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 Sujet du message: Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
PostPublié: Jeu Nov 07, 2013 12:33 am 
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La tempête de 1913 sur les Grands Lacs, que l'on nomme aussi aux États-Unis et au Canada anglais, le Big Blow (Le grand souffle), le Freshwater Fury (la furie d'eau douce), ou le White Hurricane (l'ouragan blanc), fut une tempête extratropicale dont les vents atteignirent la violence d'un cyclone tropical et ravagèrent le bassin des Grands Lacs aux États-Unis et au Canada du 7 au 10 novembre 1913.
Ce fut la plus funeste et destructrice catastrophe naturelle à avoir frappé ces lacs. La tempête tua plus de 250 personnes, détruisit 19 navires et en brisa 19 autres. Seulement pour les navires, la perte financière approcha les 5 millions $US soit l'équivalent de 100 millions $US d'aujourd'hui. L'énorme perte de cargaisons de charbon, minerai de fer et céréales, causa une augmentation momentanée de leurs prix en Amérique du Nord.
La convergence de deux systèmes frontaux, alimentés par les eaux relativement chaudes des lacs, est à l'origine de la tempête. Il s'agit d'un processus saisonnier que l'on appelle là-bas le November gale (les grands vents de novembre ou tempêtes de novembre). La tempête produisit des vents de 145 km/h, des vagues de 11 mètres et de violentes bourrasques de neige (ou blizzard selon le sens américain).

Pendant l'automne, l'air froid et sec du nord du Canada descend au sud et rencontre l'air chaud et humide provenant du Golfe du Mexique, formant de larges systèmes dépressionnaires sur le centre du continent. Plusieurs de ces systèmes passent sur les Grands Lacs où ils se font réchauffer par les eaux encore près de leur maximum estival de température. Cet échange de chaleur ralentit l'entrée de l'air arctique dans la région, ce qui permet aux lacs de rester relativement chauds durant plus longtemps.
En novembre, la circulation atmosphérique provient souvent de deux régions distinctes et converge sur les Grands Lacs. La circulation la plus au nord amène des dépressions, de type Clipper albertain, vers le sud-est depuis l'Alberta et l'autre vers le nord-est depuis le centre des Montagnes Rocheuses. Cette convergence donne les Grands vents de novembre (November gales) ou les Sorcières de novembre (November witch). Lorsqu'un tel système cyclonique se trouve sur les Grands Lacs, sa puissance est intensifiée par le courant-jet en altitude et les eaux chaudes en surface. Cela permet à la tempête de maintenir des vents pouvant aller jusqu'à 160 km/h, produisant des vagues de 15 m et des précipitations importantes sous forme de neige ou de pluie. Alimentées par les eaux chaudes des lacs, ces puissantes tempêtes peuvent rester sur les Grands-Lacs pendant des jours. Les vents intenses labourent alors la région, érodent sérieusement les rives et inondent les côtes.
Les Grands vents de novembre sont un fléau constant des Grands Lacs, il y eut plus de 25 tempêtes meurtrières sur cette région depuis 1847. C'est lors d'une telle tempête en 1975, que le minéralier géant SS Edmund Fitzgerald coula sans avoir pu même envoyer un SOS.
L'arrivée de la tempête de 1913 fut observée pour la première fois le jeudi 6 novembre, sur la rive ouest du Lac Supérieur. Elle se déplaçait rapidement vers le nord du Lac Michigan. Les prévisions météorologiques du Detroit News annonçaient des vents "modérés à forts" pour les lacs, avec de la pluie intermittente pour la nuit de jeudi à vendredi sur la région des Grands Lacs supérieurs (sauf pour le sud du Lac Huron) mais des conditions de bonnes à variables sur la région des Grands Lacs inférieurs.
Vers minuit, le vapeur Cornell, alors à 80 km à l'ouest de Whitefish Point sur le Lac Supérieur, entra dans une soudaine tempête venant du nord et fut sérieusement endommagé. Celle-ci dura jusqu'au lundi 10 novembre et manqua de drosser le Cornell sur la côte.

Convergence des deux systèmes causant la November gale.
Le vendredi, les prévisions météo du Port Huron Times-Herald de Port Huron (Michigan), décrivaient la tempête comme "modérément forte". Elle était centrée alors sur la haute vallée du Mississippi et avait donné des vents chauds du sud, de modérés à forts, sur les lacs. Les prévisions faisaient état de vents forcissant et d'une chute de la température dans les prochaines 24 heures.
pavillon américain d'avis de tempête
À dix heures, les stations de la Garde-côtes américaine et les bureaux météorologiques du Département de l'Agriculture des États-Unis des ports du Lac Supérieur hissèrent le triangle blanc surmontant le pavillon carré rouge avec centre noir (pavillon américain d'avis de tempête), indiquant un avis de tempête avec vent de nord-ouest.
À la fin de l'après-midi, les signaux de tempête furent remplacés par une séquence verticale de lanternes rouge, blanche et rouge, indiquant qu'une tempête avec des vents de force d'ouragan, dépassant les 119 km/h, approchait. Les vents sur le Lac Supérieur avaient déjà atteint les 80 km/h et un blizzard les accompagnait en direction du Lac Huron.
Samedi le 8, l'intensité de la tempête était passée à "sévère". Elle était centrée sur l'est du Lac Supérieur et couvrait tout son bassin. La prévision météo du Port Huron Times-Herald indiquait que les vents du sud étaient restés "modérés à forts", que les vents du nord-ouest avaient atteint la force de "coups de vent à tempête" sur le nord du Lac Michigan et l'ouest du Lac Supérieur, avec des vents de 97 km/h à Duluth (Minnesota).
Ce matin là, l'assistant mécanicien Milton Smith du vraquier Charles S. Price regarda les prévisions météo de Cleveland (Ohio) et décida de ne pas rejoindre son bord. Depuis quelques jours, Smith avait un pressentiment à propos de son prochain départ. Il avait essayé d'inciter son ami et voisin, le timonier Arz McIntosh, à rester avec lui. Mais McIntosh déclara qu'il avait besoin d'argent. Bert L. Reynolds de Cleveland remplaça Smith avant que le Price n'appareille d'Ashtabula (Ohio).
Il y eut une fausse accalmie dans la tempête, appelée en anglais sucker hole, qui permit au trafic maritime de reprendre sur la rivière Sainte-Marie, entre les lacs Supérieur et Huron, ainsi que sur les rivières Détroit et Saint-Claire, entre les lacs Érié et Huron. Les pavillons hissés à des centaines de ports furent ignorés. Les navires transitèrent toute la journée sur la rivière Sainte-Marie, toute la nuit à travers le détroit de Mackinac, à la jonction des lacs Supérieur, Huron et Michigan; et jusqu'au petit jour sur les rivières Détroit et Sainte-Claire.

Vers midi le dimanche, les conditions météo sur le sud du Lac Huron étaient relativement normales pour une Tempête de novembre. La pression atmosphérique commençait à remonter à certaines stations, amenant l'espoir d'une fin de la tempête. La dépression qui avait traversé le Lac Supérieur se déplaçait vers le nord-est en s'éloignant des lacs.
Les stations météorologiques avaient transmis la première de leurs deux observations journalières à environ huit heures et n'en enverraient pas d'autre à Washington, D.C. avant vingt heures. Ceci se révéla particulièrement néfaste pour la région des Grands Lacs, car la tempête eut la plus grande partie de la journée pour atteindre la puissance d'un ouragan avant que le siège du service météorologique à Washington ne reçoive des informations sur ce redéveloppement. En fait, le long de la côte sud-est du Lac Érié, près de la ville d'Erie (Pennsylvanie), une dépression venue du sud se déplaçait en direction du lac. Elle s'était formée pendant la nuit et était donc absente de la carte météo du vendredi. Elle s'était déplacée vers le nord, puis vers le nord-ouest après son passage sur Washington, D.C.
L'intense rotation cyclonique de la basse pression devint apparente par le changement de direction des vents au passage de son centre. À Buffalo (New York), les vents matinaux de nord-ouest avaient viré au nord-est vers midi puis soufflaient au sud-est vers dix-sept heures, avec des pointes à 130 km/h notées vers treize heures. Juste 300 km au sud-ouest, à Cleveland, les vents restèrent orientés nord-ouest pendant toute la journée, virant à l'ouest vers dix-sept heures et conservant des vitesses supérieures à 80 km/h. La rafale la plus forte de Cleveland, à 127 km/h, se produisit à seize heures quarante. On note également une énorme chute de pression à Buffalo, passant de 999,7 hPa à huit heures à 974,3 hPa à vingt heures.
La basse pression continua sa progression vers le nord durant la soirée, ses vents entrant en phase avec ceux du nord-ouest qui battaient déjà les lacs supérieurs et Huron. Il en résulta une augmentation explosive de la vitesse des vents du nord et des bourrasques de neige. Les navires au sud d'Alpena (Michigan) sur le Lac Huron, particulièrement autour de Harbor Beach et Port Huron au Michigan ainsi que Goderich et Sarnia en Ontario, furent battus par d'énormes vagues allant vers le sud en direction de la rivière Sainte-Claire.
De vingt heures à minuit, la tempête devint ce que les météorologues appellent de nos jours une «bombe». Des vents soutenus à plus de 110 km/h ravagèrent les quatre lacs les plus à l'ouest. Les dégâts les plus importants se produisirent sur le Lac Huron car nombre de navires avaient tenté de trouver refuge à son extrémité sud. Des rafales de 140 km/h furent rapportées au large de Harbor Beach. La forme du lac, d'axe nord-sud, permit aux vents du nord d'accélérer sans aucun obstacle: canalisation des vents sur l'eau où la friction est réduite comparée à celle du relief terrestre.
Avec le recul, on peut constater que les prévisionnistes de l'époque ne disposaient pas de suffisamment de données, ni d'une compréhension suffisante de la dynamique atmosphérique pour prévoir ou comprendre les événements du dimanche 9 novembre. Les mécanismes de cyclogénèse frontale n'étaient pas encore compris et les observations n'étaient collectées que deux fois par jour par les diverses stations météorologiques du continent. Quand ces données étaient ensuite pointées manuellement sur des cartes afin de les analyser, les informations étaient déjà obsolètes depuis des heures.

Lundi matin, la tempête s'était déplacée au nord-est de London (Ontario), entraînant des bourrasques de neige dans son sillage. Ce n'est pas moins de 43 cm de neige qui tomba sur Cleveland (Ohio) ce jour-là, remplissant les rues de congères qui atteignaient presque 2 mètres de hauteur. Certains conducteurs de tramways durent passer deux nuits dans leurs engins bloqués par la neige. Les voyageurs durent chercher un abri pour échapper à la tempête.
Le mardi, la tempête se déplaça rapidement vers l'est du Canada. Sans l'apport des eaux chaudes des lacs, elle perdit très vite de son intensité et les chutes de neige furent beaucoup plus faibles. Tous les mouvement de bateaux furent interrompus le lundi et en partie le mardi sur le fleuve Saint-Laurent autour de Montréal.
Historiquement, les tempêtes de cette amplitude ne durent pas plus de quatre ou cinq heures. Celle-ci, cependant, déploya des vents supérieurs à 100 km/h pendant plus de seize heures, avec de fréquentes rafales dépassant les 110 km/h. Elle paralysa la navigation sur les lacs et dans tout le bassin des Grands Lacs.
Le long des côtes, le blizzard empêcha la circulation et les communications, causant des centaines de milliers de dollars de dommages. Les 55 cm de neige tombés à Cleveland contraignirent les commerces et les industries à fermer leurs portes pendant deux jours. Il y eut des congères de plus d'un mètre tout autour du Lac Huron. L'électricité, le téléphone et le télégraphe furent interrompus dans le Michigan et en Ontario. Un parc d'attractions, à Chicago, en chantier depuis huit ans, fut détruit en quelques heures.

Les dégâts les plus importants eurent lieu sur les lacs. Des naufrages se produisirent sur tous les lacs, à l'exception du Lac Ontario. Le plus grand nombre se produisit dans les parties sud et ouest du Lac Huron. Les récits des capitaines relatent des vagues d'au moins 11 m de haut. De longueur d'onde plus courte que celles générées par les tempêtes habituelles, les vagues déferlèrent en succession rapide, parfois trois à la fois. Les capitaines indiquèrent également que le vent soufflait souvent dans le sens opposé aux vagues. C'était la conséquence des mouvements cycloniques de la tempête, quelque chose qui fut rarement observé sur les Grands Lacs.
Le 10 novembre, en fin d'après-midi, un navire inconnu fut repéré flottant quille en l'air dans une zone d'une vingtaine de mètres de profondeur sur la côte est du Michigan, en face de Huronia Beach et de l'embouchure de la Sainte-Claire. Découvrir l'identité du navire mystérieux attisa la curiosité de toute la région et fit la Une des journaux. Le bateau finit par couler et ce n'est pas avant le samedi 15 novembre au matin qu'il fut identifié comme le Charles S. Price. La Une de l'édition spéciale du Port Huron Times-Herald ce jour là fut : "BOAT IS PRICE — DIVER IS BAKER — SECRET KNOWN" (le bateau est le Price - le plongeur est Baker - Le mystère est éclairci). Milton Smith, l'assistant mécanicien qui avait décidé de ne pas embarquer au dernier moment, suite à une prémonition, aida à identifier les corps qui furent retrouvés.
Le bilan financier des pertes fut de 2 332 000 $US pour les navires perdus, 830 900 $US pour ceux qui purent être réparés, 620 000 $US pour les navires en perdition mais qui purent reprendre du service et environ 1 000 000 $US pour la perte des chargements. Ceci ne tient pas compte des pertes financières enregistrées par les localités côtières.
Ces événements aboutirent à de nombreuses améliorations à long terme. Les plaintes à l'encontre du service météo de l'USDA, accusé de manque de préparation, débouchèrent sur une amélioration des prévisions météo et des communications d'alertes de tempêtes. Les critiques des armateurs et des chantiers navals débouchèrent sur une série de consultations entre assureurs et marins afin d'établir de nouvelles normes pour la construction des navires offrant une meilleure stabilité et une résistance longitudinale améliorée. Sitôt après le blizzard, Cleveland se lança dans une campagne d'ensevelissement de tout le câblage urbain dans des tubes sous la chaussée des artères principales, ce qui prit une dizaine d'années.

Position des navires détruits lors de la tempête
La liste suivante comprend les navires qui sombrèrent pendant la tempête emportant avec eux leurs équipages. Elle est triée géographiquement par lac et alphabétiquement par nom de bateau. Elle ne comprend pas les trois victimes du cargo William Nottingham qui embarquèrent volontairement sur une embarcation de sauvetage afin d'aller chercher du secours. Alors que l'on descendait leur embarcation des flancs du navire, une vague l'écrasa contre sa coque et les hommes disparurent dans les eaux glacées du lac.
Sur les douze navires qui sombrèrent lors de la tempête, cinq ne furent jamais retrouvés : les Henry B. Smith, Leafield, James C. Carruthers, Hydrus et la barge Plymouth. La plus récente découverte fut le Wexford lors de l'été 2000.
Lac Navire Victimes
Supérieur Leafield 18
Supérieur Henry B. Smith 23
Michigan Plymouth (barge) 7
Huron Argus 28
Huron James Carruthers: 22
Huron Hydrus 25
Huron John A. McGean 28
Huron Charles S. Price 28
Huron Regina 20
Huron Isaac M. Scott 28
Huron Wexford 20
Érié Lightship 82 6



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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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 Sujet du message: Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
PostPublié: Ven Nov 08, 2013 12:44 am 
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1226
8 novembre
Mort de Louis VIII
Atteint d'une dysenterie aiguë, le roi de France meurt à Montpensier en Auvergne alors qu'il revenait de croisade contre les hérétiques albigeois.
Voir aussi : Décès - Histoire des Capétiens

1388
8 novembre
Décès de Pierre Aycelin de Montaigut
Le 8 novembre 1388 est marqué en France par la disparition du religieux français Pierre Aycelin de Montaigut, aussi connu sous le nom de cardinal de Laon. Né entre 1320 et 1325, Pierre Aycelin de Montaigut consacra sa vie à la religion, en devenant notamment évêque, cardinal, évêque-duc de Laon, mais aussi conseiller du roi de France Charles V. Sa mort serait probablement liée à un empoisonnement.
Voir aussi : Charles V - Histoire de la Chrétienté

1414
8 novembre
Sigsimond de Luxembourg couronné roi de Germanie
Devenu empereur romain germanique après une élection contestée (1410) – il 'n'obtint pas l'unanimité des voix tandis que son adversaire, Jobst de Moravie, fut désigné par les Grands-Electeurs de Cologne et Mayence avant de mourir quelques mois plus tard –, Sigismond de Luxembourg est enfin couronné, avec son épouse, Barbe de Cilley, à la cathédrale d'Aix-la-Chapelle (Rhénanie-Westphalie, Allemagne). Son règne dura jusqu'à sa mort, en 1437.
Voir aussi : Sigismond de Luxembourg - Histoire d'Aix-la-Chapelle - Saiint-empire romain germanique - Histoire de la Politique

1517
8 novembre
Mort de Francisco Jiménez de Cisneros
Cardinal, réformateur religieux et homme d'Etat espagnol, Francisco Jiménez de Cisneros décède le 8 novembre 1517 à Roa, dans le nord de l'Espagne. Parti de rien, il atteignit les plus hautes sphères du pouvoir religieux, entreprenant ainsi des réformes importantes dans le fonctionnement du clergé espagnol. Il a notamment fondé la prestigieuse université d'Alcalá de Henares et s'implique personnellement dans les croisades qui ont eu lieu dans le nord de l'Afrique.
Voir aussi : Espagne - Croisade - Histoire de la Chrétienté

1519
8 novembre
Les Espagnols entrent dans Mexico
Le conquérant Hernan Cortés et ses hommes débarquent dans la capitale de l'empire aztèque Tenochtitlan. Au terme d'un douloureux siège, les espagnols prendront possession de la ville après avoir tué le souverain du pays, l'empereur Moctezuma II. La ville sera rasée par les "conquistadores"et Mexico verra le jour sur les vestiges de l'ancienne capitale aztèque.
Voir aussi : Dossier histoire des conquistadores - Conquête - Cortés - Histoire des Aztèques - Moctezuma - Histoire des Explorations

1520
8 novembre
Le bain de sang de Stockholm
Le bain de sang de Stockholm, est un massacre perpètré par les troupes danoises lors de l'invasion de la Suède, et dont le point culminant fut atteint le 8 novembre 1520. Ce jour-là, près de 100 personnes, pour la plupart des nobles et des religieux, furent noyées ou décapitées en dépit des promesses du roi Christian II de Danemark, qui leur avait assuré la vie sauve. La plupart des exécutions eurent lieu sur la place de Stortorget.
Voir aussi : Suède - Danemark - Massacre - Histoire de Stockholm - Christian II - Histoire des Guerres

1576
8 novembre
Don Juan d'Autriche nommé gouverneur des Pays-Bas
En 1576, Don Juan d'Autriche est nommé gouverneur des Pays-Bas, alors en guerre civile, qui oppose les révoltés de Guillaume d'Orange aux catholiques espagnols au pouvoir. Ces derniers ont du mal à financer leur armée constituée de mercenaires qui se mutinent. Les dix-sept provinces des Pays-Bas espagnols, en profitent pour signer la pacification de Gand le 8 novembre 1576. Guillaume le Taciturne est élu à la fonction de stathoudérat, ce qui met fin à la guerre civile.
Voir aussi : Espagne - Pays-Bas - Don Juan d'Autriche - Guillaume d'Orange - Gand - Histoire de la Politique

1620
8 novembre
Bataille de la Montagne Blanche
Les protestants de Bohème sont écrasés par les troupes germaniques du comte wallon Jean de Tilly, à l'ouest de Prague. La révolte protestante s'était soulevée contre l'empereur Ferdinand II de Habsbourg qui voulait attenter à la liberté des insurgés. A la suite de cette bataille le souverain exercera une très forte répression contre les protestants et annexera la région jusqu'en 1918.
Voir aussi : Bataille - Habsbourg - Empire - Histoire de Prague - Histoire de la Bohème - Histoire des Guerres

1632
8 novembre
Election de Ladislas IV Vasa au trône de Pologne et début de son règne
Ladislas est le fils unique de Sigismond III de Pologne et appartient à la dynastie des Vasa. A 15 ans, alors que son père combat l'armée Russe et prend Moscou, il est nommé tsar par une petite partie des nobles boyards, mais les Russes refusent cette nomination et se soulèvent contre les 3000 soldats polonais stationnés au Kremlin. Bien que vaincu, Ladislas revendiquera le titre de Tsar de Russie jusqu'en 1634. Il combat également contre les Ottomans en 1621, puis contre les Suédois de 1626 à 1629 et s'impose comme le défenseur du catholicisme. Il rêve même un temps de mener une croisade pour regagner les Balkans alors sous domination ottomane. Ladislas est élu roi de Pologne par la Diète, l'assemblée des nobles de Pologne, le 8 novembre 1832. Il proclamera la Pologne neutre durant la guerre de Trente ans même s'il épousera ensuite l'archiduchesse Cécile Renée, des Habsbourg.
Voir aussi : Histoire de la Guerre de Trente Ans - Guerres polono-suédoises - Histoire de la Russie - Archiduchesse Cécile Renée - Dynastie des Vasa - Histoire de la Politique

1632
8 novembre
Elections de Ladislas IV Vasa au trône de Pologne et début de son règne
Ladislas est le fils unique de Sigismond III de Pologne et appartient à la dynastie des Vasa. A 15 ans, alors que son père combat l'armée Russe et prend Moscou, il est nommé tsar par une petite partie des nobles boyards, mais les Russes refusent cette nomination et se soulèvent contre les 3000 soldats polonais stationnés au Kremlin. Bien que vaincu, Ladislas revendiquera le titre de Tsar de Russie jusqu'en 1634. Il combat également contre les Ottomans en 1621, puis contre les Suédois de 1626 à 1629 et s'impose comme le défenseur du catholicisme. Il rêve même un temps de mener une croisade pour regagner les Balkans alors sous domination ottomane. Ladislas est élu roi de Pologne par la Diète, l'assemblée des nobles de Pologne, le 8 novembre 1832. Il proclamera la Pologne neutre durant la guerre de Trente ans même s'il épousera ensuite l'archiduchesse Cécile Renée, des Habsbourg.
Voir aussi : Histoire de la Guerre de Trente Ans - Guerres polono-suédoises - Histoire de la Russie - Archiduchesse Cécile Renée - Dynastie des Vasa - Histoire de la Politique

1658
8 novembre
Bataille de l'Øresund
Le 8 novembre 1658, lors de la Première guerre du Nord, les Danois, soutenu par les Provinces-Unies, remportent une victoire capitale sur les Suédois, lors de la bataille de l'Øresund. Alors que Charles X Gustave tente d'envahir Copenhague, les Provinces-Unies envoient une flotte commandée par l'amiral Jacob van Wassenaer Obdam, qui bien qu'inférieur en nombre, remportera la victoire. Les Néerlandais capturent quatre bateaux, et obligent le roi de Suède à lever son siège.
Voir aussi : Dossier histoire des Provinces-Unies - Copenhague - 1re guerre du Nord - Charles X Gustave - Histoire des Guerres

1673
8 novembre
Colbert fonde la Compagnie du Sénégal
C'est sur ordre du roi Louis XIV qu'est fondée la Compagnie du Sénégal par Colbert. Elle cherche à profiter du commerce triangulaire florissant et monopolisé par les Hollandais. Elle est créée en remplacement de la Compagnie des Indes Occidentales. Son premier directeur est Jean-Baptiste du Casse. La compagnie se révèle être une ruine financière. Il n'y a plus de monopole, ce qui provoque une augmentation des négriers et une hausse considérable du prix des esclaves africains.
Voir aussi : Louis XIV - Colbert - Compagnie des Indes occidentales - Commerce triangulaire - Histoire de l'Economie

1674
8 novembre
John Milton, poète anglais
Après avoir étudié dans de célèbres collèges anglais, John Milton continue à se former de manière autodidacte. Après la victoire du gouvernement républicain en Angleterre, il devient secrétaire d'état aux langues étrangères. Il se consacre également à écrire de nombreux traités ainsi que des pamphlets mais il devient totalement aveugle à l'âge de 40 ans. Durant la Restauration, il est fait prisonnier dans la ville de Londres mais il est vite relâché.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Dossier histoire de la Restauration - écriture - Histoire de l'Art

1687
8 novembre
Début du sultanat de Soliman II
Soliman II né le 15 avril 1642 et devient le sultan de l'empire ottoman le 8 novembre 1687, suite à la déposition de son frère Mehmed IV. Il refuse dans un premier temps la couronne par respect pour son frère mais décide de l'accepter par la suite. Son sultanat se termine en 1691, et son frère Ahmet II lui succède.
Voir aussi : Ahmet II - Mehmed IV - Histoire des Sacres

1830
8 novembre
Début du règne de Ferdinand II, roi des Deux-Siciles
Ferdinand II des Deux-Siciles, né en 1810, monta sur le trône du royaume des Deux-Siciles le 8 novembre 1830. Il s'attacha à réorganiser le gouvernement, à réduire la dette publique, à pacifier le pays et développa fortement l'industrialisation du royaume. Marqué par la crise révolutionnaire européenne de 1848, son règne se termina à sa mort, en 1859. Deux ans plus tard, le royaume des Deux-Siciles fut annexé au Royaume d'Italie.
Voir aussi : Roi - Règne - Royaume des Deux-Siciles - Royaume d'Italie - Histoire de la Politique

1847
8 novembre
Naissance de Bram Stoker, écrivain irlandais auteur de Dracula.
Après ses études, Bram Stoker devient fonctionnaire tout en écrivant pour un journal. Il côtoie alors les intellectuels de la ville de Londres. C'est en 1875 qu'est publié son premier roman "The chain of destiny". Grâce à sa rencontre avec Henry Irving, il devient administrateur du Lyceum Theatre. Après dix ans de travail, il publie son œuvre majeure "Dracula". Ce roman ne devient un succès qu'après la mort de son auteur.
Voir aussi : Littérature - Histoire de Londres - Roman - Histoire de l'Art

1847
8 novembre
Naissance de Jean Casimir-Perier, futur président de la république française.
Jean Casimir-Perier débute dans la politique en devenant le secrétaire de son père alors ministre dans le gouvernement de Thiers. Il devient ensuite conseiller général de l'Aube puis président de la Chambre en 1893. La même année, il est choisi comme président du Conseil. Après l'assassinat de Carnot, ce républicain modéré est élu président le 27 juin 1894 mais, subissant de nombreuses attaques, il démissionne du poste. Il délaisse alors la politique au profit des affaires.
Voir aussi : Politique - Président de la République - Gouvernement - Thiers - Histoire de la Politique

1880
8 novembre
Parution des"Frères Karamazov"
Le dernier roman de l'écrivain russe Fiodor Dostoïevski est publié en Russie. Ecrit en deux ans, "Les Frères Karamazov" est considéré par son auteur comme son œuvre la plus aboutie.
Voir aussi : Dostoïevski - Histoire des Romans

1889
8 novembre
Le Montana intègre l'Union américaine
Le 8 novembre 1889, le territoire du Montana devient le quarante-et-unième état de l'Union américaine. Cette adhésion fait suite à la loi de l'Enabling Act, promulguée sous la première présidence de Glover Cleveland, le 22 février de la même année. Le Montana intègre les Etats-Unis d'Amérique en même temps que les états du Dakota du Nord, du Dakota du Sud et de Washington. Signifiant montagne en espagnol, ce territoire, frontalier du Canada, se situe au Nord.
Voir aussi : Etats-Unis - Enabling Act - Montana - Histoire de la Politique

1892
8 novembre
Grover Cleveland est élu président des Etats-Unis
Le 8 novembre 1892 marque le retour, au poste de président des Etats-Unis, de Glover Cleveland. Le démocrate remporte le scrutin face au sortant Benjamin Harrison. Ce dernier est lesté par l'endettement spectaculaire qui sévit au niveau fédéral et par la hausse des prix industriels. Cette élection note l'apparition du parti populiste, fondé en 1890, de James Weawer, qui conteste principalement, avec le soutien des fermiers de l'Ouest, la politique monétaire républicaine.
Voir aussi : Etats-Unis - Grover Cleveland - Benjamin Harrison - Présidentielle - Histoire de la Politique

1895
8 novembre
Découverte des rayons X
Le physicien allemand Wilhelm Röntgen découvre les rayons X. Les premières radiographies seront pratiquées quelques mois plus tard et la radiologie sera enseignée dans la plupart des facultés de médecine européennes à partir de 1897. A l'époque, les radiologues ne connaissaient pas les risques de la radiodermite et ne se protégeaient pas contre les rayons. Les patients devaient quant à eux garder la pose pendant plus de 20 minutes.
Voir aussi : Rayons X - Histoire de la Médecine

1923
8 novembre
Putsch de la Brasserie
Dans la soirée du 8 novembre 1923, Adolf Hitler, alors chef du parti national-socialiste des travailleurs allemands, et le général Erich Ludendorff pénètrent dans la brasserie Bügerbraükeller où se déroule une réunion de soutien à Gustav von Kahr pour annoncer le renversement du gouvernement bavarois. Ce dernier montre des signes de ralliement avant de faire encercler le lendemain la ville de Munich et les putschistes. Hitler est alors emprisonné pour quatorze mois, une période d'emprisonnement mise à profit pour la rédaction de Mein Kampf.
Voir aussi : Hitler - Histoire de la Politique

1929
8 novembre
Inaugruation du Museum of Modern Art (MOMA) à New-York
Le Museum of Modern Art a été inauguré dans le quartier de Midtown à Manhattan (New York). Il a été créé sur l'idée de trois amies, Abby Rockefeller, Lillie P Bliss, et Mary Quinn Sullivan. Ces trois mécènes, ouvertes et cultivées, prônaient la nécessité pour leur ville d'avoir un musée entièrement dédié à l'art contemporain. Dès son inauguration, le MOMA a eu pour vocation d'accueillir à la fois des œuvres connues de tous et des jeunes artistes contemporains.
Voir aussi : Histoire de l'Art

1932
8 novembre
Election de Franklin Roosevelt à la Présidence des Etats-Unis
Franklin Roosevelt, né le 30 janvier 1882, a été le 32e président des États-Unis. Il a honoré quatre mandats à partir du 8 novembre 1932. En pleine récession, il mit en place le New Deal, consolidant ainsi l'économie nationale. Il est aussi à l'origine de la mise en place d'une sécurité sociale. Sa présidence a permis une avancée pour les Alliés dans l'issue de la Seconde Guerre mondiale. Il a succombé à une hémorragie cérébrale le 12 avril 1945.
Voir aussi : Seconde guerre mondiale - Président - élection - Franklin Roosevelt - Etat-Unis - Histoire de la Politique

1933
8 novembre
Assassinat de Mohammad Nadir Shah
Mohammad Nadir Shah, membre de la dynastie des Mohammadzaï-Durrani, a été roi d'Afghanistan du 17 octobre 1929 au 8 novembre 1933, jour où il fut assassiné. Son fils, Mohammed Zaher Shah, lui succède alors sur le trône. Très jeune, le nouveau roi subit l'influence de son cousin, le prince Mohammed Daoud Khan. Il poursuit cependant certaines initiatives entreprises par son père, comme la consolidation des relations commerciales avec le Japon, l'Allemagne et l'Italie.
Voir aussi : Assassinat - Roi - Afghanistan - Histoire de la Politique

1941
8 novembre
Début du siège de Leningrad
Capitale historique de la Russie et ville hautement symbolique par son nom, Leningrad (Saint-Pétersbourg) voient les armées allemande et finlandaise l’entourer. C'est un objectif majeur de la conquête de la Russie mais, plutôt que de lancer son armée dans une bataille qui peut s’avérer périlleuse et causer de lourdes pertes, Hitler préfère faire le siège. Ainsi, jusqu’au 18 janvier 1944, la ville de trois millions d’habitants sera totalement coupée de l’extérieur, à l’exception d’une voie d’eau via le lac Ladoga. Survivant dans des conditions extrêmement difficiles, la ville verra mourir plus d’un tiers de sa population.
Voir aussi : Siège - Histoire de Saint-Petersbourg - Histoire de Leningrad - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale

1942
8 novembre
Débarquement allié en Afrique du Nord
Au petit matin, 75 000 soldats anglais et américains débarquent sur les côtes du Maroc et de l'Algérie. L'intervention alliée, appellée "opération Torch", est menée par le commandant anglais Cunningham et le général américain Dwight Eisenhower. Au même moment François Darlan, le second de Pétain, se trouve à Alger. Il exhorte les français d'Afrique du Nord, fidèles au régime de Vichy, à résister face à l'invasion des alliés. Les combat entre les forces alliées et les Français vont entraîner la mort de plusieurs centaines de personnes. Malgré leur résistance la flotte Française est en déroute. Darlan signera peu après le reddition d'Alger. En représailles, l'Allemagne envahira le sud de la France, la zone libre, le 11 novembre.
Voir aussi : Débarquement - Eisenhower - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale

1949
8 novembre
Indépendance limité du Royaume du Cambodge
Le 8 novembre 1949, Norodom Sihanouk, le roi du Cambodge, signe avec la France le traité franco-khmer. Celui-ci met fin au protectorat français sur le pays, et proclame son indépendance le lendemain, le 9 novembre 1949. Le Cambodge reste cependant sous l'influence de l'Union française, comme l'Inde fait partie du Commonwealth britannique. Le roi devra faire appel à la France dès 1952 pour l'aider à rétablir l'ordre dans son pays.
Voir aussi : France - Indépendance - Protectorat - Cambodge - Norodom Sihanouk - Histoire de la Politique

1960
8 novembre
JFK président
A 43 ans, le jeune sénateur démocrate du Massachusetts, John Fitzgerald Kennedy, est élu président des Etats-Unis. Il bat son rival républicain Richard Nixon avec l’une des plus courtes majorités obtenues à des présidentielles dans l’histoire du pays : 49,7% des voix contre 49,5%. Fils d'une famille d'origine irlandaise, JFK est le premier président catholique des Etats-Unis. Il sera assassiné à Dallas trois ans plus tard (22/11/1963).
Voir aussi : Président - Election - Kennedy - JFK - Histoire des Elections

1997
8 novembre
Les Chinois devient le Yang-Tse-Kiang
Le lit du plus grand fleuve du monde est dévié par des milliers de tonne de béton afin de permettre la construction du barrage des Trois-Gorges. La Chine peut dès lors entreprendre la création du plus grand barrage du monde. Haut de 175 mètres et pouvant produire 18 200 mégawatts par an, il sera achevé en 2009. L'ampleur des travaux entraînera le déplacement de plus de 1 million de chinois.
Voir aussi : Yang-Tse-Kiang - Histoire des Grands travaux
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml



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Mohammad Nadir Shah, né à Dehra Dun (Inde) le 10 avril 1880 et mort assassiné à Kaboul le 8 novembre 1933, membre de la dynastie Mohammadzaï (du clan des Barakzaï lui-même issu de la tribu des Durrani). Roi d'Afghanistan du 17 octobre 1929 au 8 novembre 1933. Après sa mort il va être connu sous l'appellation d'Ala-Hazrat Shahid c'est-à-dire le « roi martyr ».
Mohammad Nadir Khan est le fils de sardar Mohammad Yussof Khan Mosaheb de la branche des sardar (gouverneurs-régnant) de Peshawar et de Kohat de la dynastie des Mohammadzaï (issu du frère de l'Émir Dost Mohammad Khan d'Afghanistan). En 1880, son père suit l'ancien roi Mohammad Yacoub Khan en exil en Inde, où naquirent Mohammad Nadir Khan et ses frères. Lors de l'amnistie lancée par l'Émir Habibullah Khan accordant aux exilés politiques de rentrer au pays, jeune Nadir Khan met le pied pour la première fois sur la terre de ses aïeuls, accompagné de son père, Mohammad Yussof Khan Mosaheb et de son oncle sardar Mohammad Assef Khan Mosaheb, ses frères et cousins.
Très vite, jeune Nadir Khan gravit les échelons militaires. En février 1919, Nadir Khan prête l'allégeance de fidélité au nouvel Émir Amanullah Khan. Lors de la guerre d'indépendance, Amanullah lui confie le commandement du front du Sud, qui va être victorieux avec la prise de Thal sur le territoire indo-britannique. La popularité de Nadir Khan s'étend sur l'ensemble du territoire, lors d'une inspection dans le Badakhshan il va être à l'origine d'un journal ISLAH qui va plus tard être transféré dans la région du Sud du pays (pour devenir durant les années 1930-1970, l'organe officiel de l'État). En 1924, il est nommé Ministre Plénipotentiaire (ambassadeur) à Paris (France). Mohammad Nadir Khan, très attaché à la tradition, désapprouve la rapidité de la politique de modernisation du roi Amanullah Khan. Deux années plus tard, il lui envoie sa démission et se retire sur la Côte d'Azur (sud de la France). En janvier 1929, le roi Amanullah Khan est contraint à l'abdication et l'exil face à la rébellion dans l'Est du pays et surtout la menace d'Habibullah Ghazi dit Bacha e Saqao (Fils du porteur d'eau); ce dernier va s'emparer de la capitale et imposer un régime d'anarchie et fondamentaliste (presque uuniquement à Kaboul).

Du côté de la résistance, l'ancien roi Amanullah Khan résiste depuis Kandahar, son armée avance jusqu'à Ghazni. Mais au mois de mai l'ancien roi Amanullah Khan prend le chemin de l'exil pour éviter un bain de sang inutile, après un court séjour en Inde et il prend le chemin de l'Italie. De l'autre côté, Mohammad Nadir Khan est rentré de la France, où il s'était retiré et prend la tête de la résistance au nom de l'ancien roi Amanullah Khan. Au mois d'octobre, son frère, le général Shah Wali Khan bat l'armée de l'usurpateur Bacha e Saqao qui s'enfuit dans les montagnes. Le lendemain, le général Mohammad Nadir Khan entre à Kaboul en héros. Aussitôt, dans l'enceinte d'Arg la citadelle royale, il s'est proclamé roi avec les soutiens des partisans présents sous le nom de Mohammad Nadir Shah.
Mohammad Nadir Shah dirige un gouvernement prudent et méfiant vis-à-vis à la fois des oulémas, des partisans de l'ancien roi Amanullah Khan dont il craint le retour. Dans un premier temps, il va débaptiser les édifices d'Amanullah Khan :par exemple, le lycée Amaniyeh devient lycée Esteqlal, le lycée Amani devient le lycée Nejat, le quartier Dar-ul-Aman devient "Dar-ul-fanoum". Les partisans de l'ancien roi sont surveillés et même arrêtés. Des intellectuels comme le célèbre Anis sont jetés en prison, d'autres sont exilés.
Le 8 novembre 1932, Mohammad Nadir Shah va faire assassiner Ghulam Nabi Khan Tcharkhi un des hommes le plus influents dans le pays et partisan farouche de l'ancien roi Amanullah Khan, à qui il avait donné des garanties de sécurité pour le rencontrer. Juste une année plus tard, le 8 novembre 1933, le roi Mohammad Nadir Shah est assassiné à son tour lors d'une remise de prix par Abdul Khaliq, un jeune étudiant hazara voulant venger la mort de Ghulam Nabi Khan Tcharkhi, chez qui il avait grandi.
Le fils survivant de Mohammad Nadir Khan va lui succéder au trône sous le nom de Mohammed Zaher Chah.



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1729
9 novembre
Gibraltar à l'Angleterre
La France, l'Angleterre et l'Espagne signent le traité de Séville. Les Espagnols stipulent qu'ils renoncent définitivement à Gibraltar qui appartient aux Britanniques depuis la signature du traité d'Utrecht en 1713. Le rocher est depuis lors une colonie anglaise.
Voir aussi : Traité - Histoire de Séville - Histoire de Gibraltar - Histoire des Traités

1729
9 novembre
Signature du Traité de Séville entre la France, la Grande-Bretagne et l'Espagne
Le traité de Séville du 9 novembre 1729 met fin à la guerre entre l'Angleterre et l'Espagne de 1727 à 1729. Il est également signé par la France (plus tard par les Pays-Bas). Ce texte accorde à la Grande-Bretagne la conservation du contrôle et des échanges commerciaux sur Minorque et Gibraltar, au détriment de l'Espagne. En contrepartie, la reine d'Espagne (Elisabeth Farnèse, 1692-1766) obtient le soutien de la Grande-Bretagne pour la succession du duché de Parme et la Toscane.
Voir aussi : France - Espagne - Grande-Bretagne - Histoire de Séville - Guerre anglo-espagnole - Histoire des Guerres

1799
9 novembre
Coup d'Etat du 18 Brumaire
De retour de sa campagne d'Egypte, Bonaparte décide avec l'aide de son frère Lucien, président du Directoire et de Sieyès de "sauver la République" menacée par les royalistes et un retour de Louis XVIII. Le Directoire est réuni au château de Saint-Cloud. Les députés se refusent dans un premier temps à modifier la Constitution en faveur du général Bonaparte. C'est par la force qu'ils acceptent de nommer un gouvernement provisoire en la personne de trois Consuls, Napoléon Bonaparte, Emmanuel Joseph Sieyès et Roger Ducos. Bonaparte devient très vite Premier Consul et la réalité des pouvoirs lui sont octroyés. L'image d'un dictateur se profile.
Voir aussi : Napoléon - Coup d'Etat - Bonaparte - Consul - Histoire du Consulat - Histoire de la Révolution

1836
9 novembre
Echec de l'expédition sur Constantine
Les troupes françaises emmenées par la maréchal Clauzel doivent battrent en retraite face au bey de Constantine Ahmd. Les français mal équipés pour le froid sont surpris par la neige et se retirent sans livrer bataille. La conquête de l'Algérie est compromise, Clauzel est immédiatement remplacé par le général Damrémont à la tête de l'Armée d'Afrique.
Voir aussi : Clauzel - Constantine - Histoire de la Colonisation

1841
9 novembre
Naissance d'Edouard VII
Edouard VII, futur roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande, naît le 9 novembre 1841 à Londres. Fils de la reine Victoria, il règne de 1901 jusqu'à sa mort en 1910. Durant son règne, qualifié de « période édouardienne », Edouard VII reconnaît officiellement le bureau du Premier Ministre et amorce la modernisation de la marine britannique.
Voir aussi : Naissance - Roi - Royaume-Uni - Histoire de Londres - Edouard VII - Histoire de l'Etat

1853
9 novembre
Combat de Pitsounda.
La bataille de Pistounda a lieu au cours de la guerre de Crimée qui oppose l'Empire ottoman et ses alliés à la puissance russe. Le 9 novembre 1853, au cœur de la mer Noire, une bataille navale a lieu entre une frégate russe et trois frégates à vapeur appartenant aux Turcs. Les Ottomans attaquent et après un affrontement entre les deux camps opposés, le combat est finalement remporté par la Russie.
Voir aussi : Russie - Histoire de l'Empire ottoman - Bataille navale - Histoire de la Guerre de crimée - Mer Noire - Histoire des Guerres

1856
9 novembre
Décès d'Etienne Cabet, fondateur de la communauté des Icariens.
Etienne Cabet débute sa carrière en tant qu'avocat puis s'intéresse de près à la politique. Il écrit de nombreux ouvrages critiquant la restauration de la monarchie. Il devient député et critique Louis-Philippe dans un journal démocratique. Il est condamné à la prison puis fuit en Angleterre. En 1840, il écrit "Voyage en Icarie" qui est une description de la cité idéale et part au Texas afin de fonder cette communauté idyllique.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Politique - Littérature - Histoire du Texas - Histoire des Décès

1867
9 novembre
Début de l'ère "Meiji" au Japon
A 15 ans, l'empereur du Japon Mutsuhito reprend le pouvoir aux Shoguns. Il décide de faire de son pays une nation avancée et puissante en instaurant une nouvelle ère, l'ère des lumières (meiji signifie lumière en japonais). Cette profonde transformation entraîne l'abolition de la féodalité et l'instauration du shintoïsme comme religion d'état. Mutsuhito rétablit la monarchie absolue et se fait désormais appeler Meiji Tenno. En quelques années, le Japon va passer d'un état moyenâgeux à un pays moderne.
Voir aussi : Shogun - Meiji - Mutsuhito - Histoire de la Politique

1904
9 novembre
Réélection de Theodore Roosevelt
Le 9 novembre 1904, Theodore Roosevelt est réélu à la présidence des États-Unis d'Amérique, face à Alton Parker. C'est notamment lors de ce second mandat qu'il affirma la politique interventionniste des États-Unis et qu'il reçut le prix Nobel de la paix, le 10 décembre 1906, pour son arbitrage du conflit entre la Russie et le Japon. Il ne se représenta pas ensuite, mais partit effectuer un safari en Afrique d'où il rapporta plus de 3 000 trophées de chasse.
Voir aussi : états-unis - élection - Présidence - Theodore Roosevelt - Histoire de la Politique

1918
9 novembre
Décès de Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire est un poète né le 26 août 1880 à Rome. Il a marqué la communauté des poètes du XXe siècle avec des œuvres comme « Le Pont Mirabeau ». En plus d'écrire des poèmes, il faisait aussi des calligrammes et est l'auteur de romans et nouvelles érotiques. Théoricien de l'Esprit nouveau, maître du cubisme et précurseur du Mouvement surréaliste, il meurt le 9 novembre 1918, après avoir participé à la guerre.
Voir aussi : Décès - Poète - Histoire du Surréalisme - Cubisme - Guillaume Apollinaire - Histoire de l'Art

1918
9 novembre
Le Kaiser quitte son empire
Alors que l'Allemagne est sur le point de perdre la guerre, la révolte éclate à Berlin et la marine se mutine. L'empereur Guillaume II abdique et part pour les Pays-Bas avec sa famille. Le socialiste Scheidemann proclame la République. Deux jours plus tard il demandera l'armistice aux alliés.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin - Abdication - Guillaume II - Kaiser - Histoire de la République de Weimar - Histoire de la Première Guerre mondiale

1922
9 novembre
Naissance de Raymond Devos
Raymond Devos naît le 9 novembre 1922 en Belgique. Il se rend vite compte de son don d'orateur mais doit abandonner ses études très jeune par manque de moyens. Autodidacte, il joue avec les mots et apprend la musique. Ses talents d'humoriste sont remarqués par Maurice Chevalier : il devient rapidement la nouvelle coqueluche de l'époque, côtoie les plus grands et tourne dans de nombreux films. Considéré comme un génie des mots, il s'éteint le 15 juin 2006 en région parisienne.
Voir aussi : Belgique - Humoriste - Maurice Chevalier - Raymond Devos - Histoire de l'Art

1938
9 novembre
Tragique "Nuit de Cristal" en Allemagne
Le ministre Allemand de la propagande, Goebbels, dénonçant un complot juif contre l'Allemagne incite les militants nazis à se soulever contre les juifs. Dans la nuit les principales villes d'Allemagne voient des milliers de militants nazis attaquer synagogues, magasins et maisons particulières juives. Les affrontements feront 91 morts et plus de 10 000 prisonniers juifs. Hitler donnera la nom de "Nuit de Cristal" à ces premières violences antisémites en référence aux vitrines cassées lors du "pogrom". La communauté juive sera taxée d'une amende d'un milliard de marks pour cause de tapage nocturne.
Voir aussi : Hitler - Religion - Histoire du Nazisme - Nazi - Juifs - Histoire du Judaïsme

1939
9 novembre
Incidents de Venlo
L'incident de Venlo du 9 novembre 1939 fut planifié par la Gestapo et Walter Schellenberg, futur chef des services secrets allemands. Il fit croire à deux agents britanniques qu'il voulait renverser Hitler. Une rencontre est alors organisée à Venlo, aux Pays-Bas, mais la Gestapo intervient, tuant Dirk Klop, un agent secret hollandais, et enlevant deux agents britanniques. C'est une double réussite pour Hitler, puisque le Royaume-Uni perd confiance envers d'éventuels comploteurs allemands et l'Allemagne a un argument pour intervenir aux Pays-Bas.
Voir aussi : Pays-Bas - Britannique - Histoire de la Gestapo - Venlo - Histoire des Guerres

1943
9 novembre
Première exposition du peintre Jackson Pollock
Né en 1912 et décédé en 1956, Jackson Pollock fut un grand peintre américain appartenant au mouvement de l'expressionnisme abstrait, connu grâce à la technique du " dripping " qu'il emploiera très souvent. Après un épisode alcoolique, le jeune artiste entame une psychanalyse qui lui permettra d'interpréter et de comprendre son propre travail, inspiré de Picasso, Miro et des arts graphiques amérindiens. Il doit son introduction dans le milieu new-yorkais à sa compagne, l'artiste Lee Krasner, et se fait remarquer au début de l'année 1943 lors d'une exposition à la galerie-musée Guggenheim. Quelques mois plus tard, le 9 novembre 1943, une exposition entière lui est consacrée. Ses œuvres seront utilisées dans les films de Hans Namuth.
Voir aussi : Histoire de l'Art

1945
9 novembre
La Régie nationale présente la 4 CV
Nationalisée au mois de janvier, l'entreprise Renault n'a pas tiré un trait sur ses projets. Au contraire, l'entreprise nationale présente sa voiture populaire : la 4 CV. Doté d'un moteur situé à l'arrière sur un modèle proche de la Coccinelle, elle est commercialisée en 1949 et sera la première voiture à être produite au rythme de 300 exemplaires par jour et à dépasser le million de modèles vendus.
Voir aussi : Histoire de Renault - Voiture - 4CV - Histoire de l'Automobile

1965
9 novembre
New York dans le noir
A 18h27, l'Est de l'Amérique subi la plus grande panne d'électricité de l'histoire. Un ordinateur central de répartition du courant des usines du Niagara tombe subitement en panne. Pendant 14 heures New-York et les états voisins, soit plus de 30 millions d'habitants, se retrouvent sans lumière. 800 000 personnes sont bloquées dans le métro New-Yorkais.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Histoire des Faits divers

1970
9 novembre
Mort de Charles de Gaulle
Charles de Gaulle s'éteint à Colombey-les-Deux-Eglises un an et demi après sa démission. Selon ses vœux, son enterrement se fait dans l'intimité, seuls les habitants du villages et ses compagnons de l'Ordre de la Libération étant invités à la messe. Toutefois, une cérémonie officielle rassemblant les présidents de nombreux pays a lieu parallélement à Paris.
Voir aussi : De Gaulle - Histoire des Décès

1981
9 novembre
Autorisation des radios libres
L'assemblée nationale promulgation la loi sur les radios libres. Les anciennes radios "pirates" deviennent des "radios locales privées". Dans les premiers temps, les radios libres n'auront pas le droit de diffuser de la publicité.
Voir aussi : Radio - Histoire de la Radio

1989
9 novembre
Le Mur de la honte tombe
Les autorités est-allemandes annoncent que les personnes désirant se rendre à l'ouest peuvent "passer par tous les postes frontaliers entre la RDA et la RFA ou par Berlin-Ouest." A partir de 22h00 des milliers de Berlinois massés près du Mur ouvrent un à un les postes frontières. Déjà le 7 novembre un million de manifestants à Berlin-Est avait entraîné la démission collective du gouvernement communiste. Après 28 ans de séparation entre l'est et l'ouest, le mur de la honte s'écroule entraînant bientôt dans sa chute le communisme soviétique.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de Berlin - Histoire du Mur de Berlin - Réunification - Histoire de la Guerre froide

2005
9 novembre
Le gouvernement décrète l'état d'urgence
Alors que les incidents en banlieue parisienne s’étendent et font les couvertures de la presse mondiale, le Président de la République et le gouvernement décident d’appliquer l’état d’urgence. A partir d’un décret conçu lors de la guerre d’Algérie, les préfectures pourront instaurer des couvre-feux dans des zones précises et interdire les rassemblements. Les émeutes diminueront progressivement d’intensité avant que le retour au calme soit annoncé après le 12 novembre. A cette date on comptera alors environ 10 000 voitures et 300 bâtiments brûlés, 217 policiers blessés, et 4 700 interpellations. Les dégâts seront estimés à 200 millions d'Euros tandis que le décret sera prolongé pour trois mois.
Voir aussi : Histoire de Paris - Chirac - Emeutes - Crise des banlieues - Histoire du Social

2005
9 novembre
Sortie de Joyeux Noël
Joyeux Noël de Christian Carion est l'un des rares films (le seul ?) à aborder le sujet des fraternisations durant la guerre 14-18. Aux côtés de Guillaume Canet, Diane Kruger y incarne une chanteuse d'opéra allemande qui, venue chanter le soir de Noël, poussera les soldats à cesser le combat le temps des Fêtes. La présence d'une actrice germano-française dans cette histoire de guerre des tranchées représente un symbole fort. Alors qu'elle parlait déjà couramment allemand, français et anglais, l'actrice dut apprendre un peu de russe pour les besoins du film...
Voir aussi : Kruger - Canet - Histoire du Cinéma

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml



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Dans les premiers mois de la Seconde Guerre mondiale, le 9 novembre 1939 à Venlo, la Gestapo mit en œuvre un plan pour capturer deux agents des services secrets britanniques (Secret Intelligence Service ou MI6). Cette affaire est connue sous le nom d'« incident de Venlo ».
Les protagonistes
Deux agents britanniques du Secret Intelligence Service : • Major Richard Henry Stevens • Captain Sigismund Payne Best.
Un officier des services secrets néerlandais : Dirk Klop.
Les membres du commando allemand : • Walter Schellenberg, « Major Schaemmle » • Alfred Naujocks • ....(à compléter)
Les responsables
Allemagne : • Heinrich Himmler • Reinhard Heydrich, chef du RSHA.
Royaume-Uni : • Neville Chamberlain, premier ministre • Lord Halifax, ministre des Affaires étrangères • Stewart Menzies, directeur de l’Intelligence Service (MI6) • Claude Dansey, son adjoint.
Pays-Bas : Johan W. van Oorschot, chef des services secrets.


Des officiers allemands de la Gestapo organisèrent une rencontre avec les agents britanniques dans la ville de Venlo, aux Pays-Bas, en prétendant y être des réfugiés et fomenter un complot contre Hitler. L'un de ces officiers allemands était Walter Schellenberg, qui deviendra par la suite le chef des services secrets du Sicherheitsdienst (SD). L'objectif de cette rencontre était de recueillir des renseignements sur les méthodes de travail des services secrets britanniques, ainsi que de transmettre de fausses informations.
Les deux agents britanniques, Sigismund Payne Best et Richard H. Stevens, rencontrèrent trois officiers, dont le "Major Schaemmle" (Walter Schellenberg). Ce dernier prétendit que la haute chaîne de commandement nazie était fortement préoccupée par les pertes élevées de la campagne de Pologne, et qu'elle songeait à faire arrêter Hitler.
Heinrich Himmler, cependant, ordonna l'arrestation des agents britanniques. Dans la nuit du 8 au 9 novembre 1939, des agents allemands, parmi lesquels Alfred Naujocks, pénétrèrent sur le territoire néerlandais. Un rendez-vous avait été arrangé dans un café de Venlo. Les Britanniques, auxquels on avait fait la promesse que le général à la tête du complot serait présent, amenèrent avec eux un officier des services secrets néerlandais, Dirk Klop.
À leur arrivée, les Allemands bloquèrent leur voiture avec des mitraillettes et tuèrent leur collègue néerlandais. Arrêtés, les deux agents britanniques furent transférés en Allemagne.
Lors de son arrestation, Stevens était en possession d'une liste d'agents britanniques. D'autres noms lui seront encore soutirés lors d'interrogatoires menés à Düsseldorf. Utilisant ces informations, la Gestapo fait arrêter des agents britanniques dans les territoires occupés, en particulier en Tchécoslovaquie. La Gestapo obtint en outre des informations sur l'organisation des services secrets britanniques, ainsi qu'une liste d'officiers à arrêter lorsque la Grande-Bretagne serait envahie.
À la suite de cet incident, les Britanniques devinrent extrêmement méfiants envers toute approche allemande professant une quelconque forme de résistance anti-nazie. Cet incident fut aussi utilisé par Hitler comme prétexte pour attaquer les Pays-Bas, qui en travaillant avec les britanniques à un complot sur sa personne, auraient ainsi rompu leur neutralité.
Best et Stevens restèrent emprisonnés, dans un camp de concentration, jusqu'à la fin de la guerre.



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1433
10 novembre
Naissance de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne
Charles le Téméraire naît à Dijon, de l'union de Philippe III le Bon (1396-1467) et d'Isabelle du Portugal. Héritier du vaste duché de Bourgogne qu'érigea son père, en 1467, il tenta d'en unifier ses Etats, qui s'étendaient jusqu'à la Flandre, et d'en développer la puissance, ce qui ne manqua pas d'inquiéter la monarchie française de Louis XI (1423-1483) et ses voisins, Suisses et Lorrains. Il périt lors du siège de Nancy, au cours d'un conflit avec René de Lorraine.
Voir aussi : Louis XI - Philippe le Bon - Flandre - Charles le Téméraire - Pays-bas bourguignons - Histoire de la Politique

1444
10 novembre
La défaite des croisés à Varna
Les Turcs Ottomans infligent une sévère défaite aux croisés Hongrois à Varna, sur les bords de la mer Noire (Bulgarie). Le roi de Hongrie Ladislas III meurt dans la bataille. Au XIVème siècle, les victoires des Turcs à Kossovo, Nicopolis et Varna sur les armées coalisées des chrétiens mèneront à la chute de Constantinople le 29 mai 1453 entre les mains du sultan Ottoman Mehmet II.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des Croisades - Ottomans - Histoire de Varna - Histoire de la Chrétienté

1449
10 novembre
Libération de la ville de Rouen
Le 10 novembre 1449, après plus de 30 ans d'occupation anglaise, la ville de Rouen est libérée par le roi de France Charles VII qui fait une entrée solennelle dans la ville. Cette victoire du roi de France fait partie d'une plus grande liste de reconquêtes de territoires français abandonnés aux Anglais durant la guerre de Cent Ans. D'autres victoires permettront au roi Charles VII de mettre progressivement fin à cette guerre entre la France et l'Angleterre.
Voir aussi : Charles VII - Guerre de Cent ans - Histoire de Rouen - Histoire des Guerres

1555
10 novembre
Des colons français au Brésil
L'amiral français Nicolas Durant de Villegagnon accompagné 600 colons débarque dans la baie de Guanabara (Brésil). Il y fera construire Fort-Coligny et Henryville. Mais des disputes théologiques éclateront au sein de la colonie. En 1567, les Portugais détruiront ce qui reste des établissements et fonderont Rio de Janeiro. Un des membres de l'expédition française, le moine André Thévet, rentrera avec une herbe encore inconnue : le tabac.
Voir aussi : Colonisation - Tabac - Histoire des Explorations

1668
10 novembre
Naissance de François Couperin
François Couperin naît le 10 novembre 1668 à Paris. Compositeur, organiste et claveciniste, il fut notamment organiste de la Chapelle Royale sous Louis XIV. Considéré comme l'un des plus grands musiciens de son époque, il composa de nombreuses pièces de musique baroque, notamment des messes pour orgue, de la musique de chambre et des ½uvres religieuses. Il est aussi connu pour être le grand maître du clavecin en France.
Voir aussi : Naissance - Histoire de Paris - Compositeur - Organiste - Claveciniste - Histoire de la Musique classique

1683
10 novembre
Naissance de Georges II de Grande-Bretagne
Georges II de Grande-Bretagne naît le 10 novembre 1683 à Hanovre. Fils de Georges Ier et prince de Galles de 1714 à 1727, il est couronné roi le 11 octobre 1727 à Westminster. Son règne est marqué par la Guerre de succession d'Autriche, la Guerre de Sept Ans mais aussi la première Révolution industrielle et l'expansion britannique en Inde.
Voir aussi : Naissance - Roi - Grande-Bretagne - Georges II - Hanovre - Histoire de l'Etat

1697
10 novembre
Naissance de William Hogarth.
William Hogarth est né le 10 novembre 1697 à Londres. C'est un peintre et un graveur.
En 1725, il réalise ses premières gravures pour Hudibras. En parallèle à ses travaux , il réalise des études de dessin dans l'académie créée par James Thornhill.
Dans ses peintures, il représente principalement des personnes simples ou bourgeoises, mais avec une certaine expressivité. Il réalise aussi des portraits chocs, représentant des prostituées.
Il trouve la mort le 26 octobre 1764 dans sa ville natale.
Voir aussi : Histoire de la Peinture

1775
10 novembre
La création des Marines américains
Le Congrès américain décide de mettre en place une flotte de guerre afin de pouvoir rivaliser avec les Britanniques dans la guerre d’Indépendance. Deux bataillons de Marines sont alors créés pour former la "marine continentale". Mais rapidement, la flotte guerrière américaine présentera des lacunes en matière d’artillerie navale. Aussi, il lui sera impossible de vaincre les Anglais sans l’aide de la marine française.
Voir aussi : Création - Dossier histoire des Etats-Unis : la guerre d'Indépendance - Histoire des Marines - Histoire de la Politique

1793
10 novembre
Notre Dame de Paris temple de la Raison
Après avoir subi le vandalisme de la Révolution, Notre-Dame de Paris se découvre une nouvelle vocation : temple de la Raison. La Commune de Paris décide ainsi de faire participer la cathédrale de la ville à la nouvelle religion : le culte de l’Etre suprême. Instaurée par les déistes pour surplomber et incarner la République et ses valeurs, cette nouvelle religion investit de nombreux édifices tandis que la Convention a pour ambition de la substituer définitivement au culte catholique.
Voir aussi : Histoire de Paris - Notre Dame de Paris - Histoire de la Révolution

1859
10 novembre
Traité de Zurich
La signature du traité de Zurich vient mettre un terme à la guerre qui oppose l'empire Autrichien à la France et au Royaume de Piémont-Sardaigne. Les Autrichiens cèdent à la France la province de Lombardie, qu'elle cède à son tour à la Savoie. En contrepartie, l'Autriche peut conserver la Vénétie, ainsi que les forteresses de Mantoue et Peschiera. En 1860, le Royaume de Piémont-Sardaigne donnera à la France le comté de Nice et le duché de Savoie, condition ayant motivé sa participation à la campagne d'Italie.
Voir aussi : France - Traité - Autriche - Histoire de la Sardaigne - Campagne d'Italie - Histoire des Traités

1871
10 novembre
Henri Stanley sauve Livingstone
Après des mois de recherches, le journaliste américain retrouve enfin Livingstone. Parti à la découverte des sources du Nil, ce dernier ne donnait plus aucuns signes de vie depuis longtemps. Sautant sur l’occasion, Stanley voyait dans cette aventure la possibilité de rapporter le plus grand scoop de l’année. Il n’hésita donc pas une seconde quand on le chargea de cette mission. Il découvrit Livingstone malade et affamé, mais bien vivant. Il poursuivra même quelques temps l’exploration en sa compagnie.
Voir aussi : Livingstone - Stanley - Histoire des Explorations

1891
10 novembre
Mort d'Arthur Rimbaud
Rimbaud est atteint d'une tumeur cancéreuse au genou droit. Il quitte l'Ethiopie et rentre en France. A Marseille, les médecins décident de l'amputer. Mais la maladie l'emporte le 10 novembre 1891. Le poète aura écrit toute son œuvre entre 15 et 20 ans.
Voir aussi : Rimbaud - Histoire de la Poésie

1915
10 novembre
Quatrième bataille de l'Isonzo
Entrée dans la Première Guerre mondiale pour reprendre la ville de Trieste à l'Empire d'Autriche-Hongrie, l'Italie a déjà essuyé trois échecs sur ce front et n'arrive pas à franchir la rivière Isonzo. Malgré des troupes deux fois moins nombreuses et des bombardements nourris, les Austro-Hongrois tiennent bon et défendent leur ligne. L'armée italienne ne passe toujours pas. Les combats durent plus de trois semaines et entraînent de lourdes pertes, notamment du côté italien.
Voir aussi : Première Guerre mondiale - Italie - Histoire de l'Autriche-Hongrie - Isonzo - Trieste - Histoire des Guerres

1928
10 novembre
Hirohito, empereur du Japon
Fils de l'empereur Taisho mort en 1921, Hirohito lui succède à l'âge de 27 ans. En 1939, Hirohito signera le pacte anti-komintern avec Hitler et Mussolini. Après guerre, il ne sera pas déféré devant le tribunal des criminels de guerre, comme MacArthur s'y est engagé. Cependant, la capitulation du Japon marquera l'écroulement du système impérial et le début de la monarchie constitutionnelle.
Voir aussi : Sacre - Empereur - Hirohito - Histoire des Sacres

1937
10 novembre
Création de l'Estado Novo au Brésil
Président de la République du Brésil depuis 1930, Getúlio Vargas instaure une nouvelle dictature le 10 novembre 1937, nommée « L'Estado novo » (l'État nouveau). Par un coup d'État, il dissout le Congrès national et promulgue une nouvelle constitution qui lui donne le contrôle du pouvoir exécutif. Il revendiquera l'identité nationale brésilienne au détriment du régionalisme. Un mouvement militaire précipitera la fin de cette dictature en 1945.
Voir aussi : Brésil - Histoire de la Politique

1938
10 novembre
Décès du président turc Mustafa Kemal
Mustafa Kemal Atatürk décède le 10 novembre 1938 à Istanbul. Il est le fondateur et le premier président de la République turque. À l'issue de la Première Guerre mondiale, Kemal refuse de voir l'Empire ottoman aux mains des Alliés. Il crée alors un deuxième pouvoir politique à Ankara. Ses victoires contre les armées françaises et grecques notamment lui valent le surnom de Gazi, « le Victorieux ». Il instaure la laïcité, et déplace la capitale d'Istanbul à Ankara.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Turquie - Histoire d'Istanbul - Histoire de la Laïcité - Histoire d'Ankara - Histoire de la Politique

1993
10 novembre
Aladdin dans les salles
Le dessin animé « Aladdin », inspiré des contes des Milles et une nuits, sort en France un mois avant Noël et connaît un véritable succès. Aux Etats-Unis, c’est la première fois qu’un grand acteur donne sa voix à un personnage d’animation : les dialogues du Génie sont en effet interprétée par Robin Williams. Le film connaîtra deux suites directement sorties en vidéo : « Le retour de Jafar » et « Aladdin et le roi des voleurs ».
Voir aussi : Disney - Histoire des Dessins animés

1994
10 novembre
L'Irak reconnaît le Koweït
Bagdad annonce qu'il reconnaît la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'indépendance politique du Koweït, conformément aux résolutions de l'ONU. Le 2 août 1990, l'Irak avait envahi l'émirat du Koweït pour des questions de pétrole et dans l’espoir de relever l’économie du pays. Mais le 17 janvier 1991, les Etats-Unis avaient lancé l'opération "tempête du désert" contre cette invasion. Les résolutions adoptées les 3 et 9 avril 1991 par le Conseil de sécurité de l'ONU avaient alors mis officiellement fin à la guerre.
Voir aussi : Saddam Hussein - Reconnaissance - Histoire de la Guerre du Golfe
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml



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L'Estado Novo est le nom donné au régime dictatorial instauré au Brésil par Getúlio Vargas à la fin des années 1930. Il commença avec le coup d'État du 10 novembre 1937 suite, entre autres, au soulèvement communiste de 1935 et prit son terme le 29 octobre 1945 avec la destitution de Vargas par les militaires. Il s'inspire du régime éponyme Estado Novo, établi au Portugal.

Pendant cette période fut promulguée une Constitution, élaborée par le juriste Francisco Campos, à partir des conceptions autoritaires des régimes fascistes européens. En pratique, cependant, cette Charte Constitutionnelle n'entra pas en vigueur, vu que, jusqu'à 1945, Vargas gouverna au moyen de décrets-loi. La période de l'Estado Novo se caractérisa par la centralisation du pouvoir exécutif et par l'action interventionniste de l'État. Le gouvernement fut appuyé par quelques secteurs des classes moyennes et par les ouvriers, sensibilisés par l'image de Vargas comme « Père des pauvres ».

Francisco Luís da Silva Campos (Dores do Indaiá, 18 novembre 1891 — Belo Horizonte, 1er novembre 1968) était un juriste et politicien brésilien, connu pour avoir participé de près à la rédaction de la Constitution de 1937 établissant l'Estado Novo de Getúlio Vargas puis, près de trente ans après, pour avoir élaboré les Actes institutionnels no 1 et 2 de la dictature militaire. Partisan du positivisme juridique, c'était aussi un fort soutien de l'autoritarisme et de la concentration du pouvoir dans les mains de l'exécutif d'une part, et d'autre part du pouvoir fédéral central.
Fils d'un juge, Jacinto Álvares da Silva Campos, il venait d'une famille riche du Minas Gerais, issu du côté paternel de la fazendeira Joaquina de Pompéu (en) marié au neveu du bandeirante Antônio Rodrigues Velho, l'un des fondateurs de Pitangui (en) (Minas Gerais) au début du xviiie siècle. Francisco Campos fit ses études secondaires à Sabará et Ouro Preto, avant de s'inscrire en 1910 à la faculté de droit de Belo Horizonte.
En 1919, il fut élu député à la Chambre des députés du Minas Gerais, en tant que membre du Partido Republicano Mineiro (pt) (PRM), un important parti agrarien et oligarchique duquel provenait plusieurs présidents du Brésil des premières décennies du xxe siècle . En 1921, il fut élu en tant que député fédéral, et ré-élu en 1924. Il défendait déjà des positions autoritaires et s'opposait fermement au tenentismo (en), mouvement de jeunes officiers militaires partisans d'une réforme politique.
Avec l'appui du gouverneur du Minas Gerais Antônio Carlos, il devient en 1926 secrétaire de l'Intérieur de l'État et impulsa une réforme scolaire, influencée en sous-main par bien des présupposés de l'Escola Nova (en) en faveur d'une généralisation de l'éducation . En 1929, le président Washington Luís établi clairement qu'il préférerait un successeur São Paulo à Antônio Carlos, rompant ainsi avec la politique traditionnelle du café com leite. Le gouverneur du Minas Gerais chargea alors Francisco Campos de trouver une alliance avec les agrariens du Rio Grande do Sul. Peu de temps après, ces négociations aboutirent à la présentation de Getúlio Vargas en tant que candidat des forces gauchistas, l'Aliança Liberal (en), qui s'opposait au candidat officiel Júlio Prestes. Campos participa alors aux préparatifs du putsch d'octobre 1930, qui mena Getúlio Vargas au pouvoir, mettant fin à la Vieille République.
Il fut alors nommé ministre à l'Éducation et à la Santé, et mit en œuvre une réforme de l'éducation secondaire et universitaire. Le successeur d'Antônio Carlos au poste de gouverneur du Minas Gerais, Olegário Maciel (pt), de tendance fascisante (il fonda le Parti social nationaliste), le nomma représentant mineiro au gouvernement fédéral. Avec Maciel, Campos fut l'un des principaux organisateurs de la Legião de Outubro, une organisation para-militaire fascisante créée pour appuyer le nouveau régime, qui se mit à concurrencer les bases du Parti républicain mineiro.
Campos démissionna du ministère en septembre 1932, et tenta sans succès de se faire élire à l'assemblée constituante du Minas Gerais. En novembre 1933, il réussit à se faire nommer consultor-geral da República à Rio . Avec l'appui des conservateurs, il se fit nommer en décembre 1935 par le préfet Pedro Ernesto secrétaire de l'éducation du district fédéral, remplaçant Anísio Teixeira (pt), accusé d'avoir participé au soulèvement communiste raté (Intentona Comunista) . En tant que tel, il détruit l'Universidade do Distrito Federal.
Durant cette période, Francisco Campos devint l'un des idéologues les plus en vue de la droite brésilienne, défendant la dictature comme régime approprié à la « société de masses » . Il fut alors avec Vargas et les dirigeants de l'armée brésilienne l'un des principaux instigateurs du coup d'État de novembre 1937 instaurant l'Estado Novo . Nommé Ministre de la Justice quelques jours avant le coup d'État, il fut chargé par Vargas de rédiger la nouvelle Constitution, instaurant un régime autoritaire et corporatiste, marqué par la prééminence du pouvoir fédéral à l'égard des États fédérés et par celle de l'exécutif vis-à-vis du législatif et du judiciaire.
Il quitta temporairement ses fonctions pour raisons de santé en 1941, et son retour l'année suivante se heurta aux revendications de démocratisation qui prenaient plus de force depuis que le Brésil s'était rapproché des Alliés dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale. En janvier 1943, il fut nommé représentant du Brésil à la Commission juridique interaméricaine, poste qu'il conserva jusqu'en 1955. En 1944, il finit par soutenir la démocratisation du pays tout en niant le caractère fasciste de la Constitution de 1937. Il participa finalement aux actions entreprises dans les milieux politiques et militaires qui menèrent à la fin de l'Estado Novo.
Lors des années 1950, il défendit des positions économiquement libérales et agrariennes. Il participa ensuite aux préparatifs du coup d'État de 1964 contre João Goulart, et rédigea les deux premiers Actes institutionnels de la dictature, émettant aussi des suggestions concernant la Constitution de 1967, avant de mourir à Belo Horizonte en 1968.



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-43
11 novembre

Deuxième triumvirat à Rome

Marc-Antoine, Lépide et Octave sont nommés par le Sénat romain pour exercer un gouvernement à trois. Ce nouveau trumvirat est instauré dans le but d'éviter des batailles de succession entre les prétendants au trône Marc-Antoine, le fidèle lieutenant de César et Octave, son neveu et fils adoptif. L'empire romain sera ainsi partagé en trois. L'Orient reviendra à Marc-Antoine, l'Occident à Octave et l'Afrique à Lépide.
Voir aussi : Octave - Marc-Antoine - Histoire de la Rome antique



1417
11 novembre

Fin du Grand Schisme d'Occident

Depuis 1378, antipapes d’Avignon et papes de Rome s’opposent les uns aux autres et divisent l’Église. Le clergé tente de trouver des solutions, comme au cours du concile de Pise où un troisième pape, Alexandre V, avait été élu et auquel va succéder Jean XXIII. Mais l’unité n’est toujours pas faite autour de lui et l’Église se voit dotée de trois souverains. La situation est impossible et l’empereur Sigismond pousse le pape de Pise à organiser un nouveau concile, celui de Constance, en 1414. Finalement, le 11 novembre 1417, Martin V est élu à la papauté et parvient à reconstituer l’unité de l’Église.
Voir aussi : Dossier histoire des Etats pontificaux - Papauté d'Avignon - Grand Schisme - Histoire du Moyen-Âge



1630
11 novembre

Journée des dupes

La reine-mère Marie de Médicis et le cardinal Richelieu se querellent sur la question de l'Espagne et la politique des Habsbourg. Favorable à la paix, la reine décide de révoquer son chef du Conseil, partisan d'une guerre contre Philippe IV d'Espagne. Mais le roi Louis XIII choisit de garder Richelieu au sein de son gouvernement et écarte sa très influente mère du pouvoir. Trahie alors qu'elle espérait l'emporter aux yeux de son fils, Marie de Médicis part pour le château de Compiègne.
Voir aussi : Louis XIII - Richelieu - Ministre - Histoire des Bourbons



1673
11 novembre

Les Polonais de Jean Sobieski défont les Ottomans à la bataille de Khorzim (Khotine)

Jean III Sobieski, commandant des armées et opposant au pouvoir en place en Pologne, cherche à se débarrasser de l'Empire ottoman qui envahit peu à peu l'Europe. Le 11 novembre 1673, les troupes militaires de Jean Sobieski partent en croisade et se livrent à un combat contre l'armée turque. La victoire de l'armée polonaise permet à Jean Sobieski de monter sur le trône et de remplacer le roi en place Michael Korybut Wisniowiecki.
Voir aussi : Pologne - Jean III Sobieski - Histoire des Guerres



1675
11 novembre

Le neuvième gurû sikh Teg Bahdur est assassiné par l'empereur Aurangzeb. Gurû Gobind Singh devient le dixième et dernier gurûs du sikhisme

Gurû Tegh Bahadur refuse de se convertir à l'islam comme le lui a ordonné Aurangzeb, empereur Moghol qui règne sur l'Inde. Il est alors convoqué à Delhi et s'y rend avec ses disciples. Ces derniers sont torturés devant Gurû Tegh Bahadur qui s'oppose de nouveau à la conversion. Il finit par être décapité en face du Fort Rouge. C'est son fils Gurû Gobind Singh, désigné comme successeur, qui devient à son tour maître spirituel des Sikhs.
Voir aussi : Histoire des Sikhs - Aurangzeb - Gurû Gobind Singh - Moghol - Delhi - Histoire de la Politique



1729
11 novembre

Naissance de Louis Antoine de Bougainville, explorateur et navigateur français

Louis Antoine de Bougainville (1729-1811) est un explorateur et navigateur français. Avocat, il s'engage dans l'armée qu'il quitte pour la marine en 1763. Il colonise alors l'archipel des Malouines. Il est surtout célèbre pour le tour du monde qu'il entreprend à partir de 1766. Il fera escale à Tahiti. En 1771, il publie "Voyage autour du monde" qui connait un grand succès. Il y développe le mythe d'un paradis polynésien.
Voir aussi : France - Explorateur - Navigateur - Histoire des Explorations



1833
11 novembre

Fondation du Jockey-Club

Fondé en 1750 en Angleterre, le "Jockey-Club" voit le jour en France. L'association qui a pour objectif de contrôler et de développer les courses de chevaux, reste un des plus fermés des clubs parisiens.
Voir aussi : Fondation - Histoire des Loisirs



1852
11 novembre

Inauguration du nouveau palais de Westminster.

En 1834, une grande partie du palais de Westminster est détruite par un incendie. Après de nombreuses études sur la reconstruction du palais et quelques débats pour définir le style architectural à donner au bâtiment, la Commission royale approuve le projet de Charles Barry et son style néo-gothique. En 1840, les travaux de rénovation commencent. En 1852, la quasi-totalité de l'édifice est reconstruit. Seuls quelques éléments seront terminés dans les années 1860.
Voir aussi : Architecture - Reconstruction - Charles Barry - Palais de Westminster - Histoire de l'Architecture



1855
11 novembre

Décès de Søren Kierkegaard, philosophe danois

Søren Aabye Kierkegaard est remarqué dès son plus jeune âge pour sa grande intelligence. Il étudie la théologie. Tous les membres de sa famille décèdent avant l'âge de 33 ans ce qui pousse l'artiste dans la mélancolie. En 1843, il édite son premier livre, renonce à la religion et se consacre à ses écrits philosophiques. En 1855, il se lance dans de nombreuses polémiques contre l'Eglise. Il meurt à l'âge de 42 ans.
Voir aussi : Littérature - Religion - Philosophie - Théologie - Kierkegaard - Histoire de la Philosophie



1885
11 novembre

Naissance de Georges Patton

Georges Patton, général américain, naît le 11 novembre 1885 en Californie. Il intègre l'armée américaine en 1909, après avoir suivi des études dans la célèbre académie militaire de West Point, et participe aux Jeux olympiques de 1912, en pentathlon moderne. Il participe à la Première Guerre mondiale, mais s'illustre surtout lors de la Seconde Guerre mondiale, lors des campagnes de Sicile ou de Normandie. Il meurt le 21 décembre 1945 d'un accident de voiture.
Voir aussi : Première Guerre mondiale - Seconde guerre mondiale - Histoire de la Sicile - Général - Armée américaine - Histoire de la Politique



1887
11 novembre

Le Black Friday aux Etats-Unis

Le 11 novembre 1787 reste célèbre dans l'histoire des Etats-Unis comme le Black Friday, le vendredi noir. Il s'agit de l'exécution de quatre anarchistes après l'attentat à la bombe perpétré contre les forces de l'ordre, lors d'une manifestation ouvrière à Haymarket Square, à Chicago. Georges Engel, Adolph Fischer, Albert Parsons et August Spies sont pendus, Louis Lingg se suicide en prison, alors que Samuel Fielden, Oscar Neebe et Michael Schwab sont graciés six ans plus tard.
Voir aussi : Etats-Unis - Exécution - Histoire de Chicago - Histoire de la Politique



1889
11 novembre

L'état de Washington intègre l'Union américaine

L'Etat de Washington adhère à l'Union américaine le 11 novembre 1889, en tant que quarante-deuxième membre. Cette adhésion est actée le 22 février 1889, par le vote au Congrès de l'Enabling Act, loi promulguée sous la première mandature du président Glover Cleveland. Cette adhésion accompagne celles des états du Dakota du Nord, du Dakota du Sud et du Montana. Situé à l'extrémité nord-ouest des Etats-Unis, ce territoire porte le nom du président Georges Washington.
Voir aussi : Etats-Unis - Histoire de Washington - Enabling Act - Histoire de la Politique



1917
11 novembre

Mort de la dernière reine Hawaïenne

A 79 ans la reine Liliuokalani meurt à Honolulu. Renversé par des planteurs américains en 1893, Liliuokalani sera la dernière souveraine de l'archipel.
Voir aussi : Décès - Histoire des Décès



1918
11 novembre

Fin de la Première Guerre mondiale

A 6 heures du matin, les généraux allemands signent l'armistice avec les alliés près de la gare de Rethondes dans l'Oise. Dans le wagon-restaurant aménagé en salle de réunion, l'amiral Wemyss, le maréchal Foch et le général Maxime Weygang mettent fin à quatre ans de guerre. Le cessez-le-feu prend effet à 11 heures. Tous les combattants veulent croire que cette guerre est la "der des der". Ce premier conflit mondial aura fait plus de 8 millions de morts.
Voir aussi : Armistice - Histoire de Rethondes - Histoire de la Première Guerre mondiale



1920
11 novembre

Inhumation du soldat inconnu

Le corps d'un soldat français mort pendant la première guerre mondiale est déposé dans une chapelle ardente au premier étage de l'Arc de Triomphe à Paris. En hommage à tous les "poilus" tombés pour la France, il sera plus tard inhumé sous la voûte de l'Arc. Le corps du soldat inconnu a été choisi par un jeune soldat de la garde d'honneur, Auguste Thien, parmi 8 cercueils de combattants non-identifiés.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire de l'Arc de Triomphe - Histoire de la Première Guerre mondiale



1942
11 novembre

Entrée de l'Allemagne en zone libre

En réponse au débarquement des alliés en Afrique du Nord le 8, Hitler lance sur la France l'opération "Attila". Les Allemands envahissent le sud du pays considéré comme "zone libre". Le gouvernement de Vichy est placé sous le contrôle et l'influence directe de l'Allemagne.
Voir aussi : Invasion - Histoire du Régime de Vichy - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1946
11 novembre

Premier vol à réaction français

Le SO 6000 "Triton", piloté par Daniel Rastel et Armand Raimbeau décolle de la base d'Orléans-Bricy. Le premier avion à réaction français a été construit dans la clandestinité, pendant l'occupation, par Lucien Servanty l'un des pères du "Concorde".
Voir aussi : Avion à réaction - Histoire de l'Aéronautique



1965
11 novembre

Indépendance de la Rhodésie

La minorité blanche de la Rhodésie déclare son indépendance unilatérale. La colonie britannique est déclarée illégale par le gouvernement de sa majesté. Le Premier ministre, Ian Smith crée une nouvelle constitution qui garantie aux blancs le contrôle du gouvernement. De très grandes violences entre blancs et noirs, vont ensanglanter le pays et feront plus de 15 000 mort. La Rhodésie sera totalement et définitivement indépendante le 18 avril 1980 et prendra le nom de Zimbawe.
Voir aussi : Indépendance - Histoire de la Rhodésie - Histoire de la Décolonisation



1992
11 novembre

L'Eglise anglicane ouvre ses portes aux "prêtresses"

A Londres, le synode général de l'église anglicane autorise les femmes à devenir prêtres. Pour les réformateurs de l'église d'Angleterre ce choix est motivé par un désir de s'adapter aux réalités de la société contemporaine. Ordonner les femmes est donc une question de "justice et de modernité".
Voir aussi : Femmes - Prêtre - Histoire de la Chrétienté



2004
11 novembre

Mort de Yasser Arafat à Paris

Hospitalisé depuis plusieurs jours à l’hôpital militaire de Clamart et plongé dans un coma profond, Yasser Arafat s’éteint le 11 novembre 2004. Dès le lendemain, sa dépouille est transférée au Caire, où un hommage international lui est rendu. Quelques heures plus tard il est enterré à Ramallah en Cisjordanie, accompagné par presque 100 000 personnes. Fondateur du Fatah, puis dirigeant de l’OLP, Yasser Arafat voit sa vie se partager entre la lutte armée contre Israël et le prix Nobel de la paix. D’origine égyptienne, il a été le principal acteur de la lutte pour la reconnaissance de la Palestine, et il en restera le symbole malgré les suspicions de corruption. Premier président de l’Autorité palestinienne à partir de 1996, son décès est suivi d’élections démocratiques et ouvre la voie à des nouveaux rapports israélo-palestiniens.
Voir aussi : Histoire de l'OLP - Arafat - Histoire des Décès

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml



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Liliʻuokalani (2 septembre 1838 – 11 novembre 1917) de son premier nom Lydia Kamakaʻeha, aussi connue comme Lydia Kamakaʻeha Paki, plus tard nommée Lydia K. Dominis, fut reine d'Hawaï et son dernier monarque du 29 janvier 1891 au 17 janvier 1893.
Fille de Caesar Kaluaiku Kapaʻakea et de Annie Keohokālole, deux chefs tribaux de Kauaʻi, elle est adoptée par Laura Kanaholo Kōnia Pauli petite-fille du premier roi hawaïen Kamehameha Ier et succédera à son frère le roi David Kalākaua, à la mort de celui-ci en 1891.
Mais son règne est de courte durée, puisque le 14 janvier 1893, un groupe d'individus composé d'Américains et d'Européens se constituera en Comité de sécurité, cherchant alors à renverser la monarchie, déposer la reine et annexer l'archipel aux États-Unis. Ce comité de sécurité s'est dit préoccupé par la sécurité des citoyens américains et de leurs biens, mais en réalité, celui-ci est dirigé par un juriste Sanford B. Dole et un homme d'affaires Lorrin Thurston, lesquels sont plus préoccupé par le fait que la reine Liliʻuokalani cherchait à réduire à son profit les prérogatives d'un parlement hawaïen, largement sous contrôle des Occidentaux et défendant les intérêts mercantiles des colons installés sur l'archipel.
Déjà, dans l'après-midi du 16 janvier, 162 marins et Marines débarquent du USS Boston dans la baie d'Honolulu, répondant à l'appel de John L. Stevens, représentant le Département d'État américain auprès du monarque, ces troupes devant observer une stricte neutralité.
Le coup d'État se déroule le lendemain, la reine Liliuokalani doit alors abdiquer devant ce coup de force, espérant cependant retrouver rapidement son trône, d'autant plus qu'un rapport commandé par le président américain Grover Cleveland, démontre l'illégalité du putsch.

En novembre 1893, Cleveland propose à la reine de revenir au pouvoir à la condition qu'elle accepte d'amnistier les protagonistes du coup d'État, ce qu'elle refuse dans un premier temps. Puis, durant le mois suivant, Albert S. Willis successeur de John L. Stevens comme représentant du Département d'État à Hawaï, exigea que le Gouvernement provisoire de l'archipel rétablisse la souveraine dans ses droits, proposition que ce dernier refuse. Le Congrès américain sur la foi d'un deuxième rapport, disculpa même les putschistes le 26 février 1894, ce qui précipite la chute définitive de la monarchie et la proclamation de la République d'Hawaï le 4 juillet 1894.
En 1895, Lydia Liliuokalani est condamnée à 5 ans de travaux forcés et 5 000 $ d'amende par un tribunal militaire américain qui la suspecte d'avoir participé à l'une des rébellions du Robert William Wilcox qui souhaite rétablir la monarchie. Sa peine est commuée en un emprisonnement dans l'une des chambres de son ancienne résidence royale, le Palais ʻIolani à Honolulu. Période durant laquelle elle se consacre à la composition plusieurs chansons célèbres dont « la prière de la Reine » (o Ke Aloha Ka Haku) et à la rédaction de ses Mémoires.
Après sa libération, qu'elle obtient en renonçant définitivement au trône, elle est placée en résidence surveillée pendant un an, et en 1896, le gouvernement de la République d'Hawaï lui accorde le pardon et la restaure dans ses droits civils.
Elle passe le reste de sa vie à voyager à travers les États-Unis, effectuant néanmoins des démarches pour tenter de récupérer en vain, la propriété personnelle des terres et autres biens de la Couronne, qu'on estimait à une valeur de 450 000 $. La législature du territoire d'Hawaii lui octroie finalement une pension annuelle de 4 000 $ et lui permet de recevoir les revenus provenant d'une plantation de cannes à sucre de 6 000 acres (environ 24 km2), qui était la propriété privée de son frère décédé avant qu'elle ne monte sur le trône et dont elle avait hérité.
Elle meurt en 1917 au Washington Place (actuelle résidence du gouverneur de l'État d'Hawaï), des suites d'un accident vasculaire cérébral. Elle a alors 79 ans.



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1035
12 novembre
Les Saxons prennent l'Angleterre aux Danois
Le roi Knud le Grand meurt en Angleterre. Avec lui s'éteint la dynastie danoise qui régnait sur le royaume anglais depuis 1017. Son immense empire, le Danemark, la Norvège et l'Angleterre est partagé en trois. Les Saxons prennent le pouvoir jusqu'à l'arrivée de Guillaume le Conquérant en terre britannique en 1066.
Voir aussi : Empire - Partage - Histoire du Moyen-Âge

1425
12 novembre
Début du règne de l'antipape Benoît XIV
Débute le pontificat du sacristain de Rodez Bernard Garnier (né en 1370 dans le sud de la France), sous le nom de Benoît XIV, qu'il exerça jusqu'à sa mort en 1430. Protégé du comte d'Armagnac, il est nommé, deux jours plus tard, à l'office de conservateur du domaine comtal de Rouergue. Elu contre Clément VIII par le cardinal Jean Carrier, lors de la nomination à la succession de Benoît XIII, il est condamné, comme faisant partie des schismatiques, par Martin V.
Voir aussi : Benoît xiii - Martin v - Antipape - Clément VIII - Benoît XIV - Histoire des Religions

1437
12 novembre
Entrée dans Paris de Charles VII
Après dix-neuf ans d'absence, le roi Charles VII (1403-1461) entre triomphalement dans Paris, sa capitale s'étant rendue d'elle-même – les troupes anglaises en furent chassées quelques mois plus tôt. C'est le point d'orgue de la campagne de reconquête entamée depuis la levée d'Orléans (1429), jusqu'à la signature du traité d'Arras (1435) avec Philippe III de Bourgogne. La France est désormais presque entièrement libérée du joug anglais. La trêve de Tours (20 mai 1444) parachève le succès du roi, mettant fin à la guerre de Cent Ans.
Voir aussi : Charles VII - Guerre de Cent ans - Siège d'orléans - Prise de paris - Philippe de bourgogne - Histoire des Guerres

1459
12 novembre
Le pape Pie II fonde l'université de Bâle
Le 12 novembre 1459, le pape Pie II, fraîchement élu un an auparavant, décide de fonder l'université de Bâle par une bulle pontificale. Cette université, qui existe toujours aujourd'hui en Suisse, était destinée à concurrencer une autre université, celle de Fribourg-en-Brisgau, édifiée en 1457 par le duc d'Autriche Albert VI. Les relations tumultueuses entre les deux personnages sont à l'origine de cette décision du pape Pie II.
Voir aussi : Pie II - Histoire de la Politique

1774
12 novembre
Le retour des parlementaires
Par le lit de justice du 12 novembre 1774, Louis XVI, rétablit les parlements. Cette décision lui vaudra la difficulté de mener à bien plusieurs de ses réformes et déstabilisera ses pouvoirs.
Voir aussi : Louis XVI - Parlement - Histoire des Bourbons

1838
12 novembre
Première de Ruy Blas
A Paris, Victor Hugo présente pour la première fois sa pièce en cinq actes Ruy Blas.
Voir aussi : Victor Hugo - Histoire du Théâtre

1840
12 novembre
Naissance d'Auguste Rodin
Auguste Rodin naît à Paris le 12 novembre 1840. Il est l'un des plus célèbres sculpteurs du XIXe siècle. Il entre à l'École Spéciale de Dessin et de Mathématiques en 1854 et suit les cours d'Horace Lecoq de Boisbaudran. Il s'intéresse à la sculpture mais échoue au concours d'entrée à l'Ecole des Beaux-Arts en 1857. Il doit travailler pour vivre et est employé dans des ateliers de sculpture. En 1862, il entre au noviciat de la congrégation du Très-Saint-Sacrement. A partir de 1865, il collabore avec les sculpteurs Albert-Ernest Carrier-Belleuse et Antoine-Joseph Van Rasbourgh. En 1877, Rodin devient renommé grâce à L'Age d'airain et obtient la consécration dix ans plus tard, après avoir eu comme élève Camille Claudel et honoré de multiples commandes, en particulier pour l'Etat français. Parmi ses œuvres les plus célèbres figurent "Le Penseur" (1902), "Le Baiser" (vers 1890) ou encore "La Porte de l'enfer" (vers 1880).
Voir aussi : Naissance - Histoire de Paris - Sculpteur - Auguste Rodin - Histoire de l'Art

1847
12 novembre
Première anesthésie au chloroforme
Le britannique Sir James Young Simpson utilise pour la première fois le chloroforme au cours d'une opération à des fins anesthésiques. La reine Victoria y aura recours en 1853 lors de son accouchement.
Voir aussi : Histoire de la Médecine

1864
12 novembre
Début de la guerre de la Triple Alliance
Le bateau Paraguyen Tacuarí capture le navire brésilien Marquês de Olinda, qui remonte le Río Paraguay en direction du Mato Grosso. A la suite de cet épisode, le Paraguay déclare la guerre au Brésil. C'est le point de départ de la guerre de la Triple Alliance. En mai 1865, l'Argentine et l'Uruguay viennent se joindre au Brésil. Le conflit dure jusqu'en 1870. Il se soldera par la défaite du Paraguay, qui perdit, en outre, une portion importante de sa population.
Voir aussi : Brésil - Paraguay - Histoire des Guerres

1866
12 novembre
Naissance de Sun Zhongshan
Sun Yat-sen, plus connu sous le nom de Sun Zhongshan, naît au village de Cuiheng (district de Xiangshan). Il est considéré comme un des pères de la Chine moderne. Bien que sa tentative de coup d'état ait échouée en 1895, il a été élu président provisoire en 1911 et président du gouvernement national auto-proclamé à Canton en 1921. Il a également développé les Trois principes du peuple (nationalisme, démocratie et bien-être du peuple). Il est décédé le 12 mars 1925.
Voir aussi : Naissance - Chine - Politique - Histoire de la Politique

1895
12 novembre
Création de l'Automobile-Club
Le constructeur Français, le marquis de Dion, crée à Paris l'Automobile-Club de France. L'association a pour objectif de faire connaître le monde automobile et organise de nombreuses courses. L'Automobile-Club est le créateur du premier Grand Prix de l'histoire automobile en 1906, avec le Grand Prix de l'Automobile-Club de France.
Voir aussi : Création - Histoire des Sports mécaniques

1915
12 novembre
Naissance de Roland Barthes
Roland Barthes naît à Cherbourg, le 12 novembre 1915. Écrivain et critique, il est un des leaders du mouvement structuraliste. Sémiologue reconnu, il soutient que l'œuvre est plus importante que son auteur et que c'est le lecteur qui lui donne son sens. Barthes travaille également sur la photo. Il écrit notamment « Le Degré zéro de l'écriture », « Mythologies » et « Fragments d'un discours amoureux ». Il décède le 26 mars 1980 à Paris.
Voir aussi : France - Naissance - Roland Barthes - Histoire des Sciences et techniques

1920
12 novembre
Signature du traité de Rapallo
A Rapallo près de Gènes, l'Italie et le Yougoslavie s'accordent sur des nouvelles frontières. L'Italie annexe Zara (Zadar), sur la côte adriatique yougoslave, tandis que la ville de Fiume (Rijeka en yougoslave) devient un état indépendant. Ces dispositions vont à l'encontre des accords signés au sortir de la première guerre mondiale et profile déjà la montée des nationalismes dans la région adriatique.
Voir aussi : Traité - Histoire du Traité de Rapallo - Histoire des Traités

1921
12 novembre
Début de la conférence de Washington
Le 12 novembre 1921 débute la conférence de Washington, qui porte sur deux points essentiels : le désarmement naval et les problèmes en Extrême-Orient. Présidée par Warren G. Harding, elle réunit la France, l'Angleterre, le Japon, l'Italie, la Chine, le Portugal, la Belgique et les Pays-Bas. Si la souveraineté chinoise pose peu de problème, l'armement naval suscite des incompréhensions. Le Traité naval de Washington sera signé à la fin de la conférence le 6 février 1922.
Voir aussi : Traité - Histoire des Traités

1932
12 novembre
Grève générale de Genève
À Genève, le 9 novembre 1932, a lieu une fusillade pendant une manifestation ouvrière contre le fascisme. On recense 13 morts et 65 blessés. Trois jours plus tard, Genève se met en berne : des milliers d'habitants font grève et assistent aux obsèques des victimes du drame, exprimant ainsi leur refus de l'oppression fasciste.
Voir aussi : Histoire de Genève - Grève - Fusillade - Histoire de la Société

1933
12 novembre
Victoire du parti national-socialiste en Allemagne
Aux élections législatives allemandes la liste unique de la NSDAP (le parti nazi) l'emporte avec 92,1% des voix. Les nazis entrent au Reichstag forts d'une victoire écrasante. Un référendum est également organisé où 95% des allemands se prononcent favorables à la politique extérieure menée par le parti national-socialiste.
Voir aussi : Histoire du Nazisme - Election - Nazi - Parti - Histoire des Elections

1937
12 novembre
Inauguration de l'aéroport du Bourget
En présence du Président de la République, Albert Lebrun, le Ministre de l'Air Pierre Cot inaugure l'aéroport international du Bourget. Construit en réponse à une très forte augmentation du trafic aérien, l'aérogare a été conçue par l'architecte Georges Labro. Il sera sérieusement endommagé par les bombardements pendant la guerre.
Voir aussi : Inauguration - Aéroport - Histoire de l'Aéronautique

1945
12 novembre
Naissance de Neil Young
Neil Young est né au Canada en 1945. Sa carrière musicale débute lorsqu'il intègre le groupe Buffalo Springfield avec qui il enregistre trois albums. À partir de 1968, il décide d'entamer une carrière solo. À cause de difficultés personnelles, il entre dans une période noire dans les années 1970 puis revient sur le devant de la scène dans les années 1980. Le musicien réalise également des films sous le pseudonyme Bernard Shakey.
Voir aussi : Canada - Histoire de l'Art

1948
12 novembre
Les sept condamnations à mort du tribunal militaire international de Tokyo
Le 12 novembre 1948, après des mois de procès, le tribunal militaire international de Tokyo prononce les sentences à l'encontre des vingt-cinq prévenus, considérés comme des criminels de guerre dans le cadre de la Seconde Guerre mondiale. Sept d'entre eux sont condamnés à mort : il s'agit de Kenji Doihara, Heitaro Kimura, Seishiro Itagaki, Akira Muto, du général de l'armée impériale Iwane Matsui, et des anciens Premiers ministres Köki Hirota et Hideki Töjö. Ils sont exécutés le 23 décembre 1948.
Voir aussi : Histoire de la Politique

1954
12 novembre
Création d'Air-Inter
La première compagnie aérienne française de vols intérieurs voit le jour à l'initiative d'un groupe de transporteurs et de banquiers du secteur privé. Air Inter rejoindra le capital d'Air France en 1958 et son premier vol s'effectuera le 16 Mars 1958 entre Paris et Strasbourg.
Voir aussi : Histoire de l'Aviation - Histoire d'Air France - Histoire d'Air Inter - Histoire de l'Entreprise

1956
12 novembre
La Tunisie intègre les Nations Unies
La nouvelle Constitution tunisienne vient d’être adoptée par l’Assemblée. Le peuple tunisien détient désormais les pouvoirs législatifs. La Tunisie entre alors au sein des Nations Unies, scellant encore plus concrètement l’indépendance du pays.
Voir aussi : Constitution - Histoire des Nations unies - Histoire de la Diplomatie

1970
12 novembre
Un tsunami géant au Bangladesh
Un cyclone suivi d’un raz-de-marée dévaste le port de Chittagong, la deuxième plus grande ville du pays. Une vague de 4 à 9 mètres de haut et des vents de 125 km/h font 400.000 victimes
Voir aussi : Tsunami - Raz-de-marée - Cyclone - Histoire des Catastrophes naturelles

1976
12 novembre
Premier concert de Téléphone
Jean-Louis Aubert, Louis Bertignac, Richard Kolinka et Corinne Marienneau âgés de 21 à 24 ans, donnent leur tout premier concert au centre américain de Paris. Leur répertoire se compose de reprises des Rolling stones et de Led Zepelin et de quelques chansons originales. L'énergie débordante des quatre jeunes rockeurs séduit les spectateurs venus à ce concert improvisé.
Voir aussi : Téléphone - Histoire du Rock n'roll

2001
12 novembre
L’Alliance du Nord envahit Kaboul
L’Alliance du Nord, groupe armé résistant aux talibans depuis cinq ans, franchit les portes de Kaboul. La ville était occupée depuis le 27 septembre 1996. Fragilisée par la mort de son dirigeant, le commandant Massoud, deux mois plus tôt, l’Alliance n’aurait pu atteindre la capitale sans le soutien des Etats-Unis, qui bombardent les zones stratégiques occupées par l’ennemi. Après les attentats du 11 septembre perpétrés à New York, le gouvernement américain avait exigé l’extradition d’Oussama Ben Laden, présumé coupable, mais s’était heurté au refus des talibans. Le pays, soutenu par la communauté internationale, s’était donc lancé dans plusieurs interventions militaires.
Voir aussi : Dossier histoire des Talibans - Oussama Ben Laden - Histoire de l'Opposition

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Le Tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient — TMIEO — (ou Tribunal de Tokyo, Tribunal militaire de Tokyo ou encore Procès de Tokyo), fut créé le 19 janvier 1946 pour juger les grands criminels de guerre japonais de la Seconde Guerre mondiale.
La création du TMIEO n'est qu'une des pièces d'un ensemble plus vaste de mesures prises pour réprimer les crimes de guerres
Dès 1942, par la déclaration de Saint James, les représentants de dix-huit nations avaient affirmé leur volonté de poursuivre les criminels de guerre dans le cadre d'une juridiction internationale. Mais cette déclaration, toute de principe, n'avait en vue que les crimes commis par les troupes nazies sur le théâtre d'opération européen, ce qui fit réagir le représentant chinois à Londres. À l'occasion de la Déclaration de Moscou, les ministres des Affaires étrangères des États-Unis de la Grande Bretagne et de l'URSS réaffirment cette volonté de justice. Les crimes perpétués par les armées japonaises n'y sont toujours pas pris en considération. La déclaration de Moscou pose toutefois un principe qui soutiendra ultérieurement la création du tribunal militaire international pour l'Extrême Orient : il y était en effet précisé que ceux qui avaient commis des crimes sans localisation précise devraient être punis par une décision conjointe des alliés. Une Commission des crimes de guerre des Nations unies est d'ailleurs mise en place à cette époque pour répertorier les criminels de guerre ; mais ce n'est qu'au printemps 1944 que la Commission spécialement dédiée à l'Extrême Orient et au Pacifique commencera à établir la liste des suspects. C'est finalement à la proclamation de Potsdam du 26 juillet 1945, que les représentants des États-Unis, de la Grande Bretagne et de la Chine, rendant public les conditions d'une reddition du Japon, firent spécifiquement connaître leur intention de conduire en justice les criminels de guerre japonais (l'URSS, toujours liée au Japon par un traité de non-agression, s'était abstenue de prendre part à cette décision).
Le 6 août c'est le bombardement d'Hiroshima, le 9 août c'est celui de Nagasaki et l'entrée en guerre de l'Union Soviétique contre le Japon ; le 10 août le Japon fait savoir qu'il accepte les termes de la déclaration de Potsdam à l'exception des dispositions qui viseraient l'empereur ; le 14 le Japon fait connaître sa pleine acceptation de la déclaration de Potsdam : le 15 c'est l'allocution de l'empereur (Gyokuon-hōsō).
Le 25 août 1945 la Commission des crimes de guerre des Nations Unies — UNWCC — avait publié ses recommandations concernant la poursuite des criminels de guerre japonais Draft Summary of Recommandations concerning Japanese War Crimes and Atrocities cf : The Legal Regime of the International Criminal Court: Essays in Honour of ... par José Doria,Hans-Peter Gasser,M. Cherif Bassiouni. Au sein de l'UNWCC, le Comité pour l'extrême orient impulsa la création d'un sous-comité chargé de la poursuite des criminels de guerre japonais ; crée en mai 1944, celui-ci s'établit à Chungking/Chongqing le 11 octobre 1944, puis à Nankin ; ce sous-comité - sur lequel on ne dispose que de peu d'informations - dressa lui-même une liste de suspects, qui fut augmentée des noms d'autres personnes signalées par les diverses autorités militaires ; il publia trente-six listes portant en tout sur 3147 suspects World War II in Asia and the Pacific and the War's aftermath, with general themes de Loyd E. Lee cf : World War 2 in Asia and the Pacific ... - Google Livres. Le 29 août 1945, dans le cadre du document qui devait définir la politique générale des États-Unis au Japon, le Comité Interarmes (State War Navy Coordinating Committee — SWNCC —) évoque la poursuite des criminels de guerre. Ce document — SWNCC150/4 — sera approuvé par Truman le 6 septembre, et rendu public le 22 US Initial Post-Surrender Policy for Japan.
Alors que les premiers éléments avancés des forces américaines ont pris pied au Japon le 30 août, la reddition japonaise est signée le 2 septembre sur le croiseur Missouri. Les Actes de capitulation du Japon évoquent la question des crimes de guerre.

Les Américains entrent à Tokyo le 8 septembre.
Le 11 septembre 1945, le Commandant suprême des forces alliées (ou SCAP, Supreme Commander of the Allied Power), Douglas MacArthur, fait procéder à l'arrestation de trente-neuf suspects dont le général Hideki Tojo. Ce même jour il ordonne la dissolution du Quartier Général de l'Armée Japonaise - mais le ministère de la guerre est encore maintenu ; la veille la censure avait été instaurée par la directive SCAPIN 16 (connue sous le nom de "Freedom of Speech and Press" directive) : dans les jours qui suivirent, le SCAP s'opposera à la publication de la liste des personnes recherchées pour crime de guerre dans les journaux japonais).
Le 6 octobre 1945 (on trouve aussi le 8 octobre) le Comité Interarmes enjoint MacArthur à mettre en place les moyens de juger les criminels de guerre les plus importants ; cela visait les personnes suspectées d'avoir elles-mêmes planifié la guerre, violé des traités ou qui ont participé à une conspiration visant à la réalisation de ces mêmes crimes. La directive précisait également que les faits examinés en vue du jugement pourraient remonter jusqu'au 4 juin 1928, date de l'assassinat de Chang Zolin. Ces instructions adressées au SCAP, ainsi que le mémorandum qui y était joint, ne furent communiqués aux alliés que vers la fin octobre.
Les 12 et 14 novembre 1945 la Commission des crimes de guerre établit une liste de personnes suspectes.
Le 19 novembre, MacArthur ordonne une série d'arrestations.
Le 30 novembre 1945 Joseph Keenan est nommé Procureur en chef par le président Truman. Arrivé à Tokyo le 6 décembre — accompagné de trente-neuf collaborateurs — Keenan recueille documents et témoignages ; c'est aussi lui qui élabore la Charte du Tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient.
Le 5 décembre 1945, publication des règles devant régir le procès des personnes accusées de crime de guerre.
Le 3 décembre, MacArthur fait procéder à une troisième vague d'arrestation. Parmi les personnes arrêtées figurent notamment des membres de la cour impériale, ce qui fit forte impression au Japon. Devançant sa probable arrestation, le prince Fumimaro Konoe se suicida le 16 décembre. À la fin de l'année 1945, parmi les 1200 personnes arrêtées dans le cadre de cette procédure, ce sont 80 personnes qui devaient répondre d'accusation de crime de guerre de catégorie A.
Le 27 décembre 1945, une déclaration des ministres des affaires étrangères des États-Unis du Royaume-Uni et de l'URSS reconnaissent au SCAP l'entière autorité pour mener à bien les dispositions arrêtées par l'acte de reddition

Le 19 janvier 1946, la Charte est promulguée par le Commandement suprême des forces alliées.
En son article premier, la charte pose que Tribunal militaire international pour l'Extrême Orient est établi afin de procéder au jugement rapide et équitable, des criminels de guerre majeurs ; son siège permanent étant à Tokyo.
La nature des crimes soumis à la juridiction du tribunal est précisée dans son article 5. Si le Tribunal pourra juger de toute accusation de crime de guerre, les prévenus qui lui seront présentés devront nécessairement être accusés de crime de guerre de classe A.
Classe A : crimes contre la paix, visait uniquement les hautes sphères du pouvoir et ceux qui avaient planifié et dirigé la guerre.
Classe B : crimes de guerre conventionnels.
Classe C : crimes contre l'humanité
Cette classification est quasiment identique à celle établie par la Charte de Londres du Tribunal militaire international qui faisait l'objet de l'Accord de Londres du 8 août 1945 et qui avait été conçue pour le Procès de Nuremberg
En matière de crime contre l'humanité, les définitions s'appliquant à Nuremberg et à Tokyo diffèrent : alors qu'à Nuremberg il ne concernait que les populations civiles, à Tokyo, cette précision à disparu : les prisonniers de guerre sont ainsi également "couverts" par cette définition.
Une autre différence avec Nuremberg : l'absence de poursuites contre des organisations en tant que telles.
NB : Le crime contre l'humanité fut précisé par la résolution des Nations unies du 13 février 1946 : crime commis en exécution d'un plan concerté visant à détruire une communauté dans son ensemble. Par ailleurs, parallèlement au procès qui se met en place, le SCAP organise l'épuration de la société japonaise par la directive SCAPIN 550 du 4 janvier 1946.

L'article 2 de la Charte définit la composition du collège des juges. Limité d'abord à 9 juges - autant que des pays signataires de l'Acte de reddition – le nombre de juge fut porté à 11 pour inclure l'Inde et les Philippines.
Suite à la promulgation de la Charte, MacArthur enjoignit aux membres de la Commission d'Extrême-Orient de lui proposer le nom d'un juge et d'un procureur adjoint avant le 5 janvier 1947. Les propositions concernant les juges lui parviendront le 15 février 1946 : MacArthur les désigne le jour même. Il s'agit de Higgins (remplacé ensuite par Myron Crammer) pour les États-Unis, Zarayanov pour l'Union Soviétique, Lord Patrick pour le Royaume-Uni, H. Reimburger (remplacé ensuite par H. Bernard) pour la France, Röling pour les Pays-Bas, MeiJu Hao pour la Chine, William Webb pour l'Australie, H. Northcroft pour la Nouvelle-Zélande et Stuart Mac Dougall pour le Canada. Enfin, le 20 février, il nomme le juge Webb président du Tribunal.
Devant les protestations de l'Inde et des Philippines, qui ne sont pas représentés au tribunal (membres de la Commission d'Extrême Orient, ces pays n'étaient pas signataires de l'acte de reddition — pour la bonne raison qu'ils n'accédèrent à l'indépendance qu'en 1947 et 1946), MacArthur promulgue un amendement à la Charte le 6 avril 1946 qui fixe le nombre de juges à onze et non plus à neuf : Radhabinod Pal représentera l'Inde et Delfin Jaramilla/Jaranilla les Philippines.
La Charte précisait, dans son article 8, que toutes les nations ayant été en guerre contre le Japon avaient la faculté de désigner un procureur adjoint. Seules les onze nations de la Commission d'Extrême-Orient le feront : Arthur Comyns Carr (G.B.), Hsiang Che-Chun (Chine), Frederick Borgerhoff-Mulder (Pays-Bas), Robert Oneto (France), Alan Mansfield (Australie), Henri Nolan (Canada), Ronald Quillian (Nouvelle Zélande), P. Govinda Menon (Inde), Pedro Lopez (Phillippines) et enfin Sergei Alexandrovitch (URSS). Ainsi, de trente-neuf américains, le pool de procureurs connu sous le nom de International Prosecution Section pu passer à un groupe multinational de cinq cent personnes (juristes, sténographes et employés confondus).
Vingt-huit prévenus:

Le Tribunal visait trois catégories de personnes différentes :
Les hauts responsables.
Les officiers militaires.
Les officiers de grades inférieurs.
Plusieurs personnes ne comparurent pas devant le tribunal, en raison de leurs appuis ou des informations qu'ils détenaient.
Les procureurs adjoints et des représentants de l'administration américaine formèrent un comité exécutif chargé de choisir parmi les 80 prévenus lesquels seraient présentés au tribunal. Au bout de dix semaines et de longs débats, le Comité arrêta d'abord une liste de vingt-six personnes, qui dut être modifiée suite à l'insistance du procureur soviétique tardivement intégré au Comité. Réclamés par les soviétiques, le général Umezu et le ministre Shigemitsu — signataires de l'acte de reddition — seront arrêtés et internés à la prison de Sugamo : ce seront donc 28 personnes qui devront comparaître devant le Tribunal (19 militaires et 9 civils) :
Quatre Premiers ministres : Kiichiro Hiranuma, Koki Hirota, Kuniaki Koiso, Hideki Tōjō
Trois ministres des Affaires étrangères : Yosuke Matsuoka, Mamoru Shigemitsu, Shigenori Tōgō
Quatre ministres de la Guerre : Sadao Araki, Shunroku Hata, Seishirō Itagaki, Jirō Minami
Deux ministres de la Marine : Osami Nagano, Shigetaro Shimada
Six généraux : Kenji Doihara, Heitaro Kimura, Iwane Matsui, Akira Muto, Kenryo Sato, Yoshijiro Umezu
Deux ambassadeurs : Hiroshi Oshima, Toshio Shiratori
Trois hommes d'affaires ou trafiquants de drogue : Naoki Hoshino, Okinori Kaya, Teiichi Suzuki
Le garde des sceaux Koichi Kido
Le théoricien radical : Shūmei Ōkawa
Un amiral : Takasumi Oka
Un colonel : Kingoro Hashimoto
Au début de la procédure il était prévu de présenter au tribunal (au moins) un autre groupe de prévenus. Cependant dès décembre 1946 cela ne sembla plus envisageable. La décision officielle de s'en tenir à ces 28 personnes fut prise immédiatement après la fin du procès

Sadao Araki, ministre de l'Armée, ministre de l'Éducation dans le cabinet Konoe et l'un des principaux théoriciens du régime shôwa
Dès avant la fin du conflit, les questions de la responsabilité de l'empereur d'une part et de l'institution impériale en tant que telle d'autre part, avaient été l'objet de réflexions et de débats par différentes autorités américaines mais aussi alliées (il y avait d'ailleurs eu un précédent célèbre suite à la Première Guerre mondiale : celui de Guillaume II que le traité de Versailles avait voulu, en vain, faire comparaître devant des juges). De leur côté, les diplomates japonais à la recherche d'une issue furent longtemps opposés à une reddition sans condition notamment par crainte de mettre en danger ainsi l'empereur et l'institution impériale (à cet égard, l'acte de reddition, s'il appelait à la reddition inconditionnelle aux Puissances Alliées du Quartier général impérial japonais, de toutes les forces armées japonaises et de toutes les forces armées sous contrôle japonais, ménageait habilement l'avenir en posant : Dans la direction de l'État, l'autorité de l'Empereur et du Gouvernement japonais sera subordonnée à celle du Commandant Suprême des Puissances Alliées... ce qui n'excluait pas d'envisager le maintien de l'institution impériale)19.
Les Américains étaient encore très partagés sur ces points non seulement au moment même de la reddition, mais encore assurément dans les mois qui suivirent [18] : des déclarations, des directives officielles contradictoires furent publiées, tandis que des discussions officieuses se déroulaient. L'opinion de MacArthur sur ces points semble s'être formée dès mai 1945 aussi son entretien informel avec Hirohito à l'ambassade américaine le 27 septembre, tout important qu'il fut, n'aura fait que confirmer son opinion. Du côté japonais, seuls les communistes appelaient au jugement de Hirohito (et même de l'impératrice) ; plusieurs voix cependant évoquaient l'abdication de l'empereur, comme Higashukuni ou encore Konoe (qui voyaient dans l'abdication un moyen pour Hirohito d'échapper à un éventuel jugement).
Finalement, c'est le point de vue de MacArthur — proposé depuis longtemps par d'autres personnes et notamment par Hugh Borton au Département d'État — qui devait prévaloir : le maintien de l'empereur étant considéré comme nécessaire à la stabilité du Japon dévasté et occupé, non seulement l'empereur ne serait pas accusé, mais il ne devrait même pas comparaître comme témoin au tribunal. En échange, et comme un premier pas vers la redéfinition des pouvoirs de l'empereur que devra prévoir la nouvelle Constitution du Japon alors encore à l'état de projet, il fut obtenu de l'empereur qu'il renonce à son statut divin (déclaration du 1er janvier 1946).
Pour rendre acceptable cette non-inculpation de l'empereur — qui ne fut connue du public que le 18 juin 1946 par une déclaration officielle du procureur en chef Keenan — il fut décidé de le présenter comme une autorité purement symbolique, tenu à l'écart des affaires du monde, sans aucun pouvoir de décision : cela exigea une certaine coopération des accusés eux-mêmes, tout autant que la non-comparution des proches de l'empereur dont certains pourtant s'étaient très directement compromis.
Ainsi, en raison d'un pacte de collaboration conclu entre MacArthur et l'empereur Hirohito, ce dernier conserva son poste en dépit de nombreuses pressions d'abdication provenant même de membres de sa famille. En vertu de cet accord, des membres de la famille impériale impliqués dans la commission de crimes de guerre ou dans la conduite des opérations militaires ne furent pas inquiétés : les frères de l'empereur, Yasuhito Chichibu, maître d'œuvre de l'opération Lys d'or, et Nobuhito Takamatsu ou encore des parents plus éloignés comme le prince Hiroyasu Fushimi, le prince Naruhiko Higashikuni, le prince Yasuhiko Asaka, instigateur du massacre de Nankin et le prince Tsuneyoshi Takeda.
Ce souci de la préservation de l'empereur, tout partagé qu'il pût être par les accusés eux-mêmes — du moins assurément par certains d'entre-eux — demandait à ce qu'aucun des témoignages lors des séances du Tribunal ne laisse supposer que l'empereur ait pu prendre part aux décisions.

De plus, les membres de l'unité de recherche bactériologique, Unité 731 comme Shiro Ishii ne furent pas inquiétés en échange d'informations sur les résultats de leurs « travaux » dont il ne fut fait mention devant le tribunal qu'à une très brève occasion et de façon très lacunaire. Si le procureur décida donc de ne pas verser au dossier cette accusation, au demeurant très confidentielle à l'époque, une intervention en séance du Président du Tribunal, le juge Webb, joua également un rôle dans le silence fait autour de ces atrocités qu'il considérait comme de simples assertions non prouvées.
En 1981, le Bulletin of the Atomic Scientists publia un article par John W. Powell expliquant en détail les expérimentations de l'Unité 731 et les tests à l'air libre sur les populations civiles. Cet article était accompagné d'un mot du juge néerlandais B. V. A. Röling, dernier survivant du Tribunal, qui notait que "Comme membre du Tribunal, c'est pour moi une expérience amère d'être informé aujourd'hui que des actes criminels de la nature la plus abjecte, ordonnés par le gouvernement central du Japon, ont été tenus à l'écart de la Cour par le gouvernement des États-Unis."

De nombreux criminels ont bénéficié des rivalités entre les forces nationalistes de Chiang et les communistes de Mao pour échapper à la justice. Mentionnons parmi eux le général Yasuji Okamura, instigateur des maisons de confort où étaient employées les femmes de réconfort et maître d'œuvre de la Politique des Trois Tout (三光作戦, Sankō Sakusen?, « tue tout, brûle tout, pille tout »), une stratégie de la terre brûlée, ou encore Masanobu Tsuji, instigateur du massacre de Singapour et complice de la marche de la mort de Bataan.

Le tribunal était localisé au centre de Tokyo — quartier d'Ichigaya — dans les anciens bâtiments de l'académie militaire qui avait accueilli pendant la guerre le quartier général de l'Armée de terre. La disposition de la salle du tribunal était semblable à celle de Nuremberg. La première audience se tient le 3 mai 1946. Les audiences étaient publiques.

La défense contesta rapidement — mais finalement en vain — les fondements juridiques de cette accusation : ce crime n'ayant pas d'existence juridique avant la création du tribunal, le principe de la non-rétroactivité des lois aurait dû interdire qu'on s'en servit contre les prévenus. Il leur fut opposé divers traités internationaux : la Seconde conférence de La Haye de 1907, le Traité de Versailles de 1918, le Pacte Briand-Kellog de 1928 (qu'avait signé le Japon).
Tous les accusés furent reconnus coupables de ce crime, pour l'une ou l'autre des guerres entreprises par le Japon.

Étant donné la rareté des documents écrits, suite notamment aux destructions opérées par les autorités japonaises juste avant l'arrivée des américains, furent admis comme preuves des documents à l'authenticité parfois contestables comme le mémorandum tanaka par exemple.


Le gouvernement américain et le SCAP étaient attentifs aux réactions de l'opinion publique japonaise - tout encadrée qu'elle ait pu être - à la nouvelle du procès et au procès lui-même.
La tentative de suicide de Tojo fit sensation. Loin de susciter la compassion ou la révolte de la population, ce geste raté - et donc honteux au regard des sentiments d'honneur communément partagés - fut plutôt cause d'incompréhension et d'anxiété. Les Japonais auraient compris que Tojo se suicidât à l'annonce de la reddition ; qu'il le fît au moment où il était en position de défendre le Japon à la barre d'un tribunal fut vécu comme un dangereux abandon pouvant placer l'empereur exposé en première ligne. À mesure que la presse - soumise à la censure américaine depuis le 11 septembre - rapportait les crimes perpétués par les troupes japonaises, se répandit dans la population le sentiment d'avoir été trompé par les militaires et les bureaucrates : les nouvelles des arrestations n'excitèrent pas la passion des foules par ailleurs aux prises avec un quotidien très difficile.
L'attachement à la personne de l'empereur était très forte (les opinions activement émises par les communistes japonais n'ayant qu'une faible audience). Le gouvernement de Naruhiko Higashikuni voulut s'appuyer sur ce sentiment pour enrayer le mouvement de libéralisation impulsé par les américains : suite à l'émoi suscité par la publication dans la presse d'une photo présentant l'empereur et MacArthur (lors de leur célèbre entrevue du 27 septembre), le ministre de l'intérieur Yamazaki Iwao tenta, le 29 septembre, de saisir les journaux en cause. Les Américains réagirent fortement en émettant une directive - SCAPIN 66 - antidatée du 27 septembre - mettant fin notamment au crime de lèse-majesté encore en vigueur ; de plus, ils exigèrent la démission de Yamazaki Iwao ; le 4 octobre la directive SCAPIN 93 prolongea les dispositions prises le 27 septembre. Naruhiko Higashikuni présenta alors la démission de son gouvernement le 5 octobre.
Les sentiments à l'égard de Tojo évoluèrent favorablement car s'attachant à défendre la politique menée par le Japon il ne centrait pas sa défense directement autour de ses intérêts personnels à la différence des autres accusés.
En fait, comme l'exposa un rapport produit par les autorités américaines en août 1948, l'acceptation du Procès par les Japonais, loin de témoigner d'une réévaluation critique du passé résultait plus d'un trait culturel largement partagé voulant que le vaincu soit totalement soumis au vainqueur ... trait qui avait justement été précédemment la cause de bien des horreurs (ainsi que le releva le juge Röling à l'issue du Procès).

Si les débats prirent fin le 6 avril 1948, il fallut plusieurs mois aux juges pour rédiger leur jugement qu'ils rendirent public du 4 au 12 novembre 1948. Matsuoka Yosuke et Nagano Osami étant morts de causes naturelles (tuberculose, attaque cardiaque) pendant le procès, Okawa Shumei ayant été interné pour troubles mentaux dès le début de la procédure, le verdict ne concerna que 25 accusés sur les 28. Tous furent déclarés coupables (à Nuremberg, il y eut des acquittements). Des cinquante-cinq chefs d'accusation — soit par insuffisance de preuves soit par amalgame de charges voisines — seuls dix furent évoqués dans le verdict (huit au titre de guerre d'agression, deux au titre d'atrocités).
Aussitôt, les défenseurs introduisent un recours auprès du général MacArthur (au titre de l'article 17 de la Charte) qui, après consultation du Conseil Interallié pour l'Extrême-Orient le 22 novembre, confirme finalement — sans surprise — la décision du tribunal le 24 novembre. Sept condamnés tentèrent encore de saisir la Cour Suprême des États-Unis, qui se déclara finalement incompétente le 20 décembre.
L'exécution des sept condamnés à la peine de mort suivit aussitôt. Ils furent pendus le 23 décembre 1948 dans la prison de Sugamo. Il s'agissait de :
Kenji Doihara
Koki Hirota
Heitaro Kimura
Seishiro Itagaki
Iwane Matsui
Akira Muto
Hideki Tōjō
Aucune photographie de l'exécution ne fut permise ; les corps des condamnés furent incinérés et leurs cendres dispersées par avion au-dessus de la baie de Tokyo afin de prévenir toute commémoration ultérieure autour d'une tombe. Une source japonaise plus tardive prétend toutefois qu'une partie des cendres, soustraite à cette dispersion, aurait été enterrée près de Nagoya en 1960.
Tous les autres prévenus furent condamnés à des peines d'emprisonnement de 7 ans (Mamoru Shigemitsu), 20 ans (Shinegori Togo), ou à perpétuité (Sadao Araki, Kingoro Hashimoto, Shunroku Hata, Kiichiro Hiranuma, Naoki Hoshino, Okinori Kaya, Marquis Koichi Kido, Kuniaki Koiso, Jiro Minami, Takazumi Oka, Hiroshi Oshima, Kenro Sato, Shigetaro Shimada, Toshio Shiratori, Teiichi Suzuki, Yoshiro Umezu). Kuniaki Koiso, Toshio Shiratori, Yoshijiro Umezu et Shigenori Togo moururent en prison durant leur peine.
Le 24 décembre 1948, suite à une décision du gouvernement américain mais contre l'avis de MacArthur, dix-neuf prévenus accusés de crime de guerre de classe A furent libérés (six autres étaient morts en détention — comme le général Hayao Tada — ou avaient été libérés plus tôt) : les juristes pensaient qu'il y avait peu de chances qu'ils soient condamnés au titre de crime de guerre de classe A suivant la jurisprudence établie par le procès de Tokyo (deux d'entre eux furent toutefois ultérieurement poursuivis de nouveau, cette fois pour crimes de guerre conventionnels). Okawa Shumei, qui avait recouvré ses esprits depuis longtemps, fut également libéré de son asile une semaine après ces exécutions.
Certains des hommes politiques suspectés de crime de guerre qui ne furent pas jugés par le tribunal purent reprendre une vie politique, après la fin de l'interdiction de participation aux affaires publiques, en 1952, comme Nobusuke Kishi qui fut premier ministre en 1957, ou Ryōichi Sasakawa.

En 1949, la ville de Khabarovsk sera le lieu des Procès de Khabarovsk, où furent jugés douze criminels de guerre japonais, anciens membres de l'Armée impériale japonaise du Guandong pour l'utilisation d'armes biologiques produites par l'Unité 731 dans la région de Changde pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le premier février 1950, les soviétiques appellent les États-Unis et leurs alliés à instituer un tribunal d'exception pour juger l'empereur ainsi que quatre généraux japonais, dont Ishii, au titre de crime contre l'humanité. Un refus leur est notifié par le biais d'un communiqué de presse en date du 3 février.
Le 7 mars 1950 le commandement américain publie la circulaire n° 5 Clemency for War Criminals prévoyant la libération anticipée de prisonniers ayant fait preuve de bonne conduite. Mamoru Shigemitsu profite de cette disposition : il est relâché sur parole le 21 novembre 1950.
Par le Traité de San Francisco — signé le 8 septembre 1951, qui prendra effet le 28 avril 1952 — le Japon s'est engagé à respecter le verdict du tribunal (en comparaison, l'attitude du gouvernement de la République Fédérale Allemande sera beaucoup plus ambigu concernant le Procès de Nuremberg ; à l'inverse, le gouvernement allemand conduira lui-même quelques procès après son indépendance, ce que ne fit pas le Japon).
Dans les années 1950 s'exprima un mouvement demandant l'aménagement des peines prononcées, voire l'amnistie des condamnés. Plus de dix millions de personnes pétitionnèrent en faveur des criminels de guerre emprisonnés.
Le 16 juin 1952, le baron Kiichiro Hiranuma est libéré sur parole pour raisons de santé.
Le 4 septembre 1952, le Président Harry Truman émet l'ordre exécutif n° 10393 instituant un comité chargé d'examiner les demandes d'atténuation des peines formulées par le gouvernement japonais Establishment of the Clemency and Parole Board for War Criminals.
À compter de 1954, les condamnés furent libérés par le nouveau Parti libéral démocrate et le retour au pouvoir d'anciennes personnalités influentes du régime shôwa comme Ichiro Hatoyama et Nobusuke Kishi. En 1954, Hashimoto Kingorô, Hata Shunroku, Minami Jirô, et Oka Takazumi furent libérés sur parole. Araki Sadao, Hoshino Naoki, Kaya Okinori, Kido Kôichi, Ôshima Hiroshi, Shimada Shigetarô, et Suzuki Teiichi le furent en 1955. Satô Kenryô, pourtant un des condamnés dont la condamnation était la plus discutée, ne fut libéré qu'en mars 1956. Cette libération permit à certains criminels d'occuper à nouveau des postes très importants dans l'administration japonaise, comme Mamoru Shigemitsu qui fut ministre des Affaires étrangères du gouvernement.
Ces libérations anticipées (ainsi que les cas non traités, comme la responsabilité de Hirohito) furent le reflet de la politique ambiguë des États-Unis vis-à-vis du Japon. La guerre froide battant son plein (avec la guerre de Corée), il fallait faire du Japon un pays allié et le meilleur moyen était de tourner la page le plus rapidement possible. Cela favorisa certainement la montée d'un révisionnisme japonais sur les crimes de guerre commis par le Japon.
En 1978 les "âmes" de 14 personnes exécutées comme criminels de guerre de classe A furent "accueillies" dans le sanctuaire Yasukuni

Certaines critiques furent formulées par les juges eux-mêmes. En effet, le jour même du prononcé du jugement, pas moins de cinq juges - sur onze - exprimèrent des jugements séparés : le juge indien Radhabinod Pal (qui avait arraché ce droit d'émettre un jugement séparé, initialement non prévu par la Charte, et déclara qu'il fallait acquitter tous les prévenus), le juge français Henri Bernard, le juge hollandais B. V. A. Röling, le juge philippin Delfin Jaranilla et même le président du tribunal, le juge Webb.
Pour Dower, "Même les pacifistes japonais qui ont endossé les idéaux de Nuremberg et de Tokyo, et qui ont travaillé à documenter et à publiciser les atrocités du régime shôwa, ne peuvent justifier la façon dont les procès sur les crimes de guerre ont été menés ; pas plus qu'ils ne peuvent défendre la décision américaine d'exonérer l'empereur de sa responsabilité pour la guerre et ensuite, au sommet de la guerre froide, de libérer et peu après d'embrasser des criminels de guerre d'extrême-droite accusés comme le futur premier ministre Nobusuke Kishi".
Plusieurs historiens critiquent cette décision d'exonérer l'Empereur et la famille impériale de poursuites criminelles. Selon l'historien John Dower, "La campagne menée à bien pour absoudre l'Empereur de sa responsabilité à l'égard de la guerre ne connut pas de limite. Hirohito ne fut pas seulement présenté comme étant innocent de tout action formelle qui aurait pu le rendre susceptible d'une inculpation comme criminel de guerre, il fut transformé en une sorte d'icone sainte ne portant même aucune responsabilité morale pour la guerre". Selon Herbert Bix, "Les mesures réellement extraordinaires entreprises par MacArthur pour sauver Hirohito d'un jugement comme criminel de guerre eurent un impact persistant et profondément distordant dans la compréhension des Japonais à l'égard de la guerre perdue." et "Immédiatement à son arrivée au Japon, (le brigadier-général) Bonner Fellers se mit au travail pour protéger Hirohito du rôle qu'il avait joué pendant et à la fin de la guerre." et "permit aux principaux criminels de coordonner leur version des faits afin que l'empereur échappe à une inculpation"

Tout comme le Tribunal de Nuremberg, le tribunal de Tōkyō fut très politique mais il permit de juger des criminels et avec ses 11 juges, 12 procureurs, sa durée (2 ans et demi), son jugement de 1200 pages, ses comptes rendus de 124 volumes, il eut une ampleur supérieure à celui de Nuremberg. Ces deux tribunaux participèrent à l'effort pour l'établissement d'une justice internationale pénale (voir l'article sur la Cour pénale internationale).
Les premières initiatives des Nations Unies en la matière furent d'ailleurs contemporaines du procès de Tokyo : d'abord, les résolutions du 11 décembre 1946 adoptèrent comme fondement le statut et la juridiction du Tribunal de Nuremberg. En 1947 M. Henri Donnedieu de Vabres, le représentant français auprès de la "commission pour le développement progressif du droit international et sa codification" - nouvellement créée - soumit - en vain - un mémorandum contenant son Projet de création d'une juridiction criminelle internationale. Une résolution du 21 novembre 1947 confia à une Commission du droit international (CDI) le soin d'élaborer un code des crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité.
La Charte du Tribunal militaire international de Tokyo n'a été ni ratifiée, ni publiée en France



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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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