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 Sujet du message: Re: SERIE ARTISTIQUE DE FRANCE (philatélie)
PostPublié: Jeu Déc 09, 2010 5:33 am 
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Johannes ou Jan Vermeer, naît à Delft, le 31 octobre 1632 – enterré dans cette même ville, le 16 décembre 1675) est un peintre baroque néerlandais (Provinces-Unies) parmi les plus célèbres du siècle d’or. Il réalisa surtout, dans un style raffiné, des peintures de genre, principalement des intérieurs montrant des scènes de la vie domestique.

La carrière de Vermeer fut relativement courte et son œuvre de faible ampleur : en vingt ans, il n’a guère peint plus de quarante-cinq tableaux dont quelques-uns ont disparu : aujourd’hui, seuls trente-cinq lui sont attribués avec certitude, et deux font encore l’objet de discussions.

Dans la cité hollandaise rattachée à la Maison d’Orange et qui bénéficiait encore d’un statut privilégié, il semble que Vermeer ait acquis une réputation d’artiste novateur, mais il est fort possible que sa notoriété dépassât peu le territoire provincial de Delft.

Il travaillait lentement et avec méticulosité. Ses œuvres se distinguent par une combinaison de couleurs inimitables – des couleurs claires, et des pigments quelquefois coûteux, avec une prédilection pour l'outremer naturel et le jaune –, la maîtrise dans le traitement et l’emploi de la lumière, et un arrangement idéal, créant une illusion d’espace particulière. Il a créé un monde plus parfait qu’aucun dont il eût été témoin.

Après avoir été pratiquement oublié durant près d’un siècle, Vermeer fut redécouvert en 1866 lorsque le critique d’art Théophile Thoré-Burger lui consacra une série d'articles. Depuis cette redécouverte, la réputation de Vermeer s’est amplifiée, et il est à présent reconnu, avec Rembrandt, comme l’un des plus grands peintres du siècle d'or néerlandais.

La Dentelière

N°2231 (1982)





Jean Cocteau, né le 5 juillet 1889 à Maisons-Laffitte, mort le 11 octobre 1963 à Milly-la-Forêt, est un poète français, artiste aux multiples talents, graphiste, dessinateur, auteur de théâtre, mais aussi cinéaste.

Il fut élu à l'Académie française en 1955.

Comptant parmi les artistes qui ont marqué le XXe siècle, il côtoya la plupart de ceux qui animèrent la vie artistique de son époque.Il fut l'imprésario de son temps, le lanceur de modes, le bon génie d'innombrables artistes et posa sa touche inspirée sur tout ce qu'il créa avec une grâce particulière, une originalité de tous les instants et une intuition rare.
En octobre 1963, apprenant le décès de son amie Édith Piaf, Cocteau est pris d'une crise d'étouffement et succombe quelques heures plus tard d’une crise cardiaque dans sa demeure de Milly-la-Forêt le 11 octobre 1963 à 74 ans.

Il est enterré dans la Chapelle Saint-Blaise-des-Simples à Milly-la-Forêt (Essonne). Sur sa tombe, cette épitaphe : Je reste avec vous.

Le 22 juin 2010, sa maison à Milly-la-Forêt, La Maison Cocteau,transformée en musée a été inaugurée.
Marianne

Bloc feuillet N°8 (1982) graveur A. Decaris





Marc Boyan sculpteur
la famille

N°2234 (1982) graveur J. Combet



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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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PostPublié: Ven Déc 10, 2010 12:25 am 
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Jean Cocteau, né le 5 juillet 1889 à Maisons-Laffitte, mort le 11 octobre 1963 à Milly-la-Forêt, est un poète français, artiste aux multiples talents, graphiste, dessinateur, auteur de théâtre, mais aussi cinéaste.

Il fut élu à l'Académie française en 1955.

Comptant parmi les artistes qui ont marqué le XXe siècle, il côtoya la plupart de ceux qui animèrent la vie artistique de son époque.Il fut l'imprésario de son temps, le lanceur de modes, le bon génie d'innombrables artistes et posa sa touche inspirée sur tout ce qu'il créa avec une grâce particulière, une originalité de tous les instants et une intuition rare.

En octobre 1963, apprenant le décès de son amie Édith Piaf, Cocteau est pris d'une crise d'étouffement et succombe quelques heures plus tard d’une crise cardiaque dans sa demeure de Milly-la-Forêt le 11 octobre 1963 à 74 ans.

Il est enterré dans la Chapelle Saint-Blaise-des-Simples à Milly-la-Forêt (Essonne). Sur sa tombe, cette épitaphe : Je reste avec vous.

Le 22 juin 2010, sa maison à Milly-la-Forêt, La Maison Cocteau,transformée en musée a été inaugurée.
Marianne

Bloc-feuillet N°8 (1982)graveur Décaris





Johannes ou Jan Vermeer, naît à Delft, le 31 octobre 1632 – enterré dans cette même ville, le 16 décembre 1675) est un peintre baroque néerlandais (Provinces-Unies) parmi les plus célèbres du siècle d’or. Il réalisa surtout, dans un style raffiné, des peintures de genre, principalement des intérieurs montrant des scènes de la vie domestique.

La carrière de Vermeer fut relativement courte et son œuvre de faible ampleur : en vingt ans, il n’a guère peint plus de quarante-cinq tableaux dont quelques-uns ont disparu : aujourd’hui, seuls trente-cinq lui sont attribués avec certitude, et deux font encore l’objet de discussions.

Dans la cité hollandaise rattachée à la Maison d’Orange et qui bénéficiait encore d’un statut privilégié, il semble que Vermeer ait acquis une réputation d’artiste novateur, mais il est fort possible que sa notoriété dépassât peu le territoire provincial de Delft.

Il travaillait lentement et avec méticulosité. Ses œuvres se distinguent par une combinaison de couleurs inimitables – des couleurs claires, et des pigments quelquefois coûteux, avec une prédilection pour l'outremer naturel et le jaune –, la maîtrise dans le traitement et l’emploi de la lumière, et un arrangement idéal, créant une illusion d’espace particulière. Il a créé un monde plus parfait qu’aucun dont il eût été témoin.

Après avoir été pratiquement oublié durant près d’un siècle, Vermeer fut redécouvert en 1866 lorsque le critique d’art Théophile Thoré-Burger lui consacra une série d'articles. Depuis cette redécouverte, la réputation de Vermeer s’est amplifiée, et il est à présent reconnu, avec Rembrandt, comme l’un des plus grands peintres du siècle d'or néerlandais.

On connaît relativement peu de choses de la vie de Vermeer. Il semble avoir entièrement été dévoué à son art dans la ville de Delft. Les seules informations à son sujet proviennent de certains registres, de quelques documents officiels et de commentaires d’autres artistes ; c’est peut-être pour cette raison que Thoré Bürger le surnomma le « Sphynx de Delft ». En 1989, John Michael Montias lui consacra une importante biographie, Vermeer and His Milieu : A Web of Social History, dans laquelle l’auteur tentait de donner du relief au personnage principal en dépit de son côté insaisissable en retraçant l’histoire sociale de son temps
Les premières toiles de Vermeer comprennent quelques peintures à sujets religieux et mythologique, au nombre desquelles Le Christ dans la maison de Marthe et Marie et Diane et ses Nymphes, mais la plupart de ses peintures les plus célèbres représentent des scènes intimes, sereines et « bourgeoises », dans lesquelles les personnages sont occupés à leurs activités de tous les jours, et semblent plus ou moins avoir été surpris par le peintre. On a longtemps pensé que Vermeer peignait des scènes de théâtre, particulièrement avec les toiles La Leçon de musique interrompue, L'Entremetteuse, L'Officier et la Jeune Femme riant, etc. On retrouve d'ailleurs souvent des personnages identiques dans des tableaux différents (l'homme de la Jeune Fille au verre de vin et de la Leçon de musique interrompue).

En 1696, il est fait mention d’un autoportrait de Vermeer, mais celui-ci est perdu. Selon certains, cependant, il se serait représenté au moins une fois dans l’un des tableaux qui nous restent : le personnage de gauche de L'Entremetteuse.

Dans un nombre frappant de toiles, la lumière pénètre par une fenêtre représentée à gauche, comme par exemple dans la Laitière et l'Astronome. Fait également marquant, Vermeer représenta relativement peu d’hommes, et rarement des fleurs ou des plantes. Par ailleurs, seuls deux Vermeer, et certainement non des moindres, ne sont pas des intérieurs : à savoir Vue de Delft et la Ruelle.

L’Astronome et le Géographe occupent une place un peu à part dans l’œuvre du peintre, en ce sens que ce ne sont pas des activités ménagères mais professionnelles qui y sont représentées. Sur les deux toiles figure le même personnage. Certains ont pensé qu’il s’agissait d’Antoni Van Leeuwenhoek, contemporain de Vermeer, qui fut baptisé quatre jours après lui dans la même église, et qui plus tard devait aider à régler la succession de l’artiste . D’autres rejettent cependant cette hypothèse, en se basant sur d’autres représentations de Van Leeuwenhoek et sur des informations concernant le caractère et la façon de travailler de ce dernier.

Vermeer est également un symboliste de premier ordre. En effet, les tableaux présents au second plan de ces œuvres représentent souvent des allégories (Éros triomphant par exemple) ou des cartes géographiques qui, pense-t-on, étaient présentes au domicile du maître, mais donneraient une tonalité différente à la scène.

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PostPublié: Ven Déc 10, 2010 12:41 am 
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Balthasar Kłossowski (de Rola), dit « Balthus » (Paris, 29 février 1908 - Rossinière, Suisse, 18 février 2001) est un peintre figuratif français d'origine polonaise.
Il est le frère de l'écrivain Pierre Klossowski.
« La meilleure façon de commencer est de dire, Balthus est un peintre dont on ne sait rien. Et maintenant, regardons les peintures », telle est la réponse laconique que le peintre adresse à la Tate Gallery, qui, organisant une exposition de ses œuvres, souhaitait également agrémenter le catalogue de quelques éléments biographiques.
Le Roi des chats — titre d’un de ses autoportraits — a en effet toujours souhaité s’entourer d’une aura de mystère, ce qui a sans aucun doute contribué à occulter sa personnalité et son œuvre aux yeux du grand public.

Rare et discret, il l'est dès sa naissance, un 29 février ; un anniversaire qui fait aussi partie de la « légende Balthus » et que son « grand ami » Rilke (amant de sa mère Baladine) ne manquait jamais de souhaiter avec une lettre. D'ascendance polonaise par son père, Erich Klossowski, historien de l’art, peintre et décorateur de théâtre, et russe par sa mère Baladine Klossowska (mais tous deux ressortissants prussiens), Balthus nait à Paris mais sa famille, du fait de ses origines, se réfugie en Suisse lors de la Première Guerre mondiale. Ses parents se séparent peu après et Balthus passe son enfance dans la région de Genève, près de sa mère et de Rilke.

Baladine rencontre le poète Rilke en 1919 : le jeune Balthasar a alors 11 ans. Le garçon publie son premier livre de dessins, Mitsou, sous l'impulsion de ce mentor. Il signe le recueil du surnom de « Baltusz », qu'on lui donnait à l'époque, et qu'il transformera en « Baltus » puis en « Balthus » par la suite. Durant son adolescence, il rencontre les nombreuses relations de sa mère qui viennent lui rendre visite : André Gide, Maurice Denis, Pierre Bonnard...

Balthus part pour Paris avec sa mère et son frère en 1924 et suit l'enseignement de Bonnard et de Vlaminck. Il peint ses premiers tableaux, copie des œuvres au Louvre. En 1926, il va en Italie étudier les peintres de la Renaissance, en particulier les fresques de la Légende de la Vraie Croix de Piero della Francesca à Arezzo, ainsi que celles de Masaccio à Florence.
En 1929, il expose pour la première fois à Zurich, sans grand succès.

Balthus s'installe à Paris en 1933, dans un premier temps rue de Furstemberg puis, à partir de 1936, Cour de Rohan (quartier de Saint-Germain-des-Prés) où il résidera plusieurs années. Il entre en contact avec le mouvement surréaliste par l'intermédiaire de Pierre Lœb mais il ne se sent guère de point commun avec la mouvance d'André Breton.
Il expose en 1934 une série de tableaux mettant en avant des jeunes filles à la pose équivoque, thème qui fera sa célébrité.
Il se marie en 1937 avec Antoinette de Watteville (1912-1997). Cette dernière lui sert de modèle dans plusieurs toiles, dont La Toilette (1933, Centre Pompidou, Paris) et Jeune fille en costume d'amazone (1932, collection Stanislas Klossowski).

Balthus est mobilisé en Alsace au début de la Seconde Guerre mondiale mais est rapidement démobilisé pour des raisons mystérieuses. Il s'installe alors à Champrovent en Savoie, puis à Fribourg en Suisse, où naissent deux de ses fils, et Cologny près de Genève. Il y achève Les Beaux Jours (Washington DC, Smithsonian Institute) en 1946. Cette même année, il se sépare de sa femme et retourne à Paris.
Il y réalise les décors et les costumes d'une pièce d'Albert Camus, L'État de siège et peint La Chambre (Washington DC, Smithsonian Institute) en 1947-1948).
En 1950 il effectue les décors de l'opéra Cosi fan tutte de Mozart au festival d'Aix-en-Provence.

En 1953, Balthus quitte Paris pour le château de Chassy, en Bourgogne, où il reste près de huit ans. Il y achève La Chambre et Le Passage du Commerce-Saint-André (1952-1954, collection particulière). Il y fait plusieurs paysages, vus de ses fenêtres. Il se crée un personnage de dandy et d’aristocrate « féodal », ainsi qu’il se décrivait, son appartenance à la noblesse restant non établie.

En 1961, Balthus est nommé directeur de l'Académie de France à Rome, à la Villa Médicis, par André Malraux. Setsuko Idata, jeune étudiante japonaise dont il est amoureux, l'y rejoint. Elle lui sert de modèle dans plusieurs tableaux dont La Chambre turque (1963-1966, Paris, Centre Georges Pompidou). Il l'épouse en 1967 au cours d'un voyage au Japon.

En 1977, à la fin de son mandat romain, le peintre prend le thé au Grand Chalet de Rossinière, en Suisse, s'en éprend et l'achète. Il y vivra jusqu'à sa mort avec son épouse et sa fille Harumi. Il présente ses toiles à de nombreuses expositions de par le monde et il est encensé par la presse et les critiques.

'La chambre turc'

N°2245 (1982)





Jean Dewasne, né le 21 mai 1921 à Lille et mort le 23 juillet 1999 à Paris, était un peintre français, généralement considéré comme l'un des maîtres de l'abstraction constructive.
Il fonde en 1950 avec Edgard Pillet l'Atelier d'art abstrait à Paris. Après des études classiques et musicales très poussées, Jean Dewasne s’inscrit à l’École des Beaux-Arts de Paris où il fréquente, pendant deux ans, les ateliers d’architecture avant de se tourner vers la peinture. Sa première exposition a lieu en 1941 et il réalise sa première œuvre abstraite en 1943 . il militera pour l’abstraction avec Hartung, de Staël, Poliakoff, Arp, etc. et, en 1945, année où il contribuera à la création du Salon des Réalités Nouvelles, il recevra le Prix Kandinsky.

Jean Dewasne démissionne en 1949 du salon des Réalités Nouvelles.

« Le dit salon a été créé pour défendre l’art abstrait mais non pour défendre des conceptions idéalistes ou spiritualistes contre des conceptions matérialistes, ni des théories esthétiques comme celle de l’art pour l’art à l’exclusion de tout autre ; et réciproquement d’ailleurs. Je ne puis accepter cette réduction de ma liberté de pensée au sein de notre association ainsi que celle d’autres membres de la société. Puisque le comité a l’air fermement décidé dans cette voie, je vous fait parvenir par la présente lettre ma démission de membre du comité des Réalités Nouvelles. »
— Jean Dewasne, Archives des Réalités Nouvelles, 1949, pièce 28

Il est l'auteur des Antisculptures.

En 1991, il est élu membre de l’Académie des Beaux-Arts au fauteuil de Hans Hartung. Il est également membre de l'Oupeinpo.

'Aurora-Set'

N°2263 (1983) image et mise en page Dewasne



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Raffaello Sanzio, plus connu sous le nom de Raphaël (Raffaello), (né le 6 avril 1483 à Urbino — mort le 6 avril 1520 à Rome[1]) est un peintre et architecte italien de la Renaissance. Il est aussi appelé Raffaello Santi, Raffaello da Urbino, Raffaello Sanzio da Urbino.
Raffaello Sanzio ou Santi, dit Raphaël, peintre italien de la Haute Renaissance, est le fils du peintre Giovanni Santi, peintre et poète officiel de la cour de Frédéric III de Montefeltro, l'un des princes les plus célèbres et protecteur des arts de la Renaissance en Italie. Urbino est alors un foyer artistique réputé à l’aube du XVIe siècle. Ici Raphaël a pu subir, pour la première fois, l'influence de Melozzo da Forlì, que l'on retrouve dans ses œuvres.
Raphaël, a longtemps été considéré comme le plus grand peintre qui a jamais existé, et on le tient toujours pour l'artiste en qui la peinture aura trouvé son expression achevée. Ce mythe de Raphaël apparaît du vivant de l'artiste, et sa mort précoce, mettant fin brutalement à une activité marquée par la précocité, lui donne une singulière ampleur.

En 1550, lorsqu'il publie ses célèbres Le Vite de' più eccellenti pittori, scultori e architettori, trente ans à peine après la mort prématurée de Raphaël, Giorgio Vasari, dans la biographie qu'il consacre au maître d'Urbino, attribue à la volonté divine la naissance de l'artiste :

« On vit clairement dans la personne, non moins excellente que gracieuse, de Raphaël à quel point le Ciel peut parfois se montrer généreux et bienveillant, en mettant – ou pour mieux dire – en déposant et accumulant en un seul individu les richesses infinies ou les trésors de ses innombrables grâces, qui sont de rares dons qu'Il ne distribue cependant que de temps à autre, et encore à des personnes différentes. »
Son art fait de mesure, de grâce et d'harmonie a profondément influencé la peinture occidentale jusqu'au XIXe siècle.

Casanova disait qu'« aucun peintre n'a surpassé Raphaël dans la beauté des figures. » Delacroix affirmait que le simple nom de Raphaël « rappelle à l'esprit tout ce qu'il y a de plus élevé dans la peinture ». De même, Ingres vouait un véritable culte à Raphaël, tant dans son style dominé par un graphisme proche du maître de la Renaissance que d'hommages récurrents à son œuvre.

Après trois siècles, la gloire de Raphaël s'estompe avec l'entrée en scène de tendances critiques et artistiques nouvelles, représentées notamment par les impressionnistes et les fauves.

Le style de Raphaël se caractérise par une utilisation presque égale du dessin et de la couleur car, contrairement à un grand nombre de peintres, il ne laisse pas l'un dominer l'autre : il est aussi précis dans le trait que dans la répartition des teintes. Cela se doit à sa manière de travailler : imiter les artistes de son époque et ses prédécesseurs en choisissant ce qui pourrait lui être utile.

'Vénus et Psyché'

N°2264 (1983) graveur C. Haley





Gustave Doré est un illustrateur, graveur, peintre et sculpteur français, né à Strasbourg le 6 janvier 1832, au 5 (aujourd'hui 16), rue de la Nuée-Bleue, et mort le 23 janvier 1883 à Paris dans son hôtel de la rue Saint-Dominique. Il fut reconnu internationalement de son vivant.
En 1843, le père de Gustave, Jean-Philippe Doré, polytechnicien, est nommé ingénieur en chef des Ponts et Chaussées de l'Ain et la famille Doré s'installe à Bourg-en-Bresse. L'enfant aux dons précoces est un très bon élève du collège mais il se fait encore davantage remarquer par ses caricatures et ses dessins inspirés du monde bressan qui l'entoure : à douze ans un imprimeur local publie ses premières lithographies sur Les Travaux d'Hercule. Elles amènent l'éditeur parisien Charles Philipon à lui proposer de s'installer à Paris où à partir de 1847 il suit les cours du lycée Charlemagne et dessine en même temps des caricatures pour le Journal pour rire de Philippon. Il connaît vite la célébrité et débute en 1848 au Salon avec deux dessins à la plume mais continue à vivre auprès de sa mère après la mort de son père en 1849.

À partir de 1851, tout en exposant ses toiles, il réalise quelques sculptures de sujets religieux et collabore à diverses revues dont le Journal pour tous. En 1854, l'éditeur Joseph Bry publie une édition des œuvres de Rabelais, illustrée d'une centaine de ses gravures. De 1861 à 1868, il illustre La Divine Comédie de Dante.

De plus en plus reconnu, à la fois autodidacte et exubérant, Gustave Doré illustra entre 1852 et 1883 plus de cent vingt volumes qui parurent en France, mais aussi en Angleterre, en Allemagne et en Russie. Lors de la campagne de Crimée, il réalise, à la fois comme auteur et comme illustrateur, L'Histoire de la Sainte Russie, une charge contre ce pays avec qui la France et l'Angleterre étaient entrées en guerre. C'est un album qui préfigure la bande dessinée, où il joue sur le décalage entre le texte et l'illustration, et où il utilise d'étonnantes astuces graphiques.
Il fréquente alors la société mondaine et élargit ses activités picturales en composant de grands tableaux comme Dante et Virgile dans le neuvième cercle de l’Enfer (1861 - 311 x 428 cm – musée de Brou), L'Enigme (au Musée d'Orsay) ou Le Christ quittant le prétoire (1867-1872), un tableau mesurant six mètres de haut par neuf mètres de large. Ce tableau a été restauré de 1998 à 2003 au Musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg, dans une haute salle qui lui est dédiée.

Multipliant en même temps dessins et illustrations en tous genres (fantastique, portraits-charges), sa notoriété devient européenne et il rencontre un immense succès en Angleterre avec la Doré Gallery qu'il ouvre à Londres en 1869.

Il meurt d'une crise cardiaque à 51 ans, le 23 janvier 1883, en laissant une œuvre imposante de plus de dix mille pièces qui exercera par la suite une forte influence sur nombre d'illustrateurs. Son ami Ferdinand Foch organise les obsèques à Sainte-Clotilde, l'enterrement au Père-Lachaise et un repas d'adieu rue Saint-Dominique.

En 1931, Henri Leblanc publie un catalogue raisonné qui recense 9 850 illustrations, 68 titres de musique, 5 affiches, 51 lithographies originales, 54 lavis, 526 dessins, 283 aquarelles, 133 peintures et 45 sculptures. Le musée de Brou à Bourg-en-Bresse, conserve pour sa part 136 œuvres de toute nature (peinture à l'huile, dessins, sculptures).


Illustration des contes de Perrault

N°2265 (1983) graveur G. Bétemps



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Jean Effel, de son vrai nom François Lejeune (d'où F.L.), dessinateur (né le 12 février 1908 à Paris, décédé le 16 octobre 1982 à Paris).

Fils d'un marchand et d'une professeur d'allemand, il étudie l'art, la musique et la philosophie à Paris, séjourne en Angleterre et sert dans les Hussards.

Après avoir échoué à faire son trou en tant que dramaturge ou peintre, il commence à placer ses illustrations dans divers périodiques français. Il devient bientôt l'un des illustrateurs les plus courus de France.

Auteur de dessins publicitaires et humoristiques, illustrateur de livres, il collabora à différents journaux et publia des albums satiriques ou empreints d'une poésie personnelle (La Création du monde, 1951, dont les dessins ont eu un succès très large toutes tendances politiques confondues en France par leur côté bon enfant).

Proche du Parti communiste français, il travailla avant et après guerre pour de nombreux titres, dans la presse communiste, comme dans de nombreuses publications telles que l'Express, Paris Soir et surtout pour des publications satiriques telles que le Canard Enchainé, l'Os à moelle ou Satirix. Il reçut le Prix Lénine pour la paix en 1968.

Il est inhumé à Honfleur dans le Calvados.


N°2291 (1983) dessin et mise en page F. Lejeune





César Baldaccini, dit César, est un sculpteur français, né le 1er janvier 1921 à Marseille (Bouches-du-Rhône) et mort le 6 décembre 1998 à Paris.
Son père tenait un bar à Marseille, où César Baldaccini est né en 1921 dans le quartier populaire de la Belle-de-Mai, au n°71 de la rue Loubon. « Je suis fondamentalement un autodidacte absolu », dira-t-il. Il travaille d'abord chez son père, avant de suivre les cours de l'école des Beaux-Arts de sa ville natale en 1935 puis, en 1943, de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris avec Michel Guino, Albert Féraud et Philippe Hiquily, comme lui dans l’atelier de Marcel Gimond. Il occupe un atelier dans un ancien bordel de la « rue de l'Échaudé », dont les chambres, suite à la loi Marthe Richard, avaient été attribuées à des étudiants.

Dès 1947, il travaille le plâtre et le fer. En 1952, en Provence, il fait ses premiers essais de soudure et ses premières sculptures en ferrailles, en utilisant des matériaux de récupération peu coûteux : ses moyens sont alors toujours modestes, ainsi par manque d'argent pour s'offrir du marbre, César va récupérer dans les décharges de ferraille les matériaux de ses premières sculptures ; des tubes, des boulons, des vis.., qui deviennent des insectes, ou se retrouvent dans les courbes puissantes de la Vénus de Villetaneuse.

En 1954, il expose à la galerie Lucien Durand et obtient le prix « collabo » pour une sculpture intitulée Le poisson réalisée à Villetaneuse ; ville où il travaillera une douzaine d'années, grâce à l'aide d'un industriel local, Léon Jacques. En 1956, il participe à la biennale de Venise ; ensuite à la biennale de Sao Paulo et à la Documenta II en 1959.En 1961 il rejoint le groupe des Nouveaux Réalistes avec Mimmo Rotella, puis Niki de Saint Phalle et Gérard Deschamps.

' Hommage au cinéma'

N°2299 (1984) graveur P. Forget
'Le Pouce'

N°3104 (1997) dessin et mise en page C. Bridoux






Maurice Utrillo, né Maurice Valadon le 26 décembre 1883 à Paris XVIIIe et mort le 5 novembre 1955 à Dax, est un peintre français de paysages animés, paysages urbains, peintre à la gouache, aquarelliste, illustrateur, peintre de décors de théâtre.
Né un lendemain de Noël, 8 rue du Poteau à Montmartre, un quartier de Paris, Utrillo est un des rares peintres célèbres de Montmartre qui y soit né. Il est le fils du peintre Suzanne Valadon (de son vrai nom Marie-Clémentine Valade) et d'un père inconnu. Ce n'est probablement pas le peintre catalan Miguel Utrillo, un des amants de Suzanne Valadon, qui l'a néanmoins reconnu en 1891 et lui a donné son nom.

Valadon devint le modèle de Toulouse-Lautrec, Puvis de Chavannes, Pierre-Auguste Renoir (qui l'appelait Maria), voire de Vincent Van Gogh et de bien d'autres peintres Montmartrois dont elle aurait été parfois la maîtresse. C'est en les observant qu'elle apprit à peindre et se lança dans ses premiers dessins (son fils était un de ses modèles préférés quand il acceptait de tenir la pose). On lui présenta le maître Edgar Degas qui lui apprit quelques techniques, l'encouragea à peindre et fut son premier acheteur.
Maurice Utrillo a peint essentiellement des paysages dans lesquels apparaissent souvent des maisons ou des coins de villages. Durant sa carrière, il peint de nombreux paysages urbains, essentiellement des vues du quartier Montmartre. Son style est si particulier qu'il est difficile de le classer dans tel ou tel mouvement.

On distingue trois périodes dans son œuvre :

la période Montmagny de 1904 à 1910 ;
la période blanche de 1910 à 1914 : les formes et les teintes blanches sont prédominantes ;
la période colorée de 1922 à 1955 : les tonalités vives et gaies prédominent.
Il meurt âgé de 71 ans, le 5 novembre 1955 à l'hôtel Splendid de Dax où il est en cure avec sa femme. Il est enterré au cimetière Saint-Vincent à Montmartre, Paris, face au Lapin Agile.

'Le Lapin Agile'

N°2297 (1983) graveur E. Lacacque





Jean Messagier (Paris 13 juillet 1920 - Montbéliard, 10 septembre 1999) est un peintre, graveur, sculpteur français.

Il épouse en 1944, la céramiste Marcelle Baumann qu'il fréquente aux Arts Déco. Ils ont en commun la Franche-Comté, puisque cette dernière est l'une des filles de Walter Baumann, directeur de la chaiserie de Colombier-Fontaine. Les parents de Jean habitent alors Valentigney, son père étant employé aux cycles Peugeot de Beaulieu-Mandeure, tout près du berceau familial des Messagier qui est le village de Mathay. C'est grâce à la famille de sa mère originaire d'Alsace et habitant Paris, au sein de laquelle il voit le jour, qu'il sillonne très jeune la capitale avec son grand-père, agent d'assurances, mais surtout photographe amateur. Ce dernier lui apprend à regarder - pendant des temps interminables - confie Jean dans son journal. C'est lui qui l'emmène voir les spectacles de Guignol présentés dans les squares parisiens. De cette période naîtra la passion de Jean pour les marionnettes qu'il collectionnera toute sa vie et son envie d'amener l'art dans la rue.

Cet aspect ne le quitte pas. Pour lui, un artiste se doit d'être un acteur social, un « aiguillonneur » pour reprendre ce néologisme confié à un journaliste du journal La croix. Pour cela, Jean Messagier devient organisateur de fêtes monumentales à l'instar de l'inauguration de son moulin de Lougres, sa demeure principale depuis 1962. Les familles Messagier et Baumann sont entourées des officiels nationaux, des artistes amis venus de Paris, des galeristes les plus connus (un match de football artistes - marchands de tableaux fait partie des festivités), des officiels locaux mais aussi des ouvriers qui ont construit la demeure, de toute la population des villages de Lougres et Colombier-Fontaine que Jean a conviée. Ainsi, le menuisier a cotoyé le député, le gamin du village a parlé à un monsieur au fort accent russe s'appelant Serge Poliakoff, l'architecte (Jean-Louis Veret, élève de Le Corbusier) a dansé avec la « nounou » Marguerite. Le peintre Pierre Alechinsky s'est essayé aux joies du tir à l'arc...

Jean renouvellera cet esprit autant qu'il le pourra. Il investit la MALS (Maison d'Art et Loisirs de Sochaux) avec la complicité de son directeur, Yves Deschamp, en 1969. Il participe aux carnavals de Montbéliard, il invente le ZNUP, architecture de termoformages investie par les habitants de la ZUP de la Petite Hollande de Montbéliard. Il contribue grandement aux fêtes du futur des Salines royales d'Arc-et-Senans durant les années 1970 et propose au Grand Palais à Paris en 1972 lors du festival d'automne son Grand palais des conversations de framboises et des collines respirantes.

« Rattaché à l'École de Paris d'après-guerre, on le qualifie confusément d'abstrait lyrique, de nuagiste, de tachiste, de paysagiste abstrait (Francette Messagier, préface de Traces) »
Lui-même n'a jamais voulu se définir, il a toujours renoncé à la dualité abstraction / figuration. - Son vœu certain, puisque qu'autographe, est l'inscription sur sa tombe, « Docteur ès Printemps ».

'Les 4 coins du ciel'

N°2300 (1984) dessin et mise en page C. Haley





Pierre Bonnard, né le 3 octobre 1867 Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine) et mort le 23 janvier 1947 Le Cannet (Alpes-Maritimes) est un peintre français du XIXe ‑ XXe siècles.

Peintre de personnages, figures, nus, portraits, paysages animés, intérieurs, natures mortes, fleurs et fruits, il était aussi graveur, dessinateur et illustrateur.

Artiste postimpressionniste, il faisait partie du groupe des Nabis.
Pierre Bonnard adhère au groupe artistique des Nabis, composé, entre autres, d'Édouard Vuillard, Maurice Denis et Félix Vallotton. Il est fortement influencé par les idées de Paul Gauguin et également très intéressé par la vogue du japonisme. Tout particulièrement marqué par cette dernière tendance et la conception différente de la perspective et de l'espace que l'on retrouve dans le kakemono, Pierre Bonnard reçoit alors le surnom de « Nabi japonard ». Ce mouvement a également pour caractéristiques l'exaltation de la couleur, la simplification de la forme et la sublimation du quotidien, auquel les Nabis confèrent un caractère atemporel.

En novembre 1889, Bonnard prête serment d'avocat. Dans l'année 1890, il se rend tous les jours au Parquet. Il y dessine les hommes de loi. Cette année là, il effectue son service militaire, comme soldat de 2e classe, au 52e régiment d'Infanterie à Bourgouin. C'est l'origine de sa toile L'Exercice, dans laquelle il manie des tons purs.

Les Nabis s'avèrent également novateurs dans le domaine des arts graphiques, en réalisant des albums d'estampes et des livres illustrés. Pierre Bonnard est le premier Nabi à s'intéresser à l'affiche. Rejetant au départ le modelé de la peinture traditionnelle en faveur d'aplats de couleurs franches, cernés par une ligne évocatrice et élégante qui vise à l'effet décoratif, il trouve progressivement une voie toute personnelle, où il emploie pour peindre des sujets intimes, intérieurs, nus, fenêtres ouvertes sur le jardin, des effets impressionnistes servis par des palettes de couleurs légères et lumineuses, le tout soutenu par un sens très sûr de la composition et du dessin.

En 1891, il présente 3 215 tableaux en 4 panneaux décoratifs au Salon des Indépendants. Cette même année, il exécute une commande pour France-Champagne, et abandonne du même coup sa carrière juridique. Il fait alors la connaissance de Toulouse-Lautrec, avec qui il se lie d'amitié. Ils se retrouvent en concurrence pour un projet destiné au Moulin Rouge ; Lautrec l'emporte.

Au Salon des Indépendants de 1892, Bonnard présente Le Corsage à carreaux et La partie de croquet.

En 1893, il rencontre Marthe, née Maria Boursin qui se fait appeler Marthe De Meligny. Elle devient son modèle puis sa femme. La même année est publiée Scène de famille, l'une des premières lithographies de Bonnard, dans la revue L'Estampe. Après quoi il réalise d'autres lithographies pour la Revue Blanche, comme Parisiennes et La Femme au parapluie.

En 1897, Bonnard illustre de 18 dessins au pinceau un roman du Danois Peter Nansen, Marie, parue dans la Revue Blanche. Il est alors remarqué par Ambroise Vollard et produit, sur sa demande, 109 lithographies pour un ouvrage de poésies libres de Verlaine, Parallèlement. Il renouvelle l'expérience, toujours sur la demande de Vollard, pour Daphnis et Chloé.

Dans le début des années 1900, Bonnard voyage beaucoup à l'étranger. D'abord à Venise et à Milan en 1899, avec Roussel et Vuillard, puis en Espagne en 1901, Séville, Grenade, Tolède, Madrid. En 1905 et 1906, il entreprend une croisière en Belgique et en Hollande.

Bonnard semble trouver sa voie dans un retour à un certain impressionnisme, introduisant le mystère dans l'apparence visible. Il représente de nombreux nus, tous de Martha auxquels il associe des motifs de son quotidien (jardin, fruits). Le thème de la femme à la toilette prend de l'ampleur dans ces années du début du siècle.

Il achète en 1926 la Villa Le Bosquet au Cannet, dans laquelle il se retire pendant la guerre dès 1939 et où il passera les dernières années de sa vie. Là, il se plonge dans une osmose complète avec la nature.

La même année, il illustre Les Histoires du petit Renaud de l'écrivain et illustrateur Léopold Chauveau.

Il traverse ensuite une période d'introspection, durant laquelle il peint des intérieurs et des scènes de rues nocturnes. Ces thèmes anodins sont à la fois joyeux et poignants, comme s'il cherchait à représenter une certaine idée du temps perdu.

Sa compagne Marthe meurt en 1942.

'Coin de salle à manger au Cannet'

N°2301 (1984) graveur E. Lacacque



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 Sujet du message: Re: SERIE ARTISTIQUE DE FRANCE (philatélie)
PostPublié: Ven Déc 10, 2010 12:27 pm 
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La typographie (souvent abrégé en typo) désigne les différents procédés de composition et d’impression utilisant des caractères et des formes en relief.

La typographie est à l’origine l’art d’assembler des caractères mobiles afin de créer des mots et des phrases et de les imprimer. Cette technique a été mise au point vers 1440 par Gutenberg, qui n’a pas inventé l’imprimerie à caractères mobiles mais un ensemble de techniques conjointes : les caractères mobiles en plomb et leur principe de fabrication, la presse typographique, et l’encre grasse nécessaire à cet usage.

La typographie, par extension, est la technique d’impression qui utilise le principe du relief, comme les caractères mobiles en plomb et en bois, mais aussi les images en relief, d’abord gravures sur bois puis clichés en métal et en photopolymère. La typographie a été pratiquement la seule forme d’impression jusqu’au XXe siècle, où elle a été remplacée par l’offset, lui-même issu de la lithographie inventée à la fin du XVIIIe siècle. L’impression typographique existe encore pour des travaux artisanaux à tirage limité ainsi que pour la découpe, l’embossage et l’estampage.

Enfin, la typographie est l’art et la manière de se servir des caractères : choix de la police, du corps et de la mise en page.
Figure allégorique

N°2407 (1986) graveur C. Andreotto, dessin et mise en page R. Gid





Léonard de Vinci (Leonardo di ser Piero da Vinci , dit Leonardo da Vinci), né à Vinci le 15 avril 1452 et mort à Amboise le 2 mai 1519, est un peintre italien et un homme d'esprit universel, à la fois artiste, scientifique, ingénieur, inventeur, anatomiste, peintre, sculpteur, architecte, urbaniste, botaniste, musicien, poète, philosophe et écrivain.

Après son enfance à Vinci, Léonard est élève auprès du célèbre peintre et sculpteur florentin Andrea del Verrocchio. Ses premiers travaux importants sont réalisés au service du duc Ludovic Sforza à Milan. Il œuvre ensuite à Rome, Bologne et Venise et passe les dernières années de sa vie en France, à l'invitation du roi François Ier.

Léonard de Vinci est souvent décrit comme l'archétype et le symbole de l'homme de la Renaissance, un génie universel et un philosophe humaniste dont la curiosité infinie est seulement égalée par la force d'invention. Il est considéré comme un des plus grands peintres de tous les temps et peut-être la personne la plus talentueuse dans le plus grand nombre de domaines différents ayant jamais vécu.

C'est d'abord comme peintre que Léonard de Vinci est reconnu. Deux de ses œuvres, La Joconde et La Cène, sont des peintures très célèbres, souvent copiées et parodiées, et son dessin de l’Homme de Vitruve est également repris dans de nombreux travaux dérivés. Seules une quinzaine d'œuvres sont parvenues jusqu'à nous ; ce petit nombre est dû à ses expérimentations constantes et parfois désastreuses de nouvelles techniques et à sa procrastination chronique. Néanmoins, ces quelques œuvres, jointes à ses carnets, qui contiennent des dessins, des diagrammes scientifiques et des réflexions sur la nature de la peinture, sont un legs aux générations suivantes d'artistes seulement égalé par Michel-Ange.

Comme ingénieur et inventeur, Léonard développe des idées très en avance sur son temps, depuis l'hélicoptère, le char de combat, le sous-marin jusqu'à l'automobile. Très peu de ses projets sont construits, ou même seulement réalisables de son vivant, mais certaines de ses plus petites inventions comme une machine pour mesurer la limite élastique d'un câble entrent dans le monde de la manufacture. En tant que scientifique, Léonard de Vinci a beaucoup fait progresser la connaissance dans les domaines de l'anatomie, du génie civil, de l'optique et de l'hydrodynamique.

'portrait d'Isabelle d'Este'

N°2446 (1986) graveur P. Béquet





Eugène-Louis Boudin est un peintre français, né à Honfleur (Calvados) le 12 juillet 1824, mort à Deauville (Calvados) le 8 août 1898. Il fut l'un des premiers peintres français à saisir les paysages à l'extérieur d'un atelier. Grand peintre de marines, il est considéré comme l'un des précurseurs de l'impressionnisme.
Eugène Boudin était un peintre marin, expert en matière de rendu de tout ce qui est lié à la mer et à ses rivages. Il peignit notamment de nombreux tableaux décrivant la vie des pêcheurs sur les ports et les marchés ; ainsi que celle des familles bourgeoises du XIXe siècle sur les plages de Normandie.

L'importance du ciel et des effets atmosphériques dans ses peintures lui valut d'être surnommé le « roi des ciels » par le peintre français Camille Corot. Il attachait en effet une grande importance au soleil, aux nuages, au ciel et à leurs effets changeants sur le paysage en mouvement.

Au cours de sa vie, il aura peint près de 4 500 tableaux et laissé autant de dessins, pastels et aquarelles.

'Femme à l'ombrelle'

N°2474 (1987) gravuve, G. Bétemps





Ligier Richier (Saint-Mihiel, v. 1500 - Genève, 1567) est un sculpteur lorrain du début de la Renaissance. Attaché à la cour de Lorraine et de Bar, il a réalisé plusieurs œuvres majeures conservées dans les département de la Meuse et de la Meurthe-et-Moselle.
Ligier Richier est né dans la Meuse à Saint-Mihiel autour de 1500. L'essentiel de sa vie et de sa carrière s'est déroulé dans les duchés de Lorraine et de Bar, alors indépendant de la France. La première mention de l'artiste date de 1530, lorsque le duc de Lorraine s'attacha ses talents. En 1543, il devient syndic de la ville de Saint-Mihiel. Converti à la foi protestante, il adresse au duc une pétition réclamant le libre exercice de la religion réformée, puis quitte la Lorraine vers 1563 et s'exile à Genève où il meurt en 1567. Les liens, souvent évoqués, entre Ligier Richier et Michel-Ange, ainsi que ses possibles voyages en Italie, ne semblent pas étayés par les documents historiques et appartiennent probablement à la légende.
L'œuvre de Ligier Richier est essentiellement d'inspiration religieuse. En l'absence de signature, ce sont des comparaisons stylistiques qui ont permis d'attribuer au sculpteur la plupart des œuvres actuellement reconnues. La particularité du sculpteur est cette précision de la taille des visages et la finesse du drapé sur la pierre.

C'est en partie grâce au récit, aujourd'hui disparu, du marchand champenois, Nicolas Chatourup (ou Chatonrupt), que l'on peut dater et identifier certaines œuvres. Ce dernier s'était rendu en 1532 en pèlerinage à Saint-Nicolas-de-Port et passant par Bar-le-Duc et Saint-Mihiel, il raconte avoir vu dans chaque ville un groupe de statues du sculpteur Ligier Richier.

Ligier Richier a travaillé la pierre, le bois, et la terre cuite, et a mis au point un procédé de traitement à la cire (encausticage) pour donner au calcaire de Lorraine l'apparence du marbre comme utilisé pour le Gisant de Philippe de Gueldre.
Le sépulcre Saint-Michel

N°2553 (1988) gravure P. Albuisson, dessin et mise en page Huguette Sainson




Enguerrand Quarton (Laon, 1412 - Avignon, 1466) fut un peintre et enlumineur français du Moyen Âge tardif, dont quelques œuvres sont parmi les premiers chefs-d'œuvre du XVe siècle et tranchent avec la peinture italienne ou flamande. Il est à ce titre l'un des plus représentatifs de la seconde école de peinture d'Avignon
Enguerrand Quarton a été actif en Provence dès 1444. À cette date, il était à Aix-en-Provence pour réaliser une sainte Marthe destinée à être placée au-dessus du maître-autel de l'église de Tarascon. Le prix-fait indiquait qu'elle devait être entourée de son frère Lazare et de sa sœur Marie-Madeleine tandis que sur la prédelle il devait peindre cinq scènes de sa vie. Puis il se retrouva à Arles et à Avignon où la légation pontificale lui passa des commandes à partir de 1447.

À cette date, il s'était installé dans une maison de la place Saint-Pierre. C'est cette adresse qui est signifiée sur les contrats de deux tableaux qui nous sont parvenus, la Vierge de Miséricorde et le Couronnement de la Vierge'. Plus tard, en 1461, ce fut l'abbesse du couvent de Sainte-Claire d'Avignon qui lui fit commander de peindre un second Couronnement de la Vierge où devait figurer, outre la patronne de son couvent, François d'Assise, Antoine de Padoue et Louis de Toulouse.

Il a exécuté des tableaux, des retables et des enluminures. Dans son travail, les visages, individualisés, et les paysages évoquent l'influence de l'art flamand. Maître incontesté de la seconde école d'Avignon, par ses œuvres, alors que le Grand Schisme était fini, il rendit tout son lustre à la cour d'Avignon, dirigée alors par des légats pontificaux
Pietà de Villneuve-les-Avignon

N°2558 (1988) dessin et mise en page P. Lambert



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 Sujet du message: Re: SERIE ARTISTIQUE DE FRANCE (philatélie)
PostPublié: Sam Déc 11, 2010 1:10 am 
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Jacques-Louis David, peintre français né le 30 août 1748 à Paris et mort le 29 décembre 1825 à Bruxelles, est considéré comme le chef de file de l’École néoclassique, dont il incarne le style pictural et l’option intellectuelle. Il opère une rupture avec le style galant et libertin de la peinture du XVIIIe siècle représentée à l'époque par François Boucher et Carl Van Loo, et revendique l’héritage du classicisme de Nicolas Poussin et des idéaux esthétiques grecs et romains, en cherchant, selon sa propre formule, à « régénérer les arts en développant une peinture que les classiques grecs et romains auraient sans hésiter pu prendre pour la leur ».

Formé à l'Académie royale de peinture et de sculpture , il devient en 1780 un peintre renommé avec le Serment des Horaces. Membre de l'Académie des beaux-arts, il combat cette institution sous la Révolution et entame en parallèle à sa carrière artistique une activité politique en devenant député à la Convention et ordonnateur des fêtes révolutionnaires. Son engagement l'amène à voter la mort du roi Louis XVI, et son amitié pour Maximilien de Robespierre lui vaudra, à la chute de celui-ci, d'être emprisonné lors de la réaction thermidorienne. Ses activités politiques prennent fin sous le Directoire, il devient membre de l'Institut et se prend d'admiration pour Napoléon Bonaparte. Il se met à son service quand celui-ci accède au pouvoir impérial, et il réalise pour lui sa plus grande composition Le Sacre de Napoléon.

Sous la Restauration, son passé de révolutionnaire régicide et d'artiste impérial lui vaudra d'être exilé. Il se réfugie à Bruxelles et continue jusqu'à sa mort en 1825 son activité artistique.

Son œuvre, importante par le nombre, est exposée dans la plupart des musées d'Europe et aux États-Unis, et pour une grande partie au musée du Louvre. Elle est constituée principalement de tableaux d'histoire et de portraits. Il fut un maître pour deux générations d’artistes, venus de toute l’Europe pour se former dans son atelier, qui, à son apogée, comptait une quarantaine d’élèves, dont Girodet, Gros et Ingres furent les plus réputés.

Il fut l’un des artistes les plus admirés, enviés et honnis de son temps, autant pour ses engagements politiques que pour ses choix esthétiques. Par le passé, rarement un artiste a épousé à ce point les grandes causes de son temps en mêlant intimement art et politique.

Serment du jeu de paume

N°2591 (1989) dessin et mise en page Odette Baillais





Odilon Redon, né le 20 avril 1840 à Bordeaux et mort le 6 juillet 1916 à Paris, fut un peintre symboliste et coloriste de la fin du XIXe siècle. Son art explore les méandres de la pensée, l'aspect sombre et ésotérique de l'âme humaine, empreint des mécanismes du rêve.
À Bordeaux, il est très lié avec Rodolphe Bresdin qui lui apprend la gravure et commence une série de onze eaux-fortes sous la direction de cet artiste dont l’art onirique est libre de tout formalisme: Le Gué tirées en 1866 dans une inspiration orientaliste et romantique influencée par Delacroix qu’il connaît de vue. Il participe comme simple soldat aux combats sur la Loire pendant la guerre de 1870. Après la guerre il s’installe à Montparnasse jusqu'en 1877, mais l'été, retourne à Peyrelebade et passe l’automne en Bretagne. Il fréquente le salon littéraire et musical de Madame Rayssac, rencontre Fantin-Latour, Paul Chenavard, le musicien Ernest Chausson. Il séjourne à Barbizon pour y étudier les arbres et les sous-bois. En 1878, il voyage pour la première fois en Belgique et en Hollande et commence l'année suivante à être reconnu pour son premier album de lithographie intitulé Dans le Rêve — il fait de la « lithographie de jet » —, et cherche à travers les rêves la descente dans l'inconscient, lequel lui permet de révéler les sources de son inspiration et de décrire son monde personnel voué à l'exploration de l’imaginaire. En 1884, Joris-Karl Huysmans publie À rebours avec un passage consacré à Odilon Redon.

Les années 1890 et le début du siècle sont une période de transformation, de mutation, c'est l'abandon de ses « noirs », il commence à utiliser le pastel et l'huile, et la couleur dominera les œuvres du reste de sa vie. Eve est son premier nu féminin réalisé d’après modèle. En 1899, il est présenté par Maurice Denis aux Nabis, groupe d'artistes qui compte parmi ses membres Gauguin. En 1900, Maurice Denis peint l’Hommage à Cézanne — Redon y est représenté debout devant une toile de Cézanne, entouré de Pierre Bonnard, Édouard Vuillard, Roussel, Paul Sérusier, Mellerio et Ambroise Vollard. Il travaille avec Mallarmé. Une exposition Odilon Redon a lieu à la galerie Durand-Ruel en 1900. Il voyage en Italie avec Robert de Domecy. Il exécute des peintures décoratives pour son ami Ernest Chausson, ainsi que pour le château, en Bourgogne, de son ami et mécène, Robert de Domecy. En 1901 il participe au Salon de la Libre Esthétique à Bruxelles et au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts à Paris. Son ami d’enfance, le peintre Charles Lacoste, l’introduit en 1903 auprès de Gabriel Frizeau, mécène bordelais passionné d'art et de belles-lettres. La légion d'honneur lui est attribuée. En 1904 une salle lui est entièrement consacrée au Salon d'Automne comportant soixante-deux œuvres. En 1908, Odilon voyage à Venise et en Italie avec sa femme, son fils et Arthur Fontaine, il réalise ses premiers cartons de tapisserie pour la manufacture des Gobelins à la demande de Gustave Geffroy.
Il passe l'été à Bièvres à la villa Juliette qu'il loue après le décès de Juliette Dodu, la demi-sœur de sa femme, n'ayant pu racheter la villa de sa belle-sœur.

Mellerio en 1913 publie un catalogue de ses eaux-fortes et lithographies. La même année, l'Armory Show présente quarante de ses œuvres sur le continent américain à New York (International exhibition of Modern Art), Chicago et Boston, où le Nu descendant l'escalier de Marcel Duchamp fera scandale.

Il a publié de son vivant une intéressante autobiographie où sont évoqués ses rapports avec le milieu artistique et les ambitions artistiques et spirituelles de son époque. Il meurt le 6 Juillet à Paris ; son fils Ari n’a pu arriver à temps du front. Une huile sur toile, La Vierge, est laissée inachevée sur le chevalet de l’artiste. Il est inhumé dans le petit cimetière de Bièvres, l’« âme du roi des mondes imaginaires' » repose là sous une pierre tombale régulièrement fleurie.
'Profil de femme'

N°2635 (1990) dessin et mise en page L. Arquer





Auguste Rodin (François-Auguste-René Rodin), né à Paris le 12 novembre 1840 et mort à Meudon le 17 novembre 1917, est l'un des plus importants sculpteurs français de la seconde moitié du XIXe siècle.
Auguste Rodin naît le 12 novembre 1840, 3 rue de l'Arbalète à Paris dans une famille modeste d'origine rurale. Son père Jean-Baptiste est d'origine normande, sa mère Marie Cheffer d'origine lorraine. Du premier mariage de son père avec Gabrielle Cateneau, il a une demi-sœur, Clothilde, qui semble avoir été écartée de la famille après le deuxième mariage de Jean-Baptiste. Auguste a une sœur aînée, Maria.
En 1883, Rodin fait la connaissance de celle qui deviendra sa brillante jeune élève puis sa muse, Camille Claudel, alors âgée de 19 ans, qui partage son atelier et participera activement - entre autres travaux menés en commun - à la création du monument Les Bourgeois de Calais (commandé en 1885 par la municipalité de Calais à la mémoire d'Eustache de Saint Pierre) et avec qui il entretiendra une relation artistique et amoureuse passionnée et tumultueuse qui durera de 10 à 15 ans. Rodin refusera fermement les demandes de mariage de Camille, qui finira par s'éloigner avant d'être internée par sa famille.
Lors de la déclaration de Première Guerre mondiale, Rodin fuit la France avec Rose et se réfugie en Angleterre où il tombe malade. Il réalise le buste du pape Benoît XV au cours d'un voyage à Rome en 1915.

En 1916 Rodin, gravement malade, fait trois donations successives de son hôtel particulier, de son atelier et de ses collections d'art à l'État français dans la perspective de la création d'un musée Rodin. La Chambre des députés et le Sénat votent l'établissement du musée Rodin à l'Hôtel Biron. Rodin reçoit une commande pour un monument à la mémoire des combattants de Verdun.
Il revient en France à la fin de l'année 1916. Agé de 77 ans, il épouse à Meudon après 53 ans de vie commune, le 29 janvier 1917, Rose Beuret très affaiblie. Rose s'éteint le 14 février 1917 à 73 ans, suivie le 17 novembre par Auguste. Leur sépulture à Meudon est dominée par le Penseur.

Le musée Rodin du 79 rue de Varenne dans le 7e arrondissement de Paris est inauguré et ouvert au public le 4 août 1919. Sa Villa des Brillants à Meudon - 19 avenue Auguste Rodin - deviendra aussi un musée.

'Cambodgienne assise'

N°2636 (1990) graveur G. Bétemps, dessin et mise en page L. Arquer





Christ de Wissembourg - ancien vitrail de l'église Saints-Pierre-et-Paul de Wissembourg, représentant la tête du Christ. Le plus ancien vitrail figuratif intact du monde conservé en France, au Musée de l'Œuvre Notre-Dame (Inv. MAD XXIII.21). Vers 1060, diamètre 25 cm.

La célèbre tête de Wissembourg est le plus ancien vitrail figuré conservé en France. Fragment probable d'une figure du Christ en pied ou en buste, ce vitrail est réputé provenir de l'abbatiale bénédictine de Wissembourg, au nord de l'Alsace, reconstruite à partir de 1040 et embellie après 1056. Cette origine n’est toutefois pas attestée.

La tête strasbourgeoise, complétée de pièces colorées modernes vers 1950, a été peinte selon la technique décrite vers 1100 par le moine Théophile dans son traité concernant la peinture sur verre. La grisaille est appliquée en trois couches d’intensité différente, l'une très claire par endroits, l'autre moins diluée pour les ombres et la troisième très sombre pour les traits. La stricte frontalité du visage et la stylisation des formes donnent au personnage une grande force d'expression primitive.

N°2637 (1990) graveur E. Lacacque, dessin et mise en page R. Druet



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Jacques Callot, né à Nancy en 1592 et mort dans la même ville le 24 mars 1635, est un dessinateur et graveur lorrain, dont l'œuvre la plus connue aujourd'hui est une série de dix-huit eaux-fortes intitulée Les Grandes Misères de la guerre, évoquant les ravages de la Guerre de Trente Ans qui se déroulait alors en Europe.

Il est considéré comme l'un des maîtres de l'eau-forte. Son style se caractérise par la netteté du trait et la profondeur de l'encrage, qui permettent de conserver une parfaite lisibilité à ses eaux-fortes, malgré le fréquent foisonnement des scènes et des personnages, sur des gravures de surface souvent restreinte.

On doit à Callot plusieurs innovations qui permirent le plein développement de cet art, en particulier l'utilisation du « vernis dur ». C'est Abraham Bosse qui diffusa ces innovations, en publiant en 1645 le premier traité jamais publié sur la gravure des eaux-fortes, traité qui sera largement traduit en Europe.
Loin de chanter les louanges du Roi de France, Jacques Callot publie alors son œuvre la plus connue, la suite Les Grandes Misères de la Guerre. Plus tard, alors qu'il s'apprête à quitter la Lorraine pour emmener sa famille en Italie, à Florence, le cancer de l'estomac dont il souffrait déjà depuis 1630 ou 1631 s'aggrave, et il décède en 1635.
Portrait de Claude Deruet

N°2761 (1992) graveur P. Forget, dessin et mise en page O Baillais





Germaine Richier, née le 16 septembre 1902 à Grans (Bouches-du-Rhône) et morte le 31 juillet 1959 à Montpellier (Hérault), est une sculptrice française.
À la déclaration de guerre, en septembre 1939, Germaine Richier et Otto Bänninger sont à en Suisse. Ils s'installent à Zurich, 157 Bergstrasse. Elle commence à s'intéresser au thème de la figure hybride : Le Crapaud (1940), La Sauterelle (1944) et L'Homme-forêt (1945). Elle ne délaisse pas pour autant la création d'œuvres plus réalistes (La Chinoise, 1939) et des nus masculins ou féminins (Pomone, 1945).

Elle rencontre le sculpteur italien Marino Marini, réfugié à Zurich. Entre eux naît une grande amitié : « rencontrer Germaine Richier c'était comme rencontrer un volcan de fantaisie et de vitalité. Ce fut un besoin réciproque, une manifestation de la pensée : deux éléments méditerranéens qui se retrouvaient dans une partie de l'Europe qui n'était pas touchée par la guerre. Puis, quand la paix revint, chacun retourna dans son pays, et Germaine retourna en France. Je la revis plus tard, elle ne parlait plus, elle était inquiète. » En 1945, il réalise une tête de Germaine Richier conservée à la Galleria d'Arte Moderna de Milan.

En avril 1946, Germaine Richier revient à Paris, sans Otto Bänninger. Avec ce dernier, elle correspond très régulièrement : « Au fond, c'est Bänni qui m'a initiée à l'art et c'est à lui que je dois l'émancipation de ma vie bourgeoise. » Elle retrouve son atelier de l'avenue de Châtillon et poursuit ses figures hybrides L'Araignée I, La Mante, La Chauve-Souris.

En novembre 1946, elle rencontre l'écrivain et poète René de Solier. Admiratif de son œuvre, il parvient à stimuler en elle son effervescence créatrice. Il communique son admiration à son ami Jean Paulhan, ainsi qu'au poète Francis Ponge et à l'écrivain André Pieyre de Mandiargues qui ne ménage pas son enthousiasme : « À mon goût, ce sont presque uniquement quelques femmes qui sauvent aujourd'hui la peinture, et c'est Richier qui sauve la sculpture. »

En 1947, elle réalise L'Orage pour lequel elle fait poser un ancien modèle d'Auguste Rodin, Nardone Cette œuvre est présentée à la XXIVe Biennale de Venise. Cette même année, elle expose à l'"Anglo-French art center" de Londres. Le texte du catalogue est de René de Solier.


En 1948, c'est la galerie Maeght qui l'expose (du 22 octobre au 10 novembre). En même temps, un numéro de la revue "Derrière le miroir" lui est consacré avec des textes de Georges Limbour, Francis Ponge et René de Solier.
Le Griffu

N°2798 (1993) dessin et mise en page M. Durand-Mégret





Maurice Denis, né le 25 novembre 1870 à Granville (Manche), mort à Paris le 13 novembre 1943, est un artiste peintre, décorateur, graveur, théoricien et historien de l'art français.
En 1889, il découvre lors de l’exposition universelle la peinture de Paul Gauguin dont l’influence sera déterminante pour la suite de son œuvre. Il acquiert d’ailleurs l’une de ses peintures en 1903, L’autoportrait au Christ jaune, actuellement au musée d'Orsay.

Entre-temps, il a rencontré en 1890 Marthe Meurier. Elle sera d'abord son modèle dans de nombreux tableaux et puis il l'épousera un an plus tard.

Par ailleurs, à partir de 1890, il revient à un art plus décoratif, peignant de grands panneaux pour les habitations de plusieurs mécènes, dont la maison de Gabriel Thomas.

Il achève en 1897 La Chasse de Saint-Hubert sur sept panneaux. Mais dès 1892 Maurice Denis délaisse une iconographie traditionnelle pour des symboles plus personnels. Il est fortement inspiré par la poésie symboliste et la poésie épique du Moyen Âge. Il introduit l’image de la femme dans des jardins paradisiaques dans lesquels les nuances et la pâleur des tons viennent révéler l’atmosphère rêveuse des lieux.

Il découvre l’Italie, sa seconde patrie, en compagnie de sa femme et de son ami, le musicien Ernest Chausson, chez qui il loge à Fiesole. Il y peint une série de paysages et y fera dix voyages. Son style évolue progressivement, le peintre introduisant un certain modelé ainsi qu’une perspective du décor, retrouvant une tradition classique, dont témoigne, par exemple, Figures dans un paysage de printemps (1897).

À partir de 1898, il aborde le thème des baigneuses au cours de plusieurs séjours à Perros-Guirec en Bretagne où il achète la villa Silencio. En 1906 il voyage avec Ker-Xavier Roussel en Provence et sur la côte, où la lumière des bords de mer lui permet d’exalter les couleurs et de souligner la violence qui émane souvent de ces légendes..

Il réside une grande partie de sa vie à Saint-Germain-en-Laye, utilisant les locaux d’un vieil hôpital appartenant à la paroisse. Il y construit un atelier en 1912 et devient propriétaire des lieux, qu’il renomme Prieuré , à partir de 1914 . Son succès est alors international, il est au sommet de son ascension sociale.

La guerre et la mort de sa femme le 22 août 1919, après de nombreuses années de maladie, renforcent son action pour un art chrétien. Il se consacre alors à la décoration de la chapelle de son prieuré par des fresques murales, la conception des vitraux, du mobilier, le tout sur le thème de Sainte Marthe. Bien qu'inachevée, elle est inaugurée le 25 mars 1922. Elle servira à plusieurs reprises pour des cérémonies religieuses puisque le peintre y mariera plusieurs de ses enfants. Il épouse cette même année, en secondes noces, Elisabeth Graterolle.
Les Muses

N°2832 (1993) dessin P. Lambert, mise en page L. Arquer



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La cathédrale Saint-Julien du Mans, est un édifice religieux situé dans la ville du Mans. Elle est le symbole du diocèse et de l'évêché du Mans où siège l’évêque de la ville. Elle est l’un des plus grands édifices de l’époque gothique-romane de France et un cas unique dans l’Ouest. Elle est un témoignage médiéval du style architectural du gothique angevin.

L’édifice est souvent comparé aux cathédrales de Reims ou de Chartres. Moins connue, celle du Mans a subi maintes constructions et reconstructions depuis sa fondation. Commencée vers 1060 par l’évêque Vulgrin, elle fut achevée sous sa forme actuelle vers 1430. Elle ne fut jamais véritablement finie. En effet, elle aurait dû être encore agrandie vers 1500, mais le manque de moyens fit se résigner les autorités religieuses de l’époque. Attaquée par la pollution de l'air au fil des ans, sujette au vieillissement naturel, la cathédrale Saint-Julien est un chantier quasi-permanent de rénovation. Elle abrite les tombes de saint Julien et de Charles d’Anjou. Située sur la butte du Vieux-Mans, cet édifice unique possède une haute tour culminant à quelques 64 mètres d'altitude, ce qui en fait l'édifice le plus haut de toute l'agglomération mancelle. Elle offre ainsi une vue panoramique exceptionnelle sur l'ensemble du Pays du Mans. La grande tour ouest fait l'objet depuis début 2009 de la restitution de la flèche culminante qui était autrefois la sienne. Cela devrait augmenter de quelques mètres encore la hauteur maximale de l'édifice.
La légende de Saint Etienne

N°2859 (1994) gravure P. Albuisson, dessin et mise en page L. Arquer





Nicolas Lafrensen, dit Lavreince ou Lavrince, né le 30 octobre 1737 à Stockholm où il est mort le 6 décembre 1807, est un dessinateur et peintre à la gouache de portraits et d’histoire suédois.

Élève de son père, le miniaturiste suédois Niclas Lafrensen, le Vieux, Lavreince se consacra d’abord à la même discipline, avant de prendre, en 1771, le chemin de Paris, où il peignit de petits portraits à l’aquarelle et à l’huile.

Nommé, à son retour en Suède, en 1773, membre de l’Académie de Stockholm et peintre de la cour, il revint néanmoins à Paris en 1774, où il produisit, jusqu’à la Révolution, de nombreux dessins de style rococo destinés à servir de modèles à des graveurs, tout inspirés de l’esprit enjoué et plein de grâce de cette fin de l’Ancien Régime dans le genre de Lancret, Pater et Fragonard. Il a peint les figures dans les œuvres de Bellanger. Ces sujets soit galants, soit enjoués, soit badins ont été reproduits par une trentaine de graveurs contemporains, comme Benossi, Delaunay, Helman, Bréa, Vidal, Mariage ou Pierron, et connurent un grand succès commercial à l’époque.

De retour à Stockholm après 1791, il peignit des portraits, de petites scènes historiques et des fêtes galantes.
Fête au Trianon pour Gustave III

N°2870 (1994)

N°BC2872





L'église Saint-Taurin faisait partie d'un ancien monastère bénédictin installé dans un endroit de la ville d'Évreux sillonné de canaux et de bras de rivière.

Selon la légende de saint Taurin, le tombeau de ce saint évêque aurait été découvert par Landulf au VIe siècle, lequel aurait construit, sur cet emplacement, un modeste oratoire en bois, détruit lors des invasions normandes à la fin du IXe siècle.

Après le Traité de Saint-Clair-sur-Epte, en 911, et suite à la réorganisation de la nouvelle province de Normandie, l'abbaye Saint-Taurin fut fondée par Richard Ier de Normandie dit Richard sans peur.

C'est Robert le Magnifique père de Guillaume le Conquérant qui plaça l'abbaye sous la dépendance des moines de Fécamp. Elle fut l'objet de nombreuses destructions durant le conflit opposant les Ducs de Normandie (devenus rois d'Angleterre) et les rois de France, et menaçait ruine.

Au XIIIe siècle, Gilbert de Saint-Martin fut élu comme abbé, c'est sous son gouvernement que l'abbaye devint indépendante. C'est à lui aussi que l'on doit la châsse de Saint Taurin, ainsi que le Portail Sud. En octobre 1259, le roi Louis IX de France vint à l'abbaye, à l'occasion du sacre de Raoul de Grosparmi, nommé évêque du diocèse.

Survint la Guerre de Cent Ans, durant laquelle l'abbaye fut incendiée en même temps que la ville d'Évreux, lors de la prise de la ville en 1195 par Philippe Auguste et fut totalement ruinée, l'église devant être presque entièrement reconstruite.

Par la suite, avec la mise en place du Régime de la commende, l'abbaye tomba en décadence. Il fallut attendre le XVIIe siècle pour que la réforme bénédictine amène la Congrégation de Saint-Maur à reprendre l'abbaye en 1642. L'église est en ruine, les trois dernières travées de la nef durent être démolies. Ce sont les Mauristes qui construisirent le portail|Eure|actuel, de style classique.

Sous la Révolution, l'église est transformée en salpêtrière, les derniers moines en ayant été chassés. Elle n'est rendue au culte qu'en 1801, et devient alors église paroissiale, en remplacement de l'église Saint-Gilles située alors dans le cimetière qui occupait la place Saint Taurin actuelle.
La châsse de Saint Taurin a été exécutée au XIIIe siècle sur l'ordre de Gilbert de Saint-Martin, et est en bois et argent recouverte d'une feuille d'or repoussé.
Elle retrace les différents épisodes de la légende de saint Taurin.

N°2926 (1995) gravure C. Durrens



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Pierre-Paul Prud'hon, né Pierre Prudon le 4 avril 1758 à Cluny (Saône-et-Loire) et mort à Paris le 16 février 1823, est un peintre et dessinateur français, connu principalement pour ses portraits et ses peintures allégoriques.
Pierre-Paul Prudh'hon est le dixième et dernier enfant de Christophe Prudon, maître tailleur de pierre et de Françoise Piremol. A l'âge de 20 ans, il adopte la forme Prud'hon et adopte Paul comme second prénom, en référence à Rubens

Il est apprécié par Stendhal, Balzac Delacroix, Millet et Baudelaire pour la qualité de son clair-obscur et son réalisme convaincant. Son tableau le plus connu est sans doute La Crucifixion (1822), aujourd'hui au Louvre.

Il a servi de modèle à l'artiste Nanteuil et a été amant de la peintre Constance Mayer.

Il est inhumé à Saint-Louis d'Antin, sa paroisse
Etude pour le rêve du bonheur

N°2927 (1995)graveur P. Albuisson





Berthe Morisot (née le 14 janvier 1841 à Bourges - morte le 2 mars 1895 à Paris) était une artiste-peintre française liée au mouvement impressionniste.
Berthe Morisot naît à Bourges d'un père préfet du département du Cher. Elle est l'arrière petite-nièce du peintre Jean Honoré Fragonard. Sa famille s'installe définitivement à Paris en 1852. Berthe prend des cours de dessin à l'âge de 16 ans, en compagnie de ses deux soeurs, Yves (qui deviendra "Madame Théodore Gobillard", dont il existe un portrait par Degas) et Edma. Elle étudie très tôt la peinture avec Edma, notamment en copiant les chefs-d'œuvre du Louvre, où elle fait la connaissance de Fantin-Latour. C'est par l'intermédiaire de ce peintre que, plus tard, elle rencontrera Édouard Manet.

Dès 1861, Berthe et Edma étudient auprès de Jean-Baptiste Camille Corot à son atelier de Ville-d'Avray. Berthe Morisot participe au Salon de 1864, puis à celui de 1865, où elle présente quelques paysages. En 1868, Berthe rencontre Manet pour qui elle pose (Le Balcon, Le Repos, Berthe Morisot au bouquet de violettes).

Elle délaisse le Salon officiel de 1874 pour rejoindre les Indépendants (futurs Impressionnistes) menés par Monet, Sisley, Renoir et participe avec eux à leur première exposition (sous l'appellation d'Artistes Anonymes Associés).

L'inauguration a lieu le 15 avril 1874, quinze jours avant l'ouverture du Salon officiel, dans les ateliers du photographe Nadar. Trente artistes, dont Berthe Morisot, Pierre-Auguste Renoir et Claude Monet, accrochent quelque deux cents tableaux sur deux rangs en hauteur, en ménageant un espace entre chaque plutôt que de les juxtaposer cadre contre cadre comme cela se pratique au Salon officiel. Rupture avec la tradition.

La même année, elle épouse Eugène Manet, frère d'Édouard, dont elle aura une fille, Julie Manet, en avril 1879, à l'âge de 38 ans.

En 1892, Berthe a sa première exposition personnelle (à la galerie Boussod et Valadon), quelques mois après avoir perdu son mari. Le couple avait pris des dispositions devant notaire pour confier la tutelle de leur fille Julie à leur ami et poète Stéphane Mallarmé, ainsi qu'à Pierre-Auguste Renoir pour son éducation de peintre.

Avec Camille Pissarro, elle sera la seule artiste dont les tableaux ont été présentés à toutes les expositions impressionnistes (sauf celle de 1879, année de la naissance de sa fille).

Comme sa contemporaine américaine, Mary Cassatt, elle a souvent peint femmes, enfants et scènes familiales.

Berthe Morisot tombe malade à la mi-février 1895. Elle meurt d'une pneumonie le 2 mars 1895 à Paris et lègue la plupart de ses œuvres à ses amis artistes : Degas, Monet, Renoir. Malgré sa riche production artistique, le certificat de décès mentionne : "sans profession". Elle est enterrée dans le caveau des Manet au cimetière de Passy où il est simplement gravé : "Berthe Morisot, veuve d'Eugène Manet".

Pour le premier anniversaire de sa mort, une rétrospective est organisée dans la galerie de Paul Durand-Ruel où 394 toiles dessins et aquarelles y sont exposés.
Le berceau

N°2972 (1995) dessin et mise en page J.P. Véret-Lemarinier



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Le trésor de Neuvy-en-Sullias est un dépôt d'objets en bronze d'époque gauloise et gallo-romaine, dont un ensemble de statuettes, découvert en 1861 dans une sablière de la commune de Neuvy-en-Sullias dans le département français du Loiret.
Comme toute découverte fortuite et isolée, des éléments manquent pour expliquer sans approximations l'origine, la fonction et la datation des objets. Deux thèses sont possibles, soit le stock d'un bronzier qui aurait mis en lieu sûr le bronze devenu précieux et destiné à la refonte, soit le trésor d'un temple, menacé par l'insécurité du temps et caché pour échapper au pillage. En effet, la variété des pièces et leur datation possible entre les Ier siècle av. J.-C. et le Ier siècle accréditent ces deux possibilités, leur enfouissement étant, lui, situé vers le IIe siècle apr.J.C.

Une nouvelle étude scientifique très complète des objets a été entreprise entre 2003 et 2006, donnant lieu à un colloque tenu à Orléans en juin 2007 et à deux expositions, du 13 mars au 26 août 2007 au musés des Beaux-Arts d’Orléans et du 15 janvier au 15 juin 2008 à Bavay. Les conclusions de cette recherche penchent plutôt pour le dépôt cultuel d'un ou plusieurs temples gaulois ou fana. Un réaménagement de temples nécessitant de faire de la place et les anciennes offrandes auraient été enterrées et non refondues à cause de leur caractère sacré.

N°3014 (1996) graveur P. Albuisson





Tavant est une commune française du département d'Indre-et-Loire, dans la région Centre.
Eglise paroissiale Saint-Nicolas (église romane). La crypte présente des fresques monumentales datant vraisemblablement du XIIème siècle. Celles-ci sont une représentation de l'histoire d'Abel et Caïn.

N°3049 (1997) graveur J. Larrivière, dessin et mise en page O. Baillais






Jean Siméon Chardin — prénommé à tort, et même de son vivant, Jean-Baptiste-Siméon — (Paris, 2 novembre 1699 – Paris, 6 décembre 1779) est considéré comme l'un des plus grands peintres du XVIIIe siècle. Il est surtout reconnu pour ses natures mortes, ses peintures de genre et ses pastels.
Jean Siméon Chardin naît à Paris le 2 novembre 1699, d'un père artisan, fabricant de billards. Mis à part le fait qu'il a été l'élève de Cazes (peintre d'Histoire) et qu'il a peut-être été conseillé par Noël Nicolas Coypel, on n'a aucune certitude à propos de sa formation avant le 6 février 1724, date à laquelle il est reçu à l'Académie de Saint-Luc avec le titre de maître — titre auquel il renonça en 1729.

D'après les frères Goncourt, Coypel aurait fait appel à Chardin pour peindre un fusil dans un tableau de chasse, ce qui lui aurait donné le goût pour les natures mortes.

Il est probable que deux de ses tableaux, la Raie et le Buffet aient été remarqués par deux membres de l'Académie royale à l'Exposition de la Jeunesse, place Dauphine, en 1728 : Louis Boulongne, Premier Peintre du Roi, et Nicolas de Largillière un des meilleurs peintres français de natures mortes.

Ces deux tableaux sont les morceaux de réception de Chardin à l'Académie royale, et se trouvent à présent au musée du Louvre.

Jean Siméon Chardin devient ainsi peintre académicien « dans le talent des animaux et des fruits », c'est-à-dire au niveau inférieur de la hiérarchie des genres reconnus.

La Raie fait l'objet d'une admiration et d'une fascination unanimes depuis le XVIIIe siècle. Notons que le Buffet est une des premières œuvres datées de Chardin. Henri Matisse copia ces deux tableaux en 1896 ; ils se trouvent actuellement au Musée Matisse du Cateau-Cambrésis.

Chose rare chez Jean Siméon Chardin, un animal vivant figure dans la Raie comme dans le Buffet. L'artiste peint très lentement, revient sans cesse sur son travail, ce qui n'est guère compatible avec la représentation d'animaux vivants. Il est aussi probable que Chardin ait redouté que l'on compare ses œuvres à celles des deux maîtres du temps « dans le talent des animaux » : Alexandre-François Desportes (1661-1743) et Jean-Baptiste Oudry (1661-1778). Ce dernier avait précédé Chardin à l'Académie de Saint-Luc en 1708 et à l'Académie royale en 1717. (À ce propos, voir plus bas.)

L'année 1731 est marquée par des événements particulièrement importants. Jean Siméon épouse Marguerite Saintard sept ans après un contrat de mariage passé avec elle. Le père de l'artiste meurt peu après, et son fils Jean Pierre naît en novembre. Cette même année, sous la direction de Jean-Baptiste van Loo (1684-1745), il participe à la restauration des fresques de la galerie François Ier au château de Fontainebleau.

Sa femme Marguerite meurt en 1735. Il meurt le 6 décembre 1779 à Paris.
'Raisins et grenades'

N°3105 (1997) dessin P. Lambert, mise en page A. Baras



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Jean Goujon, né vers 1510, probablement en Normandie, est un sculpteur et architecte français.

Surnommé le « Phidias français » ou « le Corrège de la sculpture », Jean Goujon est une des figures majeures de la Renaissance française.
Le début de sa vie est peu connu, il se peut qu’il ait voyagé en Italie. Ses premières œuvres connues datent de 1541 lorsqu’il réalise les bas-reliefs du château d'Écouen pour la famille de Montmorency, les portes de Saint-Maclou et le tombeau de Louis de Brézé à Rouen. Arrivé à Paris vers 1542, il participe avec cinq autres sculpteurs aux réalisations des œuvres de l’architecte Pierre Lescot selon les dessins et modèles qui leur sont fournis. Dans les actes notariés, il est dit "imagier - façonnier" (jubé de Saint Germain l'Auxerrois) puis pour le Louvre "maître sculpteur".

Ses œuvres les plus connues ( exécutées selon " les dessins de Pierre Lescot seigneur de Clagny" les actes notariés de ces marchés de sculpture le précisent bien) sont :

Les bas reliefs du jubé de Saint Germain l'Auxerrois de 1544 à Noël 1545 (détruit en 1750),
Les nymphes de la fontaine des Innocents 1547 à 1549,
Les Cariatides (1550-1) pour la plateforme des musiciens au Louvre,
les Allégories sur la façade du Louvre (1549-55) dans la Cour Carrée,
Les quatre Saisons réalisées (1550 à 1552) pour l’hôtel de Jacques de Ligneris, (cousin de Pierre Lescot), devenu aujourd’hui le Musée Carnavalet à Paris,
Les représentations de la Marne et de la Seine sur la porte Saint-Antoine (détruite en 1778).
On lui attribue généralement les gravures de la version française du Songe de Poliphile de Francesco Colonna (1546), d’après les gravures de l’édition originale (peut-être dues au studio d’Andrea Mantegna). On lui devrait également des gravures pour la traduction de Vitruve par Jean Martin en 1547. Il aurait fabriqué aussi des médailles précieuses pour Catherine de Médicis. Son atelier est responsable de Diane appuyée sur un cerf (~1549) réalisé pour Diane de Poitiers au château d'Anet.

Représentatives du maniérisme français, les figures de Goujon sont ovales, sensuelles et fluides. Ses drapés révèlent une connaissance de la sculpture grecque. Répandues dans l’ensemble de la France par des gravures réalisées par des artistes de l’école de Fontainebleau, la pureté et la grâce de son modèle ont influencé les arts décoratifs. Sa réputation connaît, à la fin du XVIe siècle, une légère éclipse au profit de tendances plus maniérées, avant d’être de nouveau appréciée par le baroque et le classicisme français.
On ignore la date précise du décès de Goujon. Les historiens sérieux perdent sa trace vers 1567 à Bologne en Italie où il se serait réfugié étant protestant. Pierre Lescot réussit une première fois à lui éviter l'exil mais devant l'acharnement de certains seigneurs catholiques de la Cour il dut s'incliner à le voir partir. Une tradition tenace, plutôt romancée, veut qu'il ait pu être assassiné lors de la Saint-Barthélemy. Si telle avait été la vérité, il aurait toutefois été cité, a posteriori, comme faisant partie des martyres célèbres du drame, ce qui ne fut pas le cas. Le plus probable est donc plutôt qu'il soit mort dès 1562 ou qu'il se soit exilé en Italie, à Bologne, pour s'épargner le climat délétère des troubles religieux du moment.

N°3222 (1999) graveur M. Mörck



Philexfrance 1999: Exposition philatélique internationale à Paris

Bloc-feuillet N°23 (1999)





La cathédrale Sainte-Marie d'Auch fut de tout temps dédiée à la sainte Vierge. C'est un vaste édifice à trois nefs, de 102 mètres de long sur 35 m de large.

Commencée en juillet 1489, à l'instigation de François de Savoie, sur les ruines de la cathédrale romane de Saint-Austinde, elle fut consacrée le 12 février 1548, mais deux siècles ont été nécessaires pour terminer sa construction.

Elle est de style ogival flamboyant, fortement influencé par la Renaissance. Elle fut complétée fin du XVIIe siècle, par une façade et un porche d'ordre corinthien. Elle comprend un ensemble de 21 chapelles.

Elle est surtout remarquable par une série de dix-huit verrières, œuvres d' Arnaud de Moles, et par les boiseries du chœur dont les 115 stalles, d'auteurs inconnus, qui continuent la suite des scènes bibliques commencée sur les verrières.
Les vitraux d'Arnaud de Moles furent réalisés entre 1507 et 1513 (le dernier vitrail, celui de la Résurrection, indique dans son cartel la date de pose du 25 juin 1513 avec la signature du maître verrier). Bien qu'encore imprégnés de l'art du Moyen Âge, ils participent de la Renaissance et sont considérés comme les plus beaux de cette période. Émile Mâle écrivait « pour l'ampleur de la pensée aucun travail de cette époque n'égale les vitraux d'Auch ».

Les verrières sont présentes dans toutes les chapelles du déambulatoire (à l'exception de la chapelle du Saint-Sépulcre, alors adossée à l'archevêché. Après trois vitraux historiés, placés au commencement, au centre et à la fin du parcours, représentant respectivement la Création et le Péché, la Croix du Christ, et la Résurrection, les autres présentent des personnages bibliques : patriarches, prophètes, apôtres, auxquels viennent s'ajouter des personnages issus de la mythologie gréco-romaine, les Sibylles. La série commence du côté de l'Évangile, c'est-à-dire du côté droit de l'église en regardant l'ouest, avec la chute originelle, et se termine du côté de l'Épître avec la Résurrection, en passant par le vitrail situé dans l'axe, la Crucifixion du Christ.

N°3254 (1999) graveur J. Larrivière, dessin et mise en page M.D. Mégret



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Sir Anthony (Antoon) van Dyck, né le 22 mars 1599 à Anvers et mort le 9 décembre 1641 à Blackfriars, près de Londres, est un peintre baroque, surtout portraitiste, belge, qui a été le principal peintre de cour en Angleterre. Il était aussi un maître de la gravure à l’eau-forte.
Fils d’un riche marchand de textile, Antoon van Dyck est né à Anvers et est devenu peintre indépendant en 1615. Après avoir été remarqué par son talent, il commença par être le principal assistant de Pierre Paul Rubens entre 1610 et 1614. En 1620, il partit en Angleterre pour la première fois mais ne réussit pas à se faire présenter au roi Jacques Ier d’Angleterre. Quatre mois plus tard, il repartit en Flandres. Il séjourna ensuite en Italie où il étudia pendant six ans les maîtres italiens tels que Titien et Véronèse et où il jeta les fondations de sa carrière de portraitiste à succès. Il s’installa plus précisément à Gênes où il décora les palais somptueux des nobles génois de tableaux religieux et de portraits dans lesquels il mettait toujours en valeur la position sociale importante de ses modèles. En 1627, il retourna à Anvers où il peignit une grande quantité de chefs-d’œuvre pendant plusieurs années. Sa réputation parvint aux oreilles de Charles Ier d’Angleterre qui le rappela. En 1632, Van Dyck retourna à Londres. Son succès en Angleterre fut rapide. Il réalisa des portraits du roi Charles, d’Henriette d'Angleterre, de la fille du roi, et d’innombrables personnages de la cour en plus de ses autoportraits et des portraits de sa maîtresse, Margaret Lemon. À la fin de sa vie, il se contentait d’apporter la touche finale aux portraits peints pour la plus grande partie par ses disciples selon ses esquisses.

Il fut fait chevalier le 5 juillet 1632, et nommé premier peintre ordinaire de Sa Majesté en 1633. Il recevait une forte pension et épousa la fille de Lord Ruthven. Sir Anthony Van Dyck créa pour la cour d’Angleterre des œuvres dans lesquelles s’affirme le pouvoir du roi en tant que monarque absolu. En 1634, il fit un court voyage à Anvers et un autre en France en 1641.

À sa mort, Antoon van Dyck fut inhumé à la cathédrale Saint-Paul.

Van Dyck eut une grande influence sur les portraitistes anglais et, par suite, on le considère souvent comme le créateur de l’École anglaise de peinture.

Un pigment de peinture à l’huile, le brun van Dyck, lui doit son nom, ainsi qu’un procédé photographique, le procédé Van Dyke.
Détail du portrait de Charles à la chasse

N°3289 (1999) dessin et mise en page J.P. Cousin





Alessandro di Mariano di Vanni Filipepi, dit Sandro Botticelli, est un peintre né entre le 1er mars 1444 et le 1er mars 1445 dans le quartier d'Ognissanti à Florence, où son père était tanneur. Il meurt en mai 1510 dans la maison de la Via della Porcellenna où il a travaillé toute sa vie. Botticelli est un surnom, de « botticello » qui signifie « petit tonneau », vraisemblablement donné à son frère aîné Giovanni, et qui passa rapidement au cadet.
Alessandro Filipepi, qui sera plus tard surnommé Sandro Botticelli, naît dans le Borgo Ognissanti, cadet de quatre frères. Il grandit dans une famille modeste mais non pauvre, grâce au père, Mariano Filipepi, tanneur qui a son atelier dans le quartier voisin de Santo Spirito.

Son frère Antonio, orfèvre de profession, lui prodigue son premier enseignement artistique.

Botticelli entre à l'âge de quinze ans dans l'atelier de Fra Filippo Lippi (entre 1464 et 1467), moine et peintre de Florence, auteur de peintures religieuses. Il y travaille avec les peintres Antonio del Pollaiuolo et Andrea del Verrocchio quand son maître part pour Spolète. Cet apprentissage de l’orfèvrerie, de la gravure et de la ciselure influence la ligne de son dessin. Botticelli travaille beaucoup avec les artisans et notamment avec son frère Antonio, orfèvre avec qui il partage son atelier.

Il reçoit sa première commande publique en 1470 quand il ouvre son propre atelier. Il s'agit d'une allégorie pour le Tribunal de Commerce de Florence qui doit représenter la Force, panneau qui doit s'insérer dans une commande passée à Piero Pollaiuolo qui devait livrer les six autres Vertus catholiques mais qui fut révoqué pour n'avoir pu les livrer à temps.

N° - N°

BF N°
Il compose en 1472 le diptyque des Épisodes de la vie de Judith (1472), avec La Découverte du cadavre d'Holopherne dans le style du Pollaiolo, et Le Retour de Judith à Béthulie, avec la sensibilité de Fra Filippo.

Devenu l'ami des philosophes neoplatoniciens, en accueillant pleinement leurs idées, il réussit à rendre visible cette beauté qu'ils théorisent, en y rajoutant son interprétation personnelle du caractère mélancolique et contemplatif, qui le distingue des autres artistes de son temps comme le Martyre de Saint Sébastien de 1473, en une version totalement différente de celle du Pollaiolo.

Botticelli fréquente le cercle de la famille Médicis, notamment les humanistes comme Ange Politien ou Pic de la Mirandole, ce qui lui offre protection et garantie de nombreuses commandes, comme l'Adoration des mages (celle de 1475), peinte pour la chapelle funéraire de Gaspare Zanobi del Lama de Santa Maria Novella, une œuvre importante dans laquelle il dépeint un cortège dans lequel il représente les membres de la famille Médicis.

De cette même période date (1474-1475) une œuvre composée avec les mêmes principes qui révèle également l'influence flamande dans le Portrait d'un jeune homme portant le sceau de Cosme l'Ancien et plus tard en 1478, le célèbre Portrait de Julien de Médicis.

À partir de 1481, Botticelli est appelé à Rome par le pape Sixte IV pour décorer la chapelle Sixtine accompagné par Cosimo Rosselli, Domenico Ghirlandaio et Le Pérugin pour illustrer les vies de Jésus et Moïse sur les murs latéraux de la chapelle. La rivalité qui existe entre le pape, un Della Rovere et les Médicis, ses mécènes, fait que son talent n'est pas reconnu.

Il réalise trois grandes fresques Les Épreuves de Moïse, La Tentation du Christ et La Punition des Rebelles Lévites.

Puis il revient à Florence, furieux de l'injustice qui a été faite à ses chefs-d'œuvre, et décide de ne plus jamais quitter sa ville natale. Aussitôt rentré, il peint pour la villa Medicea di Castello de Laurent de Pierre-François de Medicis, cousin de Laurent le Magnifique, Le Printemps en 1482 et la Naissance de Vénus en 1484, ses deux œuvres les plus connues.

Il eut comme élève Filippino Lippi, le fils de son maître, Fra Filippo Lippi.
Vénus et les Grâces offrant des présents à une jeune filles. (détail de fresque)

N°3301 (2000) dessin et mise en page C. Bridoux





Camille Claudel (Fère-en-Tardenois (Aisne) le 8 décembre 1864 - Montdevergues, (Vaucluse) le 19 octobre 1943) est une sculptrice française, sœur du poète et écrivain Paul Claudel. Elle est également connue pour sa relation passionnelle et tumultueuse avec le sculpteur Rodin, de vingt-quatre ans son aîné.
Camille a d'abord étudié avec Alfred Boucher. Celui-ci était à Paris pour mettre en place La Ruche, un phalanstère, une communauté d'artistes. Mais lorsqu'il gagne le Prix de Rome et s'installe à la Villa Médicis, il demande à Auguste Rodin de le remplacer pour son cours de sculpture qu'il donne au groupe de jeunes filles. Ainsi Camille et Rodin font connaissance
Très vite, la connivence puis la complicité artistique s'installent ; devant le génie de Camille, l'originalité de son talent et sa farouche volonté, Rodin ne résiste pas longtemps ; tel qu'il le dit lui même: « Mademoiselle Claudel est devenue mon praticien le plus extraordinaire, je la consulte en toute chose ». Et à ceux qui la critiquent, Rodin répondra : « Je lui ai montré où trouver de l'or, mais l'or qu'elle trouve est bien à elle ». Camille influence profondément Rodin, qui modèlera « l'Éternelle idole », « le Baiser » (ils y travaillèrent à deux), ainsi que la monumentale « Porte de l'Enfer »… Suivront également des œuvres comme la Danaïde ou Fugit Amor.

Camille Claudel glisse de l'expressivité passionnée et exclusive du corps nu, propre à ce dernier, à une science des attitudes plus originale et maîtrisée qui relève de son génie propre. Des drapés très art nouveau enveloppent de plus en plus les corps. Un chef-d'œuvre tel que « la Valse » (qui compte plusieurs versions) montre l'étendue de son talent. Mais l'artiste ne s'arrête pas là, elle explore une nouvelle voie, profondément originale. « J'ai beaucoup d'idées nouvelles » confie-t-elle à son frère Paul. Elle en donne quelques croquis étonnants, parmi lesquels on reconnaît « les Causeuses ». Des œuvres nombreuses et remarquables naissent alors sous ses doigts. C'est l'invention d'une statuaire de l'intimité qu'elle seule a pu atteindre. La voie amorcée par Camille Claudel vise à saisir sur le vif le vécu d'un geste simple, dans l'intensité de l'instant. Elle s'attarde au moment qui s'échappe et réussit magistralement à en faire sentir toute la densité tragique.

Comprenant que le monde de l'art continuera à ne voir en elle que l'élève de Rodin, Camille Claudel décide de quitter celui-ci. Les dix années qui suivront seront les plus productives de sa carrière
Vivant misérablement, Camille Claudel s'enferme bientôt dans la solitude et sombre peu à peu dans la folie. Elle est âgée de quarante ans lorsque son père meurt, le 2 mars 1913, sans que Camille semble en être prévenue — elle n'assistera d'ailleurs pas à l'inhumation. Sa famille la fait interner à l’asile de Ville-Évrard, où elle entre dès le 10 mars, et demande à ce que soient restreintes ses visites et sa correspondance.

En 1914, la Première Guerre mondiale éclate et les hôpitaux sont réquisitionnés : elle est transférée le 9 septembre à l'asile d'aliénés de Montdevergues, à Montfavet, dans le Vaucluse, où elle restera jusqu'à la fin de ses jours. Elle y est affreusement malheureuse, ne sculpte plus, et ne recevra jamais une seule visite de sa mère, qui meurt en 1929, ni de sa sœur : seul son frère Paul viendra la voir, à douze reprises. Elle écrit de nombreuses lettres à son frère et à sa mère, dans lesquelles elle se plaint des conditions de son internement, et reçoit en retour de la nourriture et des affaires diverses.

Elle meurt le 19 octobre 1943 d'un ictus apoplectique[5], vraisemblablement par suite de la malnutrition sévissant à l'hôpital, à l'âge de 78 ans. Elle est inhumée quelques jours plus tard au cimetière de Montfavet, accompagnée du personnel de l'hôpital, puis ses restes seront transférés dans une fosse commune, son corps n'ayant pas été réclamé par ses proches.
La valse

N°3309 (2000) dessin et mise en page A. Baras



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PostPublié: Lun Déc 13, 2010 2:39 am 
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L'oratoire carolingien de Germigny-des-Prés ou église de la Très-Sainte-Trinité est l'une une des plus anciennes églises de France, rare exemple du style architectural carolingien.
L'oratoire est situé sur le territoire de Germigny-des-Prés, commune du Val de Loire, dans le département du Loiret et la région Centre.

L'oratoire est construit entre 803 et 806 par Théodulf d'Orléans selon un plan centré en croix grecque.

Au XVe siècle, le bâtiment est transformé en forme de basilique par ajout d'une nef.

De 1867 à 1876, l'oratoire est reconstruit par Juste Lisch.

L'église contient, sur le cul de four de l'abside, la seule mosaïque byzantine de France, elle représente deux anges qui entourent l'Arche d'alliance. Cette scène s'inspire à l'évidence de mosaïques de la Basilique Saint-Vital de Ravenne.

Elle a été badigeonnée lors de la Révolution française, puis redécouverte au milieu du XIXe.

Cette représentation est particulièrement intéressante par les liens étroits qu'elle entretient avec la crise iconoclaste qui sévissait à l'époque de sa réalisation.

La mosaïque occupe dans l'église la place que la tradition byzantine réserve aux images de la Vierge Marie trônant, le Christ sur ses genoux, et entourée de deux anges, l'un à droite et l'autre à gauche. Ces deux anges signifient le caractère divin de Celui qu'ils entourent.

Le mosaïste de Germigny, qui connaît visiblement bien les usages de Byzance, s'il n'est pas Romain (Byzantin) lui-même, a renoncé à la représentation de la Mère de Dieu pour une image équivalente sur le plan symbolique. L'arche d'alliance en effet qui contient la manne, le pain descendu du ciel, est tenue par les exégètes chrétiens pour une préfiguration de la Sainte Mère qui tient le Christ, né à Bethléem, la ville du pain.

On peut donc se demander si l'artiste n'est pas influencé par l'iconoclasme qui remplaçait les images réelles par les "ombres" et les symboles.

Il représente l'arche d'alliance entourée des deux anges d'or qui, selon la Bible, entourent le propitiatoire et il ajoute encore deux autres anges, images "réelles" cette fois, comme s'il s'agissait d'entourer la Vierge Marie et son divin fils.

Il faut savoir que les passages de l'Exode qui décrivent le voile du Temple et le propitiatoire ont été abondamment utilisés à Byzance par les partisans de la vénération des images. Ils constituent en effet une exception de taille à l'interdiction de fabriquer images taillées ou figures .

Le mosaïste, et derrière lui Théodulf d'Orléans, semblent se situer à mi-chemin entre l'iconoclasme et la position des partisans byzantins des images (Jean Damascène et Théodore Studite, par exemple). Cette position intermédiaire est exactement celle des théologiens de Charlemagne, du concile de Francfort de 794 qui condamne les iconoclastes et des Livres carolins. Elle n'a été acceptée, à l'époque, par aucun pape.

N°3358 (2000) dessin et mise en page A. Baras





Raymond Peynet, souvent appelé par son seul nom, est un illustrateur français, né à Paris le 16 novembre 1908 et mort le 14 janvier 1999 à Mougins (Alpes-Maritimes). Il est célèbre pour avoir créé en 1942 les deux personnages d’amoureux qu’il a dessinés sur de nombreux supports, dont des timbres-poste.
Dès sa sortie de l'école des Arts Appliqués dans les années 1920, il commence à travailler en tant qu'illustrateur pour la presse et les catalogues des grands magasins.

Les « amoureux », le poète et sa compagne, ont été créés par Peynet en 1942, à Valence, inspiré par un kiosque à musique connu depuis sous le nom de kiosque Peynet. Ils ont inspiré la chanson « Les amoureux des bancs publics » de Georges Brassens. Ils ont été déclinés en timbres en 1985 en France, en oblitération à la poste de Saint-Valentin dans l’Indre chaque 14 février, en cartes postales et en poupées.

Le timbre français de 1985, « La Saint-Valentin de Peynet », est de couleurs pastels. La scène champêtre représente un couple d’amoureux près d’une boîte à lettres en forme de cœur dans laquelle deux anges postent des enveloppes. En 2000, La Poste française a repris ces deux personnages pour un timbre-hommage à l'illustrateur décédé, cette fois-ci les deux personnages près d'un kiosque à musique.

En France, deux musées sont consacrés à Peynet : un à Antibes et un à Brassac-les-Mines, la ville de naissance de sa mère. Au Japon, il existe également deux musées dédiés à l'œuvre de Peynet, à Karuizawa et Sakuto. Raymond Peynet a fortement marqué les illustrateurs des années 1960 tels que Alain Grée. En 2002 sort également une bouteille de champagne dont l'étiquette et la plaque de muselet sont illustrées par les amoureux de Peynet, pièces devenues rares a ce jour.

Le kiosque des amoureux

N°3359 (2000) graveur R. Quillivic, dessin et mise en page C. Bridoux






Pieter Bruegel (ou Brueghel) dit l'Ancien est un peintre flamand né à Bruegel (près de Bréda) vers 1525 et mort le 5 septembre 1569 à Bruxelles.

La biographie de Pieter Bruegel l'Ancien est extrêmement lacunaire et en l’absence de sources écrites, les historiens en sont souvent réduits aux hypothèses. Le lieu, la date de sa naissance se prêtent entre autres à beaucoup de conjectures, tout comme l'orthographe exacte de son nom.Si dans la première édition du Schilder-Boeck de Carel Van Mander, le nom de l'artiste est toujours orthographié Brueghel, dans la deuxième édition de 1618, c'est l'orthographe Breughel qui est adoptée, sauf trois fois. En fait, jusque vers 1557-1558, le prétendu élève de Pieter Coecke van Aelst, signa ses dessins et estampes Brueghel, en caractères cursifs, et à partir de cette époque Bruegel en capitales romaines. Seuls ses fils ont adopté à côté d'autres, l'orthographe Breughel. Aussi bien convient-il de tenir la forme Bruegel pour celle que, pour des raisons ignorées jusqu'à présent, le peintre choisit finalement lui-même pour signer, entre autres, ses dessins et estampes. On ne peut invoquer l'irrégularité avec laquelle on orthographiait phonétiquement les noms dans les anciens documents, pour ne point tenir compte des deux façons dont Bruegel écrivit son nom, puisque jusqu'en 1557-1558, il écrivit lui-même d'une façon constante son nom Brueghel pour ne plus l'écrire que Bruegel par après
Ce que Carel Van Mander rapporte concernant le lieu d'origine de Pieter Brueghel l'Ancien, nous laisse, malgré cela, dans l'incertitude au sujet du village où il serait né dans les environs de Bréda et dont il prit le nom pour le transmettre à ses descendants. N'y eût-il eu qu'un village dénommé Brueghel ou Brogel, il ne resterait pas de problème. Mais, en l'occurrence, il y eut deux villages ayant porté ce nom. L'un de ceux-ci était situé dans le Brabant du Nord, à environ 55 km. de l'actuelle ville hollandaise de Bréda. L'autre – qui était double et dénommé Grote (Grand) Brogel et Kleine (Petit) Brogel – était situé dans l'actuel Limbourg belge, cette fois à environ 71 kilomètres de Bréda, et appartenait à l'époque à la principauté de Liège.

Cinquante-cinq kilomètres d'une part, soixante-et-onze d'autre part, peut-on vraiment prétendre que de telles distances autorisent à situer l'un ou l'autre de ces villages - dans les environs de Bréda - l'actuelle ville hollandaise ? Si oui, en vertu de quoi faudrait-il donner la préférence à l'un plutôt qu'à l'autre ? Les réponses à cette question, rendues parfois suspectes par des sentiments régionalistes, étant restées non probantes, divers biographes et historiens se sont demandé s'il n'y avait pas lieu de penser que Carel Van Mander avait visé une autre ville que celle sise dans le Brabant du Nord. Aussi, a-t-on dirigé les recherches dans ce sens et établi que Kleine-Brogel et Grote-Brogel étaient à environ 5 kilomètres de la ville de Bree qui, au XVIe siècle, s'appelait Breede, Brida ou en latin Bréda. Il suffirait, dès lors, de supposer que Carel Van Mander n'ait pas pensé à éviter que Breda en Brabant, puisse être confondu avec Breede - Brida - Bréda en Limbourg, pour que la question de savoir où naquit Pierre Bruegel l'ancien, puisse être tenue pour résolue.
La danse des paysans

N°3369 (2001) graveur C.Jumelet, dessin et mise en page C. Bridoux



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L'Hôtel Saint-Jean ou hôtel des chevaliers de Malte, se situe dans la rue de la Dalbade, dans le centre historique de Toulouse. Le Grand prieuré de l'Ordre de Malte à Toulouse a été édifié par Pierre Rivalz entre 1668 et 1680 par l'ordre religieux des Chevaliers de Malte]] (héritier des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem). Ils firent bâtir dans ce vaste bâtiment, un collège, une bibliothèque et bien d'autres annexes.

Les chevaliers hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem s'étaient installés à proximité de l'église de la Dalbade à la fin du XIe siècle et au début du XIIe siècle.

La reconstruction a été décidée par le grand prieur Paul Antoine de Robin-Graveson, dès son élection en 1668.
Détail d'une peinture murale

N°3385 (2001) graveur A. Lavergne, dessin et mise en page Nadine le Quentrec





Johan Barthold Jongkind, né à Lattrop, aux Pays-Bas, le 3 juin 1819 et mort à Saint-Egrève, en Isère, le 9 février 1891, est un peintre et un graveur néerlandais, considéré comme l'un des précurseurs de l'impressionnisme.

Il étudie les beaux-arts à La Haye sous la tutelle du peintre romantique Andreas Schelfhout. En 1846, il s'installe à Paris au 127 Boulevard du Montparnasse et devient l'élève de Jean-Baptiste Isabey. Il expose deux toiles au Salon de 1852 et obtient une médaille de troisième classe parmi les douze décernées.

La même année, le roi des Pays-Bas lui retire le bénéfice d'une pension. Sur ses vieux jours, quand le délire de la persécution le prendra, il se plaindra que son roi l'avait abandonné au moment où il avait le plus besoin de son aide.

Déçu de n'avoir obtenu aucune récompense au Salon de 1855, et sujet à de graves ennuis financiers, il quitte Paris pour la Hollande et s'installe à Rotterdam. Entre-temps, la plus grande partie de ses œuvres (une centaine) restées à Paris est mise en vente par son ami Pierre-Firmin Martin. Le résultat de la vente permettra de solder ses dettes.

Toujours sous les auspices de Martin, il expose au Salon de Dijon de 1858 et obtient une médaille de seconde classe. Il est de retour à Paris en avril 1860. Cette même année, il rencontre Madame Joséphine Fesser, née Borrhée, à Namur en 1819. Il s'installe rue de Chevreuse, près du boulevard du Montparnasse.

Dans les années 1860, il travaille et expose avec les membres de l'école de Barbizon. Il eut une grande influence sur Eugène Boudin et Claude Monet qu'il rencontra en 1862 au Havre. Ses marines et scènes côtières ont une grande fraîcheur. Contrairement aux impressionnistes, il réalisait ses toiles de plein air en studio d'après les croquis et les aquarelles réalisés en extérieur.

En août 1873, Jongkind découvre pour la première fois le Dauphiné. Il arrive à la gare de Chabons Isère. Il réside alors à Pupetières avec M et Mme Fesser, son "bon ange", pendant une partie de l'année. M Fesser est cuisinier au service du marquis de Virieu. En 1878, il vient habiter à La Côte-Saint-André, village natal d'Hector Berlioz, pour y mener une existence paisible. Il produira, dans sa période dauphinoise, beaucoup d'aquarelles. Il n'est plus tenu à peindre des "commandes", il est au contact des gens qu'il croque (souvent des paysans). Sa sensibilité exacerbée l'oblige à être interné à St Egrève. Il est enterré à La Côte-Saint-André.
Honfleur à marée basse

N°3429 (2001) dessin et mise en page T. Besset





Albert Decaris, né le 6 mai 1901 à Sotteville-lès-Rouen et mort le 1er janvier 1988 à Paris, est un peintre et graveur français. Il a beaucoup travaillé à l'aquarelle, souvent pour préparer ses gravures, et a gravé de très nombreux timbres-poste.
Formé aux arts graphiques à l’École Estienne, puis à l'École des Beaux-Arts de Paris, il a reçu le premier prix de Rome de gravure en 1919 pour une œuvre titrée Ève avant le péché.

Illustrateur de livres (Macbeth, Don Quichotte, Toulon, Annonay, etc.), il a réalisé des fresques monumentales à Megève, Paris et Vesoul. Il est l'auteur de plus de six cent burins de grandes dimensions, sur des sujets variés (mythologie, vues de Rome, d'Italie, de Grèce, d'Espagne et de France, allégories, portraits de contemporains ou de personnages historiques) et de nombreuses aquarelles.

Il a dessiné et gravé des timbres-poste français, des colonies et des territoires d’outre-mer français de 1935 à 1985. Son premier dessin représente le cloître de Saint-Trophisme à Arles, à la demande du ministre des Postes, Jean Mistler. Il est considéré comme l'un des grands dessinateurs et graveurs de timbres-poste, avec environ de 500 à 600 timbres réalisés, dont 174 pour la France métropolitaine.

Il est élu à l'Académie des Beaux-Arts en 1943 et en devient le président en 1960. En 1962 il est nommé peintre officiel de la Marine française.


N°3435 (2001) graveur C. Jumelet



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