Situation similaire pour mon fils. Un élève de son école lui donnait des coups dès qu'il était hors de la vue des adultes. La direction disait que ce n'était pas de sa faute car il était impulsif. J'avais dit à cette directrice qu'un enfant impulsif n'attend pas que l'adulte ait le dos tourné pour poser ses gestes.
Une journée j'arrive, mon garçon à la bouche enflé. L'autre lui avait donné un coup de pied au visage pendant qu'il montait les escaliers. Ce garçon savait que mon garçon ne répliquerait pas.
Pourquoi?
Il avait appris en arts martiaux le contrôle de soit même et qu'on ne doit pas l'utiliser pour des combats "de rue".
Mon garçon a reçu de nombreuses médailles au niveau provincial. Il a abandonné car il était tanné d'être obligé de se battre contre des adultes. Ses trois derniers combats contre des gars de son âge ont résulté par un abandon de ce ceux. En bon français, il leur en avait donné une maudite.
Donc, voyant la blessure à la bouche, j'amène mon garçon à côté de l'autre. Et là je lui dis qu'à partir de maintenant il était autorisé à utiliser le taekwondo pour se défendre aussi fort que ça lui tentait et que si l'autre se retrouvait blessé c'était tant pis pour celui-ci. Le garçon avait les larmes aux yeux en entendant cela.
Le lendemain matin, ma femme se présente à l'école et averti la directrice de notre autorisation. Elle répond qu'elle ne pouvait autoriser ça dans son école, que c'était contre les règlements. Ma femme lui a laissé trois choix: notre décision (elle n'approuvait pas), la police ( grimace) ou que notre fils pogne les nerfs et envoie carrément l'autre à l'hôpital car elle savait qu'il en avait la capacité. Elle lui a pas laissé le temps de faire un choix car de toute façon , comme parents, notre
décision était prise.
Le lendemain, je vais chercher mon garçon. Il me regarde un peu inquiet. Rendu à la maison, je lui demande ce qu'il y a. Il me dit qu'il avait frappé l'autre. Je reste stoïque et je lui demande de me dire les circonstances. l'autre arrivait en courant pour l'attaquer par derrière. Il l'a vu à la dernière seconde et lui a donné un coup. L'autre est tombé au sol et est allé se plaindre à la surveillante.
Comme c'était pour se défendre et non pour agresser, il a une droit à... un "high five"!
Le surlendemain, je vais à nouveau le chercher. La surveillante en question veut me parler. Je suis prêt à répliquer. Elle me dit que mon garçon avait donné plusieurs coups à l'autre, mais que c'était pour se défendre. Elle ajoute que la même chose s'était passé hier, mais que dans un cas comme dans l'autre...elle n'avait rien vu. ( clin d’œil et sourire).
Ainsi ce sont terminé les agressions de cet élève contre mon fils.