Que la population veuille faire l'autruche est une chose...

Mais d'accuser Rona Embrose de ne pas mériter son poste à la condition de la femme sous prétexte qu'elle supportait l'idée de remettre le débat sur l'avortement sur le tapis en est une autre!
En quoi la question de l'avortement remettrais en cause les droits de la femme?

Oulala je viens d'aller lire des articles, j'ai l'impression que cette femme est un peu "arriérée".

Bien sûr que ça remet en cause les droits de la femme!! Ça remet en cause le fait qu'une femme peut disposer de son corps comme elle le souhaite!! On a le droit de ne pas vouloir être enceinte quand même. Tu me diras "dans ce cas il faut utiliser une contraception". Bien sûr ça coule de source, mais il arrive des accidents!
Ça m'est déjà arrivé, et je n'ai eu aucun remord à aller acheter la pilule du lendemain.

Je ne suis pas "pro-quoique ce soit", ni féministe, mais je pense que chaque femme à le droit de décider si elle veut être enceinte à un moment ou pas. Si ce n'est pas le bon moment, elle doit avoir le droit à l'avortement. Imagine si cette femme est dans des conditions précaires, ou qu'elle est malade, ou je ne sais quoi, et ne peut physiquement et/ou pécuniairement élever un enfant. Ce serait idiot de mettre au monde un enfant en sachant qu'il serait élevé dans de mauvaises conditions. non?

Je suis d'accord avec Juliette, je crois que personne n'a le droit de décider pour une femme si elle veut se faire avorter ou pas.

Et puis si c'est interdit que vont-elles faire?

Renoncer à l'avortement ou essayer de trouver un autre moyen d'y parvenir?

Elles iront dans des pays étrangers ou pire, elles iront se faire charcuter par des charlatans du dimanche dans des conditions d'hygiènes déplorables...

Canada que t'arrive-t-il???

Je pense qu'il y en à qui ne fouillent pas tellement les sujet avant de répondre. Premièrement ne vous fiez pas au "new's" francophone sur se sujet là, ils sont franchement à gauche et l'info est biaisé.

Bon, le débat n'était pas de savoir si oui ou non les femmes pouvaient se faire avorter mais de savoir si des droits pouvaient être octroyé à un fœtus viable. Par exemple si un type bat une femme sur le point d'accoucher et que l'enfant meurt avant terme à cause des dommages subit par sa mère sera t'il accuser de meurtre ?
Dans l'état actuel des choses, si vous sacrez un coup de pied dans le ventre d'une femme tout juste sur le point d'accoucher et que ça tue son enfant.... vous serez accuser de voie de fait simple. La mort du fœtus n'entrera pas en ligne de compte, pas plus que si votre coup de pied lui avait arraché une verrue.

Les fait nous démontrent que depuis la légalisation de l'avortement la quasi-totalité femmes qui se sont fait avorté alors que le fœtus était viable sont celles qui l'on fait sur la recommandation et souvent l'insistance de leur médecin à cause que sa menaçait directement leurs vies.

Ça c'est les faits, rien que les faits.

Ceux qui ont voté "non" croyaient que ça pourrait peut être un jour (demain comme dans 100ans) ouvrir une hypothétique brèche dans le droit à l'avortement et à part peut être 3 ou 4 Jésus's freak enragé ceux qui ont voté "oui" croyaient que ça ne menacerait pas le doit à l'avortement, qu'il y avait toujours moyen de mettre des balises pour ne pas limiter le droit des femmes de disposer de leur propre corps.
Le reste c'est de la politique, pour l'opposition tout ce que peut proposer un gouvernement est automatiquement mauvais et jouer sur les peurs des gens est de bonne guerre. Mais bon je ne dit pas que ceux qui on voté "non" étaient automatiquement de mauvaise foi et ont suivi la ligne de partie (les NPD et bloquistes n'avaient pas le choix de voter "non" pour les libéraux je sais pas), certains considéraient seulement qu'il était simplement plus prudent de ne pas ouvrir le débat.

Voilà L'article concerné:

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Po ... sion.shtml

Et comme dent d'acier le disait,il y avait la question de la valeur d'un foetus au niveau légal dans le cas de la mort du bébé lors d'un crime (ex,la femme se fait poignardée au ventre lorsqu'enceinte)

Pour l'exemple du viol et du devoir de mettre au monde...
Lors d'un viol une femme attendra pas de changer de brassiere pour décider d'avorter!
Hop une tite peululle et c'est réglé(physiquement du moins)
Mais si la fille gosse pendant 9 mois avant de se décider,ben son droit à l'avortement devrait passer après le droit à la vie du bébé...

Remettre en question le fait de ne pas avoir de balises au niveau de l'avortement ne devrait pas être associé au droit à l'avortement des femmes!

Et beh si cette jeune femme se rend compte qu'elle ne veut plus être mère elle n'a plus qu'a assumer ses actes. L'enfant ayant vécu un an, il a une réelle identité, c'est différent.
Mais en fait, comme on peut avorter jusqu'à la naissance au Québec nous n'avons pas la même vision de l'avortement je pense. et je comprend parce que, passé un certain stade, je trouverais ca horrible d'avorter.

Ah tu as été plus rapide que moi! (J'ecris depuis mon téléphone).
Oui une limite de temps c'est bien. Dans ce sens là nous sommes d'accord. :)

L'AVORTEMENT AU QUEBEC

La FQPN est un organisme pro-choix qui travaille pour le respect du droit des femmes d’avoir ou de ne pas avoir d’enfants, d’en déterminer le nombre et le moment et d’avoir les moyens pour y parvenir.

Le droit des femmes au libre choix n’a de sens, dans la pratique, que si les femmes ont accès à des services de planning des naissances complets, incluant des services d’avortement gratuits et de qualité. C’est pourquoi, après plusieurs années de luttes pour le droit à l’avortement et depuis sa décriminalisation au Canada en 1988, la FQPN travaille surtout à l’amélioration de l’accès aux services d’avortement. Pour ce faire, nous produisons, entre autres, le seul Bottin des ressources en avortement au Québec et suivons de près l’évolution de l’état des services d’avortement au Québec.

Le Québec compte près de 50 points de services (centres hospitaliers, CLSC et quelques centres de santé des femmes) prodiguant des services d’avortement gratuits, offrant ainsi au moins un point de services dans chacune des régions du Québec. Malgré ce fait, l’accès aux services demeure fragile, que ce soit à cause du manque de ressources dans le réseau de la santé, des fusions d’établissements, des coupures de services, des délais d’attente, de la distance à parcourir pour les femmes des régions ou encore du nombre peu élevé de médecins pratiquant cette intervention.

Au Québec, environ 29 000 avortements sont pratiqués chaque année et ce nombre augmente très légèrement d’année en année. En moyenne, une Québécoise sur trois vivra un avortement dans sa vie. Ces statistiques en matière d’avortement provoquent régulièrement des cris d’alarme. On entend souvent dire, par exemple, que le taux d’avortement a plus que doublé au cours des 20 dernières années. En fait, ce taux représente le nombre d’avortements par rapport au nombre de naissances vivantes, nombre qui diminue au Québec depuis les années 1990. Le nombre d’avortements étant relativement stable depuis plusieurs années, l’augmentation du taux reflète davantage la diminution des naissances au Québec qu’une augmentation importante du nombre d’avortements.

La pauvreté, le statut d’étudiante, l’instabilité des couples ou encore le désir de s’établir sur le marché du travail avant de penser à fonder une famille ne favorisent pas le choix d’avoir plusieurs enfants et repoussent souvent l’âge de la première naissance. Ce contexte social, lié au peu d’attention donnée par notre gouvernement à l’éducation sexuelle et aux services de planning des naissances, conduisent bien souvent à des grossesses non désirées. Ce contexte nous paraît davantage préoccupant que le nombre d’avortements au Québec.

La FQPN demeure également vigilante face aux menaces constantes et aux incessantes remises en question du droit à l’avortement, et ce, malgré le fait que 81,5 % de la population québécoise se dise en faveur du libre choix à l’avortement (La Presse, 9 septembre 2000). Pensons, entre autres, aux actions des groupes anti-choix, aux récentes limites imposées par le gouvernement Bush à certaines techniques d’avortement, aux débats entourant le moment du début de la vie et à la lutte pour la reconnaissance des droits du fœtus, droits qui, si reconnus, empiètent directement sur les libertés fondamentales de la mère. Pensons également aux pressions de l’Église catholique et du Conseil des Évêques pour limiter l’accès à la contraception d’urgence ou encore aux conseils d’établissements d’écoles qui s’opposent à l’éducation sexuelle ou à l’accès à la contraception dans les écoles.

L’avortement demeure pour la très grande majorité des femmes un choix difficile mais qui fait partie de leur réalité depuis toujours. Les raisons pour lesquelles elles décident d’interrompre une grossesse leur appartiennent et elles ont droit au respect de leur décision. C’est pourquoi la FQPN revendique que les femmes puissent consulter et recevoir une information complète et immédiate et que les services d’avortement soient prodigués dans les plus brefs délais. Notre objectif est de s’assurer que les femmes aient accès à des services d’avortement de qualité, gratuits et respectueux de leur choix.