Non, parce qu'ils se renseignent davantage avant de voter. La preuve: le vote de la Capitale n'est jamais acquis à aucun parti, provincial comme fédéral. Montréal par contre...

Donc il ne reste que la clique montréalaise en grève?

Comme par hasard, Murray...

Quelle bassesse, Léo. Au nom de quoi voudrais-tu faire taire le sujet ? Et tu nous parles d'honnêteté ? Laisse-moi rire...

Dijon: PQ et QS, voilà la seule lutte de Montréal. À moins que tu puisses m'expliquer que je me trompe en parlant de l'Est bleu et de l'Ouest rouge ? Westmount, il y a une lutte tu crois ?

Voici un texte que j'ai écrit pour mon association étudiante:

Pourquoi ai-je, depuis le début, appuyé les revendications et les moyens de pression pris par les étudiants?
Vous me direz que je suis moi-même étudiant. En fait, ça fait près de 25 ans que j'apprends et me perfectionne sur les bancs des universités. Quelques semaines encore et j'obtiens un nouveau diplôme, un dernier.
Je suis aussi enseignant depuis 25 ans. Quand la grève a été votée, plusieurs de mes collègues enseignants (heureusement pas tous), ne comprenaient pas que je puisse appuyer la grève. ("Comment peux-tu l'appuyer, il ne te reste que quelques semaines?") Moi je me comprend très bien. Vous êtes mes futur collègues. Normal que je vous appuies autrement que par des stages. J'aurais pu être égoïste (un vert) et ne penser qu'à moi. Je pense non seulement à mes futurs collègues, mais également aux générations qui vont suivre. Tout l'opposé de l’égoïsme.
Pourtant, cet fois-ci je ne l'appuie pas (si démocratiquement il y a un vote en faveur de la grève, la démocratie aura parlé.) Est-ce pour terminer plus rapidement? Je mentirais si je vous disais que j'ai pas hâte d'en finir. Par contre, ce n'est pas la raison.
Pour moi, il est primordial de tout faire pour que le PLQ ne soit pas réélu ( faible taux de participation associé à une utilisation stratégique du conflit étudiant pour se faire du capital politique). Le Québec et les Québecois ont trop souffert de leur présence. Il faut s'en libérer. C'est pourquoi je souhaite une trêve en attendant de connaître les prochains interlocuteurs. Si jamais ce prochain gouvernement, décidait de suivre les traces laissées par les libéraux de JJCharest en regard des droits de scolarité, je suis convaincu que la mobilisation se ferait en un temps record.