Je ne sais pas quel est l'abruti qui a dit une chose pareille ?! Il parlait sans doute des couples encore ensembles après 25/30 ans de mariage, de qui les enfants sont devenus grands, qui ont accumulé des fonds pour leurs vieux jours et qui peuvent maintenant voyager, s'amuser, passer le temps qui reste à faire ce qu'ils ont envie de faire.

Celui qui a dit ça ne pensait certainement pas aux autres, les divorcés, les célibataires, les endurcis, ceux qui doivent travailler plus pour combler le salaire de l'autre, ceux qui ont perdus tous les amis ou qui n'avaient pas penser à les garder, ceux qui se regardent dans le miroir en se disant "j'aurais dont dû en acheter de la crème antirides"!

La vie se poursuit à 50 ans ... oui, mais comment faire pour que ce soit pas trop pénible ? Dans ma tête, j'ai 20 ans, dans le miroir avec un peu de maquillage, une teinture et un sourire j'en ai 45, mais quand je me retrouve dans le brouhaha de la vie, j'ai l'impression d'en avoir 80. À chaque fois que je me retrouve devant un homme qui me regarde un peu, j'ai juste envie de me sauver en courant avant qu'il ait le temps de me voir comme il faut ... Vérité ... c'est ce que je fais, j'me sauve en courant.

50 ans, ça arrive trop vite. Un soir, tu te couches en pleine forme et tu te lèves un matin, pis c'est presqu'une p'tite vieille que tu vois dans ton miroir ! Entre les deux, t'as rien vu passé. 25 années d'efforts pour arriver à rien. Est-ce que ça veut dire que la vie est finie ? Lire, dessiner, poser de la couleur sur une toile, écouter de la musique, ça fait juste passer le temps, ça rend pas la vie plus belle !

Je me demande vraiment vraiment comment font les gens pour continuer ?

Peu importe que tu sois en début de vie , au mi-temps ou à la fin, l'important c'est ce que tu fera de ce qui te reste!
Pas vrai que la vie commence à 50 ans, ce n'est qu'un slogan de vendeur de REER, mais ce qui est vrai c'est que nous ne sommes pas finis à cet âge!

Si tu fuis les hommes qui te regardent c'est que tu dois pas paraitre si mal alors t'as de l'espoir!
Et le type qui apprécie les femmes de ton âge, il comprends bien qu'il y a toujours un peu ''d'imperfection'' physique''!
Et d'ailleurs ,parfois ces imperfections sont des attraits intéressants!

Moi j'aime bien les femmes imparfaites qui sont bien dans leur peau et regardent la vie comme un jardin grandiose.
Prends le temps d'apprécier la vie et accepte les ''défis'' des monsieurs qui te regardent gentiment!

Exact Kal, l'âge n'a pas d'importance. La vie commence et finit aujourd'hui car la réalité n'existe pas. Elle est construite au jour le jour. Il faut saisir le jour, carpe diem, vivre dans l'ici et le maintenant, here and now, en ne pensant ni au passé car nous n'y pouvons rien changer et ni au futur car cette anticipation ne fait que créer de l'incertitude donc du stress inutile.

Ankie, tu es une déesse et comportes-toi comme telle !

J'avais jamais entendu "la vie commence à 50 ans"... 40 ans, oui mais 50, non. Alors j'ai fait une petite recherche sur Google avec la phrase "la vie commence à" et les réponses les plus populaires sont:

1) 60 ans
2) 20h10
3) 40 ans
4) 50 ans

Personnellement, je crois que la vie commence à -9 mois mais ça, c'est un autre sujet...

Ankie, St-Paul disait vous êtes tous des dieux. Encore faut-il s'écouter !

Voici mon exemple vécu, quand je tournais à vide à mon travail avant de prendre ma retraite du réseau de la santé et des services sociaux après y avoir travaillé pendant 32 ans.

Tous les matins ou presque, je me lève tôt, je déjeune rapidement, je saute dans ma voiture, je vais me chercher au dépanneur du coin un grand café double crème, puis je me dirige vers ma destination de prédilection.

Je me gare dans le stationnement prévu à cet effet, face à une forêt d’érables argentés, de saules noirs et rigides, et de prêles fluviatiles. Quelques fois, j’ai la chance, dès mon arrivée, d’observer des cerfs de Virginie qui sautillent par petits bonds à travers les arbres et les fougères. Je m’habille convenablement, car, comme dirait un bon copain : « toutes les saisons sont bonnes à prendre si on est équipé pour ». Chapeau safari ou tuque me servant de couvre-chef, chandail en polar ou veste de randonnée fermée jusqu’au menton, bottes de marche bien lacées, jumelles accrochées dans mon cou, café dans la main, me voilà parti pour une balade au cœur de ce que la nature du Québec a de plus beau à offrir.

Nous sommes au printemps, à l’automne ou au début de l’été, périodes propices aux randonnées de toutes sortes, car pas trop chaudes et surtout sans moustiques.

Selon les saisons, tantôt un couple de loutres se prend pour des patineurs sur la fine glace qui recouvre le marais; tantôt une femelle orignal se dessine dans le petit matin; tantôt un renard roux me jette un regard curieux; tantôt un rat musqué fait la brasse dans le ruisseau longeant le sentier; tantôt un bécasseau semi-palmé patauge dans l’eau peu profonde; tantôt un grand héron ou un grand chevalier fait de longues enjambées à travers les quenouilles à feuilles étroites; tantôt des oies blanches crient à tue-tête leur joie de voler au gré du vent; tantôt des outardes s’allongent le cou en se moquant de l’intrus que je suis; tantôt des merles d’Amérique, des carouges à épaulettes, des hirondelles, des corneilles et des mainates se chamaillent dans la futaie; tantôt des canards pilet, siffleur d’Amérique, souchet, garrot à œil d’or, colvert, grèbes huppés ou à bec bigarré et autres poules d’eau se disputent amicalement un coin de la baie; tantôt c’est un pic à tête rouge qui poinçonne un tronc en quête de quelques insectes; tantôt c’est un concert de ouaouarons qui m’accueillent tout en restant invisibles dans les roseaux; tantôt des chélydres serpentines (tortues d’eau douce) refont surface après une plongée de plusieurs minutes; tantôt deux écureuils noirs s’envoient des signes avec leurs queues en point d’interrogation; tantôt, oh miracle, un pygargue à tête blanche (emblème des États-Unis) juché sur un arbre mort scrute les berges à l’affût d’une proie facile ou un râle de Virginie se perd dans les scirpes des étangs ou un butor d’Amérique écarte une touffe de renouées persicaires ou un balbuzard passe au-dessus de ma tête de manière gracieuse.

Cette prairie humide et ce rivage sont tout simplement merveilleux!

Le sentier prend fin et devant moi apparaît le fleuve St-Laurent avec ses odeurs de joncs, de varech, d’écrevisses et de coquillages; un cormoran à aigrettes plonge de plus belle pour trouver sa pitance; un petit phare blanc fait la garde sur le côté gauche; une île de sable à fleur d’eau grouillant de goélands à bec cerclé sur le côté droit; puis surgit, dans le brouillard, un cargo surchargé de containers comme une bête de somme qui se bat contre le courant et la marée. Le mastodonte flottant provoque des vaguelettes comme des frises de dentelle blanche qui se précipitent gentiment sur la rive.

Le soleil devient de plus en plus chaud ou la pluie se fait de plus en plus menaçante, selon la journée. Le vent est chaud ou froid selon la saison.

Quelques fois je rencontre un autre humain, mais la plupart du temps, je suis seul, il est trop tôt. Peu importe, je souris, la nature m’apprend à mieux-être, à mieux vivre.

Qui sait, la nature est peut être le langage que Dieu utilise pour nous parler, et pourquoi pas ! Quoi qu'il en soit, je l’écoute.

Il y a un sage quelque part, qui a affirmé que le battement d’ailes d’un papillon à Pékin peut engendrer l’effondrement du cours de la bourse à New York; bien sûr je ne le crois pas, mais cela illustre tout simplement, qu’à court, moyen ou long terme, la vie fait en sorte que nous sommes tous dépendants les uns des autres; que l’univers est érigé en un immense système régi par des lois naturelles et pourquoi pas les respecter si nous voulons assurer notre mieux-être et notre mieux-vivre encore longtemps.

Tu comprends, il n'y a pas l'univers et nous. Nous sommes l'univers. De manière macro, on regarde le ciel et on s'émerveille devant son immensité. De manière micro, on pense que chacune des cellules de notre corps et de la nature autour de nous est un univers en soi. Il s'agit maintenant de communier ! Dents d'acier, notre adepte des arts martiaux, saurait probablement mieux que moi t'expliquer ce que signifie être en union spirituelle.

Moi j'ai commencer à vivre à 32 ou 33ans. Avant je ne travaillais pas pour vivre, je vivais pour travailler. Je bossais dur pour faire fonctionner ma petite business et comme plein de jeune je faisais de mauvais choix, mon budjet était moins pointu, etc.... donc bref je ne vivais pas et ma vie se résumait à gérer les périodes de crises.

Aujourd'hui je ne fais de bon choix (en tous cas j'essai) et je ne m'en porte que mieux. Je suis toujours désolé de voir certains de mes clients chez qui je donne des soins ou du ménage se plaindre d'être à bout de fric avec du linge griffé sur le dos, le IPhone dans la main, le IPad sur le lit, le filet mignon dans l'assiette, la caisse de bière vide dans le garde robe et le bac de récupération de 100litre qui déborde ainsi que la poubelle de même capacité qui déborde aussi.... et purée ils ne comprennent pas, n'ont pas conscience qu'ils consomment comme des déchainé.

Bon un truc pour commencer à vivre : à deux personnes normalement ça prend un bon mois ou plus pour remplir le bac de récu de 100litre et la même chose pour la poubelle. Si ça prend moins de temps vous avez un problème de consommation (dans le sens de consommateur), vous achetez trop !

Que veut dire: la vie commence à tel âge où commencer à vivre ? quelle est la notion ou l'action qui font "qu'une vie commence" ?

J'ai retrouvé la vidéo dont je parlais ... Une émission sur France2, je crois.

@Bafaboy : Ce qui peut te donner un début de réponse.