C'est à chacun de nous qu'il appartient de garder ses vieux à la maison et de leur faire une place dans nos foyers, quelque soit notre situation familiale. On sait ce qu'il se passe dans les maisons de retraite. Y abandonner un parent c'est être responsable de ce mauvais traitement. Moi je garderais mes parents jusqu'au bout, quelque soit le sacrifice. Ils ont tant fait pour moi que je leur dois de finir leurs jours dans le confort et la joie. Même si je dois encore continuer ce sacrifice longtemps, ils passent avant moi et mes intérêts personnels. Je suis en paix avec ma conscience, je n'ai pas abandonné ceux qui m'ont donné tant d'Amour et une enfance heureuse.

Dans ce cas, comment bien préparer notre vieillesse si l'issue en maison de retraite est inévitable?
Est-ce l'éducation de nos enfants qu'il faut remettre en cause ou est-ce un phénomène de nos sociétés "civilisées" qui ne jurent que par le jeunisme ?
Quand je pense qu'en France à 50 ans on est considérés comme vieux dans le monde du travail...

Je crois que c'est la société qui est comme ça ..

Les personnes ont beaucoup de travail offert a eux au Qc .. beaucoup d'offre d'emploi sont suggérer au 65 ans et ++

Moi ici les enfants voient ce que je fais avec mes parents.. et déjà elles me disent plus tard maman et papa vont vivre avec nous ..

Peut-être que si je n'avais pas fait ça avec mes parents .. mes enfants n'auraient pas cette idée..

Merci Myna,
Cela me rassure de savoir que l'éducation parentale a encore de l'avenir et qu'elle prime sur les influences et les valeurs souvent individualistes de notre hyper-société.

Le "placement" parental est parfois nécessaire pour une question de sécurité. Ma mère est atteinte de la maladie d’Alzheimer, c'est assez avancé. J'ai par contre un frère qui ni la maladie. Alors, elle doit demeurer dans un de ses logements. J'ai fait beaucoup de démarches pour elle ( popote à la maison, ménage, soins à domicile). tout a été courcircuité. J'ai lâché prise.

Pour ceux qui travaille en centre pour personne âgées, la majorité ont à cœur ces personnes. Quand tu désires être préposé aux bénéficiaires ou infirmière, généralement c'est parce que tu préoccupes du bien-être de ton prochain. malheureusement, ce ne sont pas eux qui dirigent, ce sont ceux de l'Administration. quand tu te dirige dan ce domaine, ce nest pas par bonté envers ton prochain, c'est parce que tu es une "germaine".

Dans le précédent paragraphe, je dis bien généralement. Des pommes pourries, il y en a partout.
Je me souviendrai toujours de l'infirmière cheffe d'un tel centre lors d'un emploi d'été. Moi qui avait à cœur les personnes âgées, elle m'avait dit ( en fait elle nous avait dit) les bénéficiaires sont comme des meubles, quand tu dois les tasser, tu les tasses*. Ce même centre avait reçu de la part de Claude Ryan des éloges pour la qualité des soins et services rendus. ( probablement service rendus au PLQ. ( Si ç'avait été Rochon ou Bouchard, ils auraient fait la même chose).

* Je n'avais que 16 ans et je m'en souviens comme si c'était hier.

Moi aussi ma mère est atteinte d'un Alzheimer très avancé. Les premières années de sa maladie j'ai vécu un véritable enfer, c'était le burn out total, plus de vie sociale,
plus d'activités, puis après j'ai réalisé que cet enfer que je vivais au quotidien était ma seule raison de vivre, ma mission en ce bas monde: faire le bonheur de ma mère.
Je me suis dis que si j'avais été à sa place, elle ne m'aurait jamais laissé. Mais je comprend parfaitement les énormes difficultés que doivent surmonter les familles dont un membre est atteint de cette pathologie. En tout cas ton témoignage me touche beaucoup Daniela. Merci.

Ici j'ai toujours dit à ma mère et sont conjoint que la journée ou je ne pourrai plus prendre soin deux ici je n'aurai pas le choix de les Placer au il y aura des soins pour eux ..

Pour ma part, si je devais être malade, mal en point, et abandonnée dans un "mouroir". Je me suiciderais.

Mais y a peu de chance, mon mari est plus jeune que moi pas mal.

Pas folle la fille....j'y ai pensé.