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 Sujet du message: Re: INFOS EN VRAC...
PostPublié: Mar Juil 26, 2011 12:16 am 
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Huit banques de la zone euro échouent aux tests de résistance aux chocs économiques
Huit banques de la zone euro ont échoué aux tests imposés à 91 banques européennes pour éprouver leur résistance aux chocs économiques. Cinq établissements espagnols, deux grecs et un autrichien ont été recalés.

http://www.france24.com/fr/20110715-cri ... nce-stress



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 Sujet du message: Re: INFOS EN VRAC...
PostPublié: Mar Juil 26, 2011 12:24 am 
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AFP le 26/07/2011 à 06:11
Dette américaine : Obama dénonce l'attitude républicaine mais croit encore au compromis
Le président Barack Obama a estimé lundi que l'attitude des républicains dans le débat sur la dette avait conduit à une impasse "dangereuse", mais s'est dit persuadé qu'un compromis restait possible pour éviter un défaut de paiement des Etats-Unis après le 2 août.

Dans un discours à la Nation en direct depuis la Maison Blanche, M. Obama a appelé ses compatriotes à faire pression sur le Congrès, où ses adversaires sont majoritaires à la Chambre des représentants, pour parvenir à une percée.

"Si vous voulez une approche équilibrée pour réduire le déficit, faites-le savoir à votre élu au Congrès", a-t-il lancé, alors que la première économie mondiale risque de se retrouver en défaut de paiement sous huit jours si aucun accord n'est trouvé sur un relèvement du plafond de la dette, une éventualité "irresponsable" selon le président.

"J'ai dit aux chefs de file des deux partis qu'ils devaient parvenir à un compromis dans les prochains jours, qui pourra être adopté par les deux chambres du Congrès, un compromis que je pourrai promulguer. Et je suis certain que nous pouvons sceller ce compromis", a-t-il espéré, à l'issue d'une journée qui aura pourtant vu peu d'avancées.


Après des semaines de négociations houleuses, les républicains et les alliés démocrates de M. Obama, qui contrôlent le Sénat, s'opposent toujours sur les modalités d'un plan de réduction des déficits pour accompagner un accord sur le relèvement du plafond de la dette, qui a atteint en mai sa limite de 14.300 milliards de dollars.

Face à la nervosité des marchés et à l'inquiétude des institutions internationales, la Maison Blanche comme les responsables du Congrès persistent à affirmer qu'un défaut de paiement est hors de question.

Les Etats-Unis "ne peuvent pas faire défaut sur leurs obligations", a répété le président de la Chambre, John Boehner, lors de la réponse républicaine au discours de M. Obama.

Mais le chef républicain a aussi accusé M. Obama d'intransigeance face aux solutions avancées par son parti. "La triste vérité est que le président (...) veut un chèque en blanc. Cela n'aura pas lieu", a-t-il lancé, tout en promettant de soumettre au Sénat puis à M. Obama un texte de loi pour éviter un défaut.

"Si le président le promulgue, l'ambiance de +crise+ qu'il a créé disparaîtra d'elle-même", a-t-il dit.

Le chef de file des démocrates au Sénat, Harry Reid, a quant à lui proposé lundi un plan prévoyant un relèvement du plafond suffisant pour tenir jusqu'en 2013, accompagné d'une réduction des déficits de 2.700 milliards de dollars, mais pas de nouvelles rentrées fiscales, contrairement à ce que souhaitait M. Obama.

Pour le président, ce dernier plan "constitue un dépôt de garantie sur la réduction du déficit et fait en sorte que nous n'aurons pas à traverser à nouveau (ce débat) dans six mois", même s'"il faudra toujours traiter les difficiles réformes des impôts" et des programmes sociaux.

Mais pour M. Boehner, qui défend une hausse du plafond de la dette en deux fois, alors que les démocrates réclament une autorisation d'endettement qui puisse durer jusqu'après la présidentielle de novembre 2012, le plan de M. Reid est "bourré de comptabilité douteuse et de gadgets".

Face à l'incertitude, le dollar a chuté à son plus bas niveau depuis le 17 mars face au yen lors de l'ouverture de la bourse de Tokyo mardi matin. Lundi, les marchés avaient déjà perdu du terrain: à New York, le Dow Jones a cédé 0,70% et le Nasdaq 0,56%, dans la foulée de pertes en Asie et en Europe.

Le Fonds monétaire international a prévenu lundi que les Etats-Unis risquaient de subir "un choc grave" si le Congrès n'agissait pas à temps. Il a aussi projeté que la dette publique américaine atteindrait 99,0% du produit intérieur en 2011 et 103,0% en 2012, alors qu'en juin il tablait sur 98,3% puis 102,3%.

La secrétaire d'Etat Hillary Clinton a pris la parole depuis Hong Kong lundi pour rassurer la communauté internationale. "Nous savons à quel point c'est important pour nous et pour vous (...) J'ai confiance dans le fait que le Congrès fera ce qu'il faut, et arrivera à un accord sur le plafond de la dette", a-t-elle affirmé.



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 Sujet du message: Re: INFOS EN VRAC...
PostPublié: Sam Août 13, 2011 12:38 am 
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une semaine boursière douloureuse sur la place parisienne
(Boursier.com) -- Une semaine de consolidation s'est écoulée sur les places mondiales. Le CAC 40 n'a pas échappé à la purge, alors que Wall Street a corrigé également assez vivement en fin de semaine, passé le bon accueil du communiqué monétaire de la Fed. En cause, une fois encore, les craintes concernant la crise du subprime et du marché du crédit aux Etats-Unis. Dans ce contexte, les banques centrales (Fed et BCE notamment) ont tenté d'agir par des injections de fonds, dans un contexte de panne de confiance des places financières.

A Wall Street, le géant du crédit immobilier Countrywide Financial a prévenu à son tour de l'impact potentiel de la crise mortgage sur ses comptes. Après les effondrements de [US:]New Century[:US] et d'American Home Mortgage et les déboires de la banque d'affaires Bear Stearns, les investisseurs ont peu apprécié ces nouvelles. Des opérateurs qui craignent maintenant pour les leaders US de la construction immobilière, Beazer Homes ayant notamment été contraint de démentir des rumeurs concernant ses liquidités...

Côté européen, c'est le Groupe BNP Paribas qui a secoué les marchés, dévoilant jeudi matin le gel de trois fonds exposés au subprime américain, compte tenu de "l'illiquidité quasi-totale" et de l'absence de prix de référence des actifs figurant dans les portefeuilles des fonds quelle que soit leur qualité ou leur rating. La BNP a expliqué le phénomène par la disparition de toute transaction sur certains segments du marché de la titrisation aux Etats-Unis. Les annonces de BNP Paribas ont plombé l'ensemble des valeurs financières de la cote parisienne, et expliquent même en bonne partie la chute de Wall Street jeudi.

La Fed a annoncé ce vendredi qu'elle débloquait 19 Milliards de dollars de liquidités à un taux moyen de 5,236%, sur un total de 31,2 Mds$ de demandes pour une durée de 3 jours, soit jusqu'à lundi matin avant l'ouverture des marchés américains. Ces financements n'ont concerné que des actifs "mortgage-backed". A la mi-journée, la BCE avait annoncé qu'elle allait injecter 61,05 Milliards d'euros sur une demande pour plus de 110 MdsE. Jeudi, la BCE avait déjà injecté près de 95 Milliards d'euros, alors que la demande faisait grimper les taux au jour le jour au-delà des limites habituelles. La Fed l'avait imitée un peu plus tard en débloquant 24 Mds$.

Aux Etats-Unis, la SEC étudierait pour sa part les comptes de banques d'investissements majeures telles que Goldman Sachs et Merrill Lynch afin d'évaluer leur prise en compte des pertes éventuelles sur les activités subprime mortgage. Autant dire que le marché est donc en mode d'alerte.

Sur la semaine écoulée, le CAC 40, indice phare parisien, a abandonné 2,7%, avec surtout une chute de 2,17% jeudi soir et un plongeon de 3,13% en clôture ce vendredi, à 5.449 pts. Sur cinq jours de bourse, Danone, Unibail-Rodamco et L'Oréal, jugées défensives, ont surperformé largement le marché avec des gains de 4% environ. Veolia, STMicroelectronics et LVMH parviennent également à des gains hebdomadaires légers, comme Air Liquide, Pernod Ricard et Lagardère. En baisse, Air France KLM et ArcelorMittal ont abandonné 10% et plus sur la semaine, suivies par des pertes de 7% et plus encaissées par Renault et Michelin, puis des chutes de 5% à 7% sur les valeurs Lafarge, Bouygues, PPR, Peugeot et Capgemini. Enfin, EADS, Société Générale, Vinci, Vivendi, Schneider Electric et Vallourec ont perdu plus de 4% sur cinq jours de bourse, tout comme Alstom et Dexia.

A Wall Street, le Dow Jones cède pour l'heure 0,7% depuis le début de la semaine, vers les 13.100 pts, alors que le Nasdaq Composite conserve une performance hebdomadaire légèrement positive, de +0,9%, malgré son plongeon de fin de semaine. Pour en revenir cette fois aux principales données économiques, aux Etats-Unis, cette semaine, quelques indicateurs ont retenu tout de même l'attention d'un marché très (trop ?) préoccupé par l'actualité du marché du crédit et du segment mortgage...

Selon le Département au Travail américain mardi, la productivité US a progressé sur un rythme de 1,8% au second trimestre 2007, après une croissance revue en baisse à 0,7% sur le 1er trimestre. En outre, les coûts unitaires du travail ont augmenté sur un rythme de 2,1% au second trimestre, après +3% au 1er trimestre (révision en hausse).

Le FOMC (Federal Open Market Committee), Comité de politique monétaire de la Fed, a décidé mardi soir de conserver inchangé le taux des fonds fédéraux, à 5,25%. Une décision conforme aux attentes des économistes. Selon la Fed, la croissance économique américaine a été modérée durant le 1er semestre. Les marchés financiers ont été volatils au cours des dernières semaines, alors que les conditions de crédit se sont tendues pour certains ménages et certaines entreprises, et que la correction du marché immobilier a persisté.

Néanmoins, l'économie US devrait probablement poursuivre son expansion sur un rythme modéré au cours des prochains trimestres, "soutenue par une solide croissance de l'emploi et des revenus et une robuste économie globale". La Fed ajoute que les lectures de "core inflation" (inflation hors alimentation et énergie) se sont améliorées modestement au cours des mois récents. Cependant, une modération soutenue des pressions inflationnistes doit encore être clairement démontrée, estime la Fed. De plus, le haut niveau d'utilisation des ressources a la capacité de soutenir ces pressions.

Même si les risques concernant la croissance ont augmenté quelque peu selon la Fed, la préoccupation principale de la Banque en matière de politique monétaire reste le risque que l'inflation ne parvienne pas à se modérer comme prévu. Les ajustements futurs de politique monétaire dépendront des perspectives d'inflation et de croissance économique ressortant des futures informations, d'après la Fed.

La National Association of Realtors américaine a ajusté ses estimations mercredi concernant les ventes de logements aux Etats-Unis. La NAR qui prévoit désormais des ventes de logements existants US au nombre de 6,04 millions en 2007, puis 6,38 millions l'an prochain, contre 6,48 millions en 2006. Les ventes de logements neufs sont attendues au total à 852.000 cette année, puis 848.000 en 2008, contre 1,05 million en 2006. Les mises en chantiers de logements sont estimées à 1,43 million en 2007, puis 1,40 million en 2008, contre 1,80 million en 2006. Sur le court-terme, l'association industrielle n'anticipe pas de changements réels concernant l'activité de ventes. Concernant les prix cette fois, la NAR table sur un prix médian unitaire des ventes de logements existants US en repli de 1,2% à 219.300$ en 2007, avant une hausse de 2% en 2008, à 223.600$. Le prix médian unitaire des logements neufs devrait chuter de 2,3% cette année à 240.800$, avant une reprise de 2,3% à 246.300$ en 2008.

Selon le Département au Travail américain ce vendredi, les prix à l'import US ont augmenté fortement, de 1,5% en juillet 2007, avec les prix du pétrole. Les prix à l'import avaient augmenté de 0,9% en juin. En juillet, les prix à l'import ont donc affiché leur sixième croissance consécutive. Le consensus était à +1,1% environ. Hors pétrole cette fois, les prix à l'import auraient augmenté plus légèrement, de 0,2%. Par ailleurs, les prix américains à l'export ont progressé de 0,2% en juillet 2007, après +0,3% en juin. Hors agriculture, les prix à l'export ont été stables.

Le baril de brut pour septembre a rechuté vers les 71$ sur le Nymex cette semaine, compte tenu des craintes de ralentissement économique. L'EIA, du Département américain à l'Energie, a fait part mercredi de son rapport hebdomadaire portant sur les stocks pétroliers aux Etats-Unis, pour la semaine close au 03 août 2007. Le DoE a fait état de stocks commerciaux américains de brut, hors réserve stratégique, en fort recul de 4,1 millions de barils en comparaison de la précédente semaine, à 340,4 MB, mais toujours bien au-dessus du haut de fourchette du range habituel pour cette période. Les stocks d'essence ont reculé quant à eux de 1,7 million de barils, et demeurent inférieurs au bas de fourchette du range habituel. Enfin, les stocks de distillés ont progressé de 1 million de barils, au milieu de la fourchette habituelle pour cette période.

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 Sujet du message: Re: INFOS EN VRAC...
PostPublié: Lun Août 22, 2011 12:36 am 
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AFP 21/08/2011 à 18:12
Peur panique et fébrilité: semaine noire pour les Bourses mondiales
L'accalmie aura été de courte durée: après un timide rebond en début de semaine et la montée au front du tandem Merkel-Sarkozy, les Bourses mondiales ont de nouveau été balayées par un vent de panique alimenté par une croissance atone et des craintes sur les banques
Aux premières heures de cette semaine de turbulences, les marchés sont encore groggy. Quelques jours auparavant, ils ont flirté avec le krach dans un climat délétère où les rumeurs s'ajoutaient aux inquiétudes bien réelles sur l'endettement des pays riches, Etats-Unis en tête.

Simple rebond technique ou regain d'optimisme? Difficile de le savoir mais le fait est là: en ce lundi 15 août, les Bourses repassent dans le vert et braquent leurs regards sur le mini-sommet qui réunit le lendemain à Paris le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel.

Avant même d'avoir débuté, la rencontre est toutefois plombée mardi matin par de sombres nouvelles. Première économie en Europe, l'Allemagne a vu sa croissance caler au deuxième trimestre (+0,1%), freinant le produit intérieur brut (PIB) de l'ensemble de la zone euro (+0,2%).

Photographe : Jung Yeon-Je AFP :
Et en fin de journée, quand le tandem franco-allemand s'apprête à dévoiler à la presse ses remèdes, la plupart des Bourses européennes ont accusé le coup en se repliant légèrement.

Le plan Merkel-Sarkozy ne va pas totalement les rassurer.

Les deux dirigeants proposent d'instaurer un gouvernement économique de la zone euro et de rendre obligatoire l'adoption d'une "règle d'or" de rigueur budgétaire dans les 17 pays de la zone euro. L'idée d'une taxe sur les transactions financières, aux contours vagues, est également avancée.

"Je ne suis pas du tout pessimiste sur les perspectives de la croissance", glisse la chancelière allemande.

Les dirigeants européens applaudissent mais les marchés sont déçus, eux qui espéraient assister à l'acte de naissance des euro-obligations ou au renflouement du Fonds de soutien européen.

Première à réagir, Wall Street fait grise mine et cède du terrain.

Dès le lendemain, mercredi, les Bourses européennes hésitent et se cherchent une direction avant de réussir pour la plupart à finir dans le vert. Seuls Francfort et Londres se replient légèrement. En clair: ni euphorie, ni dégringolade.

Après quinze jours de tempête, la journée de jeudi pourrait donc amorcer un retour à la normale. Elle sera au contraire celle d'un nouvel accès de panique.

"Facteur peur", "risque concret de récession", "séance folle" voire "bain de sang": les analystes donnent le ton en piochant dans un vocabulaire qui rappelle celui de la récession économique mondiale de 2009.

Aux quatre coins du globe, le plongeon est rude. Francfort lâche 5,82%, Paris près de 5,5%. Wall Street ne fait guère mieux (-3,68% pour le Dow Jones, -5,22% pour Nasdaq) plombée par une croissance américaine moribonde au deuxième trimestre.

Mais ce sont surtout les banques européennes qui tétanisent les marchés.

Déjà soumise à rude épreuve ces dernières semaines, Société Générale s'effondre de plus de 12% tandis que la britannique Barclays Bank plonge de plus de 11%, imitée par l'allemande Commerzbank.

L'hypothèse d'une simple poussée de fièvre irrationnelle ne tient pas. En réalité, une accumulation de petits indices a ravivé les craintes sur la solidité des banques européennes alors que la crise de la dette publique pèse encore et toujours sur le secteur.

La Banque centrale européenne (BCE) a d'abord fait savoir qu'elle avait récemment prêté 500 millions de dollars à une banque du Vieux Continent, qu'elle n'a pas nommée, réactivant un programme d'aide en sommeil depuis des mois.

L'institut de Francfort s'est également inquiété de la méfiance de certaines banques qui préfèrent placer leurs liquidités à la BCE que de se prêter de l'argent entre elles.

En ligne de mire figure le scénario noir du resserrement du crédit qui s'était noué en septembre 2008 après la faillite de Lehman Brothers et qui avait plongé la planète dans la récession.

Jeudi à Oslo, le président de l'Union européenne tente de conjurer le mauvais sort. "Nous ne prévoyons pas de croissance économique négative, de récession", martèle Herman Van Rompuy.


Mais vendredi, son message n'a rencontré aucun écho dans les salles de marché. Les Bourses européennes ont pour la plupart terminé leur journée dans le rouge, Francfort chutant même à nouveau lourdement de plus de 2%.

En fin de journée, Wall Street évoluait en légère baisse alors que la banque d'affaires JPMorgan Chase annonçait la révision à la baisse de ses prévisions de croissance pour les Etats-Unis.

En attendant le court répit du week-end, cette semaine de tourmente n'aura pas fait que des malheureux: le prix de l'or a surfé sur son statut de valeur refuge pour atteindre vendredi de niveaux records, au-delà de 1.870 dollars l'once.



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PostPublié: Lun Août 22, 2011 12:40 am 
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LE FIGARO: 21/08/2011 à 23:22 Bayart, Bertille
L'or flambe, le pays de Galles rouvre ses mines
L'once d'or à près de 1850 dollars permet d'envisager l'exploitation d'anciens gisements.

Photographe : Le Figaro :
Le cours de l'or a pris 40% en un an.

L'once d'or à près de 1850 dollars permet d'envisager l'exploitation d'anciens gisements.

L'industrie minière des pays développés n'est pas tout à fait morte. Pourtant la crise de 2008 avait semblé lui porter un coup fatal, après des années d'attrition provoquée par la raréfaction des ressources et l'explosion des coûts d'extraction. Mais aujourd'hui, aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada… des mines rouvrent grâce à l'envolée des prix des matières premières.

Le camp de Chibougamau, au nord de Montréal, n'avait pas survécu à l'effondrement des prix et avait dû fermer en 2008 après cinquante ans d'activité. Mais la montée en flèche des cours du cuivre (+47% en un an), de l'or (+40% en un an) et de l'argent (+113% en un an) vient faire espérer René Galipeau, PDG de Nuinsco: «Des centaines de mineurs partirent quand la production fut fermée après des années de problèmes opérationnels et financiers. Mais un travail sur seulement deux mines pourrait mener à la réouverture du camp Chibougamau… et au retour de mineurs pour accélérer la résurrection de la région.»

Le groupe Nuinsco n'est pas le seul à avoir eu cette idée. Plusieurs investisseurs aimeraient rouvrir la plus grosse mine d'or du Royaume-Uni à Bontddu (pays de Galles). Il faut dire que le prix de l'or est passé de 250 dollars l'once en 1999 à 1850 dollars dernièrement!

Les autorités locales sont parfois hostiles
«Quand nous avons fermé la mine, il était devenu trop cher de l'exploiter mais avec le prix croissant de l'or, nous réfléchissons à rouvrir la mine de Clogau» au pays de Galles, a souligné Ken Jones, manager marketing de la société joaillière Clogau Gold qui détenait les droits de la mine.

D'autres métaux profitent de flambée des prix. Ainsi, la plus grosse mine d'argent des États-Unis au Texas va aussi rouvrir de même que la mine de Chino (cuivre) au Nouveau-Mexique. En Grande-Bretagne, la dernière mine d'étain, South Crofty Mine, fermée en 1998, songe à reprendre son activité. Le prix du métal a été multiplié par cinq sur la période (+51% sur l'année).

Malgré tout, on est encore loin du grand retour de l'industrie minière. Deux défis s'imposent aux investisseurs intéressés: le financement d'un tel projet (Nuinsco estime qu'elle aurait besoin de 40 à 50 millions de dollars pour pouvoir relancer le camp de Chibougamau) et l'entente avec les autorités locales, parfois hostiles aux projets. Ce qui est le cas à South Crofty en Angleterre, où la collectivité souhaite construire un ­centre de loisirs sur le site.

http://www.lefigaro.fr/matieres-premier ... -mines.php



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PostPublié: Lun Sep 05, 2011 12:34 am 
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AFP 04/09/2011 à 21:28
Evasion fiscale: les Etats-Unis exigent des données de la Suisse d'ici mardi
Les autorités américaines ont donné jusqu'à mardi à la Suisse pour transmettre les données bancaires de fraudeurs du fisc aux Etats-Unis qui auraient dissimulé leurs avoirs dans la Confédération, a rapporté dimanche le journal SonntagsZeitung.
Les Etats-Unis ont demandé des informations détaillées sur leurs ressortissants ayant caché leur argent en Suisse et ont exigé d'ici mardi des données de la deuxième banque helvétique Credit Suisse, selon le journal, qui se base sur une lettre de trois pages du vice-ministre américain de la Justice, James Cole, datée du 31 août et adressée aux autorités suisses.

Selon ce document, M. Cole demande des données en nombre "conséquent" et de façon "rapide".

Le ministère américain de la Justice, contacté par l'AFP, a refusé de commenter les informations du journal suisse.

Hormis Credit Suisse, une dizaine d'autres banques helvétiques sont concernées par cette affaire, notamment Julius Baer, Wegelin, la Banque cantonale de Zurich et la banque cantonale de Bâle, selon le journal dominical.

Les autorités américaines veulent l'ensemble des données concernant les clients privés et les fondations américains ayant déposé au moins 50.000 dollars dans la Confédération (environ 35.000 euros) sur une période allant de 2002 à juillet 2010.

Cette nouvelle demande des autorités américaines rappelle le sort qu'avait subi la première banque suisse UBS, qui avait été obligée de divulguer aux autorités américaines les noms de 4.450 clients américains auxquels elle avait offert de cacher des fonds au fisc.

L'établissement avait également payé une amende de 780 millions de dollars, évitant ainsi de perdre sa licence bancaire aux Etats-Unis.

Selon un banquier anonyme cité par la SonntagsZeitung, les banques helvétiques pourraient régler une amende d'environ 2 milliards de francs suisses pour solder cette nouvelle affaire d'évasion fiscale.

Un porte-parole de Credit Suisse, contacté par l'AFP, a refusé de commenter ces informations. Le secrétariat d'Etat aux questions financières internationales (SFI), en charge des dossiers fiscaux, n'était quant à lui pas joignable.

L'Agence fédérale de financement du logement (FHFA) a par ailleurs lancé vendredi aux Etats-Unis des poursuites contre 17 banques et institutions financières, dont Credit Suisse, pour tenter de leur faire payer les lourdes pertes subies par deux géants du financement des prêts immobiliers, Fannie Mae et Freddie Mac, lors de la crise des "subprimes" qui a coûté cher non seulement à Washington mais à l'économie mondiale tout entière.

Selon la FHFA, les établissements qui ont vendu à "Fannie" et "Freddie" des titres adossés à des prêts immobiliers ont menti sur certaines caractéristiques de ces titres ou des prêts qu'ils regroupaient dedans, notamment sur les vérifications faites auprès des ménages emprunteurs.

Credit Suisse avait subi de lourdes pertes durant la crise des "subprime" américains, mais avait réussi à se redresser sans l'aide de la Confédération, à l'opposé de sa rivale UBS.



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PostPublié: Mer Sep 28, 2011 4:12 am 
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28/09 | 07:00 | Les Echos
Le Canada veut défendre le pétrole des sables bitumineux de l'Alberta

La bataille est mondiale. Elle concerne à la fois l'Amérique et l'Europe. Selon « The Globe and Mail », Ottawa a décidé de lancer une campagne diplomatique des deux côtés de l'Atlantique pour défendre le pétrole extrait des sables bitumineux de la province d'Alberta. Mais la question de savoir si cette source d'énergie peut être considérée comme « éthique », selon le mot du gouvernement canadien, est toujours ouverte.

Le Premier ministre Stephen Harper compte sur ses liens étroits avec son homologue britannique, David Cameron, pour tenter de décourager les Européens d'adopter des normes qui considéreraient le pétrole des sables bitumineux comme « sale » et qui pourraient faire école dans le monde. Aux Etats-Unis, alors que la contestation s'amplifie contre le projet d'oléoduc Keystone XL devant relier l'Alberta au Texas, l'ambassadeur du Canada a rencontré le gouverneur du Nebraska. Un référendum contre l'oléoduc pourrait avoir lieu dans cet Etat. A Ottawa même, des centaines de personnes ont manifesté lundi. Pour les défenseurs de l'environnement, l'extraction de pétrole des sables bitumineux requiert en fait beaucoup d'énergie et éloigne encore l'objectif de réduire la dépendance au pétrole et, donc, de rechercher des sources moins polluantes.

Mais les pétroliers et le gouvernement Harper affirment que le pétrole des sables bitumineux est préférable à l'or noir, « plus propre » mais venant de pays non démocratiques et d'une région conflictuelle. En d'autres termes, cette source serait plus « éthique »...



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PostPublié: Mar Oct 18, 2011 11:35 pm 
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18/10/2011 à 19:09
Energie: le monde va devoir dépenser en milliers de milliards
Le monde va devoir dépenser chaque année 1.500 milliards de dollars -soit presque la totalité de la dette de la France- pour faire face au bond de la demande en énergie d'ici 2035, a averti mardi l'Agence Internationale de l'Energie (AIE), qui s'inquiète notamment pour l'Afrique et le Moyen-Orient.
Cumulé jusqu'en 2035, le chiffre mondial atteint la somme vertigineuse de 38.000 milliards de dollars d'investissements, soit plus de 27.500 milliards d'euros et près de 15% de plus que la précédente estimation de l'agence, bras énergétique des pays développés.

"C'est énorme", a reconnu l'économiste en chef de l'AIE Fatih Birol. "Les coûts de production augmentent dans de nombreuses parties du monde et il devient de plus en plus difficile d'extraire l'énergie, c'est pour cela que nos chiffres augmentent substantiellement", a-t-il expliqué à l'AFP.

"Si nous ne trouvons pas cet argent, la production n'augmentera pas autant qu'elle doit le faire, avec pour résultat des prix bien supérieurs à ce qu'ils sont aujourd'hui", a averti l'économiste turc de l'AIE, qui dépend de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Cette flambée se fera sentir dès les cinq prochaines années faute d'injection suffisante d'argent frais, selon lui.


Photographe : AFP :
Une plateforme pétrolière au large du Brésil en 2008

Les hydrocarbures (pétrole 26% et gaz 25%) représentent toujours la majorité des besoins d'investissement en énergie au cours du prochain quart de siècle, selon l'AIE, avec des besoins de 10.000 milliards de dollars dans le pétrole et 9.500 milliards dans le gaz.

Au fur et à mesure que les anciens gisements pétroliers et gaziers s'épuisent, les compagnies se tournent vers des sites beaucoup plus profonds, techniquement plus difficiles à exploiter, ou situés loin au large comme au Brésil ou dans des zones reculées (Arctique...), ce qui coûte beaucoup plus cher.

Avec la connexion attendue d'une grande partie de l'humanité au réseau électrique et le développement économique, l'électricité représentera l'essentiel (45%) du reste des besoins, avec une projection de 16.900 milliards, très loin devant le charbon (3%, 1.100 milliards) et les biocarburants (1%, 300 milliards).

Plus de 1,3 milliard de personnes dans le monde n'ont toujours pas accès au courant électrique, selon l'AIE.

Selon M. Birol, "nous voyons ces investissements se profiler dans certaines régions", mais le principal "point d'interrogation" concerne l'Afrique et le Moyen-Orient, où il a déploré un manque d'investissement.

L'AIE, qui représente les intérêts des pays riches grands consommateurs de pétrole, appelle régulièrement l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a relever sa production d'or noir et à investir pour augmenter ses capacités.

Mais d'autres facteurs comme la pauvreté et les violences font que les Etats africains ou moyen-orientaux concernés ont d'autres priorités, a souligné M. Birol, dans un contexte d'incertitude régionale créée par le Printemps arabe.

Concernant la Libye, où la production a repris plus vite que prévu après avoir été interrompue par la guerre contre le régime de Mouammar Kadhafi, l'économiste a dit qu'il serait "positivement surpris" si la production de pétrole retrouvait son niveau d'avant le conflit avant 2013.

L'AIE, qui organise mardi et mercredi une réunion en présence notamment d'une trentaine de ministres de l'Energie, doit présenter en novembre son rapport annuel de référence sur l'énergie, dont les chiffres présentés mardi sont extraits.

Plusieurs grands pays non membres de l'organisation sont représentés, notamment les moteurs de la croissance mondiale: la Chine, l'Inde, le Brésil et la Russie.



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PostPublié: Mer Oct 19, 2011 2:22 am 
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Environnement encore :

ÎLE AUX CERFS appartenant à L'ÎLE MAURICE :Sun Resorts sommé de rétablir le Canal Grand Courant
Le groupe hôtelier devrait, pour ce faire, avoir recours à l'utilisation une drague suceuse
Le ministère de l'Environnement s'est enfin décidé, trois mois après la réponse parlementaire du ministre de tutelle à cet effet, à sommer Sun Resorts de rétablir le Canal Grand Courant à l'Île aux Cerfs. Fait dénoncé par Week-End depuis plusieurs mois, ce passage entre l'Île aux Cerfs et l'Îlot Mangénie est en effet victime d'un ensablement accéléré. Si certains, comme Sun Resorts, détenteur du bail de l'Île aux Cerfs, estiment que le phénomène est de cause naturelle, d'autres soutiennent que c'est principalement l'installation dans le chenal d'un tuyau d'alimentation en eau potable, permettant à l'hôtel Le Touessrok d'approvisionner son restaurant situé sur l'Îlot Mangénie, qui en est la cause.



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PostPublié: Dim Nov 27, 2011 1:43 am 
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LES ECHOS

La Hongrie rouvre le bal des dégradations de notes

Quelques heures après la Hongrie, la Belgique a vu sa note abaisser d'un cran par Standard & Poor's. Et ce n'est pas fini car les agences de notation sont prêtes à lancer une nouvelle vague de dégradations de notes si les Etats ne parviennent pas à résorber la dette.
Budapest a réagi avec des tons belliqueux à la dégradation de la note de la dette souveraine hongroise par l'agence de notation financière Moody's, vendredi 25 novembre. Dans un communiqué, le Ministère de l'économie juge « sans réel fondement » l'action de l'agence et l'assimile aux « attaques financières contre la Hongrie ».

Moody's a justifié sa décision avant tout par « l'incertitude qui entoure la capacité du gouvernement hongrois d'atteindre ses objectifs de consolidation budgétaire ». Une appréciation très « politique » qui en rappelle bien d'autres exprimées ces derniers mois par les agences de notation. L'éclatement de la crise de la dette a conduit ces dernières à prêter une attention accrue aux conditions politiques du retour à la normale sur ces marchés suscitant des réactions de plus en plus rageuses de la part des autorités des pays visés. La Belgique vient également d'en faire les frais. Le Royaume, inquiet pour son refinancement, vient de lancer avec succès un emprunt d'Etat. Vendredi soir, sa note a été dégradée d'un cran par Standard & Poor's à « AA ».

Et ce n'est pas fini car une nouvelle vague de dégradations est bien possible. « Les actions sur plusieurs notes européennes sont suspendues jusqu'à ce que les gouvernements montrent qu'ils sont capables de réduire les grands déficits et faire des réformes crédibles », indiquent les experts de la Société générale. La situation peut basculer d'un instant à l'autre.

Un exemple récent ? Quand George Papandréou, le Premier ministre grec sortant avait annoncé la tenue d'un référendum sur le nouveau plan européen de financement à son pays, l'agence Moody's avait aussitôt averti que « des événements extraordinaires et imprévus en grèce sont négatifs pour les marchés de crédit de la totalité de la zone euro exclusion faite pour les pays les plus robustes ». Autant dire que les agences de notation n'hésiteront pas à dégainer si des événements de cette nature allaient se produire. La menace est d'autant plus concrète que le paysage des notes de la dette souveraine européenne est déjà bien abîmé. La Grèce, la Roumanie et aujourd'hui la Hongrie sont affublées de notes qui sont déjà, pour l'une, en risque de défaut et, pour les deux autres, en catégorie spéculative. Les dettes de autres pays européens (l'Irlande, la Bulgarie, Chypre, la Lettonie et la Lituanie) sont encore inscrites à la catégorie d'Investissement mais de qualité moyenne inférieure. En s'approchant du centre de l'Europe, c'est l'Italie qui est dans le collimateur des agences. Elle se retrouve en compagnie de l'Estonie, de Malte et de la Slovaquie, toutes rangées dans la catégorie Investissement mais de qualité moyenne.

MASSIMO PRANDI



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PostPublié: Dim Nov 27, 2011 1:45 am 
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26/11/2011 à 17:06 lefigaro.fr
Les balances des grossistes sont souvent mal réglées
Une machine sur cinq serait défaillante selon la campagne de vérification organisée par le ministère de l'Économie dont Le Parisien-Aujourd'hui en France a publié les résultats.

Une machine sur cinq serait défaillante selon la campagne de vérification organisée par le ministère de l'Économie dont Le Parisien-Aujourd'hui en France a publié les résultats.

Une erreur de quelques grammes mais qui pèse lourd dans le porte monnaie des consommateurs. À la demande du ministre de l'Industrie, Éric Besson, centre trente agents rattachés à la Direction régionale des entreprises de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte), ont inspecté les appareils de mesures de 2800 grossistes et semi-grossistes (soit 20% du secteur) durant les mois de septembre et octobre derniers. Objectif: vérifier que les filets de clementines ou le rôti de veau en barquette font bien le poids indiqué. Plus de 9000 bascules, trieuses, balances et emballeuses ont été inspectées. Les résultats sont édifiants. Selon l'édition de samedi du quotidien Le Parisien-Aujourd'hui en France, une machine sur cinq serait mal réglée, le plus souvent au détriment du client.

Les experts autorisent une marge d'erreur de 1 gramme par kilo. D'après Marc Le Parco, coordinateur national de la campagne de vérification, cité par le quotidien. Le moindre déréglement peut rapidement prendre des proportions impressionnantes. Quelques grammes sur chaque produit acheté et l'impact financier est significatif pour les foyers... surtout en période de crise où certains ménages sont très fragiles.

La cellule d'enquête précise cependant que ce dysfonctionnement ne relève pas forcément d'une volonté d'abuser le client. Le plus souvent cela tient davantage à la négligence car les entreprises repoussent souvent leurs obligations légales de contrôle des instruments, voire finissent par les oublier. Dans un premier temps, les agents se contentent donc de rappeler à l'ordre les professionnels. Un procès verbal est ensuite rédigé dès la seconde infraction. C'est alors le procureur de la République qui décide du montant de l'amende, en général au prorata de l'argent gagné grâce à l'erreur de pesée.

Devant le niveau d'erreur significatif, le ministère de l'Économie a décidé de poursuivre les contrôles. Dans les prochains mois, il entend visiter deux fois plus d'entreprises.



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PostPublié: Dim Nov 27, 2011 2:24 am 
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L’immobilier chinois vacille

Ces dernières semaines, la ville de Shanghai a connu des manifestations inhabituelles. Des dizaines de propriétaires ont attaqué et détruit les locaux de promoteurs immobiliers, après avoir acheté au prix fort des appartements aujourd'hui bradés. Car après des années de croissance folle, l'immobilier connaît une chute brutale en Chine.

http://www.france24.com/fr/20111123-chi ... e-shanghai



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 Sujet du message: Re: INFOS EN VRAC...
PostPublié: Lun Nov 28, 2011 1:12 am 
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AFP: 27/11/2011 à 09:37
Coup de grisou sur l'assurance-vie, victime des marchés et du baby-boom
L'assurance-vie a connu en septembre et octobre deux mois difficiles, marqués par des retraits supérieurs aux versements, qui confirment la mauvaise passe inédite de ce placement chahuté par les marchés financiers et les départs en retraite de baby-boomers.
En octobre, les retraits sur les contrats d'assurance-vie ont été supérieurs de 1,4 milliard d'euros aux versements, après un premier solde négatif de 1,8 milliard le mois précédent, selon des chiffres communiqués dimanche à l'AFP par la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA).

C'est la première fois que cela se produit deux mois d'affilée depuis que la fédération publie des chiffres mensuels (juillet 2001).

"N'oublions pas que ce sont des données ponctuelles. Si l'on regarde depuis le début de l'année la vision est toute autre", tempère Bernard Spitz, président de la FFSA, soulignant que les versements dépassent de 17,7 milliards d'euros les retraits sur les dix premiers mois de 2011.

Photographe : Bertrand Guay, AFP :
Bernard Spitz, président de la fédération française des sociétés d'assurances (FFSA le 26 janvier 2009 à Paris

"Nous sommes dans l'épaisseur du trait", abonde Meyer Azogui, président du directoire de la société indépendante de conseil en gestion de patrimoine Cyrus Conseil, qui rapporte ces mauvais chiffres mensuels au montant total placé en assurance-vie, qui atteignait 1.375 milliards fin octobre. "Nous ne sommes pas du tout dans des retraits massifs ou généralisés", qui auraient pu signaler une vraie défiance vis-à-vis du produit, relève-t-il. Sur octobre, les retraits affichent d'ailleurs une hausse moins marquée (+9%) que celle observée depuis le début de l'année (+21%).

Pour autant, ces chiffres témoignent d'une conjonction jamais connue auparavant de facteurs structurels et conjoncturels défavorables.

Côté structurel, le vieillissement de la population française et le départ progressif à la retraite de la génération "baby-boom", qui compense la baisse de ses revenus en puisant dans son assurance-vie. "C'est une tendance lourde qui va nous accompagner au fil du temps (...) On doit s'habituer à un niveau structurellement élevé de retraits", reconnaît M. Spitz.

A cela s'ajoute une série d'éléments conjoncturels, le plus récent étant l'aggravation de la crise de la dette souveraine en Europe.

"On nous demande de plus en plus ce qu'il y a dans notre fonds en euros ou ce qu'il se passerait si nous faisions faillite", explique Paul Younès, directeur général adjoint de l'Union Financière de France (UFF), société de gestion de patrimoine, qui affiche pourtant une collecte nette positive. L'heure n'est pas à la panique mais il y a "une très grande incertitude sur l'avenir, donc il est plus facile d'aller vers des placements à court qu'à long terme", ajoute M. Azogui.

D'autant que les rendements des contrats en euros (à capital garanti) devraient à nouveau s'afficher en baisse en 2011, à des niveaux historiquement bas.

En outre, depuis plus d'un an, les banques, traditionnellement dominatrices sur le marché de l'assurance-vie, lui ont privilégié les comptes à terme et livrets d'épargne fiscalisés, bien mieux considérés dans le nouveau cadre réglementaire dit Bâle III, qui entrera en vigueur début 2013.

Au plan fiscal, les tours de vis budgétaires successifs n'ont pas modifié les caractéristiques du produit mais "on en parle sans arrêt", observe M. Younès, créant un climat d'incertitude défavorable à l'assurance-vie.

Pour M. Azogui, "l'assurance-vie, comme tout produit, a un cycle de vie, et nous sommes dans la phase de stabilisation avant peut-être une décrue lente". Au-delà de la simple logique patrimoniale, M. Spitz rappelle que "la capacité de la France à générer de la croissance dépend de sa capacité à générer des investissements longs, rôle joué par l'assurance-vie", qu'il importe donc de préserver.



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PostPublié: Ven Fév 10, 2012 1:42 am 
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Grèce : une solution européenne est-elle encore possible ?
Alors que la Grèce entre dans une quatrième année de récession, le gouvernement est sommé d’adopter les réformes préconisées par le FMI et l’UE. Le 20 mars, Athènes doit procéder à une émission obligataire de 14,5 Mds d'euros. Sans la nouvelle aide du FMI et de l'UE, elle fera défaut. ÉLYSÉE 2012
Par Stéphanie ANTOINE Pour en parler, Stéphanie Antoine reçoit Philippe Manière (Footprint>Consultants) et Bernard Maris (Charlie Hebdo).

http://www.france24.com/fr/20120208-wb- ... -duel-leco



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 Sujet du message: Re: INFOS EN VRAC...
PostPublié: Ven Fév 10, 2012 1:49 am 
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Bacardi vs. Pernod: la Guerre du Rhum

Entre ces deux entreprises qui fabriquent du rhum, c'est Pirates des Caraïbes, version business. La société Pernod-Ricard a acquis les droits sur la marque de rhum Havana Club en 1993 mais depuis cette date, l'entreprise Bacardi ne cesse de les lui contester. Le journal de l’Intelligence Economique d’Ali Laïdi a enquêté sur cette guerre du rhum.INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE
Par Camille RUSTICI La Havane. Son soleil. Ses voitures américaines, son architecture…Et son rhum légendaire. Mais derrière la carte postale, c’est la guerre économique. Elle oppose le groupe français Pernod Ricard à l’entreprise des Bermudes Bacardi. Cette dernière, qui appartient à une vieille famille cubaine réfugiée aux Etats-Unis, conteste les droits de Pernod sur la marque de rhum Havana Club produit sur l’île. Nous avons contacté la société mais elle n’a pas donné suite à nos demandes d’interview.

La guerre entre Pernod et Bacardi commence il y a vingt ans. En 1993, les Français de Pernod-Ricard créent avec les Cubains la co-entreprise Havana Club International. En raison de l’embargo américain sur tous les produits d’origine cubaine, le rhum Havana Club n’est pas commercialisé aux Etats-Unis. Mais le pays reconnaît tout de même à Pernod le droit de propriété sur la marque. Les juristes du groupe français se sont, à l’époque, eux-mêmes assurés qu’ils avaient bien le droit d’enregistrer aux Etats-Unis la marque. « Nous avons fait 2 exercices, explique Olivia Lagache, juriste pour le groupe Pernod, le premier c'était de vérifier que toutes les marques étaient valablement enregistrées dans 80 pays dont les Etats-Unis depuis plus de 30 ans et le deuxième exercice était de vérifier que personne ne revendiquait la propriété de ces marques. »

En 1996, les autorités américaines renouvellent l’enregistrement de la marque. Mais cette même année, c’est la surprise. Pernod-Ricard découvre que Bacardi a lancé son propre rhum sous la marque…Havana Club.

En 1998, nouvelle surprise. Bacardi active ses puissants réseaux et parvient à faire voter la loi 211 par le Congrès américain. Cette loi interdit désormais l’enregistrement de la marque Havana Club sur le territoire américain. L’effet est immédiat. La loi retire les droits de Pernod Ricard sur la marque Havana Club aux Etats-Unis, tandis que Bacardi continue d’y commercialiser son rhum Havana Club. C’est pour cette raison que la loi 211 est aussi surnommée la « loi Bacardi ». « Alors que nous étions propriétaire de la marque depuis plus de vingt ans, tout à coup, la loi change aux Etats-Unis, s’étonne Olivia Lagache. Elle ne s'applique qu'à nous et on nous demande une autorisation pour rester propriétaire de la marque Havana Club aux Etats-Unis. »

Et pourtant, Bacardi n’a rien commis d’illégal, comme l’explique Maître Emmanuel Baud, avocat à la cour, spécialisé en propriété intellectuelle. « Bacardi a simplement apparemment fait une pression intense en utilisant ses services de lobbying aux Etats-Unis afin d’obtenir effectivement un amendement, une loi datant de 1963 sur l’embargo. C’est le fameux Appropriation Act de 1998 et qui effectivement ne s’applique apparemment qu’à la société Pernod-Ricard et concerne exclusivement le litige sur la marque Havana Club. »

Pernod décide de saisir la justice américaine. Son argument majeur: la non rétroactivité de la loi, soit le fait qu’une nouvelle loi ne saurait modifier une situation antérieure à sa promulgation. Si ce principe juridique est inscrit dans les réglementations supranationales, il ne s’applique strictement qu’en matière pénale (sauf cas de loi plus douce). Au niveau commercial, les nouvelles lois peuvent donc être rétroactives. Toutefois, pour Maître Emmanuel Baud « une balance doit être faite entre l’intérêt privé et l’intérêt général. C’est surtout pour privilégier le progrès social qu’on prévoit une loi rétroactive. Là on en est effectivement un peu loin et sauf pour servir les intérêts de Bacardi il n’y a pas de véritable justification semble-t-il, à cette rétroactivité. »

En mars 2011, la Cour d’appel de Washington n’a pas retenu l’argument de la rétroactivité et donné tort au groupe français. Pour la Cour, la loi 211 n’a pour effet que de mettre un terme à une exception qui permettait d’enregistrer une marque d’origine cubaine aux Etats-Unis malgré l’embargo et dont a profité la marque Havana Club jusqu’en 1998. Seul un juge sur les trois s’est rangé du côté de Pernod.

Mais le groupe ne s’avoue pas vaincu. En 2002, la Commission européenne a déjà fait condamner la loi 211 et donc les Etats-Unis devant l’OMC. L’Organisation a estimé que la loi violait les accords TRIPS, des traités internationaux relatifs à la propriété intellectuelle. Mais les Etats-Unis refusent toujours de se conformer à cette décision. Pernod envisage donc de porter l’affaire devant la Cour Suprême des Etats-Unis.

La guerre du rhum semble donc loin d’être finie. Et l’enjeu est de taille : les Etats-Unis représentent l’un des premiers marchés mondiaux de la consommation de rhum.

http://www.france24.com/fr/2012-01-21-1 ... s-Unis-loi



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