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Forum Québec • Voir le sujet - EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
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 Sujet du message: Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
PostPublié: Mer Oct 23, 2013 11:53 pm 
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996
24 octobre
Mort de Hugues Capet
Le fondateur de la dynastie des Capétiens meurt près de l'abbaye de Saint-Martin de Tours. Il laisse à son fils Robert le Pieux, la succession de son trône. C'est ainsi que pendant près de 200 ans les Capétiens vont régner sur la France en appliquant au trône de France l'hérédité masculine par primogéniture.
Voir aussi : Décès - Hugues Capet - Histoire des Capétiens

1375
24 octobre
Décès de Valdemar IV de Danemark
Le roi du Danemark, Valdemar IV, décède au château de Gurre. Né en 1320, il est le troisième fils du roi Christophe II de Danemark. Il a été élu roi du Danemark en 1340 à la suite de l'assassinat de Gérard III de Holstein. Pendant son règne, il s'efforça de reconquérir par la force ou le commerce tous les territoires perdus durant les règnes précédents (Fionie, Scanie, Halland, etc.). Peu avant sa mort, il connaîtra toutefois une série d'échecs.
Voir aussi : Décès - Danemark - Histoire de la Politique

1597
24 octobre
Victoire coréenne décisive à Myong-Yang sur le Japon dans la guerre Imjin
Malgré sa force de frappe limitée – 13 panokseons, navires de guerre de la dynastie des Chos?n –, l'amiral coréen Yi Sun-Sin (1545-1598) inflige une lourde défaite à la flotte japonaise de Takatora T?d? (1556-1630), dans le détroit de Myong-Yang. Du 24 au 26 octobre, sur ses 333 bateaux, dont 133 de guerre, 31 furent coulés et 92 endommagés, faisant entre 8 000 et 12 000 victimes. Devenu ainsi héros national après avoir sauvé la patrie, la majorité de l'armada coréenne ayant été anéantie à Chilchonryang (157 navires coulés le 15 juillet 1597), la victoire inattendue de Yi Sun-Sin dans la bataille navale de Myong-Yang marque le premier grand tournant de la guerre Imjin (1592-1598), qui devait déboucher sur la déroute finale de l'empire du Soleil levant.
Voir aussi : Corée - Japon impérial - Guerre imjin - Yi sun-sin - Histoire des Guerres

1599
24 octobre
Henri IV répudie la Reine Margot
Parce qu'elle ne lui a pas donné d'héritier, le roi de France Henri IV décide de se séparer de sa première épouse, Marguerite de Valois, surnommée la reine Margot. En 1587, elle avait été chassée de la cour par Henri III, son frère. Depuis ce jour, elle est retenue en Auvergne et s’entoure de livres, d’hommes de lettres et d’amants. Peu de temps après le divorce, Henri IV épousera Marie de Médicis avec laquelle il aura six enfants, dont le futur Louis XIII.
Voir aussi : Henri IV - Marie de Médicis - Reine Margot - Histoire des Bourbons

1648
24 octobre
Publication des traités de Westphalie
Les Catholiques et les Protestants signent les traités de Westphalie. Les premiers à Münster le 8 septembre et les seconds à Osnabrück le 6 août. La guerre de trente ans prend ainsi fin, la France obtient une partie de l’Alsace, la Suède et l’Allemagne acquièrent également des territoires tandis que les Pays-Bas et la Suisse gagnent leurs indépendances.
Voir aussi : Catholiques - Histoire des Protestants - Histoire de l'Alsace - Traités de Westphalie - Histoire des Traités

1674
24 octobre
Charles-François d'Hallencourt de Dromesnil, comte de Verdun, cardinal et prince du Saint Empire
Charles-François d'Hallencourt de Dromesnil est le fils du marquis de Dromesnil. Il se marie en 1699 avec Dame Louis Césarie de Conflant qui est marquise de Marfontaine. En 1711, il devient évêque d'Autun. En 1721, il laisse Autun pour devenir évêque de Verdun et remplacer Hippolyte de Béthune. Il fait construire le palais épiscopal dont les travaux sont pris en charge par l'architecte du roi Louis XV, Robert de Cotte.
Voir aussi : Histoire de la Politique

1790
24 octobre
La France adopte le drapeau tricolore
L'assemblée constituante décrète officiellement le drapeau tricolore, drapeau français, en substitution au drapeau blanc. Le drapeau tricolore apparaît dans la toute jeune république française. Il est largement inspiré par la cocarde que les révolutionnaires arborent depuis 1789. Il reprend le bleu et le rouge, couleurs de la ville de Paris, et le blanc, couleur royale.
Voir aussi : Drapeau - Tricolore - Histoire de la Révolution

1795
24 octobre
Troisième partage de la Pologne
L'Autriche, la Prusse et la Russie divisent le pays en trois zones, chaque puissance occupant une partie bien déterminée. Les frontières sont fixées selon les cours des trois rivières polonaises, la Pilica, la moyenne Vistule et la Bug. Les trois puissances s'engagent aussi à faire disparaître le nom "Pologne" du droit international. Après le partage de 1772 avec la Russie et celui de 1793 avec la Prusse, la Pologne subit son dernier partage. Elle est cette fois-ci totalement réduite à néant.
Voir aussi : Partage - Vistule - Histoire de l'Etat

1822
24 octobre
Début du congrès de Vérone.
Le congrès de Vérone se déroula en 1822. C'est en réalité une conférence à visée internationale instituée par la Sainte-Alliance dans le cadre de la "politique des congrès".
Il fait suite au congrès de Vienne, instauré pour la politique de gestion, qualifiée d'anti-libérale, de l'Europe.
Côté français, c'est l'écrivain Chateaubriand qui représenta la France.
A l'issue de ce congrès, il a été décidé que la France interviendrait dans la lutte des libéraux espagnols et que la guerre d'indépendance grecque serait abolie.
Voir aussi : Histoire de la Politique

1838
24 octobre
Oribe est renversé.
Manuel Oribe, de son vrai nom Manuel Ceferino Oribe y Viana, est connu pour avoir été le second président de l'Uruguay.
Il a respectivement été élu en 1835 et 1838. Il est membre du parti National et succède à Carlos Anaya.
La première fois qu'il est élu, l'Assemblée Législative lui accorde toute sa confiance afin de maîtriser les dettes du pays et de stabiliser les comptes de ce dernier. A cette occasion, il créa le "Grand Livre de Dettes". dès lors il met en place un système assurant les pensions et les retraites.
Le 19 septembre 1836, Oribe ordonne à ses hommes de se battre lors de la bataille de Carpinteria. Le combat se déroule mal et il perd le combat le 22 octobre. Le 15 juin de la même année, il est à nouveau battu à Palmar. Le 24 octobre, le président démissionne de toutes ses fonctions.
Voir aussi : Manuel Oribe - Histoire de la Politique

1844
24 octobre
Signature du traité de Whampoa
L'ambassadeur de France en Chine, signe le Traité de Whampoa. Il permet aux Français de commercialiser avec les Chinois dans cinq ports différents. Il favorise aussi les missions chrétiennes. La religion catholique est désormais tolérée en Chine. Ces avantages ont été accordés dans le cadre de la première guerre de l'Opium qui oppose l'Angleterre et la Chine depuis 1839. Le pays doit ouvrir son commerce vers l'étranger. Toutes les grandes puissances ont tiré profit de ce conflit: la France, les Etats-Unis et l'Angleterre.
Voir aussi : Histoire des Traités

1844
24 octobre
Traité de commerce de Huangpu entre la France et la Chine.
Le traité de Huangpu est signé entre la France et la Chine en 1844. Grâce à cet accord, la Chine donne à la France les mêmes droits qu'elle a octroyé au Royaume-Uni auparavant. Le pays asiatique ouvre cinq de ses ports aux produits venant de France ainsi que des droits de douane fixes. La France est également autorisée à mettre en place des consuls et les citoyens français installés en Chine se voient dotés de privilèges extraterritoriaux.
Voir aussi : France - Traité - Chine - Commerce - Port - Histoire des Traités

1860
24 octobre
Signature du traité de Pékin
La France, la Grande-Bretagne et la Chine signent le traité de Pékin dans les bâtiments du ministère du culte, mettant un terme à la seconde guerre de l'Opium. Le document instaure notamment la liberté de culte en Chine, afin de permettre aux missionnaires catholiques français de s'y installer. Les Britanniques obtiennent également la cession du district de Kowloon, ainsi que l'autorisation de récupérer de la main d'œuvre chinoise pour remplacer les esclaves affranchis.
Voir aussi : France - Traité - Grande-Bretagne - Chine - Histoire de Pékin - Histoire des Traités

1870
24 octobre
Décret Crémieux : les juifs d'Algérie sont Français
Par le décret Crémieux, la nationalité française est accordée aux 37 000 Juifs d'Algérie. Il s'agit de l'une des premières décisions d'importance de la IIIe République. Du nom d'Isaac Adolphe Crémieux (de confession israélite), chef du Parti républicain et ministre de la Justice dans le gouvernement de Défense nationale, qui a succédé au Second Empire, le décret marque les prémices de la fracture entre les deux communautés algériennes, juive et musulmane, ces derniers conservant leur statut d'indigènes.
Voir aussi : Colonisation - Communauté juive - Histoire des Institutions

1901
24 octobre
Une femme dans les chutes du Niagara
A 43 ans, Anna Edson Taylor est la première femme à relever le défit de s'élancer du haut des chutes de Niagara dans un tonneau de bois. Elle ressort indemne de sa chute de plus de 50 mètres.
Voir aussi : Chutes du Niagara - Histoire des Sports

1902
24 octobre
Le Santa Maria, au Guatemala, sort de sa torpeur
Le volcan Santa Maria se réveille et ne se rendormira que 20 jours plus tard. Une explosion libère un mélange de cendres, de gaz, de ponces et de lave à plusieurs dizaines de kilomètres de hauteur. C’est ce que l’on appelle une éruption plinienne. Le flanc ouest du volcan éclate. Les écoulements et débris qui s’en échappent causeront la mort de près de 6000 personnes. Dix ans plus tard, une nouvelle éruption ravagera les lieux.
Voir aussi : Histoire des Eruptions - Volcan - Santa Maria - Histoire des Catastrophes naturelles

1902
24 octobre
Fin de la guerre des Mille Jours
La guerre des Mille Jours, commencée en octobre 1899 en Colombie, prend fin le 24 octobre 1902, avec la signature du traité Neerlandia. Le conflit a vu s'affronter les conservateurs et les libéraux colombiens. Les conservateurs remportent la guerre civile et instaurent une république conservatrice jusqu'en 1930. L'issue de la guerre des Mille Jours voit également l'indépendance du Panama déclarée, suite à l'intervention des Etats-Unis dans le conflit.
Voir aussi : Colombie - Panama - Histoire des Guerres

1916
24 octobre
Avancée française décisive à Verdun
Les Français, dotés de l’initiative depuis le mois d’août, lancent une vaste offensive pour reprendre les forts de Vaux et de Douaumont. Le front s’étend sur sept kilomètres et s’avère efficace. Les Allemands doivent reculer et, après avoir perdu Thiaumont, voient les Français s’emparer du fort de Douaumont sans véritable combat. Toutefois, ceux-ci devront patienter jusqu’au 3 novembre pour atteindre le fort de Vaux. Les Allemands sont définitivement dépassés et ne pourront pas revenir dans la bataille qui diminuera d'intensité dès la fin de l'année.
Voir aussi : Histoire de Verdun - Bataille de Verdun - Histoire de la Première Guerre mondiale

1927
24 octobre
Naissance de Gilbert Bécaud, chanteur français
Gilbert Bécaud, connu sous le surnom de Monsieur 100 000 volts, est né le 24 octobre 1927 à Toulon. Ce chanteur a fait les grands jours de l'Olympia dans les années 60. Il s'est produit 33 fois dans cette salle. Symbole d'une génération, il a marqué les esprits par des chansons qui sont venues rapidement s'inscrire au répertoire français : L'important c'est la rose, Et maintenant, Nathalie… Il est décédé en 2001 à Paris, d'un cancer du poumon.
Voir aussi : Histoire de l'Olympia - Chanson - Histoire de l'Art

1929
24 octobre
Jeudi noir à Wall Street
La bourse de New York s'effondre. En quelques heures, 12 millions de titres sont vendus sur la marché. Constatant la baisse des cours, les spéculateurs cherchent à se débarrasser au plus vite de toutes leurs actions. Les cours chutent de 30%. Le "krach" se confirmera le mardi 29. Le "black Thursday" est le commencement de ce qui sera la plus grave crise économique de l'Histoire. Les Etats-Unis seront ruinés. Et le monde entier souffrira, tant au niveau économique que politique.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Dossier histoire de la bourse - Dossier histoire de la révolution industrielle - Dossier histoire de la crise de 1929 - Histoire de Wall Street - Histoire de la Finance

1940
24 octobre
Poignée de main entre Pétain et Hitler
Le maréchal Philippe Pétain rencontre Adolf Hitler dans son train blindé près de la gare de Montoire-sur-le-Loir. Pétain accepte de devenir l'allié des forces de l'Axe et s'oppose désormais à l'Angleterre. Leur pacte est scellé devant le monde entier par une lourde poignée de main. Le gouvernement de Vichy sera reconnu comme étant le seul gouvernement légal de la France. Cette entrevue a été organisée par Pierre Laval qui avait déjà rencontré le Führer le 22 octobre. Dans une allocution à la radio le 30 octobre, Pétain appellera tous les Français à la "collaboration".
Voir aussi : Hitler - Pétain - Histoire du Régime de Vichy - Pierre Laval - Histoire de la Politique

1942
24 octobre
Seconde bataille d'El Alamein
La seconde bataille d'El Alamein a opposé les Britanniques et les Allemands en 1942. Ces derniers menaçaient Alexandrie et le canal de Suez, et leur victoire leur aurait permis de s'emparer d'une partie de l'Empire britannique. L'officier allemand Rommel, dit le « renard du désert », a joué un grand rôle dans cet affrontement. Les Britanniques ont été conduits à la victoire par un coup de force de Montgomery qui dirigeait la 8e armée. La victoire des Britanniques annonce une série d'offensives et le début des défaites allemandes.
Voir aussi : Histoire du Canal de Suez - Histoire d'Alexandrie - Rommel - Montgomery - Histoire des Guerres

1945
24 octobre
Vidkun Quisling est exécuté.
Vidkun Quisling prend le pouvoir en Norvège durant la Seconde Guerre mondiale, aidé par les Allemands qui envahissent le pays. Le roi Haakon VII refuse de capituler et doit fuir la Norvège. Collaborateur de l'Allemagne nazie, Vidkun Quisling déporte des populations juives, pousse la jeunesse à s'engager dans la Waffen-SS et combat les résistants. Il est arrêté après la capitulation allemande, jugé et condamné à mort pour haute trahison. Il est fusillé le 24 octobre 1945.
Voir aussi : Allemagne - Seconde guerre mondiale - Nazis - Haakon VII - Histoire de la Politique

1957
24 octobre
Mort de Christian Dior
L'inventeur du "new-look" meurt à Montecatini en Toscane d'une crise cardiaque. Christian Dior avait révolutionné la mode en imposant dès la fin des années quarante des formes de vêtements radicalement différentes de celle de l'époque. Son disciple Yves Saint-Laurent reprendra les rennes de sa maison de couture jusqu'en 1962.
Voir aussi : Décès - Dior - Histoire de l'Art

1999
24 octobre
L’UDC remporte la majorité des voix au Conseil national Suisse
Lors des élections législatives, l’Union démocratique du centre devient le parti majoritaire de Suisse, suivi par le Parti socialiste. Nationalistes de droite, les membres de l’UDC s’opposeront fortement à l’adhésion de la Suisse dans quelconque organisation internationale ou européenne.
Voir aussi : UDC - Histoire des Elections

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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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 Sujet du message: Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
PostPublié: Jeu Oct 24, 2013 12:26 am 
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Vidkun Abraham Lauritz Jonnsøn Quisling est un homme politique norvégien né le 18 juillet 1887 et mort le 24 octobre 1945. Il est principalement connu pour avoir été le principal artisan de la collaboration avec l'occupant nazi pendant la Seconde Guerre mondiale.
Fils d'un pasteur de l'Église de Norvège, Vidkun Quisling fait ses armes dans l'état-major, puis travaille avec Fridtjof Nansen en Ukraine durant la famine de 1921. Il rentre au pays à la fin des années 1920 et se lance dans une carrière politique qui lui permet de devenir ministre de la Défense pendant deux ans (1931-1933). En 1933, il fonde un parti d'inspiration fasciste, le Nasjonal Samling, qui reste à l'arrière-plan de la scène politique norvégienne.
Le 9 avril 1940, Quisling met à profit l'invasion allemande pour s'emparer du pouvoir par un coup d'État. Il dirige de 1942 à 1945 le gouvernement collaborateur norvégien. Son nom de famille devient à cette occasion un synonyme de « traître » dans la langue anglaise ». Après la fin de la guerre, il est jugé et condamné à mort pour meurtre, vol, détournement de fonds et haute trahison. Il est exécuté à la citadelle d'Akershus le 24 octobre 1945.

Dans les années 1870, Jon Lauritz Qvisling (1844-1930), pasteur de l'Église de Norvège et généalogiste, donne des cours aux enfants de Grimstad, ville du sud de la Norvège. L'une de ses élèves est Anna Caroline Bang (1860-1941), la fille de l'armateur Jørgen Bang, alors l'homme le plus riche de la ville. Au terme de longues fiançailles, ils se marient le 28 mai 1886 et partent vivre à Fyresdal, dans le comté de Telemark. C'est là que naissent leurs quatre enfants, trois fils et une fille. L'aîné voit le jour le 18 juillet 1887 et reçoit les prénoms Vidkun Abraham Lauritz Jonssøn. Le nom de famille Quisling ou Qvisling dérive de Quislinus, une forme latinisée inventée par Lauritz Ibsen Quislin (1634-1703) à partir du nom de son village d'origine au Danemark : Kvislemark, dans le Jutland.
Le jeune Quisling est décrit comme « timide et discret, mais également fidèle et serviable ». Des lettres personnelles témoignent des relations chaleureuses au sein de la famille. En 1893, son père devient chapelain à Strømsø, un quartier de Drammen. C'est là que Vidkun va pour la première fois à l'école, et si son dialecte du Telemark fait de lui un sujet de moquerie pour les autres enfants, cela ne l'empêche pas d'être un bon élève. Les Quisling déménagent à nouveau en 1900, lorsque Jon Lauritz est nommé prévôt de la ville de Skien.
Dans ses études, Quisling excelle en sciences humaines, notamment l'histoire, ainsi qu'en sciences naturelles. Il décide de se spécialiser en mathématiques, sans savoir encore ce qu'il compte faire de sa vie. En 1905, il entre à l'Académie militaire de Norvège avec les meilleurs résultats aux examens d'entrée parmi les 250 candidats. Il est transféré au Collège militaire de Norvège l'année suivante et décroche son diplôme avec les meilleures notes depuis la création de cette institution en 1817, ce qui lui vaut d'être récompensé par une rencontre avec le roi. Il entre à l'État-major le 1er novembre 1919. Bien qu'il déteste le mouvement pacifiste qui émerge durant la Première Guerre mondiale, conflit dans lequel la Norvège reste neutre, le coût humain particulièrement élevé de cette guerre vient modérer ses idées10. En mars 1918, il est envoyé en Russie comme attaché de la légation norvégienne à Pétrograd, afin de mettre à profit ses cinq années passées à étudier ce pays. Même si les conditions de vie le laissent consterné, il estime que « les bolchéviques ont une emprise extraordinairement ferme sur la société russe », et l'efficacité avec laquelle Léon Trotski mobilise les forces de l'Armée rouge l'émerveille. La légation rentre en Norvège en décembre 1918, et Quisling devient le spécialiste des affaires russes au sein des forces armées norvégiennes.

La famille Quisling vers 1915. De gauche à droite : Vidkun, son père Jon, son frère Jørgen (debout), sa mère Anna et son autre frère Arne.
En septembre 1919, Quisling rejoint la délégation norvégienne à Helsinki en tant qu'officier de renseignements, un poste qui mêle diplomatie et politique. Il repart à nouveau à l'automne 1921 à la demande de Fridtjof Nansen, pour participer aux opérations humanitaires en Ukraine, et arrive à Kharkov, en janvier 1922. Son rapport, qui met en évidence la mauvaise gestion généralisée et révèle la mortalité importante dans la région (environ dix mille morts par jour), permet d'améliorer les choses et témoigne de ses talents d'administrateur, ainsi que sa ténacité.
Le 21 août 1922, Quisling épouse la fille d'un colporteur russe, Alexandra Andreevna (« Asja ») Voronina16. Dans ses mémoires, Alexandra affirme qu'il lui a déclaré sa flamme, mais la correspondance privée de Quisling et les recherches menées par ses cousins semblent indiquer qu'il n'a jamais été question d'amour entre eux : Quisling semble seulement avoir voulu tirer la jeune fille de sa pauvreté en lui offrant sécurité financière et un passeport norvégien.
Le couple quitte l'Ukraine en septembre 1922, puis retourne à Kharkov en février 1923 : Nansen qualifie d'« absolument indispensable » le travail accompli par Quisling pour les opérations humanitaires. La situation s'est améliorée entre-temps et Quisling, privé de nouveaux défis, s'ennuie quelque peu. Il fait la connaissance de Maria Vasiljevna Pasetsjnikova, une Ukrainienne de dix ans sa cadette. En dépit du mariage de Quisling l'année précédente, les journaux de Maria documentent « la naissance d'une histoire d'amour » entre elle et lui au cours de l'été 1923. Elle se rappelle avoir été impressionnée par sa maîtrise de la langue russe, son allure d'aryen et sa courtoisie. Quisling semble avoir épousé Maria à Kharkov le 10 septembre 1923, mais il n'en subsiste aucune preuve écrite, et son biographe Hans Fredrik Dahl estime vraisemblable que ce second mariage n'ait jamais été officiellement célébré. Quoi qu'il en soit, Quisling et Maria se comportent comme un couple marié et célèbrent leurs anniversaires de mariage. La mission humanitaire prend fin peu après, et le trio quitte l'Ukraine. Ils prévoient de passer une année à Paris : Maria souhaite voir l'Europe et Quisling désire prendre du repos pour soigner les maux d'estomac qui l'ont tourmenté durant l'hiver

Alexandra Voronina, la première femme de Quisling.
Ce séjour à Paris nécessite une permission pour Quisling, qui comprend peu à peu qu'elle sera permanente : les coupes dans le budget de l'armée signifient qu'il n'y aura pas de poste pour lui lorsqu'il rentrera au pays. Cette situation lui cause une amertume qui ne cesse de croître dans les années qui suivent ; il finira par accepter un poste de réserviste avec une solde réduite de capitaine, promu au rang de major en 1930. Il consacre la majeure partie de son séjour dans la capitale à ses études : il lit des ouvrages de théorie politique et travaille sur un projet philosophique qu'il baptise « Universisme ». Il quitte Paris plus tôt que prévu afin de participer au nouveau projet de rapatriement de Nansen dans les Balkans : il est à Sofia en novembre 1923, et passe ensuite deux mois sur les routes avec Maria. Elle rentre à Paris en janvier pour veiller sur Asja, qui joue désormais le rôle de fille adoptive du couple ; Quisling les rejoint en février. Ils rentrent en Norvège à l'été 1924, puis Asja part vivre avec une tante à Nice. Quisling a beau promettre d'assurer sa subsistance, ses versements sont irréguliers, et dans les années qui suivent, il ne lui rend pas aussi souvent visite qu'il le pourrait. Leur mariage est annulé à une date inconnue entre 1930 et 1933.
En Norvège, c'est un Quisling « sans emploi et désabusé », « plein de ressentiment vis-à-vis de l'État-major » et « aux opinions politiques en voie de radicalisation » qui se retrouve brièvement impliqué dans les mouvements communiste et syndicaliste, ce qui lui causera un certain embarras par la suite. Il réclame en vain la création d'une milice populaire pour lutter contre les attaques réactionnaires24 et propose aux partisans du mouvement de leur communiquer les informations que l'État-major possède à leur sujet, également en vain. À l'époque, ses opinions politiques peuvent être résumées comme « un mélange de socialisme et de nationalisme », avec une certaine sympathie pour le régime soviétique en Russie.

Quisling et sa seconde épouse, Maria.
Nansen contacte à nouveau Quisling en juin 1925. Ils se rendent en Arménie pour participer au rapatriement des Arméniens de souche, mais tous les projets proposés par la Société des Nations sont rejetés par le gouvernement soviétique, malgré les efforts de Quisling. Il trouve un nouvel emploi en mai 1926 à Moscou auprès de Frederik Prytz, compatriote et ami de longue date : il lui sert de contact avec les autorités soviétiques, qui possèdent la moitié des parts d'Onega Wood, la société de Prytz. Prytz se prépare à fermer sa société début 1927 et Quisling se fait diplomate : il devient le secrétaire de la légation britannique en Russie (à l'époque, la Norvège assure la représentation du Royaume-Uni en Russie). Maria le rejoint à la fin de l'année 1928. Un important scandale éclate lorsque Quisling et Prytz sont accusés d'avoir utilisé la valise diplomatique pour introduire des millions de roubles sur le marché noir. Bien que ces accusations aient servi à parler de « faillite morale », elles n'ont jamais été clairement prouvées, pas plus que celles selon lesquelles Quisling espionnait au profit des Britanniques.
Quisling s'écarte de la ligne dure suivie par le bolchévisme à cette époque. Après avoir rejeté ses propositions pour l'Arménie, le gouvernement soviétique entrave les efforts de Nansen pour lutter contre la famine ukrainienne de 1928, et Quisling considère ces actions comme des insultes personnelles. Les Britanniques souhaitant reprendre le contrôle de leurs affaires diplomatiques, il quitte la Russie en 1929. Il est fait commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique pour services rendus à la Grande-Bretagne, un honneur révoqué en 1940 par le roi Georges VI. Pour sa participation aux opérations humanitaires dans les Balkans, il a également été décoré de l'Ordre de la Couronne en Roumanie et de l'Ordre royal de Saint-Sava en Yougoslavie.

La commission arménienne de la Société des Nations. Nansen est assis au centre, Quisling est debout à droite.
Quisling rentre en Norvège en décembre 1929. Bien qu'il ait passé neuf des douze années précédentes à l'étranger, et en dépit de son inexpérience politique, il conçoit un projet qu'il baptise Norsk Aktion, « Action norvégienne ». L'organisation doit comprendre des unités au niveau national, régional et local pour permettre un recrutement similaire à celui du Parti communiste soviétique. Tout comme l'Action française, elle réclame des changements constitutionnels majeurs, dont la transformation du Storting (le Parlement norvégien) en assemblée bicamérale, la deuxième chambre étant composée de représentants élus par le prolétariat. Quisling s'intéresse davantage à l'organisation de son mouvement qu'aux réalités du gouvernement : ainsi, tous les membres de Norsk Aktion possèdent un grade dans une hiérarchie pseudo-militaire.
Quisling vend également les œuvres d'art qu'il a acquises à bas prix durant son séjour en Russie : plus de 200 tableaux, dont certains attribués à Rembrandt, Goya, Cézanne et d'autres grands peintres. Sa collection était assurée à hauteur de 300 000 couronnes. Au printemps 1930, il retrouve son ami Prytz, de retour en Norvège. Ils assistent ensemble à des réunions avec d'autres hommes d'affaires et officiers, que Prytz espère utiliser pour lancer la carrière politique de Quisling.
Après la mort de Fridtjof Nansen, le 13 mai 1930, Quisling parvient à faire la une du quotidien d'Oslo Tidens Tegn avec son article « Politiske tanker ved Fridtjof Nansens død » (« Réflexions politiques sur la mort de Fridtjof Nansen »), publié le 24 mai. Il y dénombre dix mesures qui permettraient d'appliquer les idées de Nansen en Norvège, dont « un gouvernement fort et juste » et « une plus grande importance accordée aux questions de race et d'hérédité». Quisling développe ses idées dans son livre Russland og vi (« la Russie et nous »), qui paraît sous forme de feuilleton dans le Tidens Tegn à l'automne 1930. Cet ouvrage ouvertement raciste, qui argue en faveur de la guerre contre le bolchévisme, propulse son auteur sur le devant de la scène politique36. Oubliant ses doutes passés, il accepte de siéger au bureau d'Oslo de la Fedrelandslaget fondée par Nansen. Il fonde également un nouveau mouvement avec Prytz, Nordisk folkereisning i Norge (« Soulèvement populaire nordique en Norvège »), avec un comité central de trente-et-un membres et un comité exécutif composé du seul Quisling avec le titre de fører – auquel Quisling n'est cependant pas attaché outre mesure. La ligue se réunit pour la première fois le 17 mars 1931 et affirme son objectif : « l'élimination de cette dépravation étrangère qu'est l'insurrection communiste ».

Pamphlet du Nordisk folkereisning i Norge (1931).
Quisling quitte le Nordisk folkereisning i Norge en mai 1931 pour accepter le poste de ministre de la Défense au sein du gouvernement agrarien de Peder Kolstad. Il n'est ni agrarien, ni un proche de Kolstad : son nom a été suggéré au premier ministre par Thorvald Aadahl, le rédacteur en chef du journal agrarien Nationen, à qui l'idée a été soufflée par nul autre que Prytz. Ce choix surprend de nombreux députés.
La première décision du nouveau ministre de la Défense est d'envoyer l'armée mettre un terme à la bataille de Menstad, un conflit particulièrement tendu entre ouvriers et patrons de l'usine Norsk Hydro de Menstad, dans le comté de Telemark. Son traitement de la crise et la révélation de ses anciens projets de milice manquent de lui valoir les foudres des partis de gauche. Quisling tourne ensuite son attention vers la menace communiste : il fait établir une liste des leaders syndicalistes qui auraient été derrière les troubles de Menstad, et certains sont inculpés de subversion et de violences à l'encontre des forces de l'ordre. Il supervise également la création d'une milice contre-révolutionnaire permanente, le Leidang, mais elle ne rencontre guère le succès : malgré le grand nombre de sous-officiers de réserve disponibles du fait des coupes dans le budget de l'armée, sept unités seulement sont créées en 1934, et le manque de moyens fait que le Leidang ne compte jamais plus d'un millier d'hommes avant de tomber dans l'oubli.
Courant 1932, Nordisk folkereisning i Norge est contraint de confirmer que Quisling ne deviendra pas membre du mouvement, et affirme également que son programme n'a aucun fondement fasciste. Quisling continue néanmoins à être l'objet de nombreuses critiques, bien qu'il se fasse peu à peu une réputation d'administrateur fiable et compétent. Le 2 février, il est agressé par un inconnu armé d'un couteau qui lui lance du poivre au visage. Certains journaux insinuent qu'il s'agissait du mari jaloux d'une des femmes de ménage de Quisling ; d'autres, notamment dans le camp travailliste, dénoncent ce qu'ils estiment être une mascarade, et l'affaire remonte jusqu'au Parlement. Par la suite, Quisling affirmera qu'il s'agissait d'une tentative de subtiliser des documents militaires laissés par le lieutenant-colonel suédois Wilhelm Kleen. L'opinion est polarisée par cette « affaire du poivre », et le gouvernement s'inquiète de la possible présence de fauteurs de trouble soviétiques en Norvège.
Après la mort de Kolstad en mars 1932, Quisling conserve son poste sous l'autorité du nouveau chef du gouvernement, Jens Hundseid, malgré leurs profondes divergences d'opinion53. Le ministre de la Défense est à nouveau mêlé à la plupart des querelles gouvernementales. Le 8 avril, il prononce un discours devant le Parlement ; loin de se défendre dans l'affaire du poivre, il préfère s'en prendre violemment aux travaillistes et aux communistes, accusant nommément des membres de ces partis d'être des criminels et « des ennemis de notre patrie et de notre peuple ». Quisling devient instantanément le nouveau favori de la droite norvégienne, et une pétition rassemblant les signatures de 153 notables exige que ses accusations fassent l'objet d'une enquête. Des dizaines de milliers de Norvégiens rallient ses idées, et Quisling passe l'été en meetings devant des salles combles. Cependant, au Parlement, son discours est considéré comme un véritable suicide politique : ses preuves sont pour le moins faibles, et l'on se demande pourquoi avoir attendu si longtemps pour révéler une menace révolutionnaire prétendument gravissime.

L'influence de Prytz sur le Nordisk folkereisning i Norge décline tout au long de 1932 et 1933, et l'avocat Johan Bernhard Hjort, attiré par la récente popularité de Quisling, prend la tête du mouvement. Ensemble, Hjort et Quisling établissent un programme de droite comprenant l'interdiction des partis révolutionnaires, la suspension du droit de vote pour les bénéficiaires d'aides de l'État, l'annulation de la dette des paysans et un audit des finances publiques. Dans un mémorandum distribué aux autres membres du gouvernement, Quisling exige la démission du premier ministre. Il est alors au sommet de sa popularité : il est « l'homme de l'année », et on lui prédit de beaux succès électoraux.
Alors que le gouvernement vacille, certains proches de Quisling le poussent à tenter un coup d'État, et il avouera par la suite avoir été tenté de recourir à la force, mais en fin de compte, c'est le Parti libéral qui vient porter le coup de grâce au cabinet Hundseid. Avec l'aide de Hjort et de Prytz, le Nordisk folkereisning i Norge est transformé en véritable parti politique, le Nasjonal Samling (« Unité nationale »), en prévision des élections législatives d'octobre. Quisling est quelque peu déçu : il se voyait plutôt à la tête d'un mouvement d'union nationale que simplement d'un parti entre sept. Le Nasjonal Samling annonce qu'il apportera son soutien aux candidats d'autres partis qui approuvent son but majeur, « l'établissement d'un gouvernement national fort et stable, indépendant de la petite politique des partis ». Avec sa croyance en l'autorité d'un chef fort et sa propagande puissante, le parti réunit peu à peu des soutiens dans les classes aisées d'Oslo, au point de donner l'impression d'être un parti de riches
En dépit de son rapprochement avec le Bygdefolkets Krisehjelp, le parti de Quisling ne parvient pas à prendre la tête d'une grande coalition anti-socialiste, principalement en raison de la concurrence du Parti conservateur à droite. Bien que la réputation sulfureuse de Quisling permette de faire connaître le nom du Nasjonal Samling, il n'a pas la carrure d'un grand orateur. Les résultats des élections législatives d'octobre sont décevants : le parti ne réunit que 27 850 voix, soit 2 % à l'échelle du pays et 3,5 % en ne prenant en compte que les circonscriptions où il présentait un candidat. Il est alors le cinquième parti du pays, devant les communistes, mais loin derrière les conservateurs, les travaillistes, les libéraux et les agrariens, et aucun de ses candidats n'est élu au Parlement.

La une du Tidens Tegn du 16 mai 1933, annonçant la fondation du Nasjonal Samling.
Ces résultats médiocres rendent Quisling moins enclin à négocier et chercher des compromis. Une dernière tentative d'unir la droite échoue en mars 1934, et le Nasjonal Samling commence à développer sa propre forme de national-socialisme. Faute de représentation au Parlement, le parti peine à proposer les réformes constitutionnelles qui lui permettraient d'atteindre ses objectifs élevés, et lorsque Quisling tente d'introduire lui-même le projet de loi, le Parlement le rejette rapidement. Le parti commence alors à décliner, et lorsque les journaux rapportent, durant l'été 1935, que Quisling a promis que « des têtes tomberont » lorsqu'il arrivera au pouvoir, son image est irrémédiablement entachée. Les mois qui suivent voient plusieurs membres de haut rang quitter le parti, parmi lesquels Kai Fjell et Jørgen Quisling, le propre frère du fører.
Quisling se rapproche du mouvement fasciste international en participant à la conférence fasciste internationale de Montreux en décembre 1934. Ce rapprochement avec le fascisme italien, quelques semaines à peine après le déclenchement de la crise d'Abyssinie, ne pouvait pas plus mal tomber pour son parti. Quisling a beau considérer ses idées comme une synthèse du fascisme italien et du nazisme allemand, les élections de 1936 le voient plus près que jamais d'être « l'Hitler norvégien » que ses adversaires l'accusaient d'être depuis longtemps. Il suit en effet une ligne antisémite de plus en plus stricte, reliant le judaïsme au marxisme, au libéralisme et à tout ce qu'il déteste, et le Nasjonal Samling adopte une structure de plus en plus proche de celle du parti nazi. La campagne électorale de 1936 est un échec sur toute la ligne : alors que Quisling est persuadé de pouvoir rallier 100 000 votants et d'obtenir au moins dix sièges au Parlement, le Nasjonal Samling reçoit seulement 26 577 voix. Les résultats sont pires qu'en 1933, alors que le parti proposait cette fois-ci des candidats dans toutes les circonscriptions. Cette débâcle électorale entraîne l'éclatement du parti et la naissance d'un groupe dissident formé par Hjort lui-même. Bien que ce groupe ne compte pas plus d'une cinquantaine de membres à l'origine, Quisling continue à perdre des soutiens tout au long de l'année 1937.
Cette situation pose de nombreux problèmes à Quisling, notamment sur le plan financier. Plusieurs pièces de sa collection de peinture s'avèrent de simples copies, mais après avoir vendu ce qu'il croit être une copie d'un Frans Hals pour 400 $, il s'avère qu'il s'agit d'un original valant 100 000 $. Même les originaux ne se vendent pas aussi bien que Quisling l'espère, à cause de la Grande Dépression. La réforme électorale projetée de 1938 vient accroître son ressentiment à l'égard de la société norvégienne : elle prévoit notamment l'extension du mandat parlementaire de trois ans à quatre, ce à qui Quisling s'oppose farouchement

En 1939, Quisling commence à s'intéresser aux préparatifs norvégiens pour la prochaine guerre européenne : pour lui, le pays doit absolument augmenter son budget militaire afin que sa neutralité soit garantie. Néanmoins, il semble également soutenir de plus en plus clairement Adolf Hitler : bien qu'il condamne la Nuit de Cristal, il envoie ses meilleurs vœux au dictateur à l'occasion de son cinquantième anniversaire, en le remerciant d'avoir « sauvé l'Europe du bolchévisme et de la domination juive ». Quisling en est convaincu : dans l'éventualité où une alliance anglo-russe rendrait la neutralité norvégienne intenable, son pays serait forcé de s'allier à l'Allemagne. Il est invité à visiter le pays et passe l'été 1939 à parcourir les villes allemandes et danoises. Il est particulièrement bien reçu en Allemagne et se voit promettre des fonds pour améliorer la situation du Nasjonal Samling. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, le 1er septembre, Quisling se réjouit de la supériorité écrasante de l'armée allemande. Il est persuadé que son parti, aussi petit soit-il, ne tardera pas à devenir le centre d'attention.
Durant les neuf mois qui suivent, Quisling continue à diriger un parti d'importance microscopique sur la scène politique norvégienne. Cependant, il ne reste pas inactif : en octobre 1939, lui et Prytz préparent un projet de paix entre la Grande-Bretagne, la France et Allemagne qui déboucherait sur une nouvelle union économique entre ces trois pays. Il s'interroge également sur la meilleure façon dont l'Allemagne pourrait attaquer l'Union soviétique. Le 9 décembre, il se rend en Allemagne pour présenter ses ambitieux projets. Impressionnés, les politiciens allemands lui conseillent de demander l'aide d'Hitler pour mener un coup d'État en Norvège. En échange, les Allemands pourraient utiliser la Norvège comme base navale. Le pays maintiendrait une façade de neutralité aussi longtemps que possible avant de passer sous le contrôle de l'Allemagne, plutôt que du Royaume-Uni. Ces projets ne sont peut-être pas entièrement clairs pour Quisling : il se repose beaucoup sur son futur ministre des Affaires étrangères, Albert Hagelin, qui parle couramment l'allemand, mais avec une fâcheuse tendance à l'exagération. Il ne fait presque aucun doute que Quisling et ses interlocuteurs se sont séparés avec des idées très différentes quant à la nécessité d'une invasion allemande de la Norvège.
Quisling rencontre Hitler le 14 décembre. Le Führer lui promet qu'en cas d'invasion britannique, il lancera aussitôt une contre-invasion (de fait, il ordonne à son état-major de planifier une invasion de la Norvège sitôt son entretien avec Quisling terminé), mais il trouve ses projets de coup d'État et de paix anglo-allemande excessivement optimistes. Les deux hommes se réunissent à nouveau quatre jours plus tard, après quoi Quisling écrit à Hitler pour lui dire clairement qu'il ne se considère pas comme un national-socialiste. Les Allemands poursuivent leurs machinations et laissent délibérément Quisling dans le brouillard ; celui-ci souffre en outre d'une maladie sévère (probablement une néphrite dans les deux reins), mais refuse l'hospitalisation. Il reprend le travail le 13 mars 1940, mais reste malade pendant plusieurs semaines encore. Entre-temps, l'incident de l'Altmark est venu compliquer la situation de la Norvège. Hitler lui-même se demande encore s'il doit attendre que le gouvernement norvégien l'y invite pour occuper le pays. En fin de compte, Quisling est convoqué le 31 mars. Il se rend à contrecœur à Copenhague pour communiquer aux services de renseignement nazis des informations sur les défenses norvégiennes. Il rentre au pays le 6 avril, et deux jours plus tard, les Britanniques lancent l'opération Wilfred, entraînant la Norvège dans le conflit. Quisling s'attend à une réaction rapide de la part du Reich.

Vidkun Quisling en juin 1934.
Au matin du 9 avril 1940, l'Allemagne envahit la Norvège avec pour objectif de s'emparer du roi Haakon VII et des membres du gouvernement de Johan Nygaardsvold. Cependant, le président du Parlement C. J. Hambro parvient à les faire évacuer vers Hamar, dans l'est du pays. Pendant ce temps, le croiseur lourd Blücher, avec à son bord les individus censés assurer le gouvernement de la Norvège occupée, est coulé dans l'Oslofjord par les canons et torpilles de la forteresse d'Oscarsborg. Ainsi, alors que les Allemands comptaient sur la reddition de l'ancien gouvernement pour le remplacer par des hommes à leur solde, ils sont déjoués des deux côtés, même si l'invasion poursuit son cours. Après des heures de discussions, Quisling et ses interlocuteurs allemands décident qu'un coup d'État est devenu indispensable
Dans l'après-midi du 9 avril, l'agent de liaison allemand Hans Wilhelm Scheidt informe Quisling qu'il recevra l'accord personnel d'Hitler s'il monte un gouvernement. Quisling prépare une liste de ministres et accuse le gouvernement légitime d'avoir fui le pays, même s'il se trouve encore à Elverum, à une cinquantaine de kilomètres à peine d'Oslo. Pendant ce temps, Oslo est occupée, et la radio publique NRK cesse d'émettre à 17 h 30 sur ordre des forces d'occupation. Deux heures plus tard, Quisling se rend aux studios de la NRK pour annoncer la formation d'un nouveau gouvernement dont il est le premier ministre et révoquer un ordre de mobilisation contre l'invasion nazi. Sa légitimité n'est cependant pas assurée : un ami colonel (Hans S. Hiorth, à la tête du régiment stationné à Elverum) et le chef de la police d'Oslo refusent d'exécuter les ordres qu'il leur donne. Quisling prononce une deuxième allocution radiophonique à 22 h 0, identique à la première avec quelques noms de ministres supplémentaires. Comme promis, Hitler reconnaît le gouvernement Quisling dans la journée.
Le 10 avril, l'ambassadeur allemand Curt Bräuer se rend à Elverum et exige du roi Haakon qu'il nomme Quisling chef du gouvernement, afin d'assurer une passation de pouvoir pacifique. Haakon refuse, déclarant qu'il préfèrerait abdiquer que reconnaître Quisling premier ministre. Le gouvernement Nygaardsvold accepte cette déclaration à l'unanimité et presse la population de continuer à résister à l'envahisseur. Sans soutien populaire, Quisling n'est plus utile à Hitler. Le Reich cesse de soutenir son gouvernement pour échafauder sa propre commission gouvernementale, et Quisling est remplacé par Bräuer et une coalition d'anciens alliés, dont Hjort, qui le considère désormais comme un frein. Prytz lui-même l'abandonne. Hitler lui écrit pour le remercier de ses efforts et lui garantir un poste dans le nouveau gouvernement, et le transfert de pouvoir a lieu le 15 avril, alors qu'Hitler pense encore que le Conseil d'administration recevra l'approbation royale. Quisling n'est resté au pouvoir qu'une semaine, mais il en a retiré une réputation de traître et d'incapable.

Le roi ayant déclaré illégale la commission allemande, il est clair qu'il ne ralliera jamais la cause nazie. Impatient, Hitler nomme Josef Terboven Reichkommissar de Norvège le 24 avril et le place directement sous son autorité. En dépit des garanties d'Hitler, Terboven, en froid avec Quisling, tient à écarter le Nasjonal Samling et son leader du gouvernement du pays85. Courant juin, il finit par tolérer la présence du Nasjonal Samling dans son gouvernement, mais force Quisling à démissionner de la présidence du parti le 25 juin et l'envoie en Allemagne85. Alfred Rosenberg et Erich Raeder, qu'il a rencontrés lors de ses précédents séjours en Allemagne, intercèdent en sa faveur auprès d'Hitler, et après une rencontre le 16 août, Quisling rentre en triomphe en Norvège le 20 : le Reichkommissar est contraint de reconnaître Quisling comme chef du gouvernement, de lui permettre de reconstruire le Nasjonal Samling et de nommer davantage de ses hommes à des postes gouvernementaux.
Ainsi, à la fin de l'année 1940, la monarchie est suspendue, bien qu'il subsiste un Parlement et un semblant de gouvernement. Le Reichkommissariat de Terboven assure le pouvoir en attendant que le Nasjonal Samling se reconstruise. Quisling occupe la fonction de premier ministre sans le titre, et dix membres du « cabinet » sur treize sont issus de son Nasjonal Samling. Son programme consiste à anéantir « les principes destructeurs de la Révolution française », dont le pluralisme et le parlementarisme. Il concerne tous les niveaux de la vie politique : les maires qui adhèrent au Nasjonal Samling reçoivent davantage de pouvoirs que les autres. Si la liberté de la presse n'est théoriquement pas remise en cause, des programmes culturels abondamment censurés sont mis en place. La contraception est fortement limitée pour assurer la survie du génotype nordique88. Le Nasjonal Samling connaît son apogée avec un peu plus de 30 000 membres, mais en dépit de l'optimisme de Quisling, il ne franchit jamais la barre des 40 000

Photographie prise lors de la visite de Heinrich Himmler en Norvège en 1941. De gauche à droite : Quisling, Himmler, Terboven et Nikolaus von Falkenhorst (commandant des forces allemandes en Norvège).
Quisling retourne à Berlin du 5 au 13 décembre 1940 pour négocier l'indépendance future de la Norvège. Il accepte d'envoyer des volontaires rejoindre la Schutzstaffel (SS), et Heinrich Himmler, chef de la SS, se rend en Norvège en janvier 1941 pour superviser les préparatifs du recrutement. Dans l'esprit de Quisling, l'Allemagne n'aurait aucune raison d'annexer la Norvège si cette dernière se bat à ses côtés, et il s'oppose donc à l'établissement d'une brigade de SS allemands relevant directement d'Hitler dans son pays. Il durcit également son attitude à l'égard de la Grande-Bretagne, où s'est réfugié le roi Haakon. Enfin, il aligne la politique de son pays à l'égard des Juifs sur celle de Berlin. Le 26 mars, il prononce un discours à Francfort en faveur de l'exil obligatoire des juifs, mais opposé à l'extermination90. En mai, alors que Quisling est abattu par la mort de sa mère Anna, dont il était resté très proche, la question de l'indépendance norvégienne se pose en termes plus aigus que jamais. Quisling menace Terboven de démissionner s'il n'obtient pas satisfaction dans le domaine des finances. En fin de compte, Terboven cède sur ce point, mais Quisling doit en échange accepter la création d'une brigade SS, qui reste néanmoins une branche du Nasjonal Samling
Le gouvernement durcit le ton : des leaders communistes sont arrêtés, des syndicalistes menacés, des postes de radio confisqués. Le 10 septembre, Viggo Hansteen et Rolf Wickstrøm sont condamnés à mort et exécutés à la suite de la grève du lait (melkestreiken) à Oslo. Avec le recul, cette date marque la fin d'une première période de l'occupation nazie, relativement paisible, et le début d'une deuxième période, plus violente. C'est également en 1941 que la Statspolitiet, dissoute en 1937, est rétablie pour assister la Gestapo dans son travail. Toutes ces décisions sont prises par Terboven, mais Quisling les approuve, et va jusqu'à qualifier de traîtres les membres du gouvernement en exil. Ce durcissement entraîne la formation d'un « front glacial » informel : les partisans du Nasjonal Samling sont ostracisés par le reste de la société. Néanmoins, Quisling croit y voir un simple sentiment anti-allemand, qui disparaîtra de lui-même une fois que le pouvoir sera entièrement aux mains du parti. Il n'obtient pourtant que quelques concessions de la part de l'occupant en 1941 : les chefs des ministères sont officiellement reconnus comme étant des ministres membres du gouvernement, et le secrétariat du parti obtient son indépendance.
Terboven annonce en janvier 1942 une réduction de l'administration allemande, et informe peu après Quisling que le transfert de pouvoir, approuvé par Hitler, aura lieu le 30. Quisling est dubitatif : leurs deux pays sont en pleins pourparlers de paix, qui n'ont guère de chances d'être conclus avant que le Front de l'Est ne soit pacifié. Néanmoins, Quisling sait qu'il est en position de force au sein de son parti grâce à ses relations avec Berlin, malgré son impopularité auprès de la population. La passation de pouvoir se déroule en fin de compte le 1er février 1942, avec l'annonce de l'élection de Quisling au poste de ministre-président du Gouvernement national. Même si le Reichkommissariat reste indépendant de son contrôle, il bénéficie alors d'une meilleure assise que jamais auparavant. Une seule modification est apportée à la Constitution du pays : le rétablissement de la clause interdisant aux Juifs d'entrer sur le sol norvégien, qui avait été abolie en 1851.

Terboven et Quisling le 1er février 1942, jour de la passation de pouvoir entre les deux.
Quisling se rend pour la première fois en visite d'État à Berlin en février 1942. C'est l'occasion de débattre de l'indépendance norvégienne, et le voyage est productif pour lui, mais plusieurs officiels allemands doutent de lui. Joseph Goebbels estime « improbable » qu'il devienne jamais « un grand homme d'État96 ». De retour au pays, Quisling change d'opinion quant au Nasjonal Samling, qu'il souhaite désormais purger de tous ses mauvais éléments, en particulier les ivrognes. La Norvège devient officiellement un pays à parti unique le 12 mars, et de nouvelles lois viennent réprimer toute critique et résistance au parti, au grand regret de Quisling qui espérait sincèrement que tous ses concitoyens finiraient par accepter son gouvernement.
Son optimisme est rapidement douché. Lorsque Quisling tente de contraindre les enfants du pays à rejoindre les Nasjonal Samlings Ungdomsfylking, organisation de jeunesse sur le modèle des Jeunesses hitlériennes, de nombreux enseignants et ecclésiastiques démissionnent en signe de protestation, et un vaste mouvement de protestation s'ensuit. L'arrestation de l'évêque Eivind Berggrav reçoit un accueil semblable et suscite des protestations jusque chez ses alliés allemands. Quisling durcit le ton : les Norvégiens devront vivre avec son régime, « qu'ils le veuillent ou non ». Le 1er mai, le haut-commandement allemand remarque que « la résistance organisée à Quisling a débuté », ce qui fait piétiner les négociations de paix avec Berlin. Le 11 août, Hitler repousse la reprises des négociations à la fin de la guerre. Quisling est réprimandé et apprend que la Norvège ne sera pas aussi indépendante qu'il l'espérait. Pour ne rien arranger, on lui interdit d'écrire directement au Führer.
Le soutien populaire au Nasjonal Samling et à Quisling lui-même ne cessent de décroître, du fait des querelles intestines et des disparitions comme celle de Gulbrand Lunde, tué dans un accident de voiture. La politique maladroite des forces d'occupation allemandes (dix citoyens éminent de Trondheim sont exécutés en octobre 1942) n'aide pas. En août 1943, le gouvernement vote en hâte une loi afin de légitimer a posteriori l'exécution de l'officier de police Gunnar Eilifsen, mais cette lex Eilifsen n'empêche pas la majeure partie de la population d'y voir une violation flagrante de la Constitution.
À la suite du recensement des Juifs, effectué en janvier 1942 à l'initiative des Allemands, mais avec l'accord tacite du gouvernement et l'engagement personnel de Quisling, 300 Juifs de sexe masculin sont arrêtés le 26 octobre avec l'aide des forces de police norvégiennes. Ils sont envoyés en camp de concentration (principalement à Berg) et surveillés par des membres du Hird, l'aile paramilitaire du Nasjonal Samling. Les biens des Juifs sont réquisitionnés par l'État grâce à une loi votée le 2 octobre, pour des raisons incertaines : il s'agit soit d'un geste collaborationniste de la part de Quisling100, soit au contraire d'une mesure anti-collaborationniste, afin d'empêcher les forces occupantes de confisquer les biens des Juifs. Les prisonniers sont déportés vers les camps polonais avec leurs familles le 26 novembre, sans que Quisling soit mis au courant, même s'il tente par la suite de convaincre ses concitoyens que l'idée venait de lui. 250 autres sont déportés en février 1943, et la position officielle du parti au sujet des 759 déportés reste incertaine : Quisling semble avoir sincèrement cru qu'ils seraient déportés vers un nouveau foyer juif tout au long de la période 1943-1944, et rien ne permet d'affirmer qu'il ait été au courant de la solution finale.
Quisling tente de retrouver les faveurs d'Hitler en levant des volontaires pour soutenir l'effort de guerre nazi, engageant son pays dans la guerre totale voulue par les Allemands. Après la défaite de Stalingrad en février 1943, il estime que la Norvège peut et doit jouer un rôle actif au service du Reich. Malgré les contributions norvégiennes à l'effort de guerre, Hitler reste indifférent aux réclamations de Quisling. Celui-ci se sent trahi, et ce n'est qu'en septembre 1943 qu'Hitler se prononce clairement en faveur d'une Norvège libre après la fin du conflit.
Bien que la situation militaire allemande soit de plus en plus préoccupante, la position du Nasjonal Samling reste inattaquable, et un optimisme de façade reste de mise. Cependant, la mainmise nazie sur la Norvège se fait de plus en plus pesante : après les Juifs, c'est au tour d'officiers d'être déportés, et des étudiants de l'université d'Oslo manquent de les suivre, à un degré qui enrage Hitler lui-même. Lorsque Quisling tente d'imposer la conscription aux membres du Hird au début de l'année 1944, beaucoup préfèrent démissionner qu'être enrôlés dans l'armée.
Le 20 janvier 1945, Quisling rend une dernière visite à Hitler. Il lui promet le soutien de la Norvège dans les dernières phases du conflit en échange d'un traité de paix qui exclurait le Reich des affaires norvégiennes. En effet, il craint que son gouvernement n'ait du mal à garder le contrôle du nord du pays au fur et à mesure de la retraite des forces allemandes. Les nazis décident de suivre une politique de la terre brûlée, pour la plus grande horreur de Quisling et de ses ministres, allant jusqu'à exécuter les civils norvégiens qui refusent l'évacuation. Les raids aériens des Alliés et les actions de la résistance norvégienne causent également de plus en plus de victimes civiles. L'échec de sa rencontre avec Hitler pousse Quisling à refuser de signer l'acte d'exécution de milliers de « saboteurs » norvégiens ; furieux, Terboven quitte la table des négociations. Quisling ne peut s'empêcher de pleurer en racontant son voyage à un ami : il est persuadé que sa réputation de traître est faite, à présent que les nazis ont refusé ses propositions de paix.
Durant les derniers mois de la guerre, Quisling s'efforce de minimiser les pertes norvégiennes dans la lutte entre les Alliés et les Allemands sur le sol du pays. Le Gouvernement national œuvre également pour le rapatriement des Norvégiens internés dans les camps de prisonniers allemands. Quisling s'est résigné à la défaite du national-socialisme, et le suicide d'Adolf Hitler, le 30 avril, lui permet de préparer ouvertement, non sans naïveté, ses projets de partage du pouvoir avec le gouvernement en exil. Le 7 mai, il ordonne aux forces de police de ne pas opposer de résistance à l'avancée alliée, sauf en situation de légitime défense ou contre des membres affichés de la résistance norvégienne. L'Allemagne annonce sa capitulation sans conditions le même jour, rendant la position de Quisling intenable. Avec pragmatisme, Quisling s'adresse aux chefs militaires de la résistance le lendemain pour étudier les conditions de son arrestation : il ne souhaite pas être traité comme un criminel de droit commun, mais ne veut pas non plus de traitement de faveur par rapport à ses camarades du Nasjonal Samling. Affirmant qu'il aurait pu combattre jusqu'au bout, il se rend pour éviter de faire de la Norvège un champ de bataille ; en contrepartie, la résistance lui accorde un procès en bonne et due forme, à lui et aux autres membres du Nasjonal Samling arrêtés. Il obtient également d'être incarcéré dans une maison, et non dans un complexe pénitenciaire.

Quisling rencontre Hitler le 13 février 1942.
Les leaders civils de la résistance, représentés par l'avocat Sven Arntzen, exigent que Quisling soit traité comme n'importe quel autre suspect de meurtre, et l'ancien ministre-président n'a d'autre choix que de se rendre avec les membres de son gouvernement le 9 mai. Quisling est transféré dans la cellule no 9 à Møllergata 19, la principale station de police d'Oslo. Elle possède pour tout mobilier une petite table, une bassine et un trou dans le mur avec un seau à excréments. Quisling y reste deux semaines sous étroite surveillance, car l'on craint qu'il ne tente de se suicider. Il est ensuite transféré à la citadelle d'Akershus pour y attendre son procès.
Quisling souffre de neuropathie périphérique et perd beaucoup de poids, mais sa constitution solide lui permet de se remettre assez rapidement pour préparer sa défense avec son avocat Henrik Bergh. Bien que Bergh n'ait guère de raisons de compatir à la peine de Quisling, il le croit lorsque celui-ci affirme avoir agi dans l'intérêt de son pays et décide d'en faire la base de son argumentaire.
Les charges pesant contre Quisling concernent d'abord le coup d'État du 9 avril 1940 et ses actions en tant que leader du Nasjonal Samling et ministre-président, incluant sa révocation de l'ordre de mobilisation, l'aide apportée à l'ennemi et les tentatives illégales de modifier la constitution. Il est également accusé du meurtre de Gunnar Eilifsen. Sans contester les principaux faits, il réfute toutes les charges en affirmant avoir toujours œuvré en faveur d'une Norvège libre et prospère dans une réponse longue de soixante pages. De nouvelles charges viennent s'ajouter à l'affaire le 11 juillet : meurtres supplémentaires, vol, détournement de fonds. La plus grave pour Quisling est l'accusation d'avoir conspiré avec Hitler en vue de l'occupation de la Norvège.
Le procès débute le 20 août 1945. La défense de Quisling consiste à minimiser ses liens avec l'Allemagne, et à insister sur son combat pour la pleine indépendance de la Norvège, en contradiction avec les souvenirs de la plupart de ses concitoyens. Son biographe Hans Fredrik Dahl décrit dès lors la façon dont Quisling balance entre vérité et mensonges, apparaissant au final comme « un personnage insaisissable et souvent pitoyable ». Sa santé décline vers la fin du procès, en grande partie à cause des nombreux examens médicaux qu'il doit subir, et sa défense s'en ressent. L'accusation se sert des témoignages de fonctionnaires allemands pour lui imputer la responsabilité de la Shoah en Norvège, et le procureur Annæus Schjødt exige la peine de mort, en invoquant des lois passées par le gouvernement en exil en octobre 1941 et janvier 1942
Les dernières plaidoiries savantes de Bergh et Quisling lui-même n'y changent rien : le verdict, annoncé le 10 septembre, rend Quisling coupable pour la quasi-totalité des chefs d'accusation, et la sentence est la mort. La Cour suprême rejette une demande d'appel en octobre, et après avoir témoigné aux procès d'autres membres du Nasjonal Samling, Quisling est passé par les armes à la forteresse d'Akershus le 24 octobre 1945 à 2 h 40 du matin. Ses dernières paroles sont : « J'ai été reconnu coupable à tort, et je meurs innocent. » Son corps est incinéré et les cendres enterrées à Fyresdal.
La veuve de Quisling, Maria, réside à Oslo jusqu'à sa mort, en 1980. Le couple n'a jamais eu d'enfants, et elle lègue toutes leurs œuvres d'art russes à une œuvre caritative. Le manoir de Quisling à Bygdøy, baptisé Gimlé en référence à la mythologie nordique, s'appelle désormais Villa Grande et abrite un musée consacré à la Shoah.
Vidkun Quisling est l'un des Norvégiens les plus célèbres de l'histoire. Son nom de famille est passé dans la langue anglaise comme synonyme de « traître », à la suite d'un éditorial du Times du 15 avril 1940 intitulé « Quislings everywhere », « Des quislings partout ».
Du vivant de Quisling, l'opinion que l'on a de lui colore fortement ses portraits. Pour ses partisans, c'est un administrateur talentueux et consciencieux, érudit, attentif au moindre détail, juste et doux à l'excès, préoccupé du bien-être de ses concitoyens et se tenant à un standard moral élevé. Pour ses adversaires, en revanche, c'est un individu instable et indiscipliné, brutal, voire menaçant. Il y a vraisemblablement du vrai dans les deux portraits : à l'aise avec ses amis, sous pression avec ses ennemis, et aussi timide et réservé avec les uns qu'avec les autres. Il lui arrive souvent de rester parfaitement muet lors de dîners officiels, sauf lorsqu'il se lance à l'occasion dans une longue tirade dramatique. Lorsqu'il est sous pression, il laisse souvent échapper des réactions exagérées. Pour le psychiatre Gabriel Langfelt, les buts de Quisling « correspondent à la description classique du mégalomane paranoïaque mieux que tout autre cas que j'aie jamais rencontré ».
Quisling se lève tôt et travaille souvent pendant plusieurs heures avant d'arriver à son bureau, entre 9 h 30 et 10 h. Il aime intervenir dans presque tous les domaines du gouvernement, s'intéresse tout particulièrement aux affaires de Fyresdal, sa ville natale, et s'occupe lui-même du courrier qui lui est adressé. Esprit libre, Quisling prend souvent des décisions instantanées, mais contrairement à son homologue allemand, il tient à suivre les procédures, désireux que les affaires du gouvernement restent « dignes et civilisées ». Il n'accorde pas de faveurs aux membres du Nasjonal Samling, mais s'il ne se livre à aucune extravagance, ce n'est pas pour autant qu'il connaît les mêmes souffrances que ses concitoyens pendant la guerre.
Fils d'un pasteur de l'Église de Norvège, Quisling est éduqué dans la foi luthérienne. Il s'intéresse très tôt à la religion et à la métaphysique, accumulant les ouvrages de Spinoza, Kant, Hegel et Schopenhauer. Il ne s'intéresse guère aux philosophes modernes et préfère suivre l'évolution des théories de la physique quantique. Il mêle les deux pour créer une nouvelle religion librement inspirée du christianisme : « l'universisme » (ou « universalisme »), terme emprunté à un traité sur la philosophie chinoise. Il affirme avoir écrit plus de deux mille pages sur l'universisme, dont il souhaite faire la religion d'État de sa nouvelle Norvège.
Son magnum opus se compose de quatre parties : une introduction, une description de la progression de l'humanité d'une conscience individuelle à une conscience de plus en plus complexe, une section décrivant ses principes moraux et légaux et une dernière partie abordant la science, l'art, la politique, l'histoire et les questions de race et de religion. La conclusion devait s'intituler « Organisation et classification organique du monde », mais l'œuvre est restée inachevée, Quisling n'ayant pu y travailler que de manière irrégulière durant sa carrière politique. Son biographe Hans Fredrik Dahl y voit une bonne chose, car Quisling « n'avait aucune chance d'atteindre la moindre reconnaissance » en tant que philosophe.
Quisling se plonge à nouveau dans l'universisme au cours de son procès, et plus encore après sa condamnation. Il considère désormais la guerre comme une étape vers le royaume de Dieu sur Terre, et justifie ainsi ses actions. Il rédige un document de cinquante pages intitulé Aphorismes universistiques durant la première semaine d'octobre 1945, « une révélation presque extatique de la vérité et de la lumière à venir, qui porte la marque d'un véritable prophète ». Il s'y élève contre le matérialisme du national-socialisme, et rejette le racisme et l'antisémitisme dont il avait fait preuve jusqu'alors. Il rédige également un sermon, Justice éternelle, qui reprend ses principales croyances, dont celle en la réincarnation.



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1 novembre

Sacre de Philippe Auguste

Le fils de Louis VII est sacré roi de France en la cathédrale de Reims et prend le nom de Philippe II Auguste. Le cardinal archevêque de Reims Guillaume aux Blanches Mains, assure la cérémonie. Philippe Auguste commencera son règne moins d'un an plus tard, à la mort de son père.
Voir aussi : Sacre - Histoire de Reims - Philippe Auguste - Histoire des Capétiens



1391
1 novembre

Début du règne d'Amédée VIII de Savoie

Le 1er novembre 1391 débute le règne d'Amédée VIII de Savoie, aussi appelé Amédée VIII le Pacifique. Souverain de la maison de Savoie jusqu'en 1440, Amédée VIII connaîtra un règne assez calme, sans aucun combat, alors que le pays est en pleine guerre de Cent Ans. Amédée VIII est également le dernier antipape reconnu (sous le nom de Félix V). Son fils Louis Ier de Savoie lui succédera.
Voir aussi : Histoire de la Politique



1463
1 novembre

Exécution de David II Comnène

Le 1er novembre 1463, David II Comnène, fils d'Alexis IV, est assassiné à Constantinople. Le dernier empereur de Trébizonde, arrivé au pouvoir en 1458, n'aura régné sur l'Empire de Trébizonde que trois années, avant que les troupes ottomanes du sultan Mehmed II parviennent à s'emparer de l'Empire. D'abord épargné par les Turcs, David II Comnène sera ensuite accusé de complot et exécuté avec ses fils le 1er novembre 1463.
Voir aussi : Mehmed II - Trébizonde - Histoire de la Politique



1636
1 novembre

Naissance du poète et écrivain Nicolas Boileau

Nicolas Boileau est né le 1er novembre 1636 à Paris, il le quinzième enfant de Gilles Boileau, greffier au Parlement de Paris. Théologien de la Sorbonne et avocat, Nicolas Boileau choisira néanmoins le métier d'écrivain critique. Ses premiers écrits importants seront des "Satires" écrites de 1660 à 1668 dans lesquelles il s'attaque à d'autres auteurs qu'il juge de mauvais goût et s'attire leur haine. Théoricien de l'esthétique classique en littérature, il sera du côté des Anciens dans la querelle des Anciens et des Modernes au sein de l'Académie française de la fin du XVIIème siècle. On lui doit également plusieurs poèmes comme "Le Lutrin" ou "L'Art poétique" (1100 alexandrins classiques) et la traduction du "Traité du sublime" de l'écrivain grec antique Pseudo-Longin.
Voir aussi : écrivain français - Histoire de l'Art



1700
1 novembre

Mort de Charles II d'Espagne

Dernier roi d'Espagne de la dynastie des Habsbourg, Charles II meurt le 1er novembre 1700, à Madrid, après une longue agonie. Il est affaibli dès 1696 par des séries de crises d'épilepsie, puis par des migraines. Sa mort, à l'âge de 39 ans, entraîne une grande partie de l'Europe dans une guerre de succession au trône d'Espagne, puisque Charles était stérile et n'avait pas d'héritier. Ce conflit se terminera par le couronnement de Philippe V, issu de la dynastie des Bourbons.
Voir aussi : Espagne - Roi - Mort - Histoire de Madrid - Charles II - Histoire des Décès



1720
1 novembre

Naissaince de Toussain-Guillaume Picquet de la Motte.

Toussaint-Guillaume Picquet de la Motte vient au monde le 1er novembre 1720 à Rennes. Il devient marin français en 1735 puis participe à la Guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique au cours de laquelle il se fait remarquer pour ses nombreuses actions. Il est fait lieutenant général des armées navales en janvier 1782 et décède à Brest neuf ans plus tard.
Voir aussi : Histoire de la Politique



1755
1 novembre

Tremblement de terre à Lisbonne

La capitale portugaise est presque entièrement détruite par trois secousses sismiques d'une extraordinaire violence. Plusieurs raz-de-marée suivent le séisme et de nombreux incendies se déclarent. Le bilan humain de la catastrophe est lourd: 60 000 mort. Ce terrible événement inspirera Voltaire dans un des chapitres de "Candide". L'auteur s'interrogera sur la bonté du dieu créateur et l'existence du mal. Le philosophe français réussira à faire du tremblement de terre de Lisbonne un évènement intellectuel.
Voir aussi : Tremblement de terre - Histoire de Lisbonne - Raz-de-marée - Histoire des Catastrophes naturelles



1789
1 novembre

Talleyrand propose la confiscation des biens du Clergé

Elu comme député du clergé aux Etats généraux et nommé membre du comité de constitution de l'Assemblée Nationale, Talleyrand participe à la rédaction de la Constitution. Le 4 novembre, il suggère la confiscation des biens du clergé pour améliorer l’état des finances de la nation. Il joue un rôle important dans sa mise en place. Il prête serment à la Constitution Civile du Clergé puis démissionne de son poste d'évêque en 1791.
Voir aussi : Constitution - Histoire des Etats généraux - Talleyrand - Confiscation - Histoire de la Révolution



1814
1 novembre

Début du congrès de Vienne

La France, l'Autriche, la Prusse et l'Angleterre se réunissent en Autriche afin de statuer sur le nouvel équilibre européen. Napoléon Ier ayant été évincé, il faut désormais régler le sort des territoires conquis par l'Empereur et établir une paix durable. L'acte final du congrès sera signé le 9 juin 1815.
Voir aussi : Traité - Napoléon - Dossier histoire de la Restauration - Histoire du Congrès de Vienne - Histoire de l'Empire



1876
1 novembre

Naissance du père de la pédatrie, Paul Rohmer

Naissance du pédiatre français Paul Rohmer à Huttenheim (Alsace allemande). Issu d'une famille paysanne, et après avoir glané sa thèse de médecine à Strasbourg (1901), il exerce outre-Rhin, où, très vite sensibilisé à la forte mortalité infantile, il réclame une intégration de la pédiatrie à la pratique de la médecine moderne. Professeur de la chaire de pédiatrie de la faculté de Médecine de Strasbourg après la guerre, il crée dès 1920 l'Association alsacienne et lorraine de puériculture qui, devant ses succès probants, engendre la Protection maternelle et infantile (PMI) en 1945. Pionnier et père de la pédiatrie, Officier de la Légion d'honneur, il meurt en 1977.
Voir aussi : Première Guerre mondiale - Histoire de la Légion d'honneur - Histoire des Sciences et techniques



1894
1 novembre

La Libre Parole médiatise l'affaire Dreyfus

Alors que le journal "le Figaro" a eu des renseignements dès le 28 octobre sur l’arrestation d’un officier de l’armée pour trahison, il dévoile le nom de Dreyfus. Son concurrent d’extrême droite, "La Libre Parole", titre le même jour sur cette culpabilité. Vitrine française de l’antisémitisme, le journal de Drumont met immédiatement l’accent sur l’origine juive d’Alfred Dreyfus et en fait un argument a priori de sa culpabilité. Mieux, misant sur une théorie du complot, "La Libre Parole" affirme que l’Etat souhaite étouffer l’affaire parce que Dreyfus est juif. L’emballement de la presse, et notamment chez les nationalistes, monarchistes et catholiques ne tardera pas.
Voir aussi : Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Le Figaro - Histoire de la Presse



1894
1 novembre

Début du règne de Nicolas II

Le tsar Nicolas II succède à son père Alexandre III, le 1er novembre 1894. Affirmant son autocratie, il ne parvient pas à freiner l'agitation politique de la Russie. Il est soumis à une première révolte, en 1905, et cède du terrain face aux soviets. Il organise l'empire constitutionnel qui échoue. La révolution russe de 1917 achève son règne déclinant, sans que la Russie ne remporte la Première Guerre mondiale. Sa famille et lui-même sont assassinés en 1918.
Voir aussi : Russie - Tsar - Nicolas II - Histoire de la Politique



1914
1 novembre

Victoire allemande dans la bataille de Coronel

La rencontre de deux cuirassés de la réputée Royal Navy avec des croiseurs allemands provoque une bataille au large du Chili. Le vice-amiral allemand Maximilien Von Spee parvient alors à couler les deux navires britanniques sans subir d’importants dégâts. Cette victoire inattendue marque les esprits tandis que la Royal Navy tiendra sa revanche lors de la bataille des Falkland.
Voir aussi : Bataille - Royal Navy - Maximilien Von Spee - Histoire de la Première Guerre mondiale



1914
1 novembre

Le Koweït placé sous protectorat britannique

Installée depuis 1776, la Compagnie anglaise des Indes orientales a permis d'enrichir le Koweït. Bien qu'appartenant à l'empire ottoman, le Koweït est lié avec le Royaume-Uni depuis le XIXe siècle. En 1899, un traité de protection est signé entre les deux parties mais le Koweït reste sous autorité ottomane. Le 1er novembre 1914, alors que l'exploitation du pétrole dans les pays du golfe Persique crée des tensions, le Koweït devient un protectorat britannique afin de contrer toute tentative de violation de son territoire.
Voir aussi : Royaume-Uni - Protectorat - Histoire de la Politique



1925
1 novembre

Max Linder se suicide

L'acteur et réalisateur français Gabriel Maximilien Leuvielle, alias Max Linder, se donne la mort dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre à Paris. Rongé par la jalousie et la dépression, il choisit d'assassiner sa femme, Hélène Peters avant de se suicider. Max Linder est le précurseur du genre burlesque au cinéma. Charlie Chaplin lui vouait une très grande admiration.
Voir aussi : Suicide - Histoire du Cinéma



1936
1 novembre

Naissance de l’Axe Rome-Berlin

Après la signature des accords de coopération avec l’Allemagne, Mussolini emploie le terme d’"axe Rome-Berlin" pour qualifier cette nouvelle entente. Dès lors, Mussolini enverra des troupes soutenir Franco lors de la Guerre d’Espagne, adhèrera au pacte Antikommintern l’année suivante et rencontrera Hitler à plusieurs reprises. Pour raffermir davantage la collaboration des deux nations, le pacte d’Acier sera signé le 21 mai 1939.
Voir aussi : Hitler - Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Histoire de l'Axe - Histoire du Pacte d'acier - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1942
1 novembre

Début de la Bataille de Bougainville

La bataille de Bougainville s'est déroulée sur l'île du même nom. Elle opposait la marine américaine et la marine impériale japonaise, et avait pour enjeu le contrôle de cette île, alors territoire de la Nouvelle-Guinée. C'est l'occupation de ces îles par l'armée japonaise en 1942 qui a déclenché les hostilités. Le résultat de la bataille a été une très nette victoire américaine (1 243 tués américains, 44 000 tués japonais).
Voir aussi : Marine impériale japonaise - Histoire des Guerres



1952
1 novembre

Explosion de la première bombe H

Les Etats-Unis testent pour la première fois la bombe thermonucléaire. Elle est baptisée "Mike". Elle explose sur l'atoll d'Eniwetok près des îles Marshall dans le Pacifique. 1000 fois plus puissante que la bombe atomique lancée sur Hiroshima, "Mike" ne laissera plus rien de l'îlot après son explosion.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Histoire de la Bombe atomique - Histoire de la Bombe H - Iles Marshall - Histoire de l'Armement



1954
1 novembre

Début de l'insurrection en Algérie

Les indépendantistes algériens emmenés par le tout jeune parti indépendantiste le FLN (Front de Libération National), décident d'entamer la lutte armée contre l'occupant français. Une dizaine d'attentats sont perpétrés partout en Algérie. En France, l'événement à peu de retentissement, pourtant c'est le début d'une guerre de décolonisation qui durera huit années.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Dossier histoire de l' Empire colonial français - Insurrection - Histoire du FLN - Histoire de la Guerre d'Algérie



1956
1 novembre

Imre Nagy met en place un gouvernement de coalition

Au pouvoir après le retrait des troupes soviétiques de la capitale, Imre Nagy est rapidement entraîné par les insurgés sur la voie démocratique. Il forme alors un gouvernement de coalition afin d’extraire le pays du pacte de Varsovie. Il présente également une requête à l’ONU dans le but d’obtenir la reconnaissance de la neutralité du pays. Les troupes soviétiques ne tarderont pas à réagir en envahissant à nouveau Budapest.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de l' insurrection de Budapest - Imre Nagy - Histoire du Pacte de Varsovie - Histoire de l'Opposition



1975
1 novembre

Assassinat de Pasolini

Le corps du metteur en scène italien Pier Paolo Pasolini est retrouvé à Ostie près de Rome. Le jeune Pino Pelosi, agée de 17 ans, avoue avoir tué Pasolini en la battant à mort mais ne donne aucune explication sur le mobile du meurtre. Ecrivain, poète et cinéaste, le réalisateur d"Accatone" disparaît à 53 ans.
Voir aussi : Assassinat - Histoire du Cinéma



1992
1 novembre

Entrée en vigeur de la Loi Evin

La loi 91-32 du 10 janvier 1991, dite Loi Evin entre en application. Elle interdit de fumer dans tous les lieux "couverts et fermés affectés à un usage collectif."
Voir aussi : Loi - Tabac - Evin - Tabagisme - Histoire de la Justice



2004
1 novembre

L'ourse Cannelle est abattue dans les Pyrénées

Alors que depuis 25 ans la France est censée protéger l’ours brun après avoir ratifié la Convention de Berne, la survie de l’animal dans les Pyrénées s’avère compliquée. Au cours d’une battue au sanglier, la dernière ourse originaire des Pyrénées est tuée par un chasseur. Malgré les différentes tentatives de l’Etat pour permettre à l’animal de se ré-attribuer son environnement, les oppositions sur le terrain et les conflits avec une partie des bergers ne permettent pas de maintenir une population stable et suffisante. La présence d’ours dans les Pyrénées est désormais assurée par les animaux slovènes introduit en 1996 et 1997.
Voir aussi : Histoire des Pyrénées - Histoire de l'Environnement

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml



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PostPublié: Ven Nov 01, 2013 12:38 am 
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Imre Nagy, son nom se prononce approximativement « nod-y(eu) ») est un homme politique hongrois et économiste de l'agriculture né à Kaposvár le 7 juin 1896 et exécuté le 16 juin 1958 à Budapest.

Membre du Parti communiste hongrois, puis du Parti des travailleurs hongrois, il faisait quelque peu figure de dissident, mais n'en fut pas moins deux fois chef du gouvernement de la République populaire de Hongrie. Après l'insurrection populaire hongroise en 1956 et son exécution en 1958, il est considéré comme un héros national.

Il naît dans une famille paysanne et travaille comme apprenti chez un serrurier avant de servir dans l'armée austro-hongroise pendant la Première Guerre mondiale. Il est fait prisonnier en 1916 et est interné près d'Oulan-Oude jusque début 1918 ; à cette occasion, il devient marxiste : dès mars 1918 il devient membre de la Garde rouge, puis en juin 1918 il rentre au POSDR(b) (le nom du Parti communiste russe d'alors) et lutte pendant la Guerre civile dans les rangs de l'Armée rouge.

Il revient en Hongrie en 1921, mais en 1928, avec le durcissement de la répression anti-communiste, il préfère se réfugier à Vienne, puis, en 1930, à Moscou. Ses bonnes relations avec Boukharine lui valant des ennuis, il lui est recommandé de devenir collaborateur de la NKVD, ce qui lui permet d'échapper aux grandes purges staliniennes qui affectent aussi la communauté hongroise exilée en Union soviétique; la réalité de cette collaboration est cependant contestée. Pendant la guerre, il travaille à Radio-Kossuth qui produit des émissions en langue hongroise.

Revenu dans son pays en 1944, membre du Parti communiste hongrois reconstitué, il met en œuvre l'année suivante la réforme agraire en Hongrie comme ministre de l'agriculture de la République de Hongrie. Nagy occupe divers postes de responsabilités durant et après la période de transition qui mène à la formation de la République populaire de Hongrie; il est président de l'assemblée nationale de 1947 à 1949.

Le 13 juin 1953, dans le cadre de la déstalinisation, il remplace Mátyás Rákosi au poste de premier ministre. Il met en route une politique de réforme radicale et devient pour beaucoup de Hongrois celui qui portait l'espoir d'un avenir meilleur. Il préconise l'idée d'une « Nouvelle voie », rappelant quelque peu la NEP de Lénine et précurseur du « Socialisme à visage humain » d'Alexander Dubček. Cette politique déplaît aux caciques du Parti des travailleurs hongrois, dont son prédécesseur Rákosi demeure le secrétaire général. La tendance stalinienne s'oppose radicalement aux réformes de Nagy, qui n'a pas pris la peine de mettre en place son propre réseau de pouvoir, et apparaît comme un homme seul, s'appuyant surtout sur sa popularité personnelle. Ayant perdu le soutien du Politburo de Moscou, Imre Nagy est relevé de ses fonctions le 14 avril 1955 par la direction du parti communiste hongrois et, quelques mois plus tard, est exclu du parti. La plupart de ses réformes sont annulées dans la phase de restauration qui s'ensuit.

En février 1956, le « discours secret » de Nikita Khrouchtchev mettant en cause ouvertement le stalinisme fait boule de neige dans les pays du bloc communiste : on exige maintenant une révision de la ligne du Parti en République populaire de Pologne où éclatent les émeutes de Poznan, à Budapest on remplace à la présidence du Parti, le stalinien Matyás Rákosi par Ernő Gerő. Mais cela ne suffit pas pour apaiser le mécontentement, en particulier celui des étudiants et des intellectuels.

En Hongrie, le 23 octobre 1956, les protestations étudiantes — officiellement entamées pour soutenir les ouvriers de Pologne — tournent à l'insurrection populaire. Le comité central du Parti communiste appelle une nouvelle fois Imre Nagy à la tête du gouvernement. Le 28 octobre, Nagy est nommé ministre-président. Il forme un gouvernement pluripartite et exige une démocratie parlementaire, retire ses armées du Pacte de Varsovie le 31 octobre et, le 1er novembre, proclame la neutralité de la Hongrie auprès des instances de l'ONU tout en appelant les grandes puissances à la garantir. C'est énorme et audacieux en pleine guerre froide, mais sans le soutien de Moscou, c'est peu ou rien. Si l'armée et la police hongroises se rangent à ses côtés, il reste des troupes russes stationnées en Hongrie. Imre Nagy négocie avec Moscou pour obtenir une sorte de statut spécial pour son pays. Secrètement János Kádár, l'ennemi de Nagy, s'entend avec les Soviétiques et prépare un coup d'État soutenu par les troupes russes prêtes à marcher vers l'ouest, proclamant illégal le gouvernement de Nagy.

Le 4 novembre 1956, les chars soviétiques entrent en Hongrie et noient dans le sang l'insurrection populaire. La bataille, qui dure à Budapest jusqu'au 15 novembre, coûte la vie à environ 3 000 Hongrois. Malgré ce qu'avait annoncé Radio Free Europe, l'Occident n'intervient pas.

Nagy organise la résistance en Hongrie occidentale et laisse ouvertes certaines routes vers l'Autriche par lesquelles, jusqu'au 21 novembre 1956 environ, 210 000 Hongrois quittent le pays. Lui-même trouve asile dans l'enceinte de l'ambassade de Yougoslavie qui est, 3 semaines durant, cernée par les chars. Assuré d'un sauf-conduit par Kádár, le nouveau chef du gouvernement, Imre Nagy quitte l'ambassade le 22 novembre 1956, mais est immédiatement arrêté par le KGB avec ses compagnons et déporté en Roumanie.
Son procès se déroule deux ans plus tard. À la fin d'un simulacre de procès, il déclare : « Je suis sûr que le mouvement ouvrier international et le peuple hongrois me réhabiliteront. Je suis la victime d'une grave erreur de justice. Je ne demande pas à être gracié ». Après sa condamnation pour « conduite contre-révolutionnaire », Nagy est exécuté le 16 juin 1958 dans la prison de Budapest par pendaison. Il est ensuite enterré sous un faux nom dans une parcelle reculée (hu) du Nouveau cimetière municipal.
Après le « tournant » de 1989, Imre Nagy reçoit des obsèques populaires et nationales (le 16 juin 1989) et est officiellement réhabilité par le Parti un mois plus tard. Depuis longtemps, sa réinhumation dans une sépulture plus digne avait été réclamée, entre autres en 1988 par le chef des étudiants de Budapest, plus tard ministre-président, Viktor Orbán.



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1389
2 novembre

Pontificat de Boniface IX

Le 2 novembre 1389 marque à Rome le début du pontificat de Boniface IX qui succède alors à Urbain VI. Noble napolitain, Boniface IX profitera de son pontificat pour supprimer l'indépendance de la Commune de Rome et pour reprendre le contrôle des villes et châteaux des États pontificaux. Durant toute la période de son règne, Clément VII et Benoît XIII tiendront une cour papale à Avignon. Malade, Boniface IX décédera le 1er octobre 1404. Innocent VII sera son successeur.
Voir aussi : Pontificat - Boniface ix - Clément VII - Urbain VI - Benoit XIII - Histoire de la Chrétienté



1399
2 novembre

Début du règne de Jean V

Le 2 novembre 1399 débute le règne de Jean V, duc de Bretagne. Fils du duc Jean IV, Jean V n'a que 10 ans lorsque son père décède en 1399, et ce sera donc sous la tutelle de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, que Jean V exercera sa fonction de duc de Bretagne. Aux côtés des Français pendant la guerre de Cent Ans, Jean V défiera à de nombreuses reprises les Anglais tout au long de ses 42 années de règne. Il décédera en 1442.
Voir aussi : Philippe le Hardi - Duc de Bretagne - Jean IV - Jean V - Histoire de la Politique



1399
2 novembre

Décès de Jean IV de Bretagne

Le 2 novembre 1399, Jean IV, duc de Bretagne, également connu sous le nom de Jean le Conquéreur ou Jean le Vaillant, décède à Nantes. Allié à l'Angleterre pendant la guerre de Cent Ans, Jean IV passa une partie de sa vie en exil sur les terres britanniques. Son premier fils, Jean V, n'a que 10 ans lorsqu'il décède, et se voit donc confier la régence du duché de Bretagne sous la tutelle de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne.
Voir aussi : Philippe le Hardi - Duc de Bretagne - Jean IV - Jean V - Histoire de la Politique



1410
2 novembre

Paix de Bicêtre entre Armagnacs et Bourguignons

Est signée, près de Paris, dans la demeure du sieur Jean de Berry, la paix de Bicêtre, qui stipule que les ducs de Bourgogne et d'Orléans devaient licencier leurs troupes et s'en retourner dans leurs états respectifs, le gouvernement étant alors confié à un conseil composé de seigneurs autres que des princes de sang. Nouvel échec : après la réconciliation de façade de Chartres l'année précédente, les partis bourguignons et armagnacs reprennent les armes dès le printemps 1411.
Voir aussi : Histoire des Armagnacs - Histoire des Bourguignons - Histoire d'Orléans - Histoire de la Politique



1439
2 novembre

Charles VII instaure la paiement de "la taille"

Pour pouvoir bouter définitivement les Anglais hors de France, le roi doit restaurer son armée. L'argent nécessaire à l'effort de guerre sera prélevé comme un impôt dans chaque famille du royaume, il prendra le nom de "taille". Le clergé et la noblesse en sont dispensés. Les délégués des états généraux accordent à Charles VII la permission de relever la taille tous les ans. L'impôt annuel sera aboli à la fin de l'Ancien Régime.
Voir aussi : Charles VII - Impôts - Taille - Histoire des Valois



1699
2 novembre

Willem Adriaan van der Stel devient gouverneur de la colonie du Cap.

Willem Adriaan van der Stel de son vrai nom Adriaan van der Stel, est né en 1665 à Haarlem. Ses grands-pères sont connus pour avoir été les gouverneurs de l'île Maurice et de la ville d'Amsterdam.
Son père est le gouverneur du Cap en Afrique du sud.
Résident habituellement en Afrique du Sud, il est envoyé en 1684 en Hollande afin d'effectuer des études.
Il revient sur ses terres natales en 1699 et succède alors à son père en tant que gouverneur de la colonie du Cap.
Voir aussi : Histoire de la Colonisation



1699
2 novembre

Naissance de Jean Siméon Chardin.

Jean Siméon Chardin, que l'on nommait plus souvent Jean-Baptiste Siméon (à tort), est né le 2 novembre 1699.
Il est considéré comme l'un des plus grands peintres de son temps.
On lui attribue plusieurs types de peintures : les natures mortes, les peintures de genres et les pastels.
Il trouve la mort le 6 décembre 1779 à Paris, laissant derrière lui une large collection d'½uvres.
Voir aussi : Histoire de la Peinture



1769
2 novembre

Arrivée de Gaspar de Portolà en baie de San-Francisco

Le 2 novembre 1769, l'expédition de don Gaspar de Portolà arrive en plein cœur de la baie de San Francisco. Commanditée par le roi Charles III d'Espagne, cette mission avait pour but d'imposer une forte présence espagnole en Californie, afin de contrer l'expansion de l'empire russe. De Portolà, soldat et explorateur espagnol, devint ensuite gouverneur des Californies, et fut à l'origine de la création des villes de San Diego et de Monterey.
Voir aussi : Expédition - Histoire de Californie - Charles III d'Espagne - Monterey - San Diego - Histoire des Grandes aventures et découvertes



1775
2 novembre

Montréal capitule devant les insurgents

Depuis le mois de septembre, les troupes américaines du général Montgomery assiègent la ville de Montréal, au Canada. Le 2 novembre, les forces britanniques du major Charles Preston n’ont d’autres choix que de capituler, avant de se replier sur Québec. L’intervention américaine au Canada se produit après la proclamation britannique de l’Acte de Québec (1774), par lequel le Royaume-Uni accordait aux habitants de nouvelles libertés, notamment religieuses, afin de renforcer leur loyauté envers la Couronne. De leur côté, les Américains tentent de rallier l’opinion québécoise à leur cause et insistent sur le fait que leur intervention n’est pas dirigée contre eux, mais pour eux. Finalement, le général Montgomery mourra en tentant d’occuper la ville de Québec.
Voir aussi : Histoire du Québec - Dossier histoire des Etats-Unis : la guerre d'Indépendance - Histoire de Montréal - Montgomery - Histoire des Guerres



1795
2 novembre

Naissance de James K. Polk, président des États-Unis

James Knox Polk fait des études de droit puis s'intéresse au domaine de la politique. Il devient président de la Chambre des Représentants des Etats-Unis puis gouverneur du pays. En 1845, il est élu président des Etats-Unis. Il déclare la guerre au Mexique et annexe la Californie et le Nouveau-Mexique. Il remet en place le budget fédéral indépendant mais'n'aborde pas le thème de l'esclavage. Il meurt quelques mois après avoir terminé son mandat de président.
Voir aussi : Etats-Unis - Président - Histoire de la Politique



1841
2 novembre

Les Britanniques chassés de Kaboul

L'officier anglais Alexandre Burnes est assassiné à Kaboul. Une guerre entre l'Afghanistan et l'Angleterre commence avec pour principal enjeu les frontières terrestres entre l'Inde (britannique) et l'Afghanistan. Les anglais connaîtront une effroyable défaite contre les afghans emmenés par leur chef, l’émir Dost Mohammed. Il devront retirer leurs troupes du pays et reviendront pour y engager un nouveau conflit en 1878.
Voir aussi : Assassinat - Histoire de Kaboul - Histoire de la Décolonisation



1852
2 novembre

Franklin Pierce est élu président des États-Unis.

Franklin Pierce, avocat de carrière et ancien sénateur, est choisi par le Parti démocrate pour devenir candidat aux élections présidentielles qu'il remporte en 1852. Le candidat démocrate bat les candidats whigs et les free soilers qui perdent de leur popularité au sein de la population. En revanche, les partis anticatholiques, xénophobes et nativistes gagnent en popularité. Franklin Pierce devient le plus jeune président du pays, élu à l'âge de 48 ans.
Voir aussi : états-unis - Parti démocrate - élections présidentielles - Histoire de la Politique



1865
2 novembre

Naissance de Warren Gamaliel Harding

Warren Gamaliel Harding naît à Blooming Grove (Ohio). Elu au Sénat en 1899, il devient le vingt-neuvième président des États-Unis, en 1921, avec plus de 60% des suffrages. De sensibilité républicaine, il milite pour l'isolationnisme et la non-intervention de l'Etat fédéral dans les affaires intérieures, allant à contre-sens des théories de son prédécesseur, Woodrow Wilson. Il est décédé le 2 août 1923, sans achever son mandat. Il sera remplacé par son vice-président, Calvin Coolidge.
Voir aussi : Naissance - Politique - Histoire de la Politique



1871
2 novembre

Les empires coloniaux britannique et hollandais créent une zone de libre-échange en l'Asie du Sud-Est

Signature du Traité de Sumatra entre Royaume-Uni et royaume des Pays-Bas, qui établit en quelque sorte le principe de la libre circulation des routes maritimes et commerciales des « îles aux épices » du Sud-Est asiatique (les Indes orientales), afin de régler définitivement le contentieux né du précédent Traité anglo-hollandais de Londres (1824), quant à la question du contrôle des détroits de la région. En gros, selon ses termes, la Couronne britannique accepte l'extension de la suprématie néerlandaise sur l'île de Sumatra en échange de la reconnaissance de ses droits de navigation dans le sultanat indonésien de Siak Sri Indrapura, ainsi que dans tout autre Etat « indigène » placé sous tutelle hollandaise. Les Pays-Bas rétrocèdent également aux Anglais leurs possessions sur la « Côte-de-l'Or », en Afrique de l'Ouest (Ghana notamment).
Voir aussi : Royaume-Uni - Pays-Bas - Colonies - Indes - Histoire de Sumatra - Histoire de la Diplomatie



1880
2 novembre

Election de James Abram Garfield

James Abram Garfield devient le 20e président des Etats-Unis, le 2 novembre 1880. Né le 19 novembre 1831, il suit des études de droit avant de devenir sénateur républicain. Après avoir participé à la guerre de Sécession du côté de l'Union, il revient à la politique dès 1862, devenant député de la Chambre des Représentants. Il meurt le 19 septembre 1881, après avoir été victime d'un attentat, le 2 juillet 1881.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Président des Etats-Unis - Député - Républicain - Sénateur - Histoire de la Politique



1889
2 novembre

Le Dakota du Nord et le Dakota du Sud intègrent l'Union américaine

Après la signature au Congrès, le 22 février 1889, de l'Enabling Act, sous la première présidence de Glover Cleveland, les états du Dakota du Nord et du Dakota du Sud deviennent les trente-neuvième et quarantième états de l'Union américaine, le 2 novembre 1889. Ils précèdent de quelques jours les autres états concernés par cette loi : le Montana et l'état de Washington. Il s'agit de grands territoires du Centre-Nord, habités principalement par les Amérindiens.
Voir aussi : Etats-Unis - Enabling Act - Dakota du Nord - Dakota du Sud - Histoire de la Politique



1917
2 novembre

Déclaration Balfour

Le ministre des Affaires étrangères britannique, le comte Arthur, James de Balfour rédige une lettre ouverte au baron de Rothschild. Il est stipulé que le gouvernement de sa majesté est disposé à créer en Palestine un "foyer national juif". Le baron de Rothschild, vice-président du comité des députés juifs, prône un retour des juifs en Palestine qui appartient au sultan d'Istanbul. L'état d'Israël ne verra le jour qu'après la seconde guerre mondiale, en 1948.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Religion - Histoire de la Palestine - Juifs - Histoire du Sionisme - Histoire du Judaïsme



1919
2 novembre

Création de la Confédération française des travailleurs chrétiens

La Confédération française des travailleurs chrétiens ou CFTC est un syndicat constitué de salariés avec comme ligne de conduite la morale sociale chrétienne. Créée le 2 novembre 1919, elle est aujourd'hui reconnue comme « représentative », c'est-à-dire qu'elle peut représenter un groupe de salariés et parler au nom de ces derniers, au même titre que la Confédération générale du travail (CGT). La CFTC privilégie le dialogue et la médiation avant d'entreprendre une action plus revendicative.
Voir aussi : Morale - Chrétiens - Confédération - Médiation - Travailleurs - Histoire de la Chrétienté



1920
2 novembre

Election de Warren Harding à la présidence des Etats Unis

Le 2 novembre 1920, Warren Harding est élu vingt-neuvième président des Etats Unis. Se basant sur un programme conservateur et une politique isolationniste, il contraste avec son prédécesseur Woodrow Wilson et prône « un retour à la normale ». Warren Harding recueille le soutien de l'opinion publique qui n'a pas apprécié l'interventionnisme des Etats-Unis lors de la Première Guerre mondiale. Mais son mandat est principalement ponctué par des scandales impliquant le gouvernement et ses proches. Il meurt en 1923 avant la fin de son mandat.
Voir aussi : Président - Etats Unis - Conservateur - Harding - Histoire de la Politique



1928
2 novembre

Django Reinhardt perd en partie l'usage de sa main gauche

Alors qu’il joue de la guitare depuis l’âge de treize ans, Django Reinhardt est brûlé à la jambe et à la main gauche lors de l’incendie de sa roulotte. Pour surmonter la paralysie partielle de sa main gauche, handicap terrible pour un guitariste, il développe une nouvelle technique de jeu. Exécutant la ligne de basse au pouce, il parvient à retrouver sa virtuosité au bout de six mois en n’utilisant que ses deux doigts valides.
Voir aussi : Accident - Reinhardt - Histoire du Jazz



1930
2 novembre

Couronnement d'Haïlé Sélassié

Le souverain d'Ethiopie Tafari Makonnen est couronné "négus", "roi des rois" à Addis Abeba. Il prend le nom d'Hailé Sélassié Ier. L'empereur d'Ethiopie sera déposé par un Coup d'Etat militaire le 12 septembre 1974 et mourra l'année suivante en prison.
Voir aussi : Sacre - Empereur - Haïlé Sélassié - Histoire des Sacres



1938
2 novembre

Naissance de Sofia de Grèce

Naissance de Sofia de Grèce, à Athènes, le 2 novembre 1938. Fille du roi Paul 1er de Grèce et de la reine Frederika de Hanovre, elle est princesse de Grèce et du Danemark. Elle devient reine consort d'Espagne en 1975 après avoir épousé Juan Carlos 1er treize ans plus tôt. De cette union sont nés deux filles, Elena et Cristina, et un fils, le prince Felipe.
Voir aussi : Danemark - Juan Carlos 1er - Histoire de la Politique



1943
2 novembre

Bataille de la baie Augusta - campagne de Bougainville

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Japonais occupèrent à partir de 1942 les îles Salomon, dans l'océan Pacifique. La campagne de Bougainville visait à libérer l'île du même nom, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Le 1er novembre 1943, alors que l'infanterie a débarqué sur l'île dans la baie de l'impératrice Augusta et que les Japonais effectuent un bombardement aérien, l'amiral Omori est envoyé sur place avec 6 destroyers et 4 croiseurs. La Task Force 39, commandée par le contre-amiral Merrill, les intercepte, coule un destroyer et un croiseur et endommage la plupart des navires japonais. Pour que ces derniers abandonnent définitivement le combat, Merrill fait tirer des fumigènes pour faire croire que son croiseur lourd a coulé. Les Japonais s'éloignent, pensant avoir rempli leur mission.
Voir aussi : Seconde guerre mondiale - Campagne de Bougainville - Histoire des Guerres



1947
2 novembre

Première guerre indo-pakistanaise

La première guerre indo-pakistanaise, qui éclate le 2 novembre 1947, fait suite au démantèlement des Indes britanniques et du rattachement du Cachemire à l'Inde. En effet, le Pakistan, qui souhaite également rattacher le Cachemire à son territoire, l'envahit, ce qui provoque la riposte indienne. Le conflit s'achève en janvier 1949 avec l'intervention de l'ONU, qui coupe le Cachemire en deux par l'entremise d'une ligne de cessez-le-feu placée sous mandat international.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Cachemire - Guerre Indo-pakistanaise - Rattachement - Histoire des Guerres



1948
2 novembre

Réélection d'Harry S. Truman

Harry S. Truman est né le 8 mai 1884. En 1945, il succède à Franklin Roosevelt comme trente-troisième président des États-Unis. Le 2 novembre 1948, il est réélu face à son concurrent Thomas Dewey. Son mandat est marqué par les conséquences de la Seconde Guerre mondiale. Dans la continuité du New Deal, Truman lance le Fair Deal, qui a pour but d'améliorer les conditions de vie de tous les citoyens américains, noirs ou blancs (sécurité sociale, droits, salaires, abandon de la loi Taft-Hartley, subventions). Il décède le 26 décembre 1972.
Voir aussi : Président - Franklin Roosevelt - Histoire de la Politique



1979
2 novembre

Mort de Jacques Mesrine

L'ennemi public n°1 est pris au piège par la brigade anti-gang du commissaire Broussard. A 15h15, porte de Clignancourt à Paris, Mesrine circule avec sa compagne, Sylvia Jeanjacqot. Sa BMW est bloquée par une fourgonnette banalisée duquel surgissent quatre tireurs de la brigade de recherche et d'intervention. Jacques Mesrine est abattu par 19 balles. Son amie est très grièvement blessée. Le président de la république, Valéry Giscard d'estaing félicite les forces de police de la réussite de l'opération.
Voir aussi : Assassinat - Histoire des Faits divers



2000
2 novembre

Garry Kasparov perd son titre

Le russe Garry Kasparov est battu aux championnats du monde d'échec à Londres par un de ses anciens élèves, Vladimir Kramnik. A 25 ans le jeune disciple a réussit à vaincre "l'ogre de Bakou" et devient le 14ème champion du monde d'échec de l'ère moderne.
Voir aussi : Champion du monde - Echecs - Kasparov - Histoire des Sports



2004
2 novembre

Barack Obama élu sénateur de l'Illinois

Après avoir tenté sans succès de se faire désigner aux primaires démocrates pour la Chambre des représentants, Barack Obama est élu, le 2 novembre 2004, sénateur de l'Illinois.
Voir aussi : Président - Obama - Histoire des Elections

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml



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Willem Adriaan van der Stel (né en 1665 à Haarlem - décédé en 1720 à Amsterdam) fut gouverneur de la colonie du Cap en Afrique du Sud de 1699 à 1707.
Adriaan van der Stel était le fils ainé de Simon van der Stel (1639-1712) et de Johanna Jacoba Six (1645-1700). Son grand-père paternel avait été le gouverneur de l'île Maurice et son grand-père maternel avait été maire de la ville d'Amsterdam.
En 1679, il s'installa au Cap avec son père qui venait d'y être nommé Commandeur.
En 1684, il est envoyé en Hollande pour accomplir ses études et il ne revient au Cap qu'en 1699 pour prendre la charge de Gouverneur de la colonie où il succède à son père.
Van der Stel était très intéressé par l'horticulture et l'agriculture. Il fut ainsi l'un des tout premiers auteurs d'un almanach sur le jardinage en Afrique du Sud. Il développa ainsi les jardins de la compagnie et organisa de nombreuses expéditions à l'intérieur des terres pour y répertorier les espèces endogènes.
Il est le fondateur du "Land van Waveren", rebaptisé ensuite Tulbach.
Mais l'administration de Adriaan van der Stel resta dans l'histoire comme l'une des périodes de gouvernement les plus autoritaires et corrompues d'Afrique du Sud.

Van der Stel profita de sa situation pour développer son domaine viticole, Vergelegen, en s'appropriant les ressources de son employeur, la Compagnie des Indes orientales.
Son style, son amour ostentatoire pour l'argent, son favoritisme, ses mesures unilatérales provoquèrent en 1706 la révolte de 63 colons libres (sur un total de 550) dont 31 huguenots qui envoyèrent une pétition à la Compagnie pour obtenir son renvoi.
La pétition est d'abord rejetée et Van der Stel en profite pour faire jeter en prison ceux qui en avaient été à l'initiative.
À cette époque, les Pays-Bas sont en guerre avec la France et la Compagnie craint que les Huguenots ne prennent fait et cause pour la France et ne deviennent ses espions. Elle décide alors de démettre Adriaan van der Stel et de le rappeler aux Pays-Bas le 23 avril 1707.
Il quitte ainsi définitivement la colonie du Cap en 1708 et passe le restant de ces jours en exil aux Pays-Bas. Sa propriété, Vergelegen, fut vendue 3 ans plus tard et partagée en 4 fermes distinctes. La demeure de maitre fut détruite.



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1354
3 novembre
La Bataille de Porto-Longo
Egalement appelée bataille de Sapienza, la bataille de Porto-Longo opposa la république de Gênes et la république de Venise le 3 novembre 1354, au cours de la troisième guerre vénitio-génoise. Alors que la flotte génoise avait perdu la bataille d'Alghero un an plus tôt, cette fois-ci elle en sortit largement victorieuse, obtenant au passage un armistice et un traité de paix en 1355, en défaveur de Venise, forcée de payer les frais de guerre.
Voir aussi : République de Gênes - République de Venise - Troisième Guerre vénitio-génoise - Histoire des Guerres

1373
3 novembre
Décès de Jeanne de France
Jeanne de France décède à Evreux (Eure). Née le 24 juin 1343 à Châteauneuf-sur-Loire (Loiret), elle est la fille du roi Jean II le Bon et de Bonne de Luxembourg. Son mariage avec Charles II le Mauvais en février 1352 au château du Vivier en fait la reine de Navarre. Jeanne de France a eu une importante non négligeable dans les relations diplomatiques compliquées entre son territoire et la France.
Voir aussi : Décès - Navarre - Histoire de la Politique

1383
3 novembre
Achèvement de la cathédrale Santa Maria del Mar
La dernière clef de voûte de la cathédrale Santa Maria del Mar de Barcelone est posée, mettant un terme à une construction engagée depuis le 25 mars 1329. Bien que les murs, les chapelles latérales et la façade fussent déjà complétés depuis 1350, le feu prit à l'échafaudage en 1379, endommageant sérieusement les pierres. L'histoire veut que la construction ait été menée par tous les habitants de la Ribera. La messe inaugurale fut célébrée le 15 août 1384, jour de la fête de l'Assomption.
Voir aussi : Histoire de Barcelone - Cathédrale - Histoire de l'Art

1640
3 novembre
Charles Ier convoque le Parlement
Afin de faire face à l’insurrection écossaise qui a éclaté en 1639, Charles Ier est contraint de convoquer un nouveau parlement. En effet, seul le vote de ce dernier peut lui attribuer de nouveaux fonds. Depuis 1629, le roi d’Angleterre était parvenu à contourner le système, grâce, notamment, à l’efficacité de son conseiller en économie, Strafford. Il pouvait ainsi imposer son pouvoir. Le 3 novembre, un nouveau Parlement se réunit donc et négocie de manière à ne pas pouvoir être dissout par le roi. Cromwell fait partie des membres de l'assemblée, qui fait condamner deux des principaux conseillers du roi, Strafford et Laud, afin de mettre un terme aux visées absolutistes du souverain. De par sa longévité (jusqu’en 1660), il obtiendra le nom de "Long Parlement".
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Ecosse - Charles Ier d'Angleterre - Histoire du Long Parlement - Histoire de la Guerre civile d'Angleterre - Histoire de la Politique

1742
3 novembre
Cebrián y Agustín prend ses fonctions de vice-roi
Sur décision du roi Philippe V d'Espagne, Cebrián y Agustín prend officiellement ses fonctions de vice-roi à Mexico. Il remplace ainsi le président de l'Audiencia, Pedro Malo de Villavicencio, qui assurait l'intérim depuis le décès de Pedro de Castro y Figueroa. Avant de devenir vice-roi, Cebrián y Agustín a été ambassadeur extraordinaire à Vienne, Dresde et Naples ainsi que majordome et écuyer de l'Infant Felipe.
Voir aussi : Espagne - Vice-roi - Histoire de la Politique

1762
3 novembre
Traité de Fontainebleau
La France ayant connu une défaite au cours de la guerre de Sept Ans, Louis XV signe en secret le traité de Fontainebleau le 3 novembre 1762. Il prévoit la cession des terres de la Louisiane qui se trouvent sur la rive droite du Mississippi à l'Espagne. L'autre partie de ces terres seront cédées à la Grande-Bretagne en 1763 par le traité de Paris.
Voir aussi : Dossier histoire des Provinces-Unies - Blocus - Joseph II - Escaut - Histoire des Traités

1852
3 novembre
Naissance de Meiji, empereur du Japon.
Meiji devient empereur du Japon à l'âge de 15 ans. Il fait de nombreuses réformes dans le but d'industrialiser le pays. Le Japon se modernise et commence à avoir des contacts avec l'Occident. Il met en place une Constitution ainsi qu'un gouvernement et abolit le système de castes. Le Japon met en place des protectorats et devient une grande puissance. Son économie prend exemple sur celle du Royaume-Uni. L'empereur meurt en 1912.
Voir aussi : Japon - Constitution - Réformes - Meiji - Histoire de la Politique

1867
3 novembre
La bataille de Mentana
Les volontaires garibaldiens tentent de pénétrer à Rome et d'en chasser le pape Pie IX. Ils veulent remettre la ville au roi d'Italie Victor-Emmanuel II pour achever l'unité politique de la péninsule. Mais ils sont écrasés à Mentana (près de Rome) par les soldats pontificaux qui bénéficient du soutien d'un contingent français envoyés par Napoléon III. Le roi d'Italie attendra la défaite de la France face à la Prusse pour se saisir enfin de la ville de Rome et en faire sa capitale.
Voir aussi : Bataille - Pape - Napoléon III - Pie IX - Garibaldi - Histoire des Guerres

1868
3 novembre
Grant élu président des Etats-Unis
Le général Ulysses Simpson Grant (1822-1885), figure victorieuse de la guerre de Sécession, devient dix-huitième président des Etats-Unis, succédant ainsi au « pacificateur » Andrew Johnson, lequel accorda en fin d'exercice l'amnistie à tous les responsables confédérés (7 septembre 1867), dont leur président de 1861 à 1865, le démocrate Jefferson Davis. Malgré une réélection en 1872, fortement critiqué au sein de son propre Parti républicain, il ne put briguer de troisième mandat.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Républicain - Parti démocrate - Grant - Histoire des Institutions

1896
3 novembre
William McKinley est élu président des Etats-Unis
Le républicain William McKinley devient le vingt-cinquième président des Etats-Unis, le 3 novembre 1896. Soutenu par les groupes industriels, il augmente les droits de douanes pour protéger l'économie américaine. Son mandat est marqué par la guerre contre l'Empire espagnol, symbolisée par l'indépendance de Cuba. Les Etats-Unis s'emparent des colonies espagnoles de Guam, de Porto-Rico et des Philippines. Il lance son pays à la conquête du marché asiatique mais est assassiné par un anarchiste, le 6 septembre 1901.
Voir aussi : Etats-Unis - Président - Cuba - Républicain - William McKinley - Histoire de la Politique

1903
3 novembre
L'indépendance de Panama
Libéré de la tutelle espagnole en 1821, le Panamá fait sécession d'avec la Colombie. Les Etats-Unis qui souhaitent y percer un canal pour relier les océans Atlantique et Pacifique, ont soutenu les indépendantistes. Ainsi, ils obtiennent par traité la concession de la zone du canal. Les travaux avaient commencé en 1881 par Ferdinand de Lesseps qui fit faillite. La zone du canal ne reviendra sous souveraineté panaméenne qu'en 1999.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire fête nationale - Histoire de la Décolonisation

1914
3 novembre
Bataille de Tanga
La bataille de Tanga, du 3 au 5 novembre 1914 est la première bataille majeure de la Première Guerre mondiale en Afrique. Soucieux de couper l'Allemagne de ses bases africaines, les alliés chargent l'armée britannique des Indes de prendre le contrôle de la Tanzanie, et plus particulièrement de Tanga, un port stratégique. Pourtant à huit contre un, l'opération est un échec total pour des Britanniques mal entraînés et ayant mal reconnu le terrain. Ils sont obligés de battre en retraite, abandonnant armes et munitions à l'ennemi.
Voir aussi : Allemagne - Première Guerre mondiale - Royaume-Uni - Tanzanie - Histoire des Guerres

1916
3 novembre
Protectorat britannique sur le Qatar
Un an après avoir reconnu le Cheik Abdulah bin Jassin Al Thani comme dirigeant du Qatar, le pouvoir britannique signe un traité de protectorat avec les Qataris, identique à ceux que l'empire colonial a négocié avec les autres pays du golfe Persique. Les Britanniques offrent ainsi leur protection au Qatar. En échange de quoi, les Qataris renoncent à céder des territoires ou à entamer des négociations sans le consentement des Britanniques.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Traité - Histoire des Traités

1935
3 novembre
Monarchie restaurée en Grèce
Le 3 novembre 1935 plébiscite le retour de Georges II de Grèce, roi des Hellènes. Après un premier échec en 1923, la population demande son retour à la tête du pays par référendum. Désireux de rétablir l'ordre, Georges II se heurte à la montée vertigineuse du communisme, et se contraint à soutenir le coup d'État du général Ioánnis Metaxás débouchant sur l'instauration du régime du 4 août en 1936.
Voir aussi : Grèce - Monarchie - Georges II - Histoire de la Politique

1936
3 novembre
Franklin Roosevelt président des USA
Franklin Delano Roosevelt est réélu président des États-Unis le 3 novembre 1936. Le président sortant démocrate remporte quarante-six des quarante-huit États américains, et une victoire sans appel avec 60,8% des suffrages. Un écart de onze millions de voix est obtenu avec Alfred Landon, le candidat républicain. Roosevelt entame donc le deuxième des quatre mandats qu'il aura finalement obtenus.
Voir aussi : Parti démocrate - Franklin Roosevelt - Histoire de la Politique

1949
3 novembre
Louis Armstrong triomphe à Paris
Louis Armstrong joue dans la salle Pleyel. Les parisiens ovationnent ses prestations à la trompette comme au chant. Il jouera ainsi plusieurs jours dans cette salle, toujours avec le même succès.
Voir aussi : Histoire de Paris - Louis Armstrong - Histoire du Jazz

1957
3 novembre
Spoutnik 2 et la chienne Laïka
Un mois après le lancement du premier satellite Spoutnik (en russe "compagnon de route"), Spoutnik 2 est lancé avec, dans un compartiment pressurisé, Laïka. Cette petite chienne est le premier être vivant satellisé. L'animal survivra 7 jours et mourra faute d'oxygène.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Dossier histoire de la conquête spatiale dans la guerre froide - Spoutnik - Histoire de l'Espace

1969
3 novembre
Les accords du Caire permettent aux fedayins et Libanais de s'entendre
Fedayins de l’OLP mené par Yasser Arafat et Libanais s’entendent lors des accords du Caire pour trouver une solution aux camps palestiniens qui fragilisent le Liban. Après avoir subi les ripostes israéliennes suites aux attaques palestiniennes et vainement tenté de se débarrasser de ces camps, le gouvernement libanais reconnait leur extraterritorialité. Mais leur présence accroît encore les oppositions entre les communautés libanaises : les chrétiens souhaitent le départ de fedayins soutenus par les musulmans. Tandis que sunnites et phalanges chrétiennes s’apprêtent à s’opposer, des mouvements politiques contestent l’organisation du régime et réclament un système laïc.
Voir aussi : Histoire de l'OLP - Arafat - Histoire du Conflit Israélo-Palestinien

1970
3 novembre
Salvador Allende, président du Chili
Le candidat de l'Unité populaire (regroupant le Mouvement de la gauche révolutionnaire et le Parti communiste), est élu président de la République du Chili avec un peu plus du tiers des suffrages. Il mettra en œuvre une importante politique de réforme agraire et de nationalisations. Le 11 septembre 1973, les forces armées du général Pinochet, avec le soutien de la CIA, assassineront Salvador Allende dans son palais de la Moneda.
Voir aussi : Président - Election - Allende - Histoire des Elections

1987
3 novembre
L'Irangate éclate
L’hebdomadaire libanais pro-syrien, Al Shiraa, fait éclater l'affaire des ventes d'armes secrètes des Etats-Unis à l'Iran. Entre 1985 et 1987, en échange de missiles livrés par Jérusalem, il s'agissait d'obtenir la libération des otages américains du Liban. Il s'agissait également de soutenir les révolutionnaires nicaraguayens, afghans et angolais, considérés alors par les Etats-Unis comme des défenseurs de la liberté.
Voir aussi : Scandale - Histoire des Scandales politiques

2004
3 novembre
Réélection de George W. Bush
Le président républicain George Bush l'emporte au terme d'une campagne disputée face à son rival démocrate John Kerry avec 286 grands électeurs contre 252 à son adversaire. George Bush Senior avait, lui, été battu en 1992 par le démocrate Bill Clinton lors de sa deuxième candidature.
Voir aussi : Bush - Histoire des Elections
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml



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La bataille de Tanga, aussi appelée bataille des abeilles, est une tentative ratée de la part de l'armée britannique des Indes d'envahir l'Afrique orientale allemande, (composée des actuels Tanzanie, Burundi et Rwanda), au cours de la Première Guerre mondiale. Ce fut le premier épisode majeur de ce conflit sur le continent africain.
Depuis le début de la Première Guerre mondiale, le Royaume-Uni et l'Empire allemand s'affrontent militairement en Europe mais aussi sur d'autres continents et notamment en Afrique. En effet, un des enjeux militaires de l'affrontement par colonies interposées est pour les Alliés de priver l'Allemagne de ses bases en Afrique et en Océanie.
Tanga est une ville côtière située à l'époque en Afrique orientale allemande (dorénavant en Tanzanie), à 80 kilomètres au sud de la frontière avec l'Afrique orientale britannique (devenue depuis le Kenya actuel). Ce port actif était d'une grande importance stratégique en tant que point de départ du chemin de fer d'Usambara qui assurait la liaison à l'intérieur des terres jusqu'au pied du Kilimandjaro.

Bataille de Tanga, le 3 - 5 Novembre, 1914 par Martin Frost (1875-1927)
Le plan britannique initial prévoyait le bombardement du port par la Royal Navy mais fut abandonné après la conclusion d'un accord de non-agression en faveur de la protection de la population de Tanga, résultat bénéfique de la diplomatie de la canonnière en général moins pacifique.
Cela n'empêcha pas les forces britanniques de violer ce pacte en lançant une attaque amphibie contre la ville. Dès le départ, cette opération s'annonça comme un désastre. L'arrivée du croiseur britannique HMS Fox plusieurs jours avant l'attaque avertit les défenseurs de la rupture prochaine de l'accord initial. Ce délai permit aux militaires allemands de la Schutztruppe et à la population civile, aux ordres du colonel von Lettow-Vorbeck, de se préparer à l'assaut ennemi en renforçant la garnison (bornée originellement à une simple compagnie) avec des soldats provenant de toute la colonie. Ces renforts portèrent le nombre des défenseurs à un millier d'hommes.
Ayant eu vent de ce nouveau rapport de force et supposant à tort que le port était miné, le général britannique Arthur Aitken décida de lancer le 3 novembre 1914 un débarquement amphibie à trois miles (environ cinq kilomètres) au sud de la ville. La reconnaissance du secteur ayant été mal effectuée, le débarquement fut un désastre et seule la chance évita aux forces britanniques, composées de 8 000 réservistes indiens mal entraînés, d'être balayées.
Le jour suivant, Aitken ordonna à ses troupes de marcher sur Tanga sans avoir, à nouveau, reconnu son itinéraire au préalable. Elles tombèrent rapidement dans une embuscade tendue par la garnison allemande qui interrompit leur avance. Durant l'après-midi, le combat prit la tournure d'accrochages dans la jungle, fréquemment interrompus par l'irruption d'essaims d'abeilles en furie, qui expliquent le surnom donné à la bataille. Bien que le rapport de force ait été à un contre huit en défaveur des Allemands, le colonel von Lettow lança une contre-attaque qui submergea rapidement les positions britanniques et contraignit les soldats indiens à rembarquer.
Dans leur retraite précipitée, les vaincus abandonnèrent sur le terrain des fusils, des mitrailleuses et plus de 600 000 munitions qui tombèrent aux mains des Allemands.

Von Lettow rencontra Aitken sous la sauvegarde du drapeau blanc après la fin des combats et tous deux échangèrent, entre gentilshommes, leurs impressions en dégustant une bouteille de brandy. Le vainqueur ordonna par ailleurs aux médecins allemands de prendre soin des blessés ennemis.
Récompensé par une promotion au grade de général pour ses succès militaires, von Lettow combattit en Afrique contre les Britanniques et les Belges (de la Force publique du Congo belge) jusqu'à la fin de la guerre. Rentré en Allemagne à l'issue de celle-ci, il y fut accueilli en héros.



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1380
4 novembre

Sacre de Charles VI

Charles VI est sacré roi de France à Reims, devenant ainsi le quatrième roi de la branche dite de Valois de la dynastie capétienne. Charles VI n'étant âgé que de 12 ans, un système collégial de gouvernement est mis en place. Il faudra attendre 1988 pour le voir prendre de manière effective le pouvoir. Son règne s'étalera jusqu'à sa mort, le 21 octobre 1422. Il fut marqué par la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons ainsi que la guerre de Cent Ans.
Voir aussi : Sacre - Charles VI - Roi de France - Histoire de la Politique



1520
4 novembre

Christian II est couronné roi de Suède

Le 4 novembre 1520, Christian II, roi de Danemark et de Norvège, est nommé roi de Suède au cours d'une cérémonie conduite par l'archevêque Gustave Eriksson Trolle dans la cathédrale de Stockholm. Trois jours après, souhaitant se venger de ceux qui lui avaient résisté dans le passé, il exécute de nombreux nobles et religieux, donnant ainsi le nom au tristement célèbre "bain de sang de Stockholm". Cette féroce répression aura comme principale conséquence, une révolte nationale qui renversera Christian II en 1523.
Voir aussi : Roi - Suède - Exécution - Danemark - Révolte - Histoire de la Politique



1757
4 novembre

Création de l'Académie des Beaux-Arts de Russie

L'Académie des Beaux-Arts de Russie est fondée le 4 novembre 1757, à l'initiative du ministre de l'Education nationale, le comte Ivan Chouvalov, et sous l'impulsion de l'érudit russe Mikhaïl Lomonossov. Appelée à ses débuts l'Académie des "trois arts nobles", elle avait pour but à l'origine de développer les créations artistiques russes et de limiter l'importation d'œuvres étrangères. Le même jour commença la construction du théâtre de Saint-Pétersbourg.
Voir aussi : Lomonossov - Histoire de l'Art



1794
4 novembre

Massacre de la population de Varsovie par les troupes russes

Les Polonais, dirigés par Kosciuszko, s'insurgent contre le pouvoir russe et se réfugient dans la ville de Varsovie après avoir été attaqués par l'Autriche et la Prusse, pays alliés de la Russie. Kosciuszko est fait prisonnier et l'armée des insurgés est affaiblie. Les Russes, dirigés par Souvorov, attaquent donc la ville de Varsovie le 4 novembre. Les Polonais sont rapidement vaincus et massacrés par l'armée russe. Il y a plus de 20 000 civils tués. Le 5 novembre, les troupes polonaises se retirent.
Voir aussi : Russie - Histoire de Varsovie - Souvorov - Histoire des Guerres



1826
4 novembre

Le palais Brongniart est inauguré

Le palais Brongniart est achevé et prêt à abriter la Bourse de Paris. Napoléon confia la réalisation de l’édifice à Alexandre Théodore Brongniart dès 1808. Ce dernier élabora les plans du monument mais mourut en 1813, avant son aboutissement. Achevée par Labarre, son œuvre architecturale abritera les activités boursières françaises pendant plus d’un siècle. Les échanges à la criée disparaîtront au cours du XXe siècle. La 13 juillet 1987, l’immense corbeille sera démontée, laissant la place à l’informatisation.
Voir aussi : Napoléon - Dossier histoire de la bourse - Palais Brongniart - Histoire de la Finance



1830
4 novembre

L’indépendance de la Belgique reconnue

Suite à la révolution belge du 25 août 1830, une conférence réunit à Londres l’Angleterre, l’Autriche, la Prusse, la Russie et la France. Ces grandes puissances reconnaissent alors officiellement l’indépendance de la Belgique vis-à-vis des Pays-Bas. Les Pays-Bas espagnols et les Provinces-Unies étaient en effet unis depuis 1815. Le 20 janvier de l’année suivante, un protocole renforcera encore le statut d’indépendance du pays et établira sa neutralité perpétuelle.
Voir aussi : Dossier histoire des Provinces-Unies - Conférence - Pays-Bas espagnols - Histoire de l'Etat



1838
4 novembre

Stendhal commence "La Chartreuse de Parme"

L'écrivain français Henri Beyle, alias Stendhal, dicte à son secrétaire le texte de ce qui constituera son dernier roman, "la chartreuse de Parme". Le manuscrit sera achevé le 26 décembre et paraîtra en deux volumes en mars 1839.
Voir aussi : Stendhal - Chartreuse de Parme - Histoire des Romans



1847
4 novembre

Décès de Felix Mendelssohn-Bartholdy, compositeur.

Felix enchaîne les créations durant son adolescence et joue souvent avec sa grande sœur prénommée Fanny. En 1827, il suit des cours à la faculté de Berlin. Il voyage ensuite dans plusieurs pays européens. Ces expéditions lui inspirent quelques créations symphoniques. En 1835, il est nommé directeur musical du Gewandhaus de la ville de Leipzig. Il met ensuite son art au service du roi Frédéric-Guillaume IV. Il meurt quelque mois après sa sœur en 1847.
Voir aussi : Création - Musique - Composition - Symphonies - Leipzig - Histoire de l'Art



1856
4 novembre

Décès de Paul Delaroche, peintre français.

Paul Delaroche est remarqué pour ses œuvres en 1824. Il expose alors au Salon de nombreux tableaux contant des anecdotes historiques. Durant quatre années, il travaille sur l'œuvre "L'hémicycle de l'école des Beaux-Arts" qui compte 75 grands artistes. Il devient professeur aux Beaux-Arts jusqu'en 1843. Il continue ensuite son œuvre historique et peint pour le musée de Versailles. Durant sa vie, il enseigne à des nombreux peintres de la génération suivante.
Voir aussi : Peinture - Beaux-Arts - Salon - Scènes historiques - Histoire de la Peinture



1870
4 novembre

Début du siège de Belfort

Le maréchal prussien Moltke à la tête de 40 000 hommes établit un siège à Belfort. La ville est gouvernée par le colonel français Denfert-Rochereau qui va la défendre pendant 104 jours. Belfort ne se rendra qu'après la capitulation française et sur ordre du gouvernement, le 18 février 1871.
Voir aussi : Napoléon III - Bismarck - Histoire de Belfort - Denfert-Rochereau - Histoire de la Guerre de 1870



1884
4 novembre

Election de Grover Cleveland

Le 4 novembre 1884, le leader des démocrates Bourbons, Grover Cleveland, est élu président des Etats-Unis. Il effectue son mandat de 1885 à 1889, et en effectue un second de 1893 à 1897. Avec sa réputation d'homme politique honnête et indépendant, il récupère les voix de toutes les personnes anti-corruption. Durant ses mandats, il prône avec ferveur le libéralisme classique et combat l'inflation galopante. Il meurt le 24 juin 1908.
Voir aussi : Président des Etats-Unis - Grover Cleveland - Histoire de la Politique



1904
4 novembre

L'Affaire des fiches éclate au grand jour

A la chambre des députés, le général André est giflé à deux reprises par le député nationaliste du IIème arrondissement, Gabriel Syveton. André, ancien ministre de la Guerre dans le gouvernement d'Émile Combes, avait fait rédiger par des francs-maçons des fiches de renseignements sur les opinions religieuses des officiers républicains. L'affaire éclate à la chambre des députés et le 15 novembre, le général André sera contraint de démissionner.
Voir aussi : Emile Combes - Général André - Histoire de la Troisième République



1917
4 novembre

Les Bolchévicks prennent Saint-Pétersbourg

Léon Trotski, le chef du comité militaire révolutionnaire rentre dans Petrograd (Saint-Pétersbourg) avec l'armée et investit la ville. Le chef du gouvernement provisoire Alexandre Kerenski prend la fuite. Lénine devient le président du conseil des commissaires du peuple et instaure un état socialiste. La prise de Petrograd marque la fin de la révolution d'octobre, la Russie est devenue communiste.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Lénine - Bolcheviks - Histoire de Saint-Petersbourg - Histoire de Petrograd - Histoire des Guerres



1918
4 novembre

Fondation du parti communiste hongrois

Le Parti communiste hongrois a été fondé le 4 novembre 1918 par Béla Kun, militant communiste. En ces temps de guerre, les idées communistes ont beaucoup de succès. Le gouvernement craint alors pour son intégrité et fait arrêter les dirigeants du parti pour tentative de subversion. Les années suivantes sont synonymes de répression pour le parti, qui fut dissout en 1936. Béla Kun est exécuté deux ans plus tard. Il faudra attendre 1943 pour que le parti voie le jour à nouveau.
Voir aussi : Première Guerre mondiale - Hongrie - Histoire de la Politique



1922
4 novembre

Découverte du tombeau de Toutankhamon

L'archéologue anglais Howard Carter et son équipe réussissent à dégager un escalier de pierre descendant jusqu'à la tombe du souverain égyptien. Carter attendra plusieurs jours avant de parvenir au tombeau. La plus petite des sépultures de toute la vallée des rois, la tombe de Toutankhamon est restée célèbre car tous les trésors qu'elle renfermait ont été entièrement préservés.
Voir aussi : Découverte - Dossier histoire des découvertes archéologiques - Tombeau - Howard Carter - Toutankhamon - Histoire de l'Archéologie



1924
4 novembre

Calvin Coolidge réélu président des Etats-Unis

Le 4 novembre 1924, le 30e président des États-Unis Calvin Coolidge est réélu pour un nouveau mandat. Arrivé au pouvoir suite à la mort de l'ancien président Warren G. Harding, Calvin Coolidge profitera de son mandat pour rétablir la confiance du peuple américain envers la Maison Blanche, accusée de corruption et sujette à de nombreux scandales les années précédentes. Son mandat s'achève en 1929, et Herbert Hoover prend alors les rênes des États-Unis.
Voir aussi : Président des Etats-Unis - Histoire de la Maison Blanche - Warren G. Harding - Calvin Coolidge - Herbert Hoover - Histoire de la Politique



1925
4 novembre

Tentative d'attentat contre Mussolini

Le 4 novembre 1925, Benito Mussolini est victime d'une tentative d'attentat orchestrée par le député socialiste Tito Zaniboni et son complice, le général Luigi Capello. À la suite de cette tentative, Zaniboni est arrêté et condamné à trente années d'emprisonnement. Cet événement sert de prétexte à Mussolini pour procéder à la dissolution du parti socialiste, l'un de ses rivaux sur la scène politique italienne. Tito Zaniboni sera libéré en septembre 1943.
Voir aussi : Attentat - Histoire du Parti Socialiste - Dissolution - Tentative - Benito Mussolini - Histoire de la Politique



1939
4 novembre

Présentation de la première voiture à air conditionné

A Chicago, dans l'Illinois, le constructeur américain Packard Motors dévoile au public la première voiture équipée de l'air conditionné. L'usine Cadillac fera de même à partir de 1941.
Voir aussi : Voiture - Histoire de l'Automobile



1946
4 novembre

Première cession de l'UNESCO

La charte de création de l'UNESCO (Organisation des Nations unies pour l'Education, le Science et la culture) est ratifiée par les 37 états membres à Londres. Le premier directeur général est le biologiste britannique Julian Huxley. L'UNESCO a pour vocation de promouvoir la paix, l'éducation, la science et la culture dans le monde. Son siège est installé à Paris.
Voir aussi : Histoire de Paris - Dossier histoire de l' ONU - Histoire de l'UNESCO - Histoire de la Diplomatie



1952
4 novembre

Eisenhower est élu président de la République

L’ancien général Eisenhower, homme qui a supervisé les opérations de libération de l’Europe pendant la Seconde Guerre mondiale, est élu à la présidence de la République. Candidat républicain, il doit notamment sa victoire à la peur du communisme et à la campagne de McCarthy. Pourtant, Eisenhower n’apprécie guère cet homme qui s’en prend parfois aux généraux qui ont contribué à mettre à bas les forces de l’Axe. Succédant au démocrate Truman, Eisenhower contribuera à la coexistence pacifique avec l’URSS ainsi qu’à la lutte contre la ségrégation raciale. Il sera réélu en 1956 malgré un Congrès à majorité démocrate.
Voir aussi : Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Histoire des Elections



1956
4 novembre

L’ONU crée la FUNU

Sous la pression exercée par l’URSS et les États-Unis, la Force d’urgence des Nations Unies est créée. Sa mission consiste à apaiser les conflits de la crise de Suez, en supervisant notamment le retrait total des troupes françaises, israéliennes et britanniques. Envoyée en Égypte peu de temps après sa création, la FUNU constitue la première force armée d’intervention de l’ONU. Jusqu’à présent, seules des troupes d’observations étaient envoyées. Elle restera sur le territoire pour assurer la paix jusqu’en 1967, date à laquelle Nasser exigera son départ.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Nasser - Dossier histoire de la Crise du canal de Suez - Histoire de la Diplomatie



1956
4 novembre

L’armée soviétique intervient à Budapest

Les troupes soviétiques entrent dans la capitale hongroise afin de mettre un terme à l’insurrection, qui sévit depuis le 23 octobre. Moscou n’a pas supporté le comportement du chef du gouvernement Imre Nagy, qui avait formé un gouvernement de coalition quelques jours plus tôt. Les négociations sont interrompues tandis que János Kádár met en place un gouvernement d’opposition, soutenu par l’URSS. Le feu est ouvert et, malgré leur résistance, les insurgés ne peuvent tenir tête aux quelques 2000 chars soviétiques. Ils sont totalement écrasés. Plus de 25 000 d’entre eux périssent à Budapest, tandis qu’une dizaine de milliers d’autres sont déportés. La lutte se poursuivra toutefois en province, durant près de deux semaines. Quant à Imre Nagy, il sera arrêté et conduit en Roumanie, avant d’être exécuté en 1958.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Histoire de l'Armée rouge - Dossier histoire de l' insurrection de Budapest - Imre Nagy - Histoire de l'Opposition



1979
4 novembre

Prise d'otage de Téhéran

Alors que les Etats-Unis accueillent depuis le 22 octobre le shah, exilé au Mexique après la révolution islamique de janvier 1979, 400 étudiants s’attaquent à l’ambassade américaine de Téhéran. Retenus dans un premier temps par les Marines, ils investissent rapidement les lieux et prennent 63 personnes en otage ainsi que des membres de l'administration. Leurs revendications sont claires, la libération des otages se fera en échange de la livraison du shah pour qu’il soit jugé en Iran. Mais les Etats-Unis ne souhaitent ni livrer leur ancien allié qu’ils reçoivent pour raisons médicales, ni céder devant Khomeiny, soupçonné d’être responsable de cette opération. Jimmy Carter fait alors le choix des rétorsions économiques et suspend notamment les importations de pétrole en provenance d’Iran. Mais en vain, alors que seulement treize otages seront libérés dans les premières semaines, cinquante-deux devront attendre 444 jours et l’élection de Reagan pour retrouver la liberté.
Voir aussi : Shah - Histoire de Téhéran - Jimmy Carter - Reagan - Crise iranienne des otages - Histoire du Terrorisme



1984
4 novembre

Lancement de Canal +

Le directeur général de la toute première chaîne à péage française, André Rousselet ouvre l'antenne. Canal + compte à ses débuts 186 000 abonnés. Le concept de la chaîne est fortement inspiré de la chaîne américaine HBO et consacre l'essentiel de ses programmes au cinéma et au sport.
Voir aussi : Histoire de Canal + - Histoire de la Télévision



1995
4 novembre

Assassinat d'Yitzhak Rabin

Alors qu'il venait de terminer un discours à la tribune d'un rassemblement pacifiste, le premier ministre israélien a été tué de trois balles dans le dos. L'artisan de la paix au Proche-orient a été la victime d'Ygal Amir un étudiant d'extrême-droite opposé au processus de paix avec la Palestine. De nombreux représentants des pays arabes seront présents lors de ses funérailles, le 6 novembre.
Voir aussi : Assassinat - Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Rabin - Histoire des Assassinats



2008
4 novembre

Barack Obama, président des Etats-Unis

Barack Obama est élu le 4 novembre 2008, président des Etats-Unis face à John McCain. Il est le premier Afro-américain à occuper cette fonction.
Voir aussi : Président - Obama - Histoire des Elections

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Début du siège de BelfortBelfort est une ville stratégique située sur la Porte d'Alsace, une trouée entre le sud des Vosges et le massif du Jura. Lorsqu'au début de la guerre franco-allemande l'Armée du Rhin est mise en déroute dans le nord de l'Alsace, puis que Strasbourg est prise le 28 septembre, Belfort constitue le dernier rempart avant une invasion du centre de la France par les armées allemandes qui pourraient prendre en tenaille les forces françaises, alors basées en Lorraine et en Champagne.
Le colonel Pierre Philippe Denfert-Rochereau est nommé gouverneur de la place de Belfort en 1870 et dès l'annonce de la progression allemande, il entreprend l'édification de fortifications supplémentaires pour compléter efficacement les fortifications héritées de Vauban. Malgré les améliorations apportées par le général Haxo au début du xixe siècle, leur organisation était devenue obsolète, mais elles avaient le grand mérite d'être très résistantes à l'impact des obus ennemis.

Lorsque les troupes allemandes, commandées par le général August von Werder et son adjoint le général von Tresckow, investissent les pourtours de la ville le 3 novembre, elles se heurtent à une résistance plus vive que prévue. Au lieu de s'enfermer dans la place, la garnison de 15 000 hommes du colonel Denfert-Rochereau dispute toutes les approches. Tout au long du premier mois, la garnison de Belfort parvient à mener des sorties, appuyées par ses canons à longue portée, avec pour résultat l'obligation répétée pour les allemands de reculer, abandonnant les villages qu'ils pouvaient avoir pris auparavant. Inférieurs numériquement et confrontés à un hiver rigoureux, les allemands ne peuvent progresser que lentement dans le développement de leur siège.

Ce n'est qu'à partir du 3 décembre que les Allemands, équipés de canons de faible portée, peuvent procéder à un bombardement de la ville, suivi d'une rapide interruption du fait d'une riposte énergique de la garnison. Mais dès le 13 décembre, les assiégeants progressent, conquièrent certaines positions et fortins qui leur permettent de bombarder de façon intensive et quasi continue la ville, d'autant qu'ils reçoivent de nouveaux canons en renfort et que les défenseurs sont depuis le début de janvier affaiblis par une épidémie de typhus et de variole.
Parallèlement, une armée de l'Est a été constituée dans le but de libérer Belfort, puis, pour une part de porter la guerre à l'est du Rhin et pour l'autre part de couper les arrières des armées allemandes positionnées au nord-est de la France. Le général Bourbaki est à son commandement, mais l'armée progresse lentement et von Werder organise une ligne de défense efficace qui lui permet de concentrer ses troupes au point où les Français font signe de lancer leur attaque principale. Cette attaque a lieu le 16 janvier, après une journée de préparation d'artillerie. Malgré quelques erreurs d'organisation, l'armée de l'Est parvient à durement affaiblir ses ennemis et à les faire reculer à proximité de Belfort, où la population, pleine d'espoir, peut entendre le bruit des bombardements. Mais, à l'image de ce qui s'est passé à Mars-la-Tour six mois plus tôt, Bourbaki, surestimant l'adversaire et sous-estimant ses forces, donne l'ordre de revenir sur les positions initiales, refusant de poursuivre l'avantage. Le 17, ses troupes repoussent victorieusement une attaque surprise d'un régiment badois, mais restent encore sur place, puis le 18, Bourbaki ordonne la retraite. C'en est fini des espoirs de libération pour Belfort.
C'est avec des troupes renforcées et du matériel supplémentaire que von Tresckow peut redoubler d'intensité dans le siège des fortifications. Mais son désir de voir chuter Belfort le rend imprudent ou impatient, et le 27 janvier, il lance une offensive prématurée et insuffisamment protégée sur la redoute des Perches, qui lui coûte la vie de 500 hommes. Il doit alors se résoudre à une avance en tranchées, plus prudente et plus adaptée à son infériorité numérique persistante. C'est le 8 février qu'il parvient à s'emparer de la redoute des Perches, ouvrant la voie à l'attaque directe du château. L'issue du siège est désormais jouée : les défenseurs ne seront plus capables de résister bien longtemps.
L'ennemi a mis en batterie 200 gros canons qui, pendant 83 jours consécutifs, tirent plus de 400 000 obus, 5 000 par jour, ce qui est énorme pour l'époque. Mais la résistance ne fléchit pas d'une ligne.

Mais les opérations sont suspendues à l'annonce de l'intégration de Belfort dans l'armistice général (15 février) et le 18 février, le colonel Denfert-Rochereau reçoit un ordre exprès du gouvernement de la Défense nationale, présidé par Louis Adolphe Thiers, lui intimant l'ordre de rendre les armes. C'est donc après un siège de 104 jours où sa garnison et la population firent preuve d'une résistance héroïque que Belfort fut quittée par ses défenseurs, munis d'un laissez-passer et portant fièrement leurs armes.
La garnison comprenait initialement 17 700 hommes, dont 4 750 trouvèrent la mort, ainsi que 336 civils, tandis que presque tous les bâtiments de la ville avaient été endommagés par les bombardements. Les allemands ont quant à eux perdu environ 2 000 hommes pendant le siège.
La résistance de Belfort, comme celle de Bitche, sauva l'honneur d'une France humiliée et déshonorée par la défaite de Mac-Mahon à Sedan et la honteuse reddition de Bazaine à Metz. Elle offrit aussi la possibilité à Thiers de négocier la conservation de l'arrondissement de Belfort au sein de la France, alors qu'il faisait auparavant partie de l'Alsace, désormais revendiquée par les Allemands.
En hommage à cette résistance, il fut offert à la ville un monument réalisé par Bartholdi et placé sur le flanc de la falaise dominant la ville : le Lion de Belfort.



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1370
5 novembre

Décès de Casimir III de Pologne

Le roi de Pologne, Casimir III, décède. Né le 30 avril 1309 de l'union du roi Ladislas 1er dit "le Bref" et d'Hedwige de Kalisz, il monte sur le trône en 1533. Son règne fut marqué par le Traité de Kalisz, de grandes réformes dans les domaines de la justice, de l'administration et de la fiscalité ainsi que l'édification d'une cinquantaine de châteaux. Malgré quatre mariages, Casimir le Grand n'eut aucune descendance, si bien que le trône revint à sa mort à Louis 1er de Hongrie.
Voir aussi : Décès - Pologne - Casimir III - Histoire de la Politique



1439
5 novembre

Election de l'antipape Felix V par les schismatiques bâlois

Après avoir suspendu Eugène IV, en marge du concile de Ferrare-Florence, les schismatiques – ou extrémistes – bâlois procèdent à l'élection d'un nouveau pape, Amédée VIII de Savoie (1391-1416). Intronisé le 23 juillet 1440 dans la cathédrale de Lausanne sous le nom de Felix V, il régna en tant qu'antipape jusqu'en 1449. Le concile de Bâle s'acheva le 16 mai 1443, après sa quarante-cinquième session, sur la décision de se réunir ultérieurement lors d'un nouveau concile général de l'Eglise, qui aura lieu à Lyon, trois ans plus tard.
Voir aussi : Eugène IV - Concile de bâle - Amédée de savoie - Concile de ferrare-florence - Schismatiques - Histoire des Religions



1605
5 novembre

Conjuration des poudres en Angleterre

Le jour de la séance inaugurale du Parlement de Westminster à Londres, l'officier catholique Guy Fawkes est arrêté alors qu'il tentait de mettre le feu à l'assemblée avec 36 barils de poudre. Les catholiques reprochent au roi anglican, Jacques Ier Stuart, son intolérance à l'égard de leur religion. La conspiration sera déjouée avant que le roi et ses ministres n'entrent au parlement. Fawkes sera condamné à mort.
Voir aussi : Exécution - Histoire de Westminster - Jacques Ier - Stuart - Guy Fawkes - Histoire de la Renaissance



1688
5 novembre

Guillaume d’Orange débarque en Angleterre

Guillaume III d'Orange, stathouder des Provinces-Unies, débarque en Angleterre, accompagné de ses troupes armées. Il répond ainsi à l’appel des protestants et des opposants au règne de Jacques II, son beau-père. Ce dernier venait de donner naissance à un fils, Edward Stuart, et chacun voyait en cet événement le risque d’une nouvelle dynastie catholique. Sans effusion de sang, Guillaume III d’Orange parvient à faire fuir son beau-père en France, avec toute sa famille. Ce dernier tentera toutefois de reprendre le pouvoir à la Boyne, en Irlande, mais en vain.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Dossier histoire des Provinces-Unies - Guillaume III - Jacques II - Histoire des Coups d'Etat



1854
5 novembre

Victoire franco-britannique à Inkerman

Les Russes emmenés par l'Amiral Menchikov, s'inclinent face aux armées française et anglaises alors qu'ils tentent une contre-attaque sur la ville d'Inkerman en Crimée. La Russie capitulera un an plus tard après la prise par Mac-Mahon de la tour de Malakoff, le 8 septembre 1855.
Voir aussi : Bataille - Histoire de la Crimée - Histoire des Guerres



1898
5 novembre

Première transmission sans fil en France

Eugène Ducretet offre une démonstration publique de transmission sans fil avec l’aide de l’ingénieur Ernest Roger. Situé au troisième étage de la Tour Eiffel, il émet jusqu’au Panthéon, où le message est reçu en morse.
Voir aussi : Télégraphe - Histoire de la Radio



1906
5 novembre

Marie Curie devient professeur à la Sorbonne

A 39 ans, la physicienne française d'origine polonaise Marie Curie devient la première femme professeur à la Sorbonne. Marie Curie succède en fait à son mari, Pierre Curie, mort prématurément au mois d'avril, à la chaire de physique. Elle enseignera tout en continuant ses recherches et recevra son deuxième prix Nobel en 1911.
Voir aussi : Marie Curie - Histoire de la Sorbonne - Histoire de la Physique



1911
5 novembre

L'Italie annexe la Tripolitaine et la Cyrénaïque

Les Italiens déclarent la guerre à la Turquie et occupent la frange côtière de la Libye. Le conflit prendra fin en octobre 1912, et verra l'Italie l'emporter sur l'Empire Ottoman.
Voir aussi : Colonie - Annexion - Histoire de la Tripolitaine - Histoire de la Colonisation



1914
5 novembre

La France et la Grande-Bretagne déclarent la guerre à la Turquie

Deux jours après la Russie, c'est au tour de l'Angleterre et de la France d'entrer en conflit contre l'empire Ottoman. La Turquie est entrée dans la première guerre mondiale le 28 octobre et s'est ralliée aux empires centraux: l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie et l'Italie.
Voir aussi : Ottomans - Déclaration de guerre - Histoire de la Première Guerre mondiale



1938
5 novembre

Naissance du chanteur Joe Dassin

Joe Dassin, chanteur francophone, naît à New York le 5 novembre 1938. Déménageant très tôt en Europe, il se fait connaître par ses tubes tels que « Siffler sur la colline » et « Les Dalton ». « Et si tu n'existais pas », « Les Champs-Élysées » ou « L'été indien » seront de véritables succès. Il est également compositeur pour Carlos ou France Gall. Joe Dassin décède le 20 août 1980 d'un infarctus du myocarde.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Chanteur - Histoire de l'Art



1940
5 novembre

Franklin Roosevelt réélu président des Etats-Unis

Franklin Delano Roosevelt est réélu au poste de président des États-Unis le 5 novembre 1940. Il est le premier à briguer et à obtenir ce poste pour la troisième fois. Mettant en avant son expérience et son désir de rester neutre vis-à-vis du conflit mondial, il remporte les élections avec 54 % des voix face au républicain Wendell Wilkie. Ce mandat est marqué par l'attaque japonaise de Pearl Harbor entraînant les États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale.
Voir aussi : Etats-Unis - Président - Franklin Roosevelt - Histoire de la Politique



1951
5 novembre

Léon Jouhaux reçoit la Prix Nobel de la paix

L'ancien secrétaire de la CGT se voit décerner la plus haute distinction internationale pour son action courageuse menée au sein du syndicat tout au long de la deuxième guerre mondiale. Malgré la dissolution de la CGT par le régime de Vichy, Jouhaux continuera à remplir ses fonctions de directeur. La collaboration le plaça en résidence surveillée. Trois ans plus tard il est déporté à Buchenwald.
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - Histoire de la CGT - Histoire de l'Opposition



1977
5 novembre

Mort de Goscinny, l'un des pères d'Asterix

René Goscinny meurt d’une crise cardiaque et laisse Astérix orphelin. L’œuvre gauloise qu’il a créée avec Uderzo est son plus grand succès, avec des adaptations et des traductions dans de nombreuses langues. Mais ce scénariste a également participé à Lucky Luke, Iznogoud et écrit Le petit Nicolas. Uderzo prolongera toutefois les aventures d’Astérix et Obélix.
Voir aussi : Astérix - Goscinny - Lucky Luke - Iznogoud - Uderzo - Histoire des Bandes dessinées



1980
5 novembre

Sylvie Vartan et Johnny Hallyday divorcent

La presse française divulgue annonce le divorce de Johnny Hallyday et de Sylvie Vartan. Les deux stars de la chanson se séparent après 25 ans de mariage. La France entière est en émoi.
Voir aussi : Divorce - Johnny Hallyday - Sylvie Vartan - Histoire du Rock n'roll



1983
5 novembre

Mort de Reiser

L’auteur de "Gros dégueulasse", aux dessins satiriques et au mauvais goût affiché, s’éteint à Paris d’un cancer des os. Présent dès la fondation du journal Hara-Kiri où il publie sa vision durement ironique du monde, il est perçu comme un auteur engagé bien que les implications politiques de ces dessins ne soient pas évidentes. Il n’a en effet presque jamais caricaturé d’hommes politiques, leur préférant les hommes de la rue et les animaux.
Voir aussi : Histoire de Hara-Kiri - Reiser - Histoire des Bandes dessinées



1991
5 novembre

Disparition de Robert Maxwell

Le magnat de la presse britannique, Ludvick Hoch, alias Robert Maxwell, est retrouvé mort au large des îles Canaries. Alors que son groupe éditorial traversait une profonde crise financière, le milliardaire avait entamé une croisière à bord de son yacht, le "lady Ghislaine". C'est le capitaine du bateau qui donna l'alerte de sa disparition aux autorités espagnoles.
Voir aussi : Décès - Histoire de l'Economie



1994
5 novembre

G. Foreman devient le plus vieux champion de boxe

A Las Vegas le boxeur américain, George Foreman bat Michael Moorer au 10ème round par K.O. Il remporte ainsi le titre de champion du monde des poids-lourd de WBA. A 45 ans Foreman est le plus vieux champion du monde de boxe.
Voir aussi : Record du monde - Champion du monde - Histoire de la Boxe



2006
5 novembre

Saddam Hussein condamné à mort

Ouvert à la mi-octobre, le Tribunal spécial irakien rend son verdict : Saddam Hussein est condamné à mort par pendaison pour crime contre l’humanité, pour le massacre de Doujaïl. En 1982, en effet, près de 150 chiites furent massacrés dans ce village. Jugé dans un premier temps pour ces faits, l’ancien président de la République d’Irak aurait encore pu répondre de nombreuses autres accusations : massacres, génocides, crimes de guerre… Il sera finalement pendu le 30 décembre.
Voir aussi : Procès - Saddam Hussein - Histoire de la Justice

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml



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PostPublié: Mar Nov 05, 2013 1:18 am 
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L'Émirat de Cyrénaïque était un État proclamé en 1919 sur le territoire de la Cyrénaïque, région de l'actuelle Libye, sous la souveraineté de l'émir Idris, chef de la confrérie des Sanussi. Né d'un compromis avec les colonisateurs italiens, l'Émirat cesse d'exister quelques années plus tard, et la Cyrénaïque est pleinement intégrée à la Libye italienne. En 1949, après la Seconde Guerre mondiale, l'Émirat de Cyrénaïque est à nouveau proclamé par Idris avec le soutien du Royaume-Uni, et existe jusqu'à la fin 1951, durant la période de transition qui mène à l'unification du Royaume de Libye en tant qu'État souverain
Après la guerre italo-turque, le Royaume d'Italie annexe l'ancien territoire ottoman de la Régence de Tripoli. Les Italiens ont cependant le plus grand mal à stabiliser leur nouvelle colonie et doivent, en Cyrénaïque, faire face aux avant-postes ottomans qui n'ont pas renoncé à reprendre le pays, et à l'influence de la confrérie des Sanussi, puissante depuis le XIXe siècle. Au terme de la Première Guerre mondiale, les Italiens doivent composer avec les forces politiques locales : en Tripolitaine, la République de Tripolitaine est reconnue le 1er juin 1919. En Cyrénaïque, c'est avec Idris al-Sanussi que les Italiens doivent traiter : le 31 octobre 1919, le parlement italien vote une loi fondamentale reconnaissant l'autonomie de la Cyrénaïque, dont Rome continue néanmoins de contrôler l'armée, la diplomatie et la justice. Le 25 octobre 1920, un accord est conclu à Regma avec Idris, auquel les Italiens reconnaissent le titre d'Émir de la Cyrénaïque.

Les accords passés par avec la Tripolitaine et la Cyrénaïque ne sont cependant pas respectés par l'Italie, tandis que les Libyens font preuve, de leur côté, de mauvaise volonté quant à leur application. Dès 1921, l'Italie manœuvre ouvertement pour reprendre le contrôle de ses colonies libyennes. Le 30 novembre 1922, l'émir Idris part en exil et, en avril 1923, l'Italie dénonce l'accord de Regma, supprimant toute autonomie à la Cyrénaïque, désormais pleinement intégrée à la Libye italienne. Exilé en Égypte, Idris dirige depuis l'étranger des opérations clandestines contre les Italiens.

Avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, l'émir exilé se range aux côtés du Royaume-Uni : à l'été 1940, il conclut un accord qui aboutit à la mise sur pied d'une « Libyan arab force » qui combat aux côtés des Alliés durant la Guerre du désert. Le 8 janvier 1942, le ministre britannique des affaires étrangères, Anthony Eden, déclare lors d'une allocution parlementaire que le Royaume-Uni ne permettra pas le retour de l'Italie en Cyrénaïque. Le 23 janvier de la même année, Idris réclame l'indépendance de la Libye entière et la mise sur pied d'un comité anglo-libyen pour préparer la formation d'un gouvernement.

Après la défaite de Mussolini, la Libye italienne est administrée par les Alliés : une Administration militaire britannique gère la Tripolitaine et la Cyrénaïque, tandis que le Fezzan est administré par la France. Le mouvement de soutien aux Sanussi s'exprime désormais librement en Cyrénaïque et, en 1945, Idris revient à Benghazi où il reçoit un accueil triomphal. En novembre 1947, il revient définitivement se fixer en Libye avec le soutien des Britanniques. Un mois plus tard, Idris ordonne aux deux partis politiques existant en Cyrénaïque, le Front national et le Comité Omar al-Muktar, de fusionner au sein d'un parti unique, le Congrès national, officiellement fondé le 10 janvier 1948 et en partie dominé par les Sanussi. Dans les faits, le Congrès national ne parvient pas à fonctionner de manière unifiée et ses deux tendances se trouvent en compétition lors des élections de 1950,.

L'émir Idris (à droite) en compagnie de dirigeants politiques libyens et du gouverneur britannique de Homs, en juillet 1949.
Le 1er mars 1949, anticipant sur l'attitude de la Tripolitaine et sur celle des Alliés, Idris proclame l'indépendance de l'Émirat de Cyrénaïque. Il reçoit le soutien des Britanniques, alors que la question du statut de la Libye demeure l'une des inconnues de l'après-guerre. Parmi les options possibles, celle d'un État monarchique unifié confié à Idris reçoit la faveur du Royaume-Uni, qui souhaite garder son influence sur le pays et voit dans une monarchie sanussi un pendant à la Jordanie hachémite. Les Britanniques jouent la politique du fait accompli en reconnaissant l'émirat d'Idris et en signant avec ce dernier un modus vivendi qui lui donne mandat pour former un gouvernement et rédiger une constitution. La loi organique proclamée à Benghazi est largement influencée par le gouvernement britannique.

Le futur statut de la Libye demeure, durant plusieurs mois, dans l'incertitude, mais l'Assemblée générale des Nations Unies finit par trancher en votant, le 21 novembre 1949, une résolution stipulant que la Libye devra devenir un État indépendant et souverain avant le 1er janvier 1952.

Le 5 décembre 1950, l'Assemblée nationale libyenne, réunie après une laborieuse constitution, offre la couronne de Libye à l'émir Idris. Le 8 mars 1951, le premier gouvernement libyen est fondé ; la constitution est adoptée le 7 octobre et, le 24 décembre 1951, l'indépendance du Royaume-Uni de Libye est proclamée, avec le roi Idris Ier à sa tête.


La Libye italienne est un territoire conquis par le Royaume d’Italie en Afrique du Nord, à partir de l'invasion de la Régence de Tripoli en 1911. Après l'abandon du territoire de l'actuelle Libye par l'Empire ottoman, les Italiens s'assurent progressivement le contrôle du pays qui devient, après des hésitations sur son statut et plusieurs années de très forte insécurité interne, une colonie de peuplement. C'est sous la colonisation italienne que le pays retrouve son nom de Libye, adopté en référence à la Libye antique. Envahie par les Alliés de la Seconde Guerre mondiale, la Libye échappe de fait au contrôle des Italiens dès 1943, mais ce n'est qu'en 1947 que l'État italien renonce officiellement à ses droits sur le pays.
Au début du XXe siècle, le Royaume d'Italie cherche à développer son propre empire colonial, pour rivaliser avec les empires français et britannique. Frustrée dans ses ambitions par l'établissement du protectorat français sur la Tunisie, puis par sa défaite contre l'Empire d’Éthiopie lors de la première guerre italo-éthiopienne, l'Italie porte ses vues sur le territoire ottoman de la Régence de Tripoli, dont elle juge la conquête réalisable. L’Italie peut en outre se prévaloir de lointains antécédents historiques, la Libye antique ayant été une possession de l'Empire romain, et lui ayant d'ailleurs donné un souverain en la personne de Septime Sévère.

Le président du Conseil italien Giovanni Giolitti, bien qu'ayant peu de penchant pour les entreprises coloniales, approuve le projet et, le 27 septembre 1911, le représentant italien à Constantinople remet un ultimatum à la Sublime Porte, annonçant l'intention de son pays d'occuper la Tripolitaine et la Cyrénaïque pour garantir la vie et les biens de ses propres sujets présents dans la Régence de Tripoli. Les opérations militaires commencent dès le 29 septembre et, le 5 octobre, 1 732 marins sous le commandement du capitaine Umberto Cagni, sont envoyés sur Tripoli. Tobrouk est occupé dès le 4 octobre, et Benghazi le 20 octobre. Les Turcs résistent mieux que prévu, mais le conflit tourne finalement à l'avantage des Italiens, qui contrôlent toutes la zone côtière au printemps 1912. Dès le 5 novembre 1911, un décret royal déclare la Tripolitaine et la Cyrénaïque parties intégrantes du Royaume d'Italie. Au printemps 1912, la zone côtière est entre les mains des Italiens. Le 17 octobre 1912, par le Traité d'Ouchy, l'Empire ottoman renonce à sa souveraineté sur les régions conquises par l'Italie

Après la capitulation des Ottomans, seule la Tripolitaine est réellement contrôlée par l’armée royale italienne. À l’intérieur de la Libye actuelle (principalement dans le Fezzan), la guérilla indigène continue. Les Turcs n'évacuent que lentement le pays, des forces conduites notamment par Enver Pacha restent sur place pour continuer la lutte. Le pays n'est nullement pacifié, et les combats continuent dans le Fezzan jusqu'en 1914. En 1915, et avant même l'entrée de l'Italie dans le conflit mondial, une nouvelle révolte éclate dans le Fezzan : en 1916, l'Italie ne contrôle qu'une partie des villes, et doit faire face aux avant-postes turcs et à l'influence de la confrérie des Sanussi. En Tripolitaine, une chefferie d'ascendance berbère, débitrice des Ottomans mais plus ou moins loyale envers les Italiens, affirme son autorité. Durant la Première Guerre mondiale, Suleyman Al Baruni, nommé par le sultan « Gouverneur général et Commandant de la Tripolitaine », revient en Libye en octobre 1916 avec le soutien de l'Empire ottoman et de l'Empire allemand. Les Sanussi structurent quant à eux leur pouvoir en Cyrénaïque. À la fin de la guerre, Ottomans et Allemands évacuent l'Afrique, mais laissent Al Baruni aux commandes d'une République de Tripolitaine
Le Royaume d'Italie, devant choisir entre affrontement et négociation, promulgue finalement, le 1er juin 1919, une loi fondamentale garantissant une large autonomie à la Tripolitaine, tout en se réservant l'autorité sur l'armée, la diplomatie et la justice du nouvel État. Une loi similaire est votée en octobre pour l'Émirat de Cyrénaïque et, en 1920, l'Italie reconnaît le titre d'Émir à Idris, chef de la confrérie Sanussi. Les accords ne sont finalement pas respectés : l'Italie prévoit d'envoyer des renforts, et les Libyens font preuve de mauvaise volonté. Dès la fin de 1921, Giuseppe Volpi est nommé gouverneur de la Tripolitaine et engage des opérations de reconquête. Un débarquement italien a lieu à Misrata, dont Volpi est fait comte en janvier 1922. L'arrivée au pouvoir de Benito Mussolini en 1922 et la montée en puissance du fascisme en Italie conduit à un renforcement de la politique italienne contre les rebelles libyens. De 1921 à 1925, Volpi entreprend de nouvelles campagnes et prend Misurata, la Djeffara, le djebel Nefoussa et Garian. L'émir Idris part en exil dès 1922. Briser en Cyrénaïque la résistance farouche des partisans des Sanussi est l'œuvre des généraux Mombelli et Bongiovanni. Il appartient ensuite à Emilio De Bono (successeur de Volpi) en Tripolitaine et à Attilio Teruzzi en Cyrénaïque d'étendre le territoire passé sous contrôle italien. En 1925, un accord avec le Royaume d'Égypte garantit l'imperméabilité de la frontière orientale. En 1926, Mussolini lui-même se rend à Tripoli et réaffirme l'orientation coloniale du régime ; l'année suivante, les Italiens occupent le fond du golfe de Syrte. En 1927 est créée une « citoyenneté italienne libyque », qui donne un statut aux indigènes, en les maintenant néanmoins dans une position sociale inférieure à celles des Italiens de la métropole, et en retrait par rapport au statut de 1919 : les Libyens n'ont pas le droit de réunion, de créer un journal et d'exercer une profession libérale en Italie

En 1929, le maréchal Pietro Badoglio est nommé gouverneur des deux colonies de Tripolitaine et de Cyrénaïque. Le général Rodolfo Graziani, fidèle du régime fasciste, devient quant à lui vice-gouverneur de Cyrénaïque. Entre 1930 et 1931, les Italiens occupent l'ensemble du Fezzan et l'oasis de Koufra, grâce aux opérations de Graziani. Ce dernier, en effet, a compris que la rapidité dans les mouvements et les déplacements était fondamentale pour ne pas laisser de répit à l'ennemi ; sur ce chapitre, il reçoit la contribution décisive de la cavalerie indigène et des méharis intégrés dans des « colonnes mobiles ». Si la situation est maîtrisée dans le Fezzan, elle est nettement plus délicate en Cyrénaïque, où le cheikh Omar Al Mokhtar, soutenu par les Sanussi, dirige une guérilla de moudjahidines et fait régner une insécurité générale.
Excellent stratège, bénéficiant du soutien des populations locales profondément hostiles à l'expansion italienne dans les régions intérieures de la Libye, Omar Al Mokhtar empêche les Italiens de reprendre le contrôle de la province. Grâce à sa parfaite connaissance de ce territoire difficilement accessible, et bien que ne disposant que de modestes effectifs (jamais plus de 3 000 hommes) il déchaîne contre les troupes italiennes une guerre impitoyable menée par de petites bandes, en leur infligeant de lourdes pertes.

Pour éradiquer la guérilla senoussite en Cyrénaïque, les forces italiennes recourent, sur l'ordre de Graziani, à des méthodes impitoyables de représailles contre la population locale quand elle était accusée d'appuyer la rébellion. Des exécutions massives et publiques de Libyens capturés les armes à la main sont organisées. La confrérie sénoussite, qui appuie la guérilla, est privée de ses biens et soumise à une répression sévère (plus de trente chefs religieux sont déportés en Italie et les zavie, centres politiques et économiques de l'ordre, sont confisqués). En outre, pour empêcher le livraison de matériel en provenance d'Égypte, Graziani fait élever, depuis le port de Bardîyah (Bardia) jusqu'à l'oasis d'al-Giagbūûb (Giarabub), une clôture de fil barbelé longue de 270 kilomètres et constamment surveillée par des troupes italiennes.

Enfin, les Italiens déportent plus de la moitié de la population de la province dans treize camps de concentration préparés dans l'est et le sud du pays. L'évacuation du haut plateau cyrénaïque commence en juin 1930 et se prolonge plusieurs mois. Environ 100 000 personnes perdent la vie en raison des épidémies provoquées par les fatigues d'une marche longue et épuisante (parfois plus de 1 000 kilomètres), mais aussi, en partie, en raison des violences et des conditions très dures auxquelles elles étaient soumises dans les camps de concentration italiens. Les troupes italiennes, au cours de ces opérations, détruisent beaucoup de localités évacuées, avec les cultures et le bétail qui s'y trouvent, et réagissent aux attaques dont elles font l'objet par des exécutions sommaires.

Pour garantir sa supériorité technologique et numérique contre les moudjahidines, l'Armée de terre italienne crée des unités mobiles constituées d'effectifs italiens et indigènes, ces derniers étant recrutés dans les colonies africaines. Ces derniers viennent pour la plupart d'Érythrée et de Somalie, sont de religion chrétienne et s'opposaient farouchement aux musulmans. Des Libyens ralliés grossissent également les rangs des troupes coloniales. Les troupes italiennes ont également, pour la première fois dans une guerre coloniale, recours à l'aviation et aux blindés pour affronter les guérilleros et les civils qui leur étaient liés.

Dépourvu désormais de tout soutien, Omar Al Mokhtar voit se disperser ses troupes. Il est blessé et capturé le 11 septembre 1931, pendant la bataille de Wadi Bou Taga au cours d'une fusillade avec des Libyens ralliés. Transféré par mer à Benghazi, il a droit à un semblant de procès et à un bref entretien avec Graziani. Le 16 septembre, il est pendu dans le camp de concentration de Solucar, devant 20 000 Libyens qu'on avait fait venir en foule des camps voisins. La mort d'Omar al-Moukhtar sonne le glas de la résistance libyenne et les trois provinces sont réunifiées sous commandement italien.

La disparition du chef de la guérilla libyenne met fin à vingt ans de guerre et achève la pacification totale de la Tripolitaine, de la Cyrénaïque et du Fezzan, les trois régions qui désormais constituent la Libye.

L'armée italienne en revanche, au cours des nombreuses opérations nécessaires à la conquête de la Libye ne subit que des pertes relativement faibles comparées à celles de l'adversaire : le nombre de soldats italiens tués en Libye entre 1911 et 1939 est de 8 898 (dont 1 432 dans la guerre de 1911-1912).

La pacification de la Libye italienne réalisée par Rodolfo Graziani est si complète que, quelques années plus tard, au cours des différentes campagnes militaires entre les Alliés et l'Axe en Afrique du Nord entre 1940 et 1942, Churchill lui-même se plaint dans ses Mémoires de n'avoir reçu aucun soutien des Arabes et des Berbères de Libye. Au contraire, c'est par milliers que, dans les troupes coloniales italiennes, des Libyens musulmans ralliés se distinguent pendant la Seconde Guerre mondiale.

La conquête italienne cause au pays de lourdes pertes humaines et matérielles : aux dizaines de milliers de morts s'ajoute le bouleversement de l'organisation sociale et de l'économie traditionnelle. Les structures agro-pastorales sont anéanties et le pays est partiellement dépeuplé : un fort courant d'émigration a conduit une partie de la population vers des pays voisins du Maghreb ou d'Afrique subsaharienne.

Le cheikh Omar Al Mokhtar mène une guérilla contre les Italiens jusqu'en 1931
Dès 1923, un décret du gouverneur Volpi a établi les règles de la concession de terres de colonie. Mais du fait de l'absence totale d'infrastructures et de la priorité donnée à l'effort militaire, la colonisation de la Libye demeure embryonnaire dans les premières années, seuls 44 000 Italiens s'étant installés en 1931. Les concessions de terres sont de vaste étendue — en moyenne 265 hectares, mais certaines en comptent plusieurs milliers — et sont surtout remises à des sociétés financières et à de riches investisseurs.

Au début des années 1930, Mussolini ordonne le début d'une vaste immigration d'Italiens dans les domaines arables de la colonie et cherche à intégrer la population locale, arabe et berbère, en constituant des troupes coloniales. En 1932 est créé un institut spécifiquement chargé d'organiser la colonisation, l'Ente per la colonizzazione della Cirenaica, rebaptisé en 1935 Ente per la colonizzazione della Libia. Mussolini entame également en Libye, après 1934, une politique favorable aux Arabes, en les qualifiant de « musulmans du quatrième rivage de l'Italie » et en construisant pour eux des villages (avec mosquées, écoles et hôpitaux). Venus notamment de Vénétie, de Sicile, de Calabre et de Basilicate, les Italiens forment en 1939 13 % de la population, concentrés sur la côte autour de Tripoli et de Benghazi (où ils constituent respectivement 37 % et 31 % de la population).

En 1934, le maréchal Italo Balbo inaugure le poste de gouverneur général de la Libye, réunissant la Tripolitaine et la Cyrénaïque. Le 9 juin, la Libye italienne se voit dotée d'une administration unifiée. Balbo fait construire de toutes pièces un réseau routier et développe l'implantation italienne via la création de nouveaux villages de colons, auxquels sont attribués des lopins agricoles. Les Italiens construisent en moins de trente ans (1912-1940) des infrastructures remarquables (routes, ponts, chemins de fer, hôpitaux, ports, édifices, et d'autres encore) et l'économie libyenne en tire des effets bénéfiques. Des nombreux paysans italiens font reverdir des terrains semi-désertiques, en particulier dans la région de Cyrène. Les villes sont rénovées suivant une politique d'urbanisation systématique, Tripoli, Benghazi ou Derna acquérant une architecture nettement coloniale. La colonisation s'accélère nettement à partir de 1938 : chaque colon reçoit alors 25 hectares de terre, accompagnés d'une maison d'habitation, d'un groupe électrogène, et d'un puits. Au total, environ 274 000 hectares sont répartis, dont 231 000 en Tripolitaine (avec 3 960 familles et 23 000 personnes) et 143 000 en Cyrénaïque (avec 2 000 familles et 23 000 personnes). Certaines estimations évoquent une population d'environ 100 000, voire 120 000, colons italiens en Libye à la veille de la Seconde Guerre mondiale, auxquels s'ajoutent environ 400 000 militaires. Les Italiens développent également les fouilles archéologiques en Libye. Des villes romaines disparues (comme Leptis Magna et Sabratha) sont redécouvertes et montrées comme un symbole du droit de l'Italie à posséder la Libye autrefois romaine. À cette période, la Libye italienne en vient à être considérée comme la nouvelle « Amérique » pour l'émigration italienne. De nombreux villages sont créés, avec un centre caractérisé par l'église, le municipio (hôtel de ville), le dispensaire, l'école et la Casa del fascio (Maison du faisceau, représentation locale du Parti national fasciste). Les Libyens, quant à eux, reçoivent également des terres de colonisation, mais dans des proportions infimes : 1393 hectares dans trois villages seulement. Les autres villages indigènes prévus restent à l'état de projet.

Balbo divise en 1937 la Libye italienne en quatre provinces et un territoire saharien :
la province de Tripoli, chef-lieu Tripoli ;
la province de Benghazi, chef-lieu Benghazi ;
la province de Derna, chef-lieu Derna ;
la province de Misurata, chef-lieu Misurata ;
le territoire militaire du Sud, chef-lieu Hun (où un commandement militaire avait la tâche de gouverner le Sahara libyen).

En 1938, les quatre commissariats de la zone côtière constituent des préfectures calquées sur le modèle de la métropole, à Tripoli, Misrata, Benghazi et Derna. Le sud du pays reste un territoire sous administration militaire.

L'effort de mise en valeur agricole d'Italo Balbo modifie en profondeur non seulement le paysage architectural de la Libye, mais également son mode de vie, en marquant un net retour à la sédentarité, au détriment du nomadisme majoritaire depuis environ un millénaire.

Les Italiens développent fortement le catholicisme en Libye, grâce notamment à la création de nombreuses églises et missions. Au Vicariat apostolique de Tripoli, confié en 1940 à l'évêque Camillo Vittorino Facchinetti, est assigné environ le quart de la population de la Libye italienne (y compris les colons italiens).

En 1938, le gouverneur italien Balbo fait venir 20 000 nouveaux colons italiens en Libye et fonde pour eux 26 nouveaux villages, principalement en Cyrénaïque. En outre, il cherche à assimiler les musulmans libyens grâce à une politique amicale et crée, en 1939, 10 villages pour Arabes et Berbères : « El Fager » (al-Fajr, « Alba »), « Nahima » (Deliziosa), « Azizia » ('Aziziyya, « Meravigliosa »), « Nahiba » (Risorta), « Mansura » (Vittoriosa), « Chadra » (Khadra, « Verde »), « Zahara » (Zahra, « Fiorita »), « Gedida » (Jadida, « Nuova »), « Mamhura » (Fiorente), « El Beida » (al-Bayda', « La Bianca »). Tous ces villages bénéficient de leur mosquée, leur école, leur centre social (avec gymnase et cinéma) et un petit hôpital, ce qui représente une nouveauté absolue pour le monde arabe en Afrique du Nord.

Italo Balbo, gouverneur général de la Libye de 1934 à 1940.
Le tourisme fait également l'objet d'une attention particulière avec l'institution de ETAL (Ente turistico alberghiero della Libia), organisme touristique hôtelier de Libye, qui gère des auberges, des lignes d'autocar de grand tourisme, des spectacles théâtraux et musicaux dans le théâtre romain de Sabratha, le Grand Prix de Tripoli organisé à la Mellaha, une pittoresque localité entre les oasis tripolitaines, et bien d'autres initiatives.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, mais Balbo projette d'atteindre le demi-million de colons italiens dans les années soixante. Du reste Tripoli a déjà en 1939 une population de 111 124 habitants, dont 41 304 (37 %) résidents italiens. En 1940, Italo Balbo a construit 400 km de nouveaux chemins de fer et 4 000 km de nouvelles routes (la plus connue est la Via Balbia qui porte son nom et longeait la côte de Tripoli à Tobrouk).

Le 9 janvier 1939, la colonie de la Libye est intégrée dans le territoire métropolitain du Royaume d'Italie : la Libye est alors surnommée le Quatrième rivage de l'Italie (Quarta sponda), thème classique de l'Irrédentisme italien
La situation se tend en 1938 dans la région, du fait du rapprochement de l'Italie avec l'Allemagne nazie. Les frontières de la Libye italienne avec le Protectorat français de Tunisie, le Royaume d'Égypte et les colonies françaises en Afrique ont été délimitées par une série de traités entre 1910 et 1935, mais un nouveau litige a lieu en 1938 avec la France au sujet de l'attribution à la Libye d'une bande de terre de 1200 km au nord Tibesti. Dans un contexte de tensions internationales renforcées, la proximité de la Libye italienne avec le Protectorat français de Tunisie suscite des inquiétudes de part et d'autre.

L’Italie entre dans la Seconde Guerre mondiale le 10 juin 1940. Italo Balbo meurt moins de trois semaines plus tard, lorsque son avion est abattu, apparemment par erreur, par un tir italien : Rodolfo Graziani est renvoyé en Libye pour le remplacer et, sur injonction de Mussolini, engage l'offensive en direction de l'Égypte, contre les troupes britanniques d'Archibald Wavell. La contre-offensive des Britanniques leur permet d'occuper Benghazi à partir du 5 février 1941. L'Afrikakorps de Rommel permet aux forces de l'Axe de reprendre le dessus, mais Italiens et Allemands doivent ensuite à nouveau de retirer de la Cyrénaïque, avant de contre-attaquer une nouvelle fois.

L'émir Idris, en exil, conclut un accord avec les Britanniques, qui aboutit à la mise sur pied d'une Libyan arab force qui combat aux côtés des Alliés. Le 8 janvier 1942, Anthony Eden déclare lors d'une allocution parlementaire que le Royaume-Uni ne permettra pas le retour de l'Italie en Cyrénaïque. Le 23 janvier, Idris réclame l'indépendance de la Libye entière et la mise sur pied d'un comité anglo-libyen pour préparer la formation d'un gouvernement libyen.

La Cyrénaïque est particulièrement touchée par le conflit, et Benghazi est en ruines. La dernière contre-offensive victorieuse de Montgomery lui permet, le 23 janvier 1943, d'occuper Tripoli. Le 1er mars, les troupes françaises de Leclerc font leur jonction avec les troupes britanniques dans la région de Tarhounah, après avoir occupé le Fezzan
À la suite de l'évacuation des forces italiennes et allemandes, une administration militaire alliée s'installe. Elle est répartie entre l'Administration militaire britannique en Tripolitaine et en Cyrénaïque, et le Territoire du Fezzan confié à la France. Les fonctionnaires italiens de rang inférieur sont maintenus en place par les Alliés en Tripolitaine, où continuent de vivre environ 44 000 colons ; en Cyrénaïque, les Italiens ont presque totalement évacué la province, et seuls demeurent sur place une cinquantaine de religieux. Au Fezzan, les Français réfléchissent à un possible rattachement de la région à l'Algérie française.

Le 10 février 1947, lors de la signature du traité de Paris, l'Italie, désormais républicaine, renonce à ses droits sur la Libye. L'ancienne puissance colonisatrice n'abandonne cependant pas toute ambition et en 1949, le comte Carlo Sforza, ministre italien des Affaires étrangères, tente de négocier avec les Britanniques un compromis qui permettrait à l'Italie d'organiser un nouvel État tripolitain, tandis qu'Idris conserverait la Cyrénaïque et les Français le Fezzan. Cette idée provoque de violentes réactions à Tripoli entre le 11 et le 19 mai 1949, et l'idée est abandonnée, la Libye s'orientant vers un statut d'État unitaire.

Le 2 octobre 1956, l'Italie signe avec le Royaume uni de Libye un traité garantissant le patrimoine italien en Libye, tout en accordant à son ancienne colonie 2 750 000 lires de dommages de guerre. Environ 27 000 Italiens continuent, après-guerre, de vivre en Libye et, pour certains, d'y posséder des exploitations agricoles, bien que le nombre de celles-ci tende à décroître rapidement. Le colonel Mouammar Kadhafi, arrivé au pouvoir en 1969, se fixe rapidement pour objectif la récupération des terres fertiles du pays : en octobre 1970, le gouvernement de la République arabe libyenne procède à l'expropriation et à l'expulsion d'environ 13 000 « colons » agriculteurs ; leurs biens sont nationalisés.

Du fait notamment de ses besoins énergétiques, l'Italie continue néanmoins d'entretenir des relations politiques et commerciales étroites avec son ancienne colonie, y compris dans les années 1980 au plus fort de l'isolement politique du régime de Kadhafi. En 2008, le président du Conseil italien Silvio Berlusconi signe avec Mouammar Kadhafi un accord destiné à solder le passif de la colonisation, l'Italie s'engageant à verser sur 25 ans 5 milliards de dollars de dédommagement à son ancienne colonie. Les liens économiques entre les deux pays se développent rapidement, et l'Italie est en 2011 le premier partenaire commercial de la Libye, qui lui fournit alors une aide non négligeable pour lutter contre l'immigration clandestine.



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Alphonse de Lamartine
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1650
6 novembre
Mort de Guillaume II.
Guillaume II, prince d'Orange, est né le 27 mai 1626. Il est le fils Frédéric-Henri de Nassau et d'Amelia von Solms-Braunfels.
Il est le stathouder des Provinces-Unies.
Il décède le 6 novembre 1650, des suites de la maladie de la variole, laissant son pays sans stathouder. Ainsi, les Provinces-Unies plongent petit à petit dans un régime républicain.
Voir aussi : Guillaume II - Histoire de la Politique

1661
6 novembre
Naissance de Charles II d'Espagne
Charles II, le dernier roi d'Espagne issu de la famille des Habsbourg, naît le 6 novembre 1661 à Madrid. Il succède à son père dès 1665, mais ne devient roi qu'en 1675, après une régence. Faible, maladif et mentalement attardé, il sera incapable de gouverner seul tout le long de son règne. Marié à deux reprises, Charles II est stérile, ce qui entraîne une longue bataille de succession à sa mort le 1er novembre 1700.
Voir aussi : Espagne - Habsbourg - Histoire de Madrid - Charles II - Succession - Histoire de la Politique

1692
6 novembre
Décès de Gédéon Tallemant des Réaux
Issu d'une famille de banquiers de La Rochelle, Gédéon Tallemant des Réaux étudie le droit civil et canon, puis récupère la charge de conseiller au parlement. Il préfère cependant s'adonner à la rédaction de poèmes mais aussi des "Historiettes", de petites biographies de personnages importants du XVIIe siècle. A la fin de sa vie, il abjure sa confession protestante afin de bénéficier d'une pension. Ses "Historiettes" ne seront publiées qu'en 1834, et présentent un intérêt historique remarquable. Il décède le 6 novembre 1692 à Paris.
Voir aussi : Décès - Histoire de Paris - Poèmes - Histoire de la Poésie

1754
6 novembre
Naissance de Frédéric Ier de Wurtemberg
Frédéric Ier de Wurtemberg, dit "le gros Frédéric" en raison de son obésité, naît le 6 novembre 1754. Duc de Wurtemberg de 1797 à 1803, puis électeur, il est dans un premier temps fortement francophobe, au point d'épouser la sœur du roi d'Angleterre. Après une invasion française en 1800, il se rallie cependant à Napoléon en 1805, et voit son électorat devenir un royaume. Il meurt à Stuttgart le 30 octobre 1816.
Voir aussi : Napoléon - Histoire de la Politique

1764
6 novembre
Election de Stanislas Poniatowski au trône de Pologne
Le 6 novembre 1764, Stanislas Poniatowski est élu par la Diète de Varsovie, roi de Pologne. Favori de l'impératrice Catherine II de Russie, il bénéficie du soutien des troupes de l'armée russe. Tout au long de son règne, il tentera de faire appliquer des réformes, comme une réorganisation administrative ou l'augmentation des ressources. Il perd son trône en 1795, trois ans avant sa mort, en raison de l'abolition de la monarchie en Pologne.
Voir aussi : Pologne - Réforme - Histoire de Varsovie - Diète - Catherine II de Russie - Histoire de la Politique

1792
6 novembre
Bataille de Jemmapes
L'armée révolutionnaire Française, constituée de 40 000 volontaires, remporte une éclatante victoire contre l'Autriche en Belgique. Le Duc de Saxe-Tesch doit évacuer le pays et le général Dumouriez en prend possession pour la France.
Voir aussi : Bataille - Dumouriez - Histoire de la Révolution

1793
6 novembre
Philippe-Egalité meurt sur l'échafaud
Louis-Philippe Joseph d'Orléans, dit Philippe-Egalité, est guillotiné à Paris. Il est accusé de vouloir restaurer la monarchie. Fervant révolutionnaire, le Duc d'Orléans est cousin de Louis XVI. Lors du procès du roi de France il n'avait pas hésité à voter sa mort. En 1792 il décida de prendre le nom de Phillippe-Egalité. Mais la Convention ne le jugeant pas digne de confiance le fait incarcérer à Marseille au mois d'avril. Son fils deviendra roi de France en 1830 sous le nom de Louis-Philippe Ier.
Voir aussi : Exécution - Histoire de la Convention - Louis-Philippe - Histoire de la Guillotine - Histoire de la Révolution

1796
6 novembre
Catherine II devient tsarine de Russie
Sophie Augusta Fredericka d'Anhalt-Zerbst devient impératrice et autocrate de toutes les Russies après avoir fait détrôner son mari Pierre III, qui est assassiné en 1762. Au cours de son règne, la Russie annexe de nombreux territoires polonais et passe un accord avec l'Empire ottoman qui lui donne plusieurs provinces méridionales. Catherine II réorganise l'administration des provinces, elle double également la production industrielle notamment dans le secteur du fer, du cuivre et de la fonte. Sous son règne, les serfs vivent la période la plus difficile de leur histoire.
Voir aussi : Russie - Histoire de l'Empire ottoman - Pologne - Pierre III - Histoire de la Politique

1825
6 novembre
Naissance de Charles Garnier, architecte français
Charles Garnier fait des études d'architecture et en 1848, il remporte le premier grand prix de Rome d'architecture. Il est pensionnaire à l'Académie de France durant quatre ans. En 1861, il remporte le concours de l'Opéra de Paris. Il débute les travaux la même année et l'Opéra est terminé en 1875. Charles Garnier est également écrivain et devient membre de la Société des Gens de Lettres au cours de l'année 1883. Il possède une villa à Bordighera, ville dans laquelle il construira quelques édifices. Il honore de nombreuses commandes jusqu'à la fin de sa vie en 1898.
Voir aussi : Architecture - écriture - Prix de Rome - Opéra de Paris - Histoire de l'Architecture

1836
6 novembre
Mort de Charles X
L'ancien roi de France, en exil depuis son abdication le 2 août 1830, meurt du choléra dans le monastère de Gorizia en Slovénie. Sa dépouille n'a jamais été transférée dans la crypte des Bourbons de la basilique Saint-Denis.
Voir aussi : Décès - Charles X - Histoire des Bourbons

1841
6 novembre
Naissance d'Armand Fallières
Armand Fallières naît le 6 novembre 1841 à Mézin. Avocat de métier, Il s'investit en politique en étant élu membre du conseil municipal de sa ville natale, puis maire, et entre au Conseil général de Lot-et-Garonne en 1871. Député de Lot-et-Garonne en 1876, il est nommé ministre de l'Intérieur en 1882 puis dirige d'autres ministères jusqu'en 1892. Il siège au sénat dès 1890 et le préside de 1899 à 1906. En 1906, il est élu Président de la République et reste en fonction jusqu'en 1913. Il meurt en 1931.
Voir aussi : Naissance - Histoire de la Politique

1860
6 novembre
Abraham Lincoln est élu président des Etats-Unis
Candidat appartenant au Parti républicain, Abraham Lincoln remporte la majorité des voix aux élections présidentielles. Depuis sa création en 1854, son parti lutte ardemment pour l’abolition de l’esclavage, encore en vigueur dans les États du Sud. Ces derniers ne tarderont donc pas à réagir en faisant sécession.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Lincoln - Histoire des Elections

1860
6 novembre
Naissance d'Ignacy Paderewski
Ignacy Paderewski naît dans la province polonaise de Podolie, aujourd'hui située en Ukraine. Il est célèbre à la fois pour sa carrière de concertiste et de compositeur, ainsi que pour son engagement politique en Pologne. Après la Première Guerre mondiale, il est devenu premier ministre et ministre des Affaires étrangères de Pologne avant de former, en 1939, un Conseil national polonais en exil. Il décède le 29 juin 1941 à New York. En 1992, il fait l'objet de funérailles nationales en présence de Georges Bush et de Lech Walesa.
Voir aussi : Naissance - Compositeur - Politique - Histoire de l'Art

1880
6 novembre
Découverte des causes du paludisme
Le médecin français Alphonse Laveran découvre le parasite responsable du paludisme. Il effectue alors ses recherches à l’hôpital de Constantine, en Algérie. Il évoque également la possibilité d’une transmission de la maladie par l’intermédiaire des piqûres de moustiques. Plus tard, les travaux de Ronald Ross viendront compléter ces recherches sur le paludisme. Mais cette maladie qui sévit depuis l’Antiquité continuera à se répandre dans le monde, tuant principalement les jeunes enfants et touchant majoritairement le continent Africain.
Voir aussi : Dossier histoire des Epidémies - Paludisme - Ronald Ross - Histoire de la Médecine

1888
6 novembre
Défaite de Grover Cleveland à l'élection présidentielle
Malgré un vote populaire en sa faveur, Grover Cleveland, président sortant, est battu par le républicain Benjamin Harrison, le 6 novembre 1888. Il paie chèrement le débat sur les droits douanes qui lui fait perdre les voix des protectionnistes industriels du Nord. Sa défaite est exclusivement due au système de grands électeurs, même si le soutien des vétérans de la guerre civile aura manqué. Enfin, une thèse évoque les fraudes électorales dans l'Indiana.
Voir aussi : Etats-Unis - Président - Grover Cleveland - Benjamin Harrison - Histoire de la Politique

1893
6 novembre
Décès de Piotr Ilitch Tchaïkovski
Né en 1840, le compositeur russe Piotr Ilitch Tchaïkovski s'inspire de la culture occidentale. Entre folklore traditionnel et éléments emprunts d'exotisme, il se spécialise dans la musique d'orchestre en composant des symphonies, des concertos ou des suites. La musique de ballet, considérée comme un courant mineur, trouve en Tchaïkovski un médiateur inspiré. Figure du romantisme russe du XIXe siècle, il meurt le 6 novembre 1893, à Saint-Pétersbourg, quelques jours avant la création de sa sixième symphonie.
Voir aussi : Russie - Compositeur - Histoire du Romantisme - Symphonie - Piotr Ilitch Tchaïkovski - Histoire de l'Art

1900
6 novembre
Réélection de William McKinley
Le républicain William McKinley est réélu président des Etats-Unis le 6 novembre 1900, et choisit Théodore Roosevelt en tant que vice-président. Né en 1843, le vingt-cinquième président avait déjà effectué un premier mandat dès 1897. Il est réélu grâce au retour de la prospérité économique dans le pays, au détriment du candidat démocrate, William J. Bryan. Il meurt le 14 septembre 1901, après avoir été touché par un anarchiste le 6 septembre, à Buffalo.
Voir aussi : Etats-Unis - Républicain - William McKinley - Théodore Roosevelt - Histoire de la Politique

1908
6 novembre
Naissance de Françoise Dolto, psychanalyste
Françoise Dolto est née à Paris le 6 novembre 1908. Après ses études de médecine, elle s'installe comme médecin pédiatre. Elle commence une psychanalyse avec le professeur René Laforgue, ce qui l'amène à se spécialiser dans ce domaine. Elle consacre sa vie à la cause des enfants et fonde en 1979 la « Maison Verte », un lieu d'accueil, d'écoute et de rencontre pour enfants. Françoise Dolto décède le 25 août 1988 mais les « Maison verte » continuent d'exister.
Voir aussi : Psychanalyse - Histoire des Sciences et techniques

1917
6 novembre
Début de la "révolution d'octobre" en Russie
Dans la nuit, 10 000 bolcheviks commandés par le chef du comité militaire révolutionnaire, Léon Trotski, s'emparent des centres névralgiques de Petrograd (ancienne Saint Petersbourg). Lénine et ses hommes pénètrent dans la palais d'hiver où siège la Douma et renverse la monarchie. Le régime tsariste est laminé. Lénine instaure une démocratie socialiste le 7 novembre. Selon le calendrier Julien en cours en Russie, nous sommes alors le 25 octobre.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Révolution - Lénine - Histoire de Saint-Petersbourg - Trotski - Histoire des Coups d'Etat

1928
6 novembre
Élection de Herbert Hoover (R) comme président des États-Unis
Herbert Hoover, président républicain des Etats-Unis, est élu le 6 novembre 1928. Son mandat commence le 4 mars 1929. Il est marqué par les célèbres jeudi et vendredi noirs, les 24 et 25 juillet 1929. Sa politique d'augmentation des droits de douane (loi Hawley-Smoot) n'atteint pas les résultats souhaités, et signe le début de la récession. Sous son mandat, la barre des cinq millions de chômeurs est dépassée. Il est battu le 8 novembre 1932 aux élections présidentielles par Roosvelt.
Voir aussi : Etats-Unis - Roosvelt - Herbert Hoover - Histoire de la Politique

1936
6 novembre
Le gouvernement légal espagnol fuit à Valence
Sous le pouvoir de Largo Caballero, le gouvernement républicain de Madrid décide de se réfugier à Valence. Laissée sous la protection du général Miaja, la capitale doit alors faire face à l’offensive menée contre elle par l’armée nationaliste de Franco. Toutefois, retardée par le siège de l’Alcazar de Tolède, cette dernière a laissé le temps à la ville de s’organiser et aux Brigades internationales d’intervenir. Ainsi, l'attaque militaire envisagée par Franco n’aboutira pas immédiatement. En effet, c’est après 28 mois de résistance que Madrid sera contrainte à la reddition.
Voir aussi : Franco - Histoire de Madrid - Dossier histoire de la Guerre d'Espagne - Histoire de l'Alcazar de Tolède - Histoire des Brigades internationales - Histoire des Guerres

1955
6 novembre
La France renonce au Maroc
Le président du Conseil Edgar Faure, reconnaît Mohammed Ben Youssef comme sultan du Maroc. Le gouvernement français renonce ainsi au protectorat qu'elle avait instauré dans le pays depuis 1912. Tiraillée entre les premiers signes de guerres d'indépendance en Afrique du nord, la France préfère consacrer ses forces armées pour l'Algérie. Le sultan Mohammed V rentrera au Maroc le 16 novembre et l'indépendance sera officiellement proclamée le 2 mars 1956.
Voir aussi : Indépendance - Protectorat - Histoire de la Décolonisation

1956
6 novembre
Cessez-le-feu dans la crise de Suez
Les Britanniques, les Français et les Israéliens acceptent le cessez-le-feu réclamé par l’ONU. Économiquement affaibli par le conflit, le Royaume-Uni n’a aucune alternative. De plus, le pays ne peut compter sur le soutien américain, puisque les deux grandes puissances – Etats-Unis et URSS – exigent le retrait des troupes. Le conflit amorcé par les trois pays se solde donc par un échec humiliant. Les troupes franco-britanniques quitteront progressivement le territoire jusqu’au mois de décembre.
Voir aussi : Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Dossier histoire de l' Egypte : la république - Dossier histoire de la Crise du canal de Suez - Histoire de la Diplomatie

1975
6 novembre
Une marche pacifique dans le Sahara occidental
Le roi Hassan II organise la "marche verte" afin de s’approprier le Sahara espagnol. Depuis 1974, il s’oppose à l’indépendance du territoire et au Polisario. Ce sont des centaines de milliers de civils qui franchissent ensemble les limites des terres sahariennes. L’Espagne signera les accords de Madrid quelques jours plus tard, partageant le territoire entre le Maroc et la Mauritanie. Le Maroc annexera finallement la totalité des terres en 1979.
Voir aussi : Histoire de Madrid - Hassan II - Histoire du Sahara - Marche verte - Histoire du Polisario - Histoire de la Décolonisation

1988
6 novembre
Référendum sur la Nouvelle-Calédonie
Les Français se déclarent en faveur de l'autodétermination en Nouvelle-Calédonie à 79,9%. Ce référendum survient après la signature des "accords de Matignon" entre les forces de libération nationale Kanak de Jean-Marie Tjibaou et le gouvernement français de Michel Rocard. Les accords prévoient d'organiser un scrutin sur l'indépendance de l'île dans les 10 ans, en 1998.
Voir aussi : Référendum - Rocard - Histoire de la Nouvelle-Calédonie - Histoire de la Cinquième République

1999
6 novembre
Deux titres pour les Wallabies, deux désillusions pour les Bleus
L’Australie est le premier pays à être deux fois sacré champion du Monde de rugby après une victoire sur la France à Twickenham. Deux sacres pour les Wallabies, mais aussi deux cruelles défaites en finale pour la France après la déconvenue de 1987. Les Bleus y croyaient d’autant plus qu’ils avaient infligé un 43-31 aux All-Blacks en demi-finale après avoir été menés 24-10 à la mi-temps…
Voir aussi : Coupe du monde de rugby - Histoire du Rugby

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml



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PostPublié: Mar Nov 05, 2013 11:57 pm 
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La bataille de Jemappes (ou Jemmapes) a eu lieu à Jemappes près de Mons en Belgique entre l'Autriche et la France le 6 novembre 1792.
L'armée révolutionnaire française, constituée de 40 000 volontaires et commandée par Dumouriez remporte la victoire, notamment grâce à son avantage numérique, contre l'armée autrichienne aux Pays-Bas autrichiens sous les ordres du duc Albert de Saxe-Teschen, qui doit évacuer le pays.
La victoire de Jemappes aboutit à la libération ou l'occupation (selon le point de vue) des Pays-Bas autrichiens. Mais ces derniers repasseront sous le contrôle de l'empereur à l'issue de la bataille de Neerwinden (18 mars 1793).
Nommé maréchal de camp par Charles François Dumouriez, le 20 août 1792, le général Ferrand commande l'aile gauche de l'armée. Il contribua au succès de cette bataille par l'intrépidité avec laquelle il emporta à la baïonnette les villages de Carignan (que l'on peut désigner comme la commune actuelle de Quaregnon) et de Jemappes, et par l'habileté qu'il déploya en manœuvrant sur le flanc droit de l'ennemi.
Louis Philippe d'Orléans (1773-1850), duc de Chartres, âgé à l'époque de 19 ans et connu comme le « général Égalité », ainsi que son frère cadet, Antoine d'Orléans (1775-1807), duc de Montpensier, qui venait d'être promu au grade d'adjudant général, y participèrent du côté des révolutionnaires. Se distinguant dans le commandement de son aile droite, Louis-Philippe, futur roi des Français en 1830 sous le nom de Louis-Philippe Ier, devait s'enorgueillir jusqu'à la fin de sa vie d'avoir été l'un des artisans de cette victoire décisive. Mais le spectacle du sang versé et de la tuerie devait aussi lui inspirer une profonde aversion pour la guerre.
En 1795, après le retour des Français et l'annexion de la Rhénanie et des Pays-Bas autrichiens, la bataille donne son nom au département de Jemappes.

En 1911, l'un des principaux leaders du Mouvement wallon, le socialiste Jules Destrée, inaugura sur les lieux de cette bataille un obélisque surmonté d'un coq gaulois (coq chantant).
Ce monument, comme l'a montré l'historien Philippe Raxhon[réf. souhaitée], a plusieurs dimensions mémorielles.
Hommage à la victoire française qui était aussi la première victoire de la République consciente d'elle-même (à Valmy, les soldats n'apprirent qu'après la victoire que la royauté avait été abolie à Paris).
Ce monument est également un hommage aux idées de la Révolution que les initiateurs du monument en Wallonie opposaient à l'époque à une Flandre jugée réactionnaire et conservatrice, et considérée comme imposant cette manière de voir à toute la Belgique grâce à sa majorité numérique.
Mais la dimension patriote belge est également présente dans le monument parce que, bien qu'élevé à la gloire des armées françaises, il s'inscrit, a posteriori, dans la fraternité d'armes entre la Belgique et la France à l'occasion de la Première Guerre mondiale et de la Seconde Guerre mondiale.
Depuis son inauguration en 1911, le Coq de Jemappes (orthographié Jemmappes sur le monument), a été l'objet de célébrations particulières du Mouvement wallon de manière intermittente et aussi du mouvement ouvrier (qui par exemple chanta tant L'Internationale que La Marseillaise, dans ses grands rassemblements et ses grandes grèves).
L'affiche du 150e anniversaire de la bataille est cravatée aux seules couleurs belges et françaises.



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PostPublié: Jeu Nov 07, 2013 12:23 am 
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1373
7 novembre
Décès de Jean de Dormans
Jean de Dormans décède à Paris. Il fut successivement fait évêque de Lisieux le 26 juin 1359, évêque de Beauvais l'année suivante, et enfin, cardinal lors du consistoire du 22 septembre 1368. En 1370, il fonda le collège de Beauvais à Paris. Chancelier de Normandie à deux reprises puis garde des Sceaux sous le règne de Jean II et de Charles V, il représenta notamment la France lors de la signature du Traité de Brétigny.
Voir aussi : Décès - Histoire de la Chrétienté

1455
7 novembre
Procès de réhabilitation de Jeanne d'Arc
Le 7 novembre 1455 démarre le deuxième procès de Jeanne d'Arc. Après celui de la condamnation en 1431, c'est au tour du procès de la réhabilitation d'avoir lieu. Sous l'ordre du pape Calixte III tout juste élu, et après que Charles VII a repris la ville de Rouen en 1449, le second procès de Jeanne d'Arc permet de casser le premier jugement et de réhabiliter « la Pucelle ».
Voir aussi : Procès - Jeanne d'Arc - Histoire de Rouen - Réhabilitation - Histoire de la Politique

1541
7 novembre
Violente introduction de la Réforme en Islande
L’évêque islandais de Holar, Jón Arason, est mis à mort par les Danois, qui, depuis des années, cherchent à imposer définitivement le protestantisme. Chrétienne depuis l’an 1000, la population s’opposait vivement au luthéranisme, ce qui consuisit le pouvoir à agir avec davantage de violence. Au lendemain de la mort de l’évêque, le Protestantisme est instauré comme religion officielle.
Voir aussi : Histoire du Protestantisme - Réforme - Histoire de la Chrétienté

1659
7 novembre
Signature du traité des Pyrénées
Le premier ministre Mazarin et Luis de Haro signent le traité franco-espagnol sur l'île des faisans, au milieu de la rivière Bidassoa au pays basque. Il met fin à 24 ans d'hostilités entre les deux puissances européennes et scelle cette nouvelle paix par le mariage de Louis XIV avec l'infante Marie-Thérèse d'Autriche, fille aînée du roi d'Espagne Philippe IV. La France reçoit de l'Espagne le Roussillon, la Cerdagne, l'Artois et plusieurs places fortes en Flandres et en Lorraine. La France confirme son hégémonie, alors que la puissance des Habsbourgs s'essouffle.
Voir aussi : Mazarin - Luis de Haro - Histoire du Traité des Pyrénées - Histoire des Rois de France

1801
7 novembre
Volta présente sa pile électrique à Bonaparte
Le physicien italien Alessandro Volta présente à l'Institut de France le premier appareil produisant un courant électrique continu: la pile volta. Le premier consul Bonaparte est subjugué. Il lui fait décerner une médaille d'or et le nomme Comte.
Voir aussi : Electricité - Pile - Histoire de la Physique

1838
7 novembre
Bataille de Lacolle
La bataille de Lacolle se déroule le 7 novembre 1838 au Québec. Elle oppose les forces des loyaux du Royaume-Uni, dirigées par le major John Scriver, aux rebelles du Bas-Canada, menés par le colonel Ferdinand-Alphonse Oklowski.
La particularité de ce combat est qu'il dura environ 30 minutes. En effet, le 6 novembre, les rebelles sont en route pour Lacolle, ils rencontrent alors les loyaux et gagnent un premier combat. Le lendemain, un nouvel affrontement a lieu et cette fois-ci ce sont les loyaux qui le gagne.
A l'issu de ces deux combats, les loyaux sont déclarés vainqueurs.
Voir aussi : Histoire des Guerres

1867
7 novembre
Naissance de Marie Curie
Naissance à Varsovie (Pologne) de la physicienne et chimiste Marie Curie, naturalisée française (nom de jeune fille : Marya Sklodowska). Seule femme à cumuler deux prix Nobel : le premier, de physique, en 1903, avec son époux Pierre Curie (partagé avec Henri Becquerel), récompensant leurs travaux sur les radiations ; le second (non partagé), de chimie, en 1911, pour ses recherches sur le polonium et le radium. Suite à son exposition prolongée à la radioactivité, elle contracta une forme aigüe de leucémie, qui finit par l'emporter, le 4 juillet 1934, au sanatorium de Sancellemoz (Haute-Savoie).
Voir aussi : Marie Curie - Pierre Curie - Radium - Prix nobel de chimie - Prix Nobel de physique - Histoire des Sciences et techniques

1876
7 novembre
USA : élection contestée de R. B. Hayes
Rutherford Birchard Hayes (1822-1893) est élu 19e président des Etats-Unis (1877-1881) dans la controverse. Gouverneur de l'Ohio et membre du Parti républicain, il ne dut sa victoire qu'à une voix pile, après validation du Collège des Grands électeurs, suite à des semaines d'une intense polémique. Une réputation de fraude entacha ainsi son accession, le candidat démocrate Samuel Jones Tilden ayant acquis le vote populaire. Son camp admit sa défaite par le compromis de 1877 en échange du retrait militaire des Etats du Sud.
Voir aussi : Etats-Unis - Parti démocrate - Parti républicain - Fraude électorale - Histoire des Institutions

1879
7 novembre
Naissance de Léon Trotski
Léon Trotski naît le 7 novembre 1879 en Ukraine. Révolutionnaire soviétique, il fut l'un des principaux partisans de Lénine lors de la révolution d'Octobre, et fut à l'origine de la création de l'Armée Rouge. Il s'opposa rapidement à Staline, qui le fit chasser du gouvernement, puis du Parti communiste, avant de le bannir d'URSS en 1929. Exilé au Mexique, où il rencontre Frida Kahlo, il est assassiné par le NKVD, le 21 août 1940.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Staline - Mexique - Histoire du Parti Communiste - Lénine - Histoire de la Politique

1911
7 novembre
L'affaire du Djellaz
L'affaire du Djellaz est un conflit judiciaire tunisien sur fond d'anticolonialisme. Dès 1881, la Tunisie est sous protectorat français. La ville de Tunis décide d'enregistrer le cimetière de Djellaz, le plus important de la commune, à son nom. Cette décision provoque la colère des habitants. Il suffit alors d'une simple rumeur de profanation au cimetière pour qu'une émeute sanglante éclate le 7 novembre 1911. Le décès d'un enfant par un Italien met le feu aux poudres et le conflit bascule sur la communauté italienne de la ville. La police, débordée, fait appel à l'armée. Suite à cette affaire, l'état d'urgence est déclaré en Tunisie ; il durera jusqu'en 1921.
Voir aussi : Tunisie - Histoire de la Politique

1913
7 novembre
Naissance de Camus
Le 7 novembre 1913, Albert Camus naît à Mondovi en Algérie. C'est un grand écrivain et philosophe français. Son œuvre est complète et composée de poèmes, pièces de théâtre, romans, nouvelles et essais. Il est récompensé par le Prix Nobel de littérature en 1957. Albert Camus utilise son œuvre pour promouvoir ses idées et opinions sur le communisme, la guerre, la bombe atomique, le colonialisme, l'Allemagne fasciste et le stalinisme. Il décède dans un accident de la route le 4 janvier 1960.
Voir aussi : écrivain - Poète - Français - Camus - Histoire de l'Art

1913
7 novembre
Tempête sur les Grands Lacs
Du 7 au 10 novembre 1913, une tempête sévit sur la région des Grands Lacs aux Etats-Unis et au Canada. En anglais elle est appelée Big Blow (le grand souffle). Lors de la tempête, les vents atteignent 145 km/h, les vagues mesurent 11 mètres et le blizzard est très violent. Le cyclone tropical ravage la région et cause de lourds dégâts matériaux et humains. Plus de 250 personnes sont tuées, des navires sont brisés. Les mines de charbon, de fer et les céréales sont perdues et les prix de ces matières augmentent.
Voir aussi : Tempête - Catastrophe - Grands Lacs - Histoire des Catastrophes naturelles

1916
7 novembre
Woodrow Wilson est réélu président des Etats-Unis
Woodrow Wilson est élu président des Etats-Unis pour un second mandat. Le candidat démocrate a obtenu 49,2 % des suffrages tandis que son adversaire républicain, Charles E. Hughes, n'en a obtenu que 46,1 %. L'année suivante, les Etats-Unis viendront apporter leur soutien à la France et à l'Angleterre dans le cadre de la Première Guerre mondiale. Quand bien même, le prix Nobel de la paix sera décerné à Woodrow Wilson en 1919.
Voir aussi : Etats-Unis - élection - Woodrow Wilson - Histoire de la Politique

1931
7 novembre
Proclamation de la République soviétique chinoise
La République soviétique chinoise a été proclamée le 7 novembre 1931 par Mao Zedong. Ce jour-là, alors que les troupes chinoises combattaient l'invasion japonaise, les guérilleros communistes en ont profité pour se réunir et proclamer la République soviétique chinoise. La base centrale de l'État se trouvait à Jiangxi, centre d'opération de Mao Zedong. Cette République fut dissoute en 1937 et remplacée par la république de Chine, entièrement unifiée avec le Kuomintang, parti politique nationaliste.
Voir aussi : Mao Zedong - Histoire de la Politique

1933
7 novembre
Premier gagnant du gros lot
Le tirage de la loterie nationale a lieu pour la première fois en France au palais du Trocadéro à Paris. L'heureux gagnant, Monsieur Bonhoure, est coiffeur à Tarascon dans les Bouches du Rhône. Il empoche le somme de 5 millions de francs. Les bénéfices de Loterie Nationale, seront reversés à la caisse de retraite des Anciens Combattant et aux agriculteurs sinistrés. En 1976, la Loterie Nationale sera détrônée par le Loto National.
Voir aussi : Loterie - Histoire du Loto - Histoire des Loisirs

1944
7 novembre
Quatrième élection de Franklin D. Roosevelt à la présidence américaine
Le 7 novembre 1944, Franklin Delano Roosevelt est élu pour la quatrième fois consécutive à la présidence des États-Unis. Il triomphe du candidat républicain, le conservateur Thomas Dewey. Il est le dernier président américain à avoir effectué plus de deux mandats consécutifs, et est décédé quelques mois après son élection. Harry Truman l'a remplacé et a eu la lourde tâche d'effectuer ce pour quoi Roosevelt avait été réélu : mettre fin à la guerre.

Voir aussi : Etats-Unis - Seconde guerre mondiale - Record - Harry Truman - Franklin D. Roosevelt - Histoire de la Politique

1950
7 novembre
Premier combat de l'histoire entre deux avions à réaction
Pour la première fois, deux appareils de guerre "nouvelle génération" s'affrontent en plein ciel. Un F-80 américain abat un MiG-15 chinois au dessus de Sinuiju en Corée.
Voir aussi : Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Combat - Histoire de la Guerre de Corée - Avion à réaction - Histoire des Guerres

1950
7 novembre
Appel du Tibet à l'ONU
Le 7 octobre 1950, le Tibet est envahi et écrasé par l'armée chinoise. Fin octobre, le dalaï-lama demande une aide diplomatique à l'Inde, puis il lance un appel de désespoir à l'ONU le 7 novembre 1950. L'Inde préfère rester neutre dans ce conflit. L'Angleterre et les États-Unis expriment leur sympathie, mais n'interviennent pas. Seul le Salvador les soutient. Les Nations unies reportent le débat qui ne leur paraît pas prioritaire, en raison de la guerre de Corée qui se déroule au même moment. N'ayant pas d'alternative, en 1951, le Tibet signe « l'Accord en 17 points ».
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Tibet - Dalaï-Lama - Histoire de la Politique

1951
7 novembre
Mariage d'Ava Gardner avec Franck Sinatra
Les deux stars hollywoodiennes du cinéma et de la chanson se marient. Leur union très houleuse sera largement médiatisée par la presse à scandale. Ils se sépareront trois plus tard et leur divorce sera officiellement prononcé en 1957.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Histoire du Cinéma

1957
7 novembre
La Trabant sort des usines de la RDA
La première Trabant sort des usines de la RDA et doit répondre à des critères similaires à ceux de la Coccinelle ou de la 2CV en Europe de l’ouest. Première automobile dotée d’une carrosserie en plastique, elle sera paradoxalement réputée autant pour sa longévité que pour ses pannes à répétition. Le premier modèle a pour combustible du mélange dans un moteur de 500 cm3 d’à peine 20 chevaux réels. Pourtant, seule la chute du mur aura raison d’elle puisqu’elle sera produite jusqu’en 1991.
Voir aussi : 2CV - Histoire de la RDA - Histoire de la Coccinelle - Histoire de l'Automobile

1964
7 novembre
Naissance de la CFDT
La CFTC (Confédération française des travailleurs chrétiens) change de nom lors de son congrès extraordinaire tenu à Paris. Le syndicat de 800 000 membres devient la CFDT (Confédération française des travailleurs démocratique). Eugène Deschamps le secrétaire général, donne ainsi un nouvelle élan idéologique à la gauche dans le monde du travail.
Voir aussi : Syndicat - Histoire de la CFDT - Histoire du Travail

1987
7 novembre
Destitution de Bourguiba
Le président à vie de la république tunisienne et déposé par le Premier ministre, le général Zine Ben Ali. Le Coup d'Etat non-violent fait suite à un rapport de médecins stipulant "l'incapacité physique et mentale du Combattant suprême. " A 84 ans Habib Bourguiba est contraint de quitter le pouvoir, Ben Ali devient quant à lui le nouvel homme fort de la Tunisie.
Voir aussi : Bourguiba - Destitution - Histoire de la Politique

1990
7 novembre
Une femme devient présidente de l'Irlande
L'avocate issue de la gauche libérale irlandaise Mary Robinson est élue présidente de la république avec 52,8 % des voix. Son adversaire, le conservateur Brian Lenihan remporte 47,2% des voix. Mary Robinson est la première femme à remplir cette fonction dans le pays. Une autre femme lui succèdera en 1997, Mary Patricia Mc Aleese.
Voir aussi : Président - Election - Histoire des Femmes

2006
7 novembre
Mort du journaliste Servan-Schreiber
Le journaliste Jean-Jacques Servan-Schreiber meurt à Fécamp, en Haute-Normandie. Dans les années 1950, il avait fondé le magazine hebdomadaire "l’Express", en compagnie de Françoise Giroud puis s’était intéressé à la politique. Président du Parti radical dans les années 1970, brièvement ministre des Réformes en 1974, il avait aussi été directeur du Centre mondial de l’informatique. Enfin, il avait également écrit quelques essais, dont le "Défi américain" (1967).
Voir aussi : Servan-Schreiber - Françoise Giroud - Histoire de la Presse

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml



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