la Société des Alcools du Québec applique une taxe régressive sur le prix coûtant des vins qu'elle vend. Régressive signifie que plus le prix coûtant augmente, moins le pourcentage de la majoration est élevé. C'est cette taxe indirecte que notre bien-aimé monopole appelle pudiquement sa «majoration».

Quelques exemples

Si un producteur vend son vin 2,50 $ la bouteille à la SAQ, celle-ci appliquera le taux de majoration prévu pour les vins qu'elle achète dans cette catégorie de prix, soit environ 165 % (selon la méthode de calcul utilisée par la SAQ); après l'ajout d'autres taxes, le prix de vente au détail de cette bouteille sera d'environ 9,50 $.

Pour un vin qu'elle achète 4,95 $ la bouteille du producteur, la majoration est alors de 131 % et le prix de détail est approximativement de 14,90 $.

Et pour un vin vendu par le producteur 10,00 $ la bouteille à la SAQ, la majoration du monopole baisse à environ 87 % et le prix de détail est alors de 23,25 $. Si le taux de majoration aurait été le même que celui de la première catégorie, le prix de détail de ce dernier vin aurait été de plus de 32,00 $. Personne n'en achèterait.

Et il en va ainsi pour la suite. Plus le prix coûtant du vin augmente, plus le niveau de taxation baisse.

 

Article à lire: http://quebec.huffingtonpost.ca/yves-ma ... tent=Photo

Maintenant couche-tard a du bon vin.
Je n'achète plus de vin a la SAQ!
Je les emmerde avec leur monopole!
Nos élu on le culot de répondre que c'est un choix de société que d'avoir ce monopole et de
payer notre vin 4 fois le prix dans bien des cas. Comme disait la petite madame de la CSN:
JE N'AI JAMAIS VOTÉ POUR SA!!!

Achetons notre vin ailleurs.
Faisons le nous même.
Buvons de la bière.

N'importe quoi plutôt que de ce faire voler par la SAQ pour engraisser notre gouvernement boulimique!
Au régime le gros gras de l'état!

Saviez-vous aussi qu'en Ontario, 30% du vin vendu est d'origine canadienne alors qu'à la SAQ c'est 1 % et cela ne s'améliorera pas dans le cadre du libre marché avec l'union européenne ! On paie pour l'état québécois et les pays étrangers, merci bien !

Je ne le savais pas pour le 1 %.
De plus en plus honteux.

Je me demande pourquoi tout ce qui est publique est complètement pourris au Québec (et possiblement ailleurs). Cette semaine, le rapibus a démarré à Gatineau (plus gros projet publique de Gatineau de tous les temps), sensé sauver du temps aux usagés du transport en commun, ceux-ci mettent environs 30 minutes de plus qu'avant pour se rendre à leur travail, c'était presque certain que ça allait être comme ça. Les usagés veulent tout simplement un retour en arrière et une annulation du rapibus.

Avant j'étais un de ces rêveurs de gauche qui croyait que c'était bien mieux quand l'état s'occupait des affaires plutôt que des particuliers intéressés, mais je n'ai plus aucun choix d'être de droite après des preuves écrasantes que le domaine publique est non-fonctionnel et ridicule la plupart du temps.

Je ne parle pas du parti totalitariste de Stephen Harper, je parle d'une vrai droite qui veut diminuer les domaines ou l'état intervient pour laisser le privé s'en occuper. D'une droite qui veut qu'un projet soit possible sans 15000 formulaires et autorisations (qui finissent pas tuer le projet).

Pour moi, les CPE, les services de santé, de transport, d'éducation, la SAQ, la SAAQ, loto-quebec, hydroquébec et probablement bien d'autres sont tous des échecs cuisants ou des réussites du passé qu'on est en train de transformer en échecs cuisants.

Personnellement, je crois plutôt aux entreprises mixtes telles que proposées par Bernard Landry qui vous conviendrez n'est pas un deux de pique. Diplômé en droit et en économie de l'Université de Montréal, Landry détient également un diplôme en économie et finance de l'Institut d'études politiques de Paris. Il a toujours préconisé un partenariat public-privé décrié il va s'en dire par les centrales syndicales. N'empêche que les abus du privé pur sont légions quand seul le profit est important au détriment du bien public et il est évident aussi que laisser à des bureaucrates le soin de bien administrer l'argent des autres est, somme toute, une aberration. Mais les deux travaillant ensemble pour obtenir la meilleure efficience i.e. le maximum d'efficacité au minimum de coût c'est super !