Premièrement Québec est très bien perçue financièrement:


(Québec) La dette de la Ville de Québec a-t-elle augmenté de 1 milliard $ ou de 513 millions $ depuis l'arrivée de Régis Labeaume au pouvoir? Démocratie Québec et Équipe Labeaume se déchirent à ce sujet depuis jeudi. Le Soleil a soumis la question à la docteure en comptabilité et professeure à l'École nationale d'administration publique Marie-Soleil Tremblay.




Q Pour mesurer l'impact de Régis Labeaume sur la dette nette de la Ville, faut-il, comme le fait Démocratie Québec, exclure les dettes des anciennes villes fusionnées?

R «Si on veut comparer des pommes avec des pommes, il faut ajouter les dettes nettes des villes qui ont été fusionnées», tranche Marie-Soleil Tremblay. Le contraire serait illogique, selon elle. Depuis la fusion, les dettes des anciennes villes ont été assumées par l'administration municipale et elles ont été remboursées en partie. De plus, on a payé des intérêts sur ces dettes-là. Pour illustrer son point, Mme Tremblay nomme en exemple la fusion de deux entreprises. «Quand on fusionne des compagnies, je ne vois pas comment on pourrait dire qu'on ne considère pas [les anciennes dettes] quand on fait une analyse comparable.»

Q La stratégie de s'endetter pour investir dans les infrastructures et dans leur pérennité est-elle bonne?


R L'endettement public est malsain lorsqu'il est fait pour payer des dépenses courantes, ce qui n'est pas le cas lorsqu'on s'endette pour payer des immobilisations, selon Marie-Soleil Tremblay, qui s'est penchée sur les états financiers de la Ville de Québec pour les deux dernières années. La professeure note qu'en 2012, l'administration Labeaume a réussi à limiter l'endettement. «Ils ont remboursé plus de dettes qu'ils ont eu de nouvelles dettes.»

Selon Mme Tremblay, la stratégie de payer comptant de plus en plus d'immobilisations est «très sage». «Pour la plupart des municipalités au Québec, il n'y a pas trop d'impact de financer, parce que les taux d'intérêt sont très bas. Mais le jour où ces taux d'intérêt vont augmenter, la pratique de M. Labeaume est plus prudente que moins.»

Q La cote Aa2 accordée par l'agence de notation Moody's en 2011 à la Ville de Québec et maintenue en 2013 est-elle un bon indicateur de la santé financière d'une municipalité?

R La cote Moody's est «un des indices d'évaluation du risque» qu'un créancier considère lorsqu'il prête à une organisation. Plus sa cote est bonne, moins la Ville paie d'intérêts sur ses nouveaux emprunts. Avec une dette à long terme de 1,9 milliard $, ce n'est pas à négliger. Si Québec voit sa cote abaissée, «la conséquence directe pour les contribuables de Québec, c'est une augmentation des charges de frais de financement, qu'il faudra compenser soit en augmentant les revenus de taxes ou en limitant d'autres types de dépenses. Donc c'est une excellente nouvelle quand elle est maintenue.»

Deuxièmement, Labeaume a tout à fait raison de vouloir diminuer les salaires de ses employés municipaux de 6 % qui sont de 33% plus élevés que les empl6yés provinciaux. Ils resteraient encore 27% plus élevé, donc il est raisonnable. A titre d'ex-employés des services parapublics j'en sais quelque chose. Pour illustrer mon propos, regardons le salaire moyen des employés municipaux du Québec : si universitaire, le salaire moyen selon le titre d'emploi est entre 68,911$ et 82,205$; si de niveau collégial, il est entre 44, 018$ et 67,772$ et si de niveau secondaire il est de 39, 509 et 50,752$. Imaginez-vous faisant parti des 84% de gens non syndiqués du Québec et qui plus est, ceux au salaire minimum, comment réagiriez-vous ?

Le Soleil n'a pas posé LA question. Il a plutôt noyé le poisson. La dette de Québec est bien réelle, et on se fout royalement de savoir si la situation s'améliore depuis deux ans. On ne parle pas depuis deux ans, on parle depuis que ce clown a été élu.

Et même si on regarde seulement les deux dernières années, je doute fortement que la situation se soit réellement améliorée.

Ce pois chiche coupe dans les salaires et endette les citoyens afin de pouvoir réaliser ses coups d'éclat, qui sont par ailleurs fort discutables. Elles vont pleurer les biches...

Quelqu'un du Saguenay ici? J'espère qu'ils ré-éliront pas le clown à Tremblay.

Très bon l'article du Journal de Montréal de ce matin à l'effet que l'idéal pour redonner à Montréal ses lettres de noblesses serait que les 4 principaux candidats forment la Mairie ensemble soit Bergeron à l'urbanisme, Joly à la promotion, Coderre à la politique et Côté à la réforme. Mais évidemment, malheureusement, c'est impossible, donc les Montréalais devront choisir sur quel aspect mettre l'accent ?