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Forum Québec • Voir le sujet - NATURE DE FRANCE (philatélie)
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 Sujet du message: Re: NATURE DE FRANCE (philatélie)
PostPublié: Dim Déc 12, 2010 1:27 pm 
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Merci Poussière ;) :))
Oui, du travail mais tellement agréable...
Je sais que peu passent, ce n'est pas grave, le principal est que ça puisse plaire à certaines et certains. La petite encyclopédie du forum :ahah
Pi ça reste en place, les gens ont le temps de venir jeter un oeil sur les différents topics d'histoire, géo et autres qui seront mis à jour au fur et à mesure des sorties.



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 Sujet du message: Re: NATURE DE FRANCE (philatélie)
PostPublié: Dim Déc 12, 2010 1:27 pm 
Oui c'est pas mal impressionnant. Et intéressant ! :thumb


  
 
 Sujet du message: Re: NATURE DE FRANCE (philatélie)
PostPublié: Dim Déc 12, 2010 1:53 pm 
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Faune marine

La tortue luth (Dermochelys coriacea) est la plus grande des sept espèces actuelles de tortues marines et la plus grande des tortues de manière générale.

Elle ne possède pas d'écailles kératinisées sur sa carapace, mais une peau sur des os dermiques. C'est le seul représentant contemporain du groupe des Dermochelyoidae, le clade des tortues à dos cuirassé, connu aussi par diverses espèces fossiles, dont certaines géantes comme l'archelon.

La tortue luth fréquente tous les océans de la planète, mais sa survie est gravement menacée par le braconnage, les filets de pêche, la pollution et l'urbanisation du littoral. Elle figure sur la liste de l'UICN des espèces en voie de disparition et fait l'objet de conventions et de programmes internationaux de protection et de conservation.

L’anatomie particulière de la tortue luth caractérise la famille des Dermochelyidae dont toutes les autres espèces ont disparu depuis l’ère tertiaire.

Le trait le plus remarquable est l’absence visible de carapace avec des écailles kératinisées comme chez la plupart des autres tortues. Chez la tortue luth, la structure osseuse de la carapace est réduite à de petits osselets en forme d'étoiles imbriquées, insérées dans un tissu conjonctif et cartilagineux épais. Les plus gros de ces osselets sont tuberculés et disposés en lignes. Ces lignes, visibles sous la peau, forment des crêtes ondulées appelées carènes qui filent de la tête vers la queue de l'animal lui donnant un aspect profilé comme les carènes de la coque d'un bateau. Le dos de l’animal présente sept carènes : celle du milieu est la « carène vertébrale », les six autres sont les « carènes latérales ». Sur le ventre, le plastron ne possède que trois carènes peu marquées.

Cette carapace profondément transformée n’est pas attachée, fait unique chez les espèces de tortues encore vivantes, à la colonne vertébrale et aux côtes mais en est séparée par une couche adipeuse. Du côté externe elle est complètement dépourvue de toute couverture d’écailles. La protection du dos est en revanche assurée par un épaississement marqué de la peau, qui forme ainsi une pseudo-carapace lisse ayant l'aspect du cuir.

La tortue luth pèse en moyenne 500 kilogrammes pour une longueur d'environ 1 mètre 80.

Comme les autres tortues marines, la tortue luth est incapable de se replier à l'intérieur de sa carapace.

Mais c'est aussi une tortue unique par bien des aspects :

Ses nageoires (ou rames) sont dépourvues de griffes ; ses nageoires antérieures sont en outre très longues en comparaison de celles des autres tortues de mer.
La tête est très grande, ce qui contraste avec un museau peu développé. Sur le bec supérieur, on peut observer une pointe médiane très marquée entourée de deux grandes encoches. L'intérieur de la bouche est occupé par une multitude de cônes, utilisés aussi bien pour l'oxygénation que l'alimentation.
Un large cou relie la tête aux épaules.
La queue est de forme conique ; elle est rehaussée par une base épaisse et possède parfois un pli qui prolonge la carène vertébrale de la carapace.



Le Grand dauphin également appelé Souffleur, Dauphin à gros nez ou Tursiops (Tursiops truncatus) est un cétacé à dents (odontocète) appartenant à la famille des Delphinidae. C'est l'espèce la mieux connue de sa famille, notamment parce qu'elle a été longuement étudiée en captivité et, à l'état naturel, le long des côtes qu'elle fréquente (en Floride notamment). C'est aussi l'une des rares espèces de dauphins à pouvoir survivre aux conditions de vie controversées des delphinarium. C'est celle que le grand public associe généralement aux dauphins (surtout grâce à la série télévisée Flipper le dauphin). On la reconnaît à son « sourire » assez caractéristique, dû aux plis de son bec (un rostre).

Le grand dauphin est présent dans toutes les mers du monde, à l'exception des zones arctiques et antarctiques. Il existe deux populations assez distinctes : une côtière et une pélagique. Les grands dauphins chassent en utilisant la technique de l'écholocation. Ils se nourrissent principalement de poissons qu'ils saisissent grâce à une centaine de petites dents pointues non différenciées. Les dauphins communiquent grâce à une variété de sons émis par l'intermédiaire du melon, un sac nasal situé sur le front. Ils atteignent la maturité sexuelle vers l'âge de 12 ans. Les femelles donnent naissance à un seul petit. Les grands dauphins vivent généralement en groupe formé des femelles et des jeunes, alors que les mâles forment des associations appelées alliances. C'est un animal qui montre une certaine curiosité lors de ses rencontres avec des humains.

Les grands dauphins vivent dans les zones tempérées et tropicales des océans autour du globe. Des populations ont été recensées dans l'océan Pacifique, du sud du Japon jusqu'à l'Australie, ainsi que du Chili jusqu'au golfe de Californie. On les retrouve également dans l'océan Atlantique, du sud de l'Écosse et de la Norvège jusqu'à la Patagonie et à l'Afrique du Sud, ainsi que le long des côtes de l'Amérique du Nord jusqu'au golfe du Mexique. Du côté de l'océan Indien, les populations s'étendent de l'Australie jusqu'à l'Afrique du Sud. Dans la mer Méditerranée, le grand dauphin est le cétacé le plus abondant. Ses populations s'y étendent de la mer Noire jusqu'à la mer Rouge. Alors qu'on en voit beaucoup le long des côtes de la Sicile et dans la mer Adriatique, ils sont moins visibles dans le Sanctuaire Pelagos, une région marine protégée, située entre la Ligurie, le nord de la Sardaigne et le sud de la France.

Certaines populations de ces dauphins vivent au grand large, particulièrement dans les zones entourant les îles océaniques. D'autres groupes, par contre, demeurent dans les régions côtières, où l'eau est chaude et ne dépasse pas les 30 m de profondeur. Il existe donc deux écotypes de truncatus. L'écotype côtier peut être migrateur. Celui du grand large est généralement sédentaire. Dans certaines régions, les migrations sont saisonnières et semblent causées par les changements de température de l'eau et par l'abondance et la distribution des proies. Des chercheurs ont remarqué que les zones côtières étaient également utilisées comme pouponnières.

Les grands dauphins occupent presque tous les types d'habitats marins puisqu'ils vivent au large des océans, dans les lagunes, près des estuaires, sur des fonds sableux, boueux ou rocheux.



L’orque ou épaulard (Orcinus orca) est un mammifère marin du sous-ordre des cétacés à dents, les odontocètes. On lui prête également le surnom de « baleine tueuse », par anglicisme de son appellation anglophone killer whale.

Ce cétacé est facilement reconnaissable à sa livrée noire et blanche et à la taille de sa nageoire dorsale qui peut atteindre 2 m de hauteur chez les mâles.

Le terme d'orque et le nom de son genre Orcinus dérive du latin antique orca. Le nom scientifique du genre a parcouru plusieurs étapes avant le terme d’Orca orcinus = celui qui apporte la mort. Dans la première description de Carl von Linné en 1758, elle est nommée « Delphinus orca ». En 1860, Fitzinger employa le premier terme Orcinus. Van Beneden et Gervais ont employé une autre dénomination : Orca gladiator. Son nom latin subit alors plusieurs révisions successives de la systématique, et l'espèce finit par se retrouver dans le genre Grampus, sous le nom de Grampus rectipinna pour les spécimens munis d’ailerons plus développés. Aujourd’hui, l’orque (Orcinus orca) est considérée comme la seule espèce du genre Orcinus. Le terme d'épaulard lui vient de l'aspect acéré de la nageoire dorsale, terme dérivé à la fois d'épaule et d'espaart qui signifie épée en ancien français.

Le dictionnaire de l'Académie française, dans sa neuvième édition, précise qu'orque est du genre féminin ("une orque"), tandis qu'épaulard est masculin ("un épaulard").

L'orque est une redoutable chasseuse. Son alimentation est essentiellement constituée de poissons, de manchots et d’autres mammifères marins (lions de mer, otaries, phoques, marsouins, baleines). Les proportions de ces proies dans le régime alimentaire ainsi que les techniques de chasse employées varient en fonction des populations. Les orques chassent les mammifères marins tels que les phoques et lions de mer en rôdant très près des plages, et en utilisant la technique d’échouage sur le rivage.

Bien que réputée opportuniste et belliqueuse, de récentes études ont démontré que l’orque peut aussi se montrer particulièrement serviable. Ainsi lorsqu’une orque croise un baleineau égaré, il lui arrive très souvent de parcourir des centaines de kilomètres pour le réunir avec sa mère. C’est pour cette raison que l’orque est parfois appelé « le secouriste des mers ». .

Les orques appartiennent à la même famille que les dauphins et, tout comme ces derniers, leur dressage est relativement aisé. Leur taille imposante, leur beauté et leurs bonds spectaculaires en font des attractions très appréciées par les visiteurs des delphinariums.

On distingue trois types d’orques bien définis :

Les orques nomades sont constamment en déplacement et silencieuses. Elles sont parfois solitaires, ou en petits groupes de deux à sept individus. Leurs sons ne s’entendent que lors des repas. Ce sont ces orques qui s’attaquent aux requins et aux mammifères marins de grande taille. Elles possèdent un aileron pointu et droit.
Les orques résidentes reviennent à chaque période donnée dans la même zone, ce qui rend leur étude assez simple. Elles vivent en groupes de cinq à cinquante individus dirigés par la doyenne des femelles. Elles se nourrissent de saumons et autres poissons, mais elles ont aussi été observées chassant des mammifères marins. Les résidentes vocalisent sans cesse et chaque groupe peut être reconnu par son dialecte unique. Elles utilisent fréquemment l’echolocation qui consiste à émettre des petits sons semblables à des clics et ensuite écoutent leur écho ce qui leur permet de détecter les proies et de se repérer en eaux troubles.
Les orques offshore sont majoritairement ichtyophages et vivent en troupe de trente à soixante individus. Elles n’ont été découvertes qu’en 1988 au large de la Colombie-Britannique. Le type offshore ressemble plus aux résidentes qu’aux nomades ; en effet, la taille des groupes semble être assez similaire et leurs nageoire dorsale et leur selle grise est presque la même que les leurs. Elles vocalisent constamment, comme les résidentes. Leur régime demeure cependant un mystère; il semble qu’elles se nourrissent principalement de poisson.



Le phoque commun ou veau marin (Phoca vitulina) est un mammifère carnivore, de la famille des phocidés. Sa durée de vie peut atteindre 25 ans pour le mâle et 35 ans pour la femelle, avec des variations importantes selon les zones de vie et les sous-populations ou sous-espèces.

Ce terme de « veau marin » n’est réservé qu’à cette espèce de phoque, et ne doit pas être confondu avec « veau de mer » qui désigne aussi le requin taupe.

Le phoque commun est, avec le phoque gris, la seule espèce de phocidé qu’il est possible d’observer régulièrement sur certaines plages du nord et du nord-ouest de la France où la baie de Somme constitue sa principale zone de reproduction. Par contre, le phoque marbré n’y est qu’accidentel.

Quand l’eau monte, il adopte une position typique en « arc » ou « banane », tête et nageoires hors de l’eau, probablement pour diminuer la perte de calories des parties de son corps les moins protégées par la graisse.

Sous-espèces:

Phoca vitulina concolor, qui vit sur les côtes islandaises, de l’est du Groenland, et de l’est de l’Amérique du nord (du Canada jusqu’aux USA).
Phoca vitulina mellonae, qui est une espèce des eaux douces des lacs et rivières du nord du Québec (péninsule d'Ungava) et de l’amont de la baie d'Hudson et de la baie James
Phoca vitulina richardii, qui vit devant le littoral du Pacifique en Amérique du nord (de l’Alaska au Mexique)
Phoca vitulina stejnegeri, qui fréquente les côte ouest de l’océan pacifique (îles Kouriles, Kamtchatka, Japon…).
Phoca vitulina vitulina, qui ne fréquente que les côtes européennes atlantiques, du Portugal à la mer de Barents au nord.
Taille : 80 cm à la naissance, jusqu’à 1,50 m à 1,80 m pour l’adulte (avec un poids de 60 à 120 kg) Pelage : du gris au brun-clair, plus ou moins tacheté. Tête : arrondie avec un net décrochement entre le front et le museau, et des narines en forme de « V ».

En France : La population de baie de Somme, visible à la pointe du Hourdel — après une phase de régression — s'est reconstituée pour devenir la principale colonie de France. Elle regroupe aujourd’hui plus de 50 % de la population française.

Tortue luth

N°3485 (2002)
Grand dauphin - Orque - Veau marin

N°3486 - N°3487 - N°3488 (2002)

BF N°48



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 Sujet du message: Re: NATURE DE FRANCE (philatélie)
PostPublié: Dim Déc 12, 2010 1:55 pm 
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 Sujet du message: Re: NATURE DE FRANCE (philatélie)
PostPublié: Dim Déc 12, 2010 2:49 pm 
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Oiseaux d'Outre-Mer

Le Colibri à tête bleue (Cyanophaia bicolor) est une espèce d'oiseau-mouche endémique de la Martinique et de la Dominique.

Seul le mâle a la tête bleue.


Le Toucan ariel (Ramphastos vitellinus) est une espèce d'oiseau de la famille des Ramphastidae qui se rencontre dans la forêt tropicale humide, au Brésil au Vénézuéla et dans les Guyanes.

Son régime alimentaire est essentiellement végétarien, avec une préférence pour les fruits mous et juteux, mais le Toucan ariel complète également son régime alimentaire avec des arthropodes, de petits vertébrés, ou des œufs pillés dans le nid d'autres oiseaux.


La famille des trochilidés (ou Trochilidae) comprend environ 330 espèces d'oiseaux couramment appelées colibris[1]. Ils sont également surnommés « oiseaux-mouches » à cause de leur petite taille et leurs battements d'ailes rapides. Ces oiseaux colorés se rencontrent exclusivement dans les Amériques et on en rencontre des espèces à presque toutes les altitudes, latitudes et biotopes. Ils sont particuliers à plusieurs égards, ils peuvent voler vers l'arrière ou sur place et effectuer des voltiges impressionnantes. Ils sont capables d'une « hibernation » nocturne et de voir les ultra-violets. En outre, ils ont un métabolisme extrêmement élevé, un rapport entre la masse corporelle et la masse du cerveau tout aussi élevé, une capacité à faire des vocalises complexes et une capacité d'apprentissage des chants comparable à celle des Psittacidae et des Passeriformes.
Le terme « colibri » s'est imposé dans bon nombre de langues, y compris le français où il peut prendre plusieurs sens, ce qui entraîne une certaine confusion. Colibri désigne ainsi l'ensemble des Trochilidae, mais aussi l'un de ses genres, Colibri, et il est utilisé dans les noms normalisés de beaucoup de ses espèces.

Les Cubains préfèrent appeler ces oiseaux zunzuncito, mot espagnol qui veut dire « petit zunzun ». Zunzun est une onomatopée imitant le bruit fait par le battement très rapide des ailes de l'oiseau-mouche. Le terme anglophone hummingbird est riche de sens, car il dérive du verbe to hum, qui peut se traduire par vrombir et chantonner.


Le Tchitrec des Mascareignes, Terpsiphone de Bourbon, ou localement Oiseau la Vierge (Terpsiphone bourbonnensis), est une espèce de passereau forestier de la famille des Monarchidés.

Cet oiseau est endémique de l'île de La Réunion, dans le sud-ouest de l'océan Indien
Il peuple principalement les forêts indigènes et les fonds des ravines.

Colibri à tête bleue - Toucan ariel - Terpsiphone de Bourbon

N°3548 - N°3549 - N°3551 (2003)
Colibri grenat

N°3550 (2003)

BF N°56



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PostPublié: Lun Déc 13, 2010 12:52 am 
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Animaux de la ferme

Lapin - poule

N°3662 - N°3663 (2004)
Vache - Baudet

N°3664 - N°3665 (2004)


BF N°69



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PostPublié: Lun Déc 13, 2010 1:43 am 
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Orchidées

Le Sabot de Vénus (Cypripedium calceolus) aussi appelé Sabot de la Vierge ou Soulier de Notre-Dame est une plante herbacée vivace de la famille des Orchidaceae (sous-famille des Cypripedioideae) qui se rencontre sur des sols alcalins.
Comme toutes les cypripédiacées, cette orchidée du genre Cypripedium possède deux étamines et trois stigmates fertiles.

La tige dressée qui atteint 15 à 60 cm de haut se caractérise par des gaines à la base. La tige simple porte habituellement de trois à cinq feuilles alternes de forme large-ovale dont la nervation parallèle est bien marquée. Les feuilles vert clair qui embrassent la tige pubescente et un peu courbée, sont couvertes de petits poils sur leur partie inférieure.

Le sabot de Vénus développe des fleurs hermaphrodites et zygomorphes. Généralement cette espèce ne produit qu'une seule fleur par individu. Parfois on peut observer des exemplaires qui en portent deux, très rarement quelques-uns à trois fleurs. Les fleurs se forment à l’aisselle de bractées et sont portées par un pédoncule pubescent.

Chaque fleur possède trois sépales et trois pétales. Les sépales, longs de 5 cm sont de forme lancéolée. Leur couleur varie entre brun rouge et brun chocolat. Les deux sépales latéraux sont soudés et pointent vers le bas sous le labelle tandis que le sépale central qui s'étend verticalement vers le haut prend la position opposée. Deux pétales assez étroits et souvent un peu torsés, sont de même couleur et forme que les sépales. Ceux-là sont disposés des deux côtés et entourent — bien écartés tout comme les sépales — le sabot jaune. Celui-ci naît par une transformation du troisième pétale, le labelle. Il est en forme de sabot ventru de couleur jaune paille parsemé de taches brunes, il atteint une longueur de 4 cm . La fleur du sabot de Vénus compte parmi les fleurs les plus grandes de la flore d'Europe occidentale, et possède la fleur la plus grande parmi les orchidées européennes.
Europe (France (surtout dans les Alpes, éventuellement Jura, Moselle, Pyrénées), Suisse, Espagne, Italie, Grèce), Amérique du Nord et Asie.

La Mabel Sanders est asiatique

Le genre Phalaenopsis ou orchidée papillon (du grec phalaina: papillon de nuit, et opsomaï: avoir l'air de) est un genre de plantes de la famille des orchidaceae. Le plus ancien Phalaenopsis a été décrit en 1750 : Phalaenopsis amboinensis.
Les phalaenopsis sont des plantes monopodiales. Elle produit une seule tige formée par l'alternance des feuilles imbriquées l'une dans l'autre. Ces dernières sont généralement de forme oblongue assez large, à bout arrondie, plutôt épaisses. La plante produit une abondance de racines charnues, blanchâtres. La taille varie beaucoup d'une espèce espèce à l'autre, allant de quelques centimètre seulement pour Phalaenopsis appendiculata jusqu'à presque un mètre de long pour Phalaenopsis gigantea. Toutes les espèces sont multiflores, produisant au minimum 3-4 fleurs par hampe florale, mais parfois plus d'une centaine pour Phalaenopsis schilleriana ou stuartiana. Les hampes sont de taille variable, les espèces portant peu de fleurs ont généralement des tiges très courtes, avec des fleurs serrées. Ces dernières ont une taille assez homogène dans le genre. Certes les espèces naines possèdent des fleurs plus petites en moyenne, mais il n'a pas de différence marquée comme dans certains genre (Cattleya par exemple). Elles sont principalement blanches, roses, violettes, crème ou orangées, souvent tachetées de brun, pourpre, rose. Le labelle est très souvent marquée de jaune, orange et/ou rose.


Ce sont des orchidées épiphytes présentes très majoritairement en Asie tropicale : depuis le Sud de la Chine et l'est du Tibet jusqu'en Papouasie-Nouvelle-Guinée, avec la plus forte densité en Indonésie et aux Philippines. Elles vivent pour la plupart dans les forêts tropicales humides de plaines et de moyenne montagne, bien que les espèces les plus septentrionales (Phalaenopsis wilsonii par exemple) subissent parfois en hiver des températures inférieures à zéro.


L'orchidée d'Aphrodite est originaire d'Amérique du Sud

Mabel Sanders - Sabot de Vénus - Orchidée papillon

N°3763 - N°3764 - N°3765 (2005)
Orchidée d'Aphrodite

N°3766

BF N°81



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PostPublié: Lun Déc 13, 2010 1:52 am 
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Jeunes animaux domestiques

Chaton - Chiot

N°3897 - N°3898 (2006)
Poulain - Agneau

N°3899 - N°3900

BF N°96



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PostPublié: Lun Déc 13, 2010 2:16 am 
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Faune en voie de disparition dans les départements d'Outre-mer

L'iguane des Petites-Antilles ou iguane antillais (Iguana delicatissima) est une espèce d'iguane endémique des petites Antilles. Il a déjà disparu de 7 îles et souffre de l'introduction de l'iguane vert (Iguana iguana) qui le concurrence et avec lequel il peut s'hybrider.

Son nom spécifique, delicatissima, vient du latin delicatus (délicieux) et du superlatif -issimus (très) ce qui suggèrerait des qualités gustatives supérieures à celles d'Iguana iguana
On peut le distinguer de l'iguane vert (Iguana iguana) qui est un peu plus grand, possède une écaille (plaque) subtympanique et des rayures transversales noires sur la queue.

Tout comme lui , il est végétarien. Selon les spécialistes, on dénombrerait moins de 10 000 individus répartis uniquement dans les Petites Antilles dont 1/3 sur Petite-Terre, en Guadeloupe. Comme l'iguane vert, l'iguane antillais est protégé depuis 1989 du fait de sa forte régression.



Le raton laveur de la Guadeloupe (Procyon minor ou Procyon lotor minor), aussi appelé racoon en Guadeloupe, serait une espèce de raton laveur, parfois considérée comme une sous-espèce du raton laveur commun.

Le racoon peut s'observer à l'état sauvage dans le Parc national de la Guadeloupe, sur l'île de Basse-Terre.

On peut admirer cet animal au parc zoologique et botanique des Mamelles (route de la traversée).

Le racoon est l'espèce symbole du parc national de la Guadeloupe mais est néanmoins une espèce qui a été introduite dans l'île au même titre que le rat ou la mangouste, ce qui est pour le moins surprenant.

Il existe trois espèces attestées de raton laveur : Procyon lotor, le raton laveur commun et deux espèces plus rares : Procyon insularis sur trois îles mexicaines du Pacifique et Procyon cancrivorus en Amérique centrale et du Sud.

Il semblerait selon toutes vraisemblance que Procyon lotor ait été introduit dans plusieurs îles de la Caraïbe, donnant lieu à la description, à tort, de nouvelles espèces comme : Procyon minor en Guadeloupe, mais aussi Procyon gloveralleni, aujourd'hui éteint à la Barbade ou encore Procyon maynardi dans les Bahamas.

Aujourd'hui, elles sont généralement considéré comme la même espèce ou des sous-espèces, le racoon de la Guadeloupe est ainsi nommé Procyon lotor minor.



Le jaguar (Panthera onca) est un mammifère carnivore de la famille des félidés. C'est l'un des quatre « grands félins » du genre Panthera, avec le tigre, le lion et le léopard. Son aire de répartition actuelle s'étend du Mexique à la majeure partie de l'Amérique centrale et de l'Amérique du Sud, jusqu'au nord de l'Argentine et du Paraguay. Hormis des errances occasionnelles de spécimens originaires du Mexique, le jaguar est une espèce extirpée des États-Unis depuis le début des années 1970.

Ce félin tacheté ressemble physiquement au léopard, mais il est généralement plus grand et d'apparence plus massive. En outre son habitat et son comportement sont plus proches de ceux du tigre. Bien que la forêt tropicale dense constitue son habitat de prédilection, le jaguar s'accommode d'une large variété de milieux ouverts et boisés. Il est fortement associé à la présence de l'eau et, comme le tigre, il aime nager. C'est un prédateur solitaire qui chasse à l'affût, tout en étant opportuniste dans la sélection des proies. C'est aussi un superprédateur qui joue un rôle important dans la stabilisation des écosystèmes et la régulation des populations qu'il chasse. Il a développé une puissance de morsure exceptionnelle, même par rapport aux autres grands félins, ce qui lui permet de percer les carapaces des reptiles et d'employer une méthode de mise à mort inhabituelle : il mord directement le crâne de sa proie et porte ainsi un coup fatal au cerveau.

Le jaguar est une espèce quasi menacée (NT) selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), et ses effectifs sont en baisse. Il est notamment menacé par la destruction de son habitat, plus ou moins liée à la fragmentation écopaysagère. Alors que le commerce international des jaguars ou de leurs dérivés est interdite, cet animal est encore régulièrement chassé par l'homme, en particulier lorsqu'il entre en conflit avec les éleveurs et les agriculteurs d’Amérique du Sud. Bien que de plus en plus réduite, son aire de répartition reste large.

Compte tenu de sa répartition historique, le jaguar a figuré en bonne place dans la mythologie de nombreuses cultures amérindiennes, notamment celle des Mayas et des Aztèques.



Le Pétrel de Barau (Pterodroma baraui), aussi appelé Taille-vent, est une espèce d'oiseau marin endémique de l'île de La Réunion, dans le sud-ouest de l'océan Indien, qui appartient à la famille des Procellariidae. Bien que connue anciennement des populations locales, l'espèce n'a été décrite par les scientifiques que dans les années 1960.

C'est une espèce menacée d'extinction surtout par les prédateurs introduits (chats, rats).

Aussi, comme l'ont confirmé des années d'études, cette espèce est particulièrement sensible à la pollution lumineuse.

Il est protégé par arrêté ministériel depuis 1989.
Le pétrel de Barau est sur la liste rouge des espèces menacées par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) éditée en septembre 2008.

Les principales causes qui menacent cette espèce endémique sont les prédateurs introduits (Chat et rat) qui tuent les pétrels de barau. Une récente étude scientifique montre que le régime alimentaire des chats errants est constitué principalement (60%) de Pétrel de barau. La quantification de cet impact montre que 1 chat peut tuer jusqu'à 90 pétrels par saison de reproduction. Si on imagine une population de 10 chats dans les zones de nidification, ce serait alors plus de 900 pétrels prédatés chaque année.

Aussi, les jeunes pétrels font partie des oiseaux les plus sensibles à la pollution lumineuse qui attire les jeunes s'envolant du nid vers la lumière. Les jeunes oiseaux (qui normalement amerrissent en mer pour s'y nourrir) une fois posés au sol ne peuvent redécoller, et ils sont facilement mangés par les chiens chats ou autres prédateurs.

Il arrive que cet oiseau se tue en heurtant un lampadaire, attiré par la lumière. Il s'agit là de la cause de décès la plus élevée chez cette espèce en voie d'extinction. En particulier l'intense lumière des stades est cause d'un pourcentage entre 30 et 50 % des "échouages".

Iguane des Antilles

N°4033 (2007)
Racoon de Guadeloupe - Jaguar de Guyane - Pétrel de Barau de la Réunion

N°4034 - N°4035 - N°4036

BF N°107



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PostPublié: Lun Déc 13, 2010 3:47 am 
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Faune préhistorique

Le smilodon ou tigre à dents de sabre est un animal de la famille des félidés qui vivait en Amérique entre 2,5 millions d'années et 10 milliers d'années avant notre ère. Semblable au lion, il était caractérisé par ses longues canines supérieures émergeant devant la mâchoire inférieure.
Le smilodon avait une taille comparable à celle d'un lion, sa queue était courte et ses griffes, comme la plupart des grands félins, étaient longues et rétractiles. Le smilodon (dents en couteaux) doit son nom à ses gigantesques canines de 18 cm lui servant sans doute à « poignarder » ses victimes. Il pesait 200 à 300 kg, mesurait environ 2 à 3 mètres et pouvait ouvrir sa gueule jusqu'à 120°

Plusieurs hypothèses sont émises sur sa disparition, dont la période correspond à une disparition de nombreuses espèces animales en Amérique du Nord, avec un changement climatique et un développement de la population humaine par le peuplement amérindien. La première, qui a la faveur de la majorité des spécialistes, est celle du changement climatique qui a entrainé une disparition ou une adaptation du grand gibier avec par exemple l'apparition du bison des plaines, adaptation que n'aurait pas réussi ce chasseur très spécialisé qu'était le smilodon. La seconde, nettement moins probable, est celle d'une chasse par l'homme.



Phorusrhacos (littéralement, « porteur de loques ») est un genre d'oiseau préhistorique carnivore et inapte au vol, représenté par l'espèce Phorusrhacos longissimus. Il a vécu sur le continent américain d'environ - 27 millions d'années à - 400 000 ans, de l'Oligocène au Pléistocène. La taxinomie du genre est discutée : il était autrefois considéré comme un gruiforme mais il a été proposé en 2007 de le placer dans le sous-ordre des Cariamae . C'est l'un des plus grands oiseaux prédateurs ayant jamais existé, ce qui lui a valu d'être surnommé l'« oiseau de la terreur » par les premiers paléontologues qui ont étudié ses restes fossiles.
Phorusrhacos mesurait entre 1,4 et 2,5 m de haut et pesait approximativement 150 kg. Ses longues pattes avaient trois doigts armés de griffes capables d'infliger de sérieuses blessures. Il possédait un plumage serré et un long cou mais sa principale caractéristique était son énorme bec à la mâchoire supérieure fortement crochue. Deux griffes sur ses ailes l'aidaient peut-être à saisir ses proies.

Phorusrhacos vivait dans les plaines herbeuses d'Amérique du Sud.

Ses méthodes de chasse étaient probablement les mêmes que celle du serpentaire d'Afrique. Il s'approchait subrepticement de sa proie, du genre Macraucheria ou Hipparion, puis se lançait à sa poursuite. La vitesse maximale de l'animal en course devait atteindre 70 km/h. Lorsqu'il l'attrapait, il la tuait à coups de bec et de griffes puis, le maintenant au sol avec l'un de ses pieds, il la dévorait en lui arrachant des morceaux de chair avec son bec.

Il mangeait probablement aussi des petits rongeurs ou des charognes laissées par d'autres prédateurs contemporains comme les félins.

Les causes de son extinction ne sont pas connues. Certains croient que l'être humain l'aurait chassé à l'extrême. Cette hypothèse est peu probable car Phorusrhacos vivait dans des régions peu peuplées à l'époque. Il a peut-être aussi été victime de la concurrence d'autres prédateurs plus rapides comme certain félidés (hormis le smilodon). La régression des grandes plaines herbeuses américaines à l'époque glaciaire peut avoir aussi contribué à sa disparition.



Le Megaloceros ou Megaceros (Megaloceros giganteus), appelé autrefois le grand cerf des tourbières, a été le plus grand cervidé de tous les temps. Il ressemblait à un daim de grande taille et ses bois mesuraient jusqu'à 3,50 m d'une extrémité à l'autre. Bien qu'il ait vécu dans toute l'Europe et dans une grande partie de l'Asie pendant un demi-million d'années avant son extinction récente, dans l'usage international il est souvent appelé « élan irlandais » à cause des nombreux exemplaires qui ont été découverts conservés dans les tourbières d'Irlande du Quaternaire. Les derniers restes connus de cette espèce ont été datés par le carbone 14 de l'Holocène inférieur, il y a onze mille ans
Ce cerf géant atteignait une hauteur de 2,10 mètres dans le cas des mâles, soit plus que le plus grand des élans. Il s'agissait d'une espèce avec un fort dimorphisme sexuel, car les femelles étaient bien plus petites et plus graciles que les mâles, outre qu'elles étaient dépourvues de leurs bois impressionnants. On peut trouver une importante collection de squelettes de M. giganteus au Natural History Museum à Dublin.

Traditionnellement, on a qualifié d'exagérée la taille des bois de l'élan irlandais, on y a vu le résultat d'une sélection sexuelle tellement poussée qu'elle a conduit l'espèce à sa disparition. Dans les ouvrages anciens, on voit souvent des illustrations montrant un cerf géant empêtré dans les broussailles et les arbres avec ses propres bois, devenant une proie facile pour un lion des cavernes ou un groupe d'hommes primitifs. En réalité, de telles représentations n'ont aucun sens, les cerfs géants vivant ont survécu à trois glaciations et vivaient surtout dans les toundras et les steppes ouvertes ou dans les réseaux de prairies et clairières entretenus par les nombreux troupeaux de mammouths, bisons, élans, rennes et autres aurochs et cervidés, et non dans les forêts fermées comme les cerfs européens et les daims aujourd'hui. Le cerf géant ne s'est pas éteint par la faute de ses bois que d'ailleurs il ne portait qu'en automne et en hiver, à l'époque du rut. Chez les cervidés, les bois du mâle croissent en proportion du reste du corps. Petits chez le chevreuil ou le poudou, ils sont moyens chez le cerf et le daim et grands chez l'élan ; une fois qu'on a pu déterminer la relation corps/ramure, on peut calculer si vraiment il y a disproportion par rapport à l'animal, et les études des paléontologues comme Stephen Jay Gould, concluent que le Megaloceros avait les bois qui correspondaient à sa taille.

Des espèces insulaires naines comme Megaceros algarensis de Sardaigne, Megaceros cretensis de Crète ou Megaloceros cazioti de Corse ont des bois beaucoup plus petits et de proportions, tant en taille brute qu'en relation avec le reste du corps, plus semblables à celles des cervidés de leur taille qu'à celles de leur gigantesque cousin.

Les représentations de l'art pariétal paléolithique permettent de constater des variations dans la coloration et la longueur des poils selon l'époque de l'année. Il semble qu'en été, les poils étaient plus courts et de couleur brune, rougeâtre ou fauve ; en hiver, avec la ramure pleinement développée, ils devenaient brun foncé sur le cou, les pattes et l'échine, tandis que la tête, le poitrail et le ventre étaient blancs ou jaunâtres. Sur les épaules s'étendait une zone plus foncée qui dessinait deux lignes latérales vers le cou, lignes qui se croisaient en formant un « collier » foncé au milieu du cou, et deux autres vers les flancs. On ignore dans quelle proportion la chasse a pu contribuer à sa disparition, mais cet animal a été consommé par les hommes préhistoriques.



Les mammouths sont des mammifères éteints de la famille des éléphantidés.

Le genre Mammuthus était un groupe largement répandu, bien adapté au froid. Venant d’Afrique, les mammouths se sont dispersés vers l’Eurasie, puis vers l’Amérique du Nord au Pléistocène inférieur. Les dernières espèces se sont éteintes à partir du Tardiglaciaire et au début de la période actuelle qu'est l'Holocène (dernière attestation d'une espèce de mammouth vers 1700 ans av. J.-C. au nord de la Sibérie)[
Le mot « mammouth » fut fixé au cours du XVIIe siècle par Nicolas Witsen, voyageur hollandais. Bien que l'origine exacte de ce terme soit inconnue, il est possible qu'il provienne d'une légende des Iakoutes de Sibérie, selon laquelle les défenses de mammouth provenaient d'animaux vivants, sortes de rats géants. Ainsi « Ma » signifierait terre, et « mut » la taupe. Une autre thèse évoque le Béhémoth, animal monstrueux du livre de Job, comme origine

Comme tous les éléphantidés, les mammouths étaient de grands mammifères présentant une tête volumineuse avec une trompe et un corps massif, aux membres en piliers munis de 5 doigts. Au cours de leur évolution, la taille des oreilles et de la queue a fortement diminué, un admirable clapet anal est apparu et trois couches ont permis de le protéger contre le froid : une couche de graisse de 8 cm, une peau de 2 cm d'épaisseur et trois types de poils, dont les derniers, ceux qui encaissaient les chocs thermiques, pouvaient atteindre un mètre de longueur. L'une des plus grandes espèces de mammouth, Mammuthus sungari, pesait en moyenne entre 6 et 8 tonnes, soit autant qu'un gros éléphant d'Afrique, mais certains mâles auraient atteint le poids de 12 tonnes. Certains mammouths atteignaient 5 mètres au garrot.

Les plus anciennes espèces que l'on peut attribuer au genre mammouth sont originaires d'Afrique :

Mammuthus subplanifrons (4 millions d'années) est connu uniquement par des molaires et une défense ;
Mammuthus africanavus (entre 3 et 4 millions d'années) fait encore l'objet de controverses.

Smilodon - Phorusrhacos

N°4175 - N°4176 (2008)
Mégaloceros - Mammouth

N°4177 - N°4178

BF N°119



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PostPublié: Lun Déc 13, 2010 4:10 am 
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Le pigeon voyageur est une race d'oiseau de l'espèce du pigeon biset (Columba livia) spécialement sélectionné pour effectuer des voyages afin de transmettre des messages et dont les déplacements constituaient un vecteur de communication courant — et considéré comme très fiable — jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale. Les éleveurs sont les colombophiles.

Le routage n'avait pas toute la flexibilité désirée :

un pigeon ne sait faire qu'une chose, qui est de retourner vers son pigeonnier ;
on gardait donc dans chaque pigeonnier des pigeons appartenant à un autre pigeonnier, pour pouvoir envoyer des réponses éventuelles ou accuser réception ;
mais pas trop longtemps non plus, car il ne faut pas que ce pigeon finisse par considérer ce nouveau pigeonnier comme le sien.
Cela restait tout de même pour les troupes un moyen efficace de remonter des messages à l'état-major sur la situation du terrain

sans grand risque d'interception (un pigeon est plus difficile à viser qu'un ballon) ;
sans grande ponction sur les ressources (un pigeon est léger à emporter, et facile à nourrir) ;
dans un silence total de fonctionnement (par rapport à un avion, par exemple), d'où discrétion ;
de façon presque invisible : comment distinguer en plein ciel un pigeon militaire de ses confrères sauvages ?
Un pigeon pouvait par ailleurs emporter des microfilms en cas de besoin. Mais le recours au pigeon voyageur fut abandonné dans les décennies où se généralisait l'usage du microfilm.

La colombophilie reste activement pratiquée en Europe, y compris en France (notamment par les « coulonneux » du Nord), comme activité de loisirs.

N°1091 (1957)


Oiseaux

Le Vanneau huppé (Vanellus vanellus) est une espèce de limicole vivant souvent en bandes, commun en Europe et dans toute la zone paléarctique.
Le vanneau huppé mesure 28 à 31 cm pour une envergure de 82 à 87 cm. Il pèse entre 128 à 330 g.

Il présente une longue huppe noire effilée caractéristique, des parties supérieures à reflets verts et des sous-caudales orange. Son ventre blanc fait ressortir la couleur rose de ses pattes, très fines et courtes. Ses ailes larges et arrondies sont sombres dessus et blanches dessous. Leur battement rapide produit un son très particulier, qui rappelle le bruit que fait le van (sorte de grand tamis) dans les mains du vanneur, d'où son nom de vanneau.

Il est typique des terrains découverts : marais d'eau douce ou salée (vasières), prairies et champs cultivés.

S'il niche en colonies éparses dans les champs ou les landes de l'Europe entière, le vanneau huppé adopte un comportement plus grégaire le reste de l'année. En hiver, on l'observe souvent en grand nombre, s'abritant au creux des sillons tracés par les machines agricoles. Sensibles au froid, les vanneaux huppés d'Europe continentale et nordique se réunissent en troupes compactes dès la fin du mois de juillet afin de rejoindre des régions au climat plus doux. Ils migrent vers le sud et l'ouest de l'Europe.


Le Macareux moine, également dit « perroquet de mer » est une espèce d'oiseau marin pélagique nord-atlantique qui vit en haute mer, sauf lors de sa reproduction qui le contraint à rejoindre terre ferme où il niche sur les pentes enherbées, les îles ou sur des falaises (insulaires ou continentales).

Le nom scientifique de l'espèce, Fratercula arctica, signifie « petit frère de l'Arctique » en latin ; la mention petit frère (ainsi que sa dénomination moine) est sûrement à rapprocher de son plumage
Cette espèce ne vit qu'en Atlantique nord. C'est la seule espèce de macareux présente en Atlantique, les trois autres ne vivant que dans le Pacifique. Son aire de répartition était probablement plus importante à la préhistoire ; il ne se reproduit aujourd'hui que localement sur les côtes isolées d'Europe du nord, de l'Islande et de la partie orientale de l'Amérique du Nord.

En Amérique du Nord, il niche du Canada au Maine. En Europe, c'est en Islande que les plus grandes colonies sont présentes (2 à 3 millions de couples), avec d'autres populations plus réduites en Irlande, en Écosse, aux Shetlands, en Scandinavie et en Bretagne.


Sarcelle est le nom vernaculaire donné en français à certains canards de surface de petite taille, mais la distinction sarcelle/canard semble assez subjective.
La CINFO limite cette appellation à 20 espèces et sous-espèces du genre Anas. 8 autres espèces d'anatidés étaient autrefois dénommés «sarcelle» mais des néologismes ont été créés pour les désigner (Anserelles, Callonette, Marmaronette marbrée).

L'étymologie de ce terme est discutée, mais on retrouve le terme de cercelle dans l'ouvrage de Chrétien de Troyes. Ce terme dérive vraisemblablement du terme latin querquedula que cite Varron. Le rapport entre le terme latin et le grec ancien κερκιθάλη pour « héron » est plus difficile à établir. Le terme latin est plus probablement une onomatopée.


Une confusion entre le terme sarcelle utilisée pour bon nombre d'espèce et spécifiquement la sarcelle d'été Anas quequedula est possible du fait que le nom latin de cette espèce et le nom vernaculaire de l'ensemble des sarcelles ont la même origine.



Le Guêpier d'Europe (Merops apiaster) est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des Meropidae.
De la taille d'une grive draine (de 28 cm pour un poids moyen de 60 g et une envergure de 45 à 50 cm), le Guêpier d'Europe a des cris roulés caractéristiques permettant de le reconnaître même quand on le discerne à peine dans le ciel. Alors qu'il excelle dans les airs, il paraît plutôt maladroit au sol. Mais ses couleurs aux reflets métalliques sont composées du bleu-vert turquoise du ventre, du poitrail et du bas des ailes, brun-roux sur le dos, la calotte et le haut des ailes, vert sombre de la queue, noir du bec légèrement incurvé et comme prolongé d'un trait de plumes également noires, iris rouge dans un œil noir, jaune bordé de noir pour la bavette. C'est un oiseau européen et nord africain à la parure caractéristique même si cette palette est encore dépassée en couleurs par celle du Guêpier écarlate africain Merops nubicus.

Merops apiaster (Guêpier d'Europe) affectionne les berges sablonneuses des cours d'eau, les falaises d'éboulis où il creuse des terriers. Il semble de plus en plus fréquent dans le sud de la France, en Espagne et en Italie, mais il s'observe aussi dans les vallées de la Saône, du Doubs, en Touraine, en Corse et même occasionnellement en région parisienne, voire en Allemagne où il a niché avec succès, Grande-Bretagne, Scandinavie ... Il vit souvent en colonies et aime se percher avec ses congénères sur les branches saillantes, les fils électriques et les poteaux.

Les abeilles d'Europe passent l'hiver blotties dans leur ruche, privant le guêpier de sa nourriture principale. La fin de l'été clôt donc la période faste pour les guêpiers qui entament un long et périlleux voyage. Venus d'Europe occidentale, de grands vols de guêpiers franchissent le détroit de Gibraltar et survolent le Sahara pour prendre leurs quartiers d'hiver en Afrique de l'Ouest. Les guêpiers d'Europe centrale et orientale traversent la Méditerranée et le désert d'Arabie pour hiverner en Afrique du Sud.

« C'est un stratagème extrêmement risqué que cette migration », souligne l'ornithologue britannique Hilary Fry. Lorsqu'ils convergent vers la Méditerranée, les guêpiers doivent souvent échapper aux faucons d'Éléonore qui, pour nourrir leurs petits, s'attaquent aux oiseaux en migration. « Au moins 30 % des oiseaux seront tués par des prédateurs ou par d'autres facteurs avant de pouvoir retourner en Europe au printemps suivant. »

Les guêpiers arrivés en Afrique, la saison des amours bat son plein. Les mâles demeurent avec leur propre clan ; les femelles partent ajouter leurs gènes à un groupe éloigné. Des mâles nés en Espagne rencontrent des femelles d'Italie, des oiseaux hongrois et kazakhs se lient ; des couples se forment pour la vie. Avril marque le retour vers l'Europe. Les mâles d'un an regagnent leur terre natale avec leur compagne.


Vanneau - Macareux-moine - Sarcelle - Guêpier


N°1273 - N°1274 - N°1275 - N°1276 (1960)



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PostPublié: Lun Déc 13, 2010 5:52 am 
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Roses

N°1356 - N°1357 (1962)
Floralies d'Orléans - Floralies inter. de Paris - Mouflon méditérranéen

N°1528 (1967) - N°1597 (1969) - N°1613 (1969)



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PostPublié: Lun Déc 13, 2010 6:02 am 
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Le Flamant rose (Phoenicopterus roseus) est l’espèce de flamant la plus largement répandue. Autrefois, Flamant rose désignait l'espèce Phoenicopterus ruber, dont l'espèce ici présente était la sous-espèce Phoenicopterus ruber roseus. Depuis que la sous-espèce est devenue une espèce à part entière, elle a pris le nom normalisé de Flamant rose, et l'espèce Phoenicopterus ruber est devenue le Flamant de Cuba ou Flamant des Caraïbes.

La plus grande partie du plumage est blanc rosâtre, alors qu’elle est rose/rouge chez l'espèce P. ruber. Pour le reste, les couvertures alaires sont rouges, avec les rémiges primaires et secondaires noires. Le bec est rose à pointe noire, et les pattes sont entièrement roses. Le cri ressemble à celui d’une oie. Le flamant rose dort debout sur une ou deux pattes, la tête cachée sous une aile. Contrairement à la plupart des oiseaux, à cause de leur taille, les flamants doivent prendre quelques mètres d'élan pour décoller des eaux. Migrateurs, ils volent en formation, en gardant cou et pattes étirés. Les battements d'ailes, puissants et réguliers, les propulsent à 60 km/h sur des étapes de plusieurs centaines de kilomètres.
Le Flamant rose plonge son bec bossué dans la vase pour rechercher plancton, vers, mollusques, poissons, larves d'insectes, crustacés (dont l'artemia, riche en carotène, qui intensifie ou prolonge la couleur rose du plumage). Le bec du flamant rose est muni de fanons qui lui permettent de filtrer la vase.

N°1634 (1970)




Isard, (voir page une) - Saumon (idem)- Caméléon (voir page deux)

N°1675 - N°1693 - N°1692 (1971)



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PostPublié: Lun Déc 13, 2010 6:44 am 
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Le Hibou grand-duc appelé aussi Grand-duc d'Europe (Bubo bubo) est une des espèces de rapaces nocturnes les plus puissantes d'Europe. Il ne doit pas être confondu avec le Grand-duc d'Amérique.
Avec ses 70 cm de haut, le grand-duc est le plus grand des rapaces nocturnes d'Europe : il fait le double de son congénère le hibou moyen-duc. Qualifiée d'aristocratique, sa silhouette est massive, sa tête, piquée de deux gros yeux rouge-orangé est surmontée d'aigrettes de 8 cm environ (normalement horizontales et un peu repliées vers l'arrière), que l'oiseau dresse verticalement s'il est excité ou dérangé. Rappelons que ces aigrettes ne jouent aucun rôle dans l'audition.

Alimentation : sa nourriture est des plus variées : rongeurs, lapins, lièvres, hérissons, oiseaux (corbeaux, pigeons, perdrix, oiseaux marins..., et même d'autres rapaces diurnes et nocturnes). Pour ce faire, il n'hésite pas la nuit tombée à parcourir cent lieues. répandu dans toute l'Europe en dehors de la partie la plus occidentale ; en France, zones rocheuses de l'est, du centre et du sud. On le rencontre aussi bien dans les plaines que dans les montagnes. Il aime particulièrement les falaises, près des plans d'eau.
Très discret, il s'installe sur des corniches rocheuses, sur les remparts d'un vieux château ou à même le sol ; parfois dans les régions du nord, dans un trou d'arbre mais sans aucun doute, sa préférence va aux grandes falaises proches d'un plan d'eau.

N°1694 (1971)



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PostPublié: Lun Déc 13, 2010 9:11 am 
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Raton laveur de la Guadeloupe (voir explications plus haut)

N°1754 (1973)

Les Anthurium forment un genre de plantes de la famille des Araceae comportant de 600 à 800 espèces, voire 1000 espèces : c'est un des genres les plus importants et les plus complexes de la famille. De nouvelles espèces sont décrites chaque année.

Les espèces ont une distribution néotropicale : la plupart croissent dans les forêts tropicales humides d'Amérique Centrale et d'Amérique du Sud mais quelques unes poussent dans des milieux semi-arides.

On les trouve du nord du Mexique à l'Argentine et plus particulièrement au Panama, Colombie, Brésil, Guyane, Équateur. Elles seraient absentes d'Asie bien qu'on les trouve dans quelques forêts humides asiatiques où elles auraient été introduites
Plusieurs espèces sont multipliées comme plante d'appartement pour la valeur ornementale de leur feuillage, comme Anthurium crystallinum, ou pour celle de leur inflorescence (spathe et spadice rouge), comme Anthurium scherzerianum.

L'anthurium est une plante dépolluante extrêmement efficace pour éliminer l'ammoniac, dans une moindre mesure pour le xylène.

Son parfum peut également provoquer migraine et allergie.
Anthurium de la Martinique

N°1738 (1973)





La Cigogne blanche (Ciconia ciconia), est un grand oiseau échassier, carnivore, de la famille des Ciconiidés. Cette cigogne est reconnaissable à son long bec et à son plumage noir et blanc.
La Cigogne blanche peut mesurer jusqu'à 1,30 mètre de hauteur, pour un poids compris entre 2,7 et 4 kg (moyenne de 3,5 kg). Elle a une envergure de 1,80 mètre, voire 2 mètres. Son bec, de couleur rouge orangé, mesure presque 20 cm (15 à 19 cm chez le mâle et 14 à 17 cm chez la femelle). Il est plus large chez le mâle. C'est d'ailleurs l'un des rares traits de dimorphisme sexuel que l'on peut observer. Les yeux de cette cigogne sont noirs, et deux traits noirs les encadrent, donnant ainsi comme une impression de "maquillage".

Le plumage est entièrement blanc, à l'exception des rémiges qui sont noires. On croit souvent à tort que la queue de la cigogne blanche est noire, trompés par ses grandes et larges ailes qui la recouvrent intégralement.

Son vol est caractéristique : elle s'élève en spirales, en profitant des courants ascendants, et aime surtout planer. En vol, on peut la distinguer facilement du héron car elle vole le cou tendu, alors que le héron le recourbe, le coude.

Pour communiquer, la cigogne claquette (ou craquette) du bec.

La Cigogne blanche vit en moyenne entre 15 ans et 20 ans.

C'est un oiseau qui se nourrit essentiellement de vers de terre, de petits rongeurs, d'insectes, de batraciens, de poissons, de petits reptiles, etc. Chaque été, une famille de cigognes consomme environ 250 kilos de nourriture.

Comme les chouettes et hiboux, la cigogne rejette les poils, les os et autres restes non assimilables, sous forme de Pelote de réjection.

C'est un oiseau migrateur africain qui vient se reproduire en Europe en empruntant deux tracés différents. L'un contourne la Méditerranée par l'Est pour atteindre les zones de nidification se situant dans les pays de l'Est. L'autre chemin passe au-dessus du détroit de Gibraltar et l'Espagne pour atteindre la France. Les 300 000 cigognes qui se partagent l'Europe appartiennent à deux populations migratrices. Les "orientales", les plus nombreuses (9 sur 10), passent l'hiver en Afrique de l'Est et du Sud et arrivent chaque printemps dans les pays de l'Est européen après avoir franchi le détroit du Bosphore. Les "occidentales" (alsaciennes, espagnoles, etc.) reviennent du Sahel par le détroit de Gibraltar. On parle d'instinct de migration, car l'animal porte en lui dès sa naissance, le besoin de migrer alors qu'il ne sait pas encore voler (nécessite un apprentissage). Lors de son voyage, la cigogne repère visuellement le chemin du retour. Une étude récente a pu démontrer qu'une partie du cerveau de la cigogne contenait de la magnétite, ce qui l'aide certainement à trouver son chemin. La cigogne rejoint toujours le même nid.

N°1755 (1973)





Le bison d'Europe (Bison bonasus Linnaeus, 1758) est un mammifère ruminant de la famille des Bovidés. C'est une des deux espèces du genre Bison, l'autre étant le Bison américain.

Les deux espèces de bison sont considérées par certains auteurs comme appartenant en fait au genre Bos (Bos bison), et ce du fait des croisements possibles entre espèces du genre Bison et du genre Bos (voir Beefalo).
Le bison d'Europe était très fréquent sur tout le continent européen, de l'Atlantique à l'Oural (excepté le sud de la péninsule ibérique, le sud de l'Italie, la péninsule scandinave et les îles britanniques), et ce jusqu'au Moyen Âge. Il est également possible qu'il ait résidé en Sibérie, mais ce point demande à être confirmé.

Charlemagne chassait le bison ainsi que l'aurochs, dans la région de Liège et d'Aix-la-Chapelle.

Exterminé après la Première Guerre mondiale, le bison d'Europe ne survivait alors plus qu'en captivité. Il a été progressivement réintroduit dans la nature après la Seconde Guerre mondiale.

Le poids moyen du mâle est d'environ 800 kg (1,200 tonne au maximum), et la taille peut atteindre 1,80 m, voire 2 m, au garrot et jusqu'à 3 m de long. La femelle est plus petite, avec un poids entre 350 et 600 kg. C'est le plus gros mammifère terrestre d'Europe.

L'animal peut vivre 15 à 20 ans, surtout en captivité où il n'a pas de prédateur. Dans la nature, le bison a surtout comme prédateur le loup (en dehors de l'homme).

Les accouplements se font à la fin de l'été et au début de l'automne. Après 9 mois de gestation, les petits naissent au printemps, ils sont joueurs, affectueux et faciles à apprivoiser. A 2 mois, leur bosse commence à pousser. A 1 an, ils deviennent dangereux.

La nourriture de ce ruminant est constituée de quelques 250 variétés végétales différentes, avec une prédominance d'herbes, mais avec aussi des écorces et des feuilles.

L'animal vit en petits troupeaux familiaux de trente têtes au maximum, dirigés par une femelle. Ces troupeaux ont tendance à se disperser l'été en petits groupes, et à se reformer à l'automne.
Les groupes de mâles sont plus petits, de l'ordre de 2 à 4 bêtes, en général.

Le bison d'Europe (Bison bonasus) vit essentiellement en forêt, à l'inverse du bison américain (Bison bison) qui est un animal de plaine (sauf la sous-espèce Bison bison athabascae, qui vit dans les forêts du nord du continent). Le bison d'Europe est plus petit que son homologue des plaines.

Le Bison d'Europe disparut de France au VIIIe siècle, de Suisse au XIe siècle, d'Allemagne au XVIIe siècle, de Transylvanie (Roumanie) au XVIIe siècle et de Pologne, son ultime refuge, dans les années 1920.

Ces disparitions sont largement dues à la chasse humaine, mais aussi à la régression de ses habitats, concurrencés par l'agriculture.

Gibier de rois, des mesures furent décidées assez tôt pour sa protection, mais sans succès. Il fut interdit de le tuer dans la Pologne du XVIe siècle. Des élevages furent entrepris et une tentative de réintroduction fut menée avec des bêtes d'élevage dans le Mecklenburg en 1689 et en Saxe en 1733, sans succès.

N°1795 (1974)





Le tatou géant (Priodontes maximus), encore appelé cabassou en Guyane est l'espèce la plus grande parmi les tatous. C'est la seule espèce du genre Priodontes.
On le trouve dans la forêt tropicale de l'est de l'Amérique du Sud et dans divers autres habitats assez éloignés comme le nord de l'Argentine. Il vit à proximité des cours d'eau et des lacs. L'espèce est en risque d'extinction.
Le tatou géant est insectivovre, il se nourrit de termites et de fourmis et peut, contrairement aux autres tatous, détruire la totalité d'une de leurs colonies. Il s'alimente également d'araignées, de petits serpents et de charogne qu'il trouve en retournant le sol.
Le tatou géant adulte pèse entre 20 et 30 kg, et jusque 60 kg (?) à l'état sauvage. Sa longueur est de 90 à 160 cm, dont un tiers pour la queue.

Il a une armature osseuse (11 à 13 bandes), couvrant son dos et ses côtés, qui paraissant très rigide est cependant bien flexible. Contrairement aux apparences, le tatou géant est un animal véloce. Quelques poils sont visibles entre les plaques. La couleur est jaune sur les côtés et brune sur le dos. Les pattes, dotées de longues griffes lui permettent de construire d'énormes cavités en guise de terrier, de fouiller et de détruire les fourmilières et les termitières. Sa langue sécrète une substance visqueuse pour capturer les insectes. Il a un très bon odorat lui permettant de détecter où se trouvent ses proies. Les autres sens ne sont guère développés : il ne distingue pas les couleurs, mais c'est peu important, vu qu'il est un animal nocturne. Il passe la journée tapi dans son terrier. Il vit en moyenne 12 à 15 ans.

N°1819 (1974)



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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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