Nous croyons qu’avec de la volonté politique, le Québec peut réformer progressivement son système de santé, par la privatisation partiel de certains secteurs, et par la nationalisation de d’autres, et ce, dans le but d’octroyer des services de façon efficace tout en améliorant le rendement financier de ce secteur. Ce plan est divisé en autant de facettes reliées à la santé. Nous allons débuter par la partie la plus coûteuse du réseau, les médicaments, auquel nous croyons que peut-être, la nationalisation comme le propose Québec solidaire est une solution envisageable. Or, des études devront éclaircir le sujet. Nous ne suggérons –pour l’instant du moins- aucun changement dans le mode de financement des urgences, des soins à domiciles et des médecins de famille. Cependant, et cela est bon pour tout le réseau (privé et public), une proximité plus accru, par notamment un suivi plus rigoureux des patients et une augmentation des soins à domicile, une décentralisation administrative, ainsi qu’une gestion du personnel mieux réparti sur le territoire, sont des concepts qui s’avère assez solide. En outre, une prévention plus accru qui se manifesterait entre-autre par une modification des taxes sur les agents qui altèrent la santé des gens. Rien de nouveau jusqu’à maintenant. Maintenant, voici ce que nous privatiserons. Nous avons tracés les lignes principales d’un schéma remplis de failles, mais nous croyons tout de même qu’au pire les principes, et au mieux certains aspects pratiques, peuvent s’appliquer au réseau de santé québécois. Les nouveaux établissements coûte cher, de sorte que les partenariats publics-privés comportent, selon nous, plus d’avantages que de désavantages. Le pourcentage des services de ce nouvel établissement, de la part du privé ou du public, variant en fonction du pourcentage d’investissement des partis, au terme d’une entente négociable. Là, un inspecteur s’assurera de la conformité, notamment pour enrayer la corruption. Des ventes d’établissements existants pourront être vendues à des entreprises de santé privée. Ces entreprises sont à but lucratif, pour ainsi encourager les investissements. Cependant, une taxe, voir une détaxation advenant un profit négatif, est imposé sur les revenues après dépenses, de sorte que les profits se situent autour de 10 à 15% par année. Les relevés sont transparents, puisque l’administration des établissements est publique. Les profits peuvent être plus hauts ou plus bas que 10-15%, mais les mesures de taxation font en sorte que les extrêmes (-5% à +30%) sont rarissimes. Ce sont des notions économiques et mathématiques complexes qui sortent du débat. Notons que 15% de profit par an pour un détenteur de capitaux, dans un marché de plusieurs milliards de dollars, est attirant. Des bonus leur sont attribués, sous forme de prix annuels, qui porte sur le rendement global du réseau québécois, le rendement régional, et un troisième sur l’innovation technologique. Comment ces entreprises se font de l’argent? Les patients paient pour un panier de soins, et après dépenses raisonnables, ils engrangent un profit fixé autour de 10 à 15% par année. Les dépenses raisonnables contiennent l’entretien du bâtiment, la recherche, les salaires et l’achat de matériel. Là encore, notre réseau d’inspecteur vérifie que le tout soit «raisonnable», duquel un méfait sera pénalisé financièrement. L’impôt payé par les employés, ainsi que le désengorgement envisagé des services publics, sauveront beaucoup d’argent à l’État. Ces entreprises peuvent dépensés en marketing, mais ce type de dépenses est soustrait directement du profit et non remboursable d’aucune manière que ce soit. Le panier de soins payant se divise en deux. D’une part, les cliniques où le changement réside uniquement dans le mode d’attribution des «tickets». Par exemple, une clinique qui accueille 100 patients par jour, au maximum 25 paient 35$, au maximum 10 paient 100$, et au minimum 65 ne paient rien. Ces chiffre sont aléatoires et ont besoin d’expériences empiriques. Cependant, ces tarifs sont fixés pour la province en entier, pareillement comme les chirurgies, qui constituent le deuxième secteur de privatisation partiel. Ici, nous trouvons encore une fois trois vitesses. Les services publics et universels, qui doivent obligatoirement remplir les conditions de proximités, offrent 75% des «quota» des chirurgies pour chacun des types de chirurgies. Pour les chirurgies privés, où la proximité est facultative, qui en fait nous prévoyons seront davantage pratiquer dans les grands centres, nous offrons pour 20% des 25% des chirurgies à tarifs fixe pour l’ensemble de la province. Le 5% restant, pour les plus riches, sont des chirurgies mise à l’enchère. Notons que pour ce type de chirurgie et du fait du profit aléatoire, c’est le secteur public qui s’en chargera, du moins en majorité des parts. Finalement, pour éviter toute concurrence malsaine entre le secteur privé et publique, nous proposons quelques mesures. Nous devons trouver une façon d’enlever tous pouvoirs au Collège des médecins, qui maintiennent la rareté des médecins pour ainsi maintenir les salaires hauts. Pour ce faire, nous croyons que l’État devrait fixer (pour tous les réseaux) les salaires des médecins, ainsi que ceux des infirmières. Nous ne disons pas de mettre un salaire égal à tous, mais de fixer certaines professions selon certains critères. Entre outre, cette mesure empêche la compétition entre le réseau privé et public sur l’embauche du personnel. Puis, le réseau public devra remplir ces quotas d’heures avec les médecins, un quota qui peut se faire respecter de diverses manières, soit de façon individuelle ou par l’ensemble des médecins.
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