Bonjour,

inscrivez le top 7 des premiers ministres québécois en vous aidant de ce tableau http://fr.wikipedia.org/wiki/Premier_mi ... .C3.A9cois

Énumérez quelques raisons ou une brève explication pour certains. Merci et bonne écriture!

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Pour ma part

1. Jean Lesage, essentiellement pour la nationalisation de hydroélectricité et des réformes dans l'État providence.

2. Robert Bourassa

3. René Lévesque, pour la loi 101.

4. Adélart Godbout.

5. Louis-Alexandre Taschereau

6. Louis Gouin

7. Jacques Parizeau

Salut,

Premièrement il n'y a pas de premier ministre Louis Godin. C'est plutôt Lomer Gouin. Il fut un des premiers ministres avec Taschereau, Bourassa et Duplessis à avoir gardé le pouvoir le plus longtemps. Comme dans tous ces cas, son gouvernement fut marqué comme par des scandales de corruption.

Jean Lesage n'est pas l'instigateur de la nationalisation de l'hydroélecticité mais bien son ministre René Lévesque. Par contre c'est l'initiateur de la révolution tranquille et de la fierté : Maîtres chez-nous. Selon moi, le plus grand.

René Lévesque a réussi le passage du RIN vers la création du Parti Québécois. Un tour de force car ce ne fut pas une mince affaire de faire fléchir Bourgault.

Robert Bourassa est dans mon esprit un traître et un faible lorsqu'il a demandé à l'autre traître PET du fédéral de faire intervenir l'armée afin d'instaurer les mesures de guerre emprisonnant ainsi plus de 400 personnes.

Adélard Godbout m'impressionne car c'est lui qui a permis aux femmes de voter et a instauré l'instruction obligatoire.

J'exècre Taschereau qui a presque permis aux juifs de neutraliser le haut conseil de l'éducation (ancêtre du ministère de l'éducation). C'est lui aussi qui a créé le monopole du gouvernement sur les vins et spiritueux. On voit dans quelle merde nous sommes actuellement.

Finalement Parizeau, tout en étant l'initiateur du référendum de 1995 en est aussi paradoxalement, selon moi, le principal acteur de son échec. Aussi économiste soit-t-il n'a jamais réussi à vendre le projet aux québécois. Malgré les efforts de Bouchard, Parizeau, omniprésent, anachronique, sans aucun sens populaire, pompeux et intellectualisé opaque, a fait tout chaviré. Chrétien, son adversaire, avec ses magouilles des commandites fut plus fin stratège et nous connaissons la suite. Le populiste (le petit gars de Shawinigan) contre l'universitaire montréalais, le petit millionnaire de Dale, Parizeau, Morris, Mackensie, assurance). Tous savent bien que l'on aime les self-made man, les coureurs des bois, les larmoyants à la Lévesque ou Bouchard qui viennent géographiquement de nul-part mais qui viennent nous chercher dans nos tripes !