Bof, parler d'infidélité ou parler de personnes qui s'envoient en l'air à gauche et à droite, je ne vois pas de si grave déviation. Mais tu as raison: pour ce qui est de savoir si tu "aimes qu'on te suçe ou qu'on te la glougloute au fond du palais", j'avoue que je m'en tamponne joyeusement les valseuses.

EDIT: J'ai ajouté "joyeusement". Je trouve que ça exprime encore mieux mon idée...

Je crois qu'une bonne baise te ferait du bien... mais de grâce, n'y vois surtout pas d'invitation !

Ce qui nous ramène à la poésie...

Surtout avec Ankie dans les parages !

Pour répondre à Ankie, je dirai simplement que les deux femmes mariées que j'ai sauté avait le même comportement désinvolte que l'on retrouve chez les hommes désinvoltes. Elles s'amusaient, ne parlaient pas de leur mari et encore moins de leurs enfants, toute leur attention étaient centrées sur leur petite personne, elles voulaient du plaisir encore et encore, elles recherchaient le maximum de valorisation, elles étaient toutes deux infirmières (l'une mariée à un professeur de mathématiques au secondaire, l'autre à un policier), une était blanche québécoise et l'autre noire haïtienne, elles avaient d'autres amants, à aucun moment je n'ai senti le moindre sentiment de culpabilité, elles étaient toutes deux plus âgées que moi qui n'était à ce moment là qu'un simple étudiant. Tout était physique donc sans romantisme et sentimentalisme. De la baise dans son expression la plus simple, quoi ! J'avais 23 ans et j'en ai maintenant 60, donc c'est normal qu'il me manque quelques détails !

Merci Hyppolite, pour cette réponse. J'apprécie. Somme toute, comme je le disais plus haut, les hommes et les femmes c'est pareil. Il n'y a que les attributs physiques qui diffèrent. Plus le temps avance et plus les valeurs dites féminines et les valeurs dites masculines se révèlent n'être que des valeurs humaines que l'on partage tout simplement. Quand les rôles pré-dictés par la société et l'éducation tombent, nous ne sommes que des humains, avec des qualités et des défauts d'humains.

Récemment, une amie infirmière de 60 ans et venue chez moi en pleurs. Après 40 de mariage, son mari lui annonce qu'il mène depuis 20 ans une double vie avec sa maîtresse et qu'il a eu deux enfants avec.
Agé de 61 ans et se sachant condamné à plus ou moins long terme à cause d'une maladie du coeur, il annonce à sa femme que le peu de temps qui lui reste à vivre, il veut le passer avec sa maîtresse
âgée de 40 ans, mais pas avec une vieille comme elle. Elle s'est effondrée d'avoir été berné depuis si longtemps, et de se faire ainsi dégager. Ce n'est même pas une histoire d'amour qu'elle a vécu pendant toutes ces années, ni une infidélité dont elle a été victime, c'est une abomination sur toute la ligne.

Je suis bien d'accord avec la conclusion que tu en tires. Quelle tristesse!

Peut-on parler d'amour dans le cas de ce couple? La femme aimait vraiment son mari, mais lui ne l'a jamais aimé.

Non seulement, il ne l'aimait pas, mais c'est à un tel point égoïste, ça donne mal au ventre ! S'il avait eu un tant soit peu de respect pour sa femme, il l'aurait tout simplement quittée et elle aurait peut-être eu la chance de rencontrer quelqu'un qui l'aurait aimée pour de vrai. Tant qu'à moi, la maîtresse n'est pas mieux que le salaud de cette histoire.

Mais ce genre d'histoire n'est malheureusement pas unique.

L'infirmière m'a dit qu'elle aurait moins souffert si son mari avait été mort. Je la vois tous les jours faire sa tournée, grosses lunettes noires pour masquer ses larmes, visage émacié.
Elle ne s'en remettra jamais. C'est une femme très gentille qui m'a avoué : "J'ai été conne, pendant toutes ces années je n'ai rien vu, rien soupçonné". Elle s'en veut alors que ça n'est pas de sa faute.