|
Nous sommes actuellement le Lun Juin 17, 2024 10:54 am
|
|
|
|
|
|
|
|
Honneno
|
Sujet du message: Re: C'est reparti mon kiki .. LIse Payette Publié: Sam Fév 11, 2012 4:41 pm |
niveau4 |
|
|
Inscrit le: Mar Juin 08, 2010 1:09 am Posts: 2725
|
Avortement Possible jusqu'à la dernière seconde Kathryne Lamontagne Le journal de Québec 25/05/2010 04h35
Les services d'avortement au Canada n'étant pas réglementés, il est entièrement légal pour une femme d'interrompre sa grossesse jusqu'à la toute dernière seconde avant l'accouchement... Même si le foetus est viable et en parfaite santé!
À LIRE ÉGALEMENT:
Pas juste des jeunes frivoles et irresponsables
Un passage douloureux
«Je n'ai pas vraiment eu mon mot à dire»
Avec l'autorisation d'un médecin, une femme enceinte de plusieurs semaines pourrait mettre fin à sa grossesse à tout moment et c'est le ministère de la Santé et des Services sociaux qui assure les frais liés à l'intervention. Mais il faut trouver un médecin qui acceptera.
«Il n'y a pas de médecins ni de femmes qui demanderont un avortement à 30 semaines s'il n'y a pas de raisons valables», avance le Dr Claude Paquin, de la clinique Femina, à Montréal, qui pratique des avortements depuis plus de 30 ans.
Ces «raisons valables» sont toutefois très vastes. «Ça peut être parce que le foetus a des malformations ou en raison de problèmes liés à la santé émotive et psychologique de la cliente. Qu'est-ce qui fait qu'on se rend à 28 ou à 30 semaines de grossesse et qu'on veut un avortement? C'est souvent dû à un phénomène de négation et de pensée magique», poursuit le médecin.
Avortement gratuit aux É.-U.
À Québec, deux centres de planification des naissances font des interruptions volontaires de grossesse jusqu'à un maximum de 20 semaines de gestation. Après ce temps, les patientes désireuses d'interrompre leur grossesse doivent se rendre à Sherbrooke ou alors à Montréal, où des cliniques offrent des services d'avortement qui se font jusqu'à la 23e ou la 24e semaine. Après quoi elles seront redirigées aux États-Unis, où l'on pratique des avortements très tardifs, jusqu'à 32 et même 33 semaines de gestation. Selon le Dr Paquin, le foetus est viable après 26 semaines.
«On envoie les femmes enceintes de 24 et 25 semaines à New York. Après ça, on les envoie dans l'ouest des États-Unis. Mais je ne vous dirai par où, parce qu'on a déjà eu un médecin qui s'est fait assassiner», avance le Dr Jean Guimond, médecin responsable des interruptions volontaires de grossesse au CLSC des Faubourgs, à Montréal, qui fait des avortements jusqu'à 23 semaines et six jours.
Selon lui, environ 50 à 60 Québécoises mettraient ainsi fin à leur grossesse chaque année, en se rendant aux États- Unis.
Aucune loi
En France, l'interruption volontaire de grossesse n'est plus permise après 12 semaines de gestation.
«Le Canada est le seul pays occidental où il n'y a pas de lois qui viennent limiter ou encadrer l'avortement», dit Louise Langevin, professeure à la faculté de droit à l'Université Laval.
Il reste qu'une telle réglementation ne devrait pas être appliquée au Canada, croit Me Langevin. «J'ai trop peur d'une loi comme ça. Tu ne sais jamais comment ça va virer ou être interprété. Comment on va l'appliquer? Douze semaines, ça va. Mais douze semaines et trois jours, ça ne marche plus?» se questionne-t-elle.
Même son de cloche du côté de Patricia Larue, directrice générale de l'Association canadienne pour le libre choix. «On ne peut pas réglementer trop, parce qu'il y a toujours des circonstances qui font en sorte qu'une femme a besoin d'un avortement. Qu'il soit légal ou pas, l'avortement se pratiquera de toute manière», plaide-t-elle.
_________________ Il semblerait que la moitié du monde ne soit là que pour écoeurer l'autre moitié.
|
|
|
|
|
Honneno
|
Sujet du message: Re: C'est reparti mon kiki .. LIse Payette Publié: Sam Fév 11, 2012 4:57 pm |
niveau4 |
|
|
Inscrit le: Mar Juin 08, 2010 1:09 am Posts: 2725
|
Petit article de Patrick Lagacé ici...
-----------------------------
L’avortement tardif
Photo d’archives – Manif d’un groupe pro-vie.
Dimanche, dossier consternant sur l’avortement dans La Presse. Consternant parce que on y apprend qu’au Québec, l’an dernier, 2200 femmes ont subi un avortement tardif. Un avortement sur 13, dans une province qui est un des endroits au monde qui compte déjà un des plus haut taux d’avortement.
Un avortement tardif : entre la 14e et la 23e semaine. Ouch.
Pour un million de raisons, la plus importante étant que je suis un gars, je ne suis pas très au courant des enjeux entourant l’avortement. Je sais que l’avortement au Canada n’est plus, dans les faits, criminel. Je sais que je suis comvaincu que c’est une question qui devrait appartenir à la femme. Au-delà de ça, je ne sais pas grand-chose.
Mais je sais ceci, depuis hier : 2200 Québécoises qui se font avorter après trois, quatre mois de grossesse ? Il y a beaucoup de Québécoises qui ont de la misère à se faire une idée, dans la vie. Oui, je juge, un peu : pourquoi branler dans le manche si longtemps ? Je veux bien qu’un fœtus ne soit pas, aux yeux de la loi, un être humain. Mais à trois, quatre mois ? Ça commence à bouger, à vivre. Je sais pas trop comment vous faites.
Oui, oui, certainement, il doit y avoir, parmi ces 2200 cas, des femmes à qui la vie a envoyé une saloperie, un coup dur, un imprévu qui les a poussées à reconsidérer. Mais ce n’est certainement pas le cas de la majorité. J’ai envie de dire : ça ne vous tentait pas de décider avant ? Mais je ne le dirai pas, l’avortement étant encore un tabou. Les femmes y ont droit, c’est tout, et ceux qui ouvrent la bouche pour en discuter sont de rétrogrades salopards, c’est bien connu… Point de vue de MC Lortie, ici.
_________________ Il semblerait que la moitié du monde ne soit là que pour écoeurer l'autre moitié.
|
|
|
|
|
Lyz
|
Sujet du message: Re: C'est reparti mon kiki .. LIse Payette Publié: Sam Fév 11, 2012 7:45 pm |
|
|
|
|
|
Mark
|
Sujet du message: Re: C'est reparti mon kiki .. LIse Payette Publié: Dim Fév 12, 2012 8:49 pm |
Élite |
|
Inscrit le: Ven Mai 15, 2009 12:07 pm Posts: 10299 Localisation: Labeaumeville
|
Au Canada, selon la loi, rien n'interdit d'avorter une minute avant d'accoucher.
En voulant imposer une limite raisonnable, on ne responsabiliserait pas les femmes responsables, mais les irresponsables. Il faut arrêter de se sentir visé à chaque fois, par amalgame. Il faut aussi arrêter de gober toute la propagande anti-Conservatrice. Les Conservateurs n'osent même pas rouvrir le débat, sachant que les électeurs mal renseignés se ligueront pour les attaquer et qu'ils auraient bien trop à perdre. Comme disait Churchill: "The best argument against democracy is a five-minute conversation with the average voter" (La meilleure critique de la démocratie est un entretien de cinq minutes avec un électeur moyen).
De plus, mon propos visait clairement l'agenda politique biaisé de Madame Payette. Elle a utilisé sa chronique pour salir les Conservateurs "en passant", et c'est inacceptable.
Les "châtiments corporels", c'est un autre sujet. Une chose est certaine, les enfants-rois sont très mal préparés pour l'avenir. Un juste milieu serait souhaitable. Comme on dit, "Les leçons tardives de la vie sont les plus difficiles."
_________________ "Le prix de la liberté, c'est la vigilance éternelle." Thomas Jefferson
|
|
|
|
|
StellaRose
|
Sujet du message: Re: C'est reparti mon kiki .. LIse Payette Publié: Lun Fév 13, 2012 9:09 am |
niveau3 |
|
|
Inscrit le: Jeu Fév 03, 2011 2:01 pm Posts: 1080 Localisation: Au Québec
|
http://www.ledevoir.com/politique/canad ... x-communesFoetus ou enfant? Débat forcé aux Communes La motion d'un député conservateur relance le débat sur l'avortement, selon les libéraux Hélène Buzzetti 7 février 2012 Canada Photo : Jacques Nadeau - Le Devoir Accorder des droits à un enfant non encore né «aurait pour effet de limiter les activités de la femme enceinte, de restreindre sa liberté de prendre des décisions relatives à sa santé et aurait des conséquences négatives sur ses possibilités d'emplois», a écrit la Cour suprême du Canada lors d'un jugement rendu en 1999. Ottawa — Aussitôt dit, aussitôt désavoué. Le député conservateur Stephen Woodworth a rendu publique hier sa motion visant à reconnaître qu'un bébé non encore né est un être humain — avec les droits que ce statut confère —, mais son initiative a été immédiatement attaquée par le gouvernement, qui affirme ne pas vouloir rouvrir le débat sur l'avortement. Le vote aura quand même lieu. «N'acceptez aucune loi qui dit que certains êtres humains ne sont pas des êtres humains», a déclaré le député de Kitchener Centre en conférence de presse hier matin. «Qu'importe quels résultats vous tentez d'obtenir avec une telle déformation de la réalité ou quelle philosophie vous défendez. L'histoire est remplie d'exemples désastreux de lois prétendant que certaines personnes ne sont pas des êtres humains». M. Woodworth en a contre l'article 223 (1) du Code criminel canadien qui dit qu'un enfant est considéré comme un être humain lorsqu'il est «complètement sorti, vivant, du sein de sa mère». Il prétend ne pas vouloir directement débattre du droit à l'avortement, mais ce que le député se garde de dire, c'est que cet article est rédigé aux fins d'interprétation de la définition d'homicide, qui vient juste avant. L'article vise donc à déterminer si une personne commet un meurtre lorsqu'elle inflige des blessures entraînant la mort d'un enfant. Déplacer le curseur de la vie avant la naissance aurait pour effet de qualifier d'homicide toute action provoquant la mort d'un foetus, explique le criminaliste Jean-Claude Hébert. «On pourrait accuser quelqu'un qui fait un avortement d'avoir tué un enfant.» M. Woodworth a donc déposé une motion qui, si elle est adoptée par la Chambre des communes, mènera à la création d'un comité devant entendre des experts et déterminer s'il faut réécrire cette définition. Le député demande au comité de répondre à quatre questions, qui incluent le fait d'exposer les conséquences légales de cette définition sur les droits humains fondamentaux d'un être non encore né. Le député a refusé de dire à partir de quel moment il estimait personnellement qu'un foetus devient un enfant, mais il a toujours utilisé le mot «enfant» plutôt que «foetus». Droit des femmes Dans les années 1990, trois causes ont porté précisément sur ce sujet et, chaque fois, les tribunaux ont réaffirmé l'autonomie de la femme sur son corps, occupé ou non par un bébé. En 1996, Brenda Drummond avait été acquittée par la Cour supérieure de l'Ontario de tentative de meurtre. La femme de 28 ans avait tiré avec une carabine sur son enfant non né. En 1997, la Cour suprême du Canada avait donné raison à G., une toxicomane de 23 ans enceinte, que les autorités voulaient obliger à suivre une cure. La juge Beverley McLachlin, aujourd'hui juge en chef, avait écrit qu'obliger la femme à suivre un traitement équivaudrait à accorder des droits au foetus. Cette réforme «aurait un effet immédiat et draconien sur la vie des femmes», d'autant plus qu'il serait difficile d'établir la limite: s'attaquerait-on ensuite à sa consommation d'alcool? De tabac? À son activité physique trop intense? En 1999, enfin, cette même Cour suprême avait rejeté la cause de Ryan Dobson, six ans, qui poursuivait sa mère pour le choc subi pendant qu'il était encore dans son ventre et qui l'avait laissé lourdement handicapé. La poursuite visait à obtenir un dédommagement de l'assureur de la mère. Accorder des droits à un enfant non encore né au moment des faits «aurait pour effet de limiter les activités de la femme enceinte, de restreindre sa liberté de prendre des décisions relatives à sa santé et aurait des conséquences négatives sur ses possibilités d'emplois», avait écrit le tribunal, sans compter que «les décisions les plus banales de la vie quotidienne de la femme enceinte pourraient faire l'objet d'un examen par les tribunaux». C'est mon affaire Interrogé sur ses motivations profondes, le député conservateur a fini par répondre que cela n'était pas pertinent. «Vous ne me questionnez pas sur mes intentions, vous me questionnez sur mes motivations intérieures, a-t-il dit. Mon intention est très claire: c'est d'amener le Parlement à étudier la preuve scientifique du XXIe siècle pour mettre à jour une définition d'être humain vieille de 400 ans. Pourquoi je le fais n'est pas vraiment pertinent à cette question de politique.» De même, les conséquences (sur les femmes) d'un éventuel changement à la définition d'enfant ne devraient pas dicter l'issue du débat à son avis. «Si la vérité a un sens pour nous, nous devons suivre la trace des faits, quel que soit l'endroit où ils nous mènent.» Il a refusé de se laisser aspirer dans le débat sur l'avortement, bien qu'il reconnaisse être personnellement pro-vie. «Une fois qu'on décidera si un enfant est un être humain, on pourra avec une conversation sur d'autres enjeux.» Le gouvernement a été prompt à désavouer son député. Alors même que se déroulait la conférence de presse, le ministre de la Justice, Rob Nicholson, a diffusé un communiqué de presse disant que «les motions d'initiative parlementaire sont examinées conformément aux règles du Parlement. Le premier ministre a été très clair: notre gouvernement ne rouvrira pas ce débat». L'opposition n'en croit pas un mot. «M. Harper devrait tout simplement dire ouvertement qu'il retire ce projet-là et ça finit le débat», a déclaré la chef intérimaire du NPD, Nycole Turmel, qui rappelle que M. Harper «a un très grand contrôle sur ses députés». Même son de cloche de la députée bloquiste Maria Mourani, qui doute que cette sortie n'ait pas reçu l'approbation des bonzes conservateurs. Le chef libéral par intérim, Bob Rae, s'est dit convaincu que cette motion ne serait jamais adoptée. Il estime, n'en déplaise au premier ministre, que cette motion fait en sorte qu'«il y aura un débat sur la question de l'avortement». Le groupe pro-vie Campaign Life Coalition s'est réjoui de cette sortie du député. Mais il met en garde les élus contre une éventuelle «approche gestationnelle». «La preuve scientifique est claire: la vie commence à la conception», a déclaré Mary Ellen Douglas, la directrice nationale. M. Woodworth, pour sa part, a rejeté le critère de la «viabilité» du foetus. La motion de M. Woodworth sera selon toute vraisemblance débattue une première heure vers la fin mars, puis une seconde heure six semaines plus tard. Le vote aura lieu à ce moment-là.
_________________ ''C'est impossible" dit l'orgueil. "Trop risqué" dit l'expérience. "Ça ne marchera pas "dit la raison. " Fais confiance" murmure le coeur.
|
|
|
|
|
Lyz
|
Sujet du message: Re: C'est reparti mon kiki .. LIse Payette Publié: Lun Fév 13, 2012 6:29 pm |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas insérer de pièces jointes dans ce forum
|
|