigner les peintres flamands au service de la religion et du commerce au XVe siècle dans les Pays-Bas du Sud. Les plus célèbres d'entre eux étaient Jan Van Eyck, Hans Memling et Gérard David (Bruges), Rogier Van der Weyden (Roger de la Pasture) et Robert Campin (Tournai), Dieric Bouts (Louvain), Juste de Gand (Urbino) et Hugo Van der Goes (Gand). L'essor de cette école est lié au mécénat des ducs de Bourgogne qui accueillaient de nombreux artistes à la richissime cour de Dijon : Jan Van Eyck est nommé peintre officiel du duc de Bourgogne Philippe le Bon, Van der Weyden et le sculpteur Claus Sluter travaillent pour la cour de Dijon.

Les villes d'Anvers, de Bruxelles, Bruges, Tournai ou Gand deviennent à cette époque des foyers d'intense activité artistique lié à la prospérité économique florissante du duché de Bourgogne qui est alors une puissance européenne ayant annexé une grande partie des Flandres.

N° - N°
Contemporains des peintres italiens du Quattrocento, parfois considérés comme des peintres du gothique tardif ou au contraire de la Première Renaissance, ils ont assimilé les leçons de perspective géométrique mais restent fidèles au style gothique dans les formes grêles et élancées des personnages, la rareté du nu, et les architectures inspirées de celles du nord de l'Europe.

Ces peintres ont en commun le rendu fidèle et méticuleux d’intérieurs bourgeois avec fonds de paysage des Pays-Bas, ainsi que la représentation de sujets et de messages à caractère religieux. Ils transposent volontairement le sacré dans le réel quotidien de l'époque.

L’École des Primitifs flamands introduit une grande innovation caractérisée comme un véritable tournant de l’histoire de l’art. En effet, la peinture à l’huile permet d’obtenir une pureté et une luminosité bien plus grandes que la détrempe, de rendre une ample gamme de tons et de reproduire l’effet de la transparence en étalant en très minces couches un mélange pigmenté appelé glacis. La plupart des supports de ces peintures sont des panneaux de bois, avec quelques rares exemples de toiles peintes à la détrempe.


Feuillet N°



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 Sujet du message: Re: SERIE ARTISTIQUE DE FRANCE (philatélie)
PostPublié: Dim Mars 13, 2011 4:05 am 
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Louise Joséphine Bourgeois, née à Paris le 25 décembre 1911 et morte à New York le 31 mai 2010, est une artiste sculpteur et plasticienne française naturalisée américaine.

Louise Bourgeois est née en France et y a grandi, mais l'essentiel de sa carrière artistique s'est déroulé à New York où elle s'est installée en 1938 après avoir épousé l'historien d'art américain Robert Goldwater (1907-1973).

La reconnaissance de son travail artistique grandit avec les dernières années de sa vie, où elle s'affirme comme une influence importante pour les nouvelles générations d'artistes, particulièrement féminines.
Sa famille habitait et travaillait à Choisy-le-Roi dans la banlieue parisienne. Son père se nomme Louis Bourgeois et sa mère Joséphine. Elle a une sœur, Henriette, et un frère, Pierre.

Ses parents étaient restaurateurs de tapisseries anciennes, ce qui n'a pas été, selon elle, déterminant dans sa carrière d'artiste. Cependant dès l'âge de dix ans, elle commença à aider ses parents pour les dessins des tapisseries et à faire les pieds manquants ainsi que d'autres motifs lorsque le dessinateur M. Richard Guino était absent. Ce travail de dessin est son premier contact avec l'art : « Quand mes parents m'ont demandé de remplacer M. Richard Guino, cela a donné de la dignité à mon art. C'est tout ce que je demandais. » Louise avait le sentiment d'être utile. Enfant, elle est turbulente et remarque que sa jeune nounou anglaise est la maîtresse de son père et que sa mère ferme les yeux sur cette relation. Cette découverte va marquer profondément l'enfant. Affirmant que son père ne cessait de l'humilier et de la dévaloriser, elle dira avoir été une "Eugénie Grandet", situation qui confortera plus tard son engagement féministe.

N°4492
Après avoir obtenu son baccalauréat en 1932 au lycée Fénelon, elle étudie les mathématiques supérieures à la Sorbonne en géométrie, espérant trouver ainsi un ordre et une logique dans sa vie. Bourgeois s'écarta des mathématiques, trop théoriques à son goût : « Pour exprimer des tensions familiales insupportables, il fallait que mon anxiété s'exerce sur des formes que je pouvais changer, détruire et reconstruire. » Elle commence des études d'art à Paris, d'abord à l'École des Beaux-Arts puis dans de nombreuses académies, dont l'Académie Ranson ainsi qu'à l'École du Louvre. Elle a comme professeurs des artistes comme Paul Colin, Cassandre ou bien encore Fernand Léger.

En 1937, elle rencontre l'historien d'art américain Robert Goldwater. Elle l'épouse et s'installe avec lui à New York dès l'année suivante. C'est là qu'elle entre en relation avec le milieu des surréalistes, dont la plupart ont quitté la France pour les États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale et présente sa première exposition personnelle en 1945.

En 2009, elle est honorée par le National Women's Hall of Fame ainsi que neuf citoyennes américaines, pour avoir marqué l'histoire des États-Unis. Elle meurt le 31 mai 2010, à l'âge de 98 ans.



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