NATURE DE FRANCE (philatélie)

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NATURE DE FRANCE (philatélie)

#1 Message par saintluc »

Si vous voulez copier en partie ou en totalité ce sujet NATURE DE FRANCE ayez l'obligeance de m'en informer, merci. J'ai passé du temps à le créer. Les photos proviennent de timbres de France com. les commentaires de WIKIPEDIA
A: abeille page 3 - Aconit page 1 - Aigrette garzette page 3 - Animaux de la ferme page 2 - Anthurium page 2 - Aster page 1 -


B: Balbuzard page 3 - bison d'Europe page 2 - Blaireau européen page 1 - Bolet indigotier page 1 - brochet page 1 -


C: calcite page 1 - carlines page 1 - Castor d'Europe page 1 - Cerf élaphe page 1 - Chanterelle violette page 1 - chartreux page 1 - Chêne pédonculé page 1 - Chevaux page 1 - chevreuil page 1 - Cicadidae page 3 - Cigogne blanche page 2 - Circaète Jean-le-Blanc page 1 - Colibri ? page 2 - Colibri à tête bleue page 2 -


D: dauphin (Grand) page 2 - droséra page 1 -


E: écureuil page 1 - épagneul breton page 1 - Epervier d'Europe page 1 - Épicéa commun page 1 - Européen (chat) page 1 -


F: Fagus (hêtre) page 1 - Faucon pèlerin page 1 - Flamant rose page 2 - fluorite page 1 - Fuligule nyroca page 1 -


G: gardon page 1 - grand-duc page 2 - Guêpier d'Europe page 2 - Gypaète barbu page 1 -


H: Harle huppé page 1 - Harle piette page 1 - Hérisson page 1 - hermine page 1 -


I: Iguane des Petites-Antilles page 2 -


J: jaguar page 2 - Jeunes animaux domestiques page 2 -



K
L: Lis maritime page 1 - lis martagon page 1 - loutre d'Europe page 1 -


M: Macareux moine page 2 - mammouths page 2 - marcassite page 1 - Martin-pêcheur d'Europe page 1 - Megaloceros page 2 - morilles page 1 -


N: nénuphar jaune page 1 -


O: Orchidée Aphrodite page 2 - orchidée papillon page 2 - Orque page 2 - orchis des marais page 1 - Orme blanc page 1 - Ours page 1 -


P: Papillon cuivré des marais page 3 - Papillon Isabelle page 3 - Papillon Morpho page 3 - Papillon Queue fourchue page 3 - Papillon Thècle de la ronce page 3 - parc national des Cévennes page 1 - parc national des Écrins page 1 - parc national de la Guadeloupe page 1 - parc national du Mercantour page 1 - parc national de Port-Cros page 1 - Parc national des Pyrénées page 1 - parc national de la Vanoise page 1 - perche commune page 1 - Pétrel de Barau page 2 - phoque commun page 2 - Phorusrhacos page 2 - pigeon voyageur page 2 - Pyrénées (chien) page 1 -


Q: quartz page 1 -


R: raton laveur de la Guadeloupe page 2 - Renard page 1 - Roses page 2 - Russule verdoyante page 1 -


S: Sabot de Vénus page 2 - Sarcelle page 2 - smilodon page 2 - saumon atlantique page 1 -


T: Tadorne de Belon page 1 - tatou géant page 2 - Terpsiphone de Bourbon page 2 - tortue luth page 2 - tortues terrestres page 1 - Toucan ariel page 2 -


U
V: Vanneau huppé page 2 -


W
X
Y
Z





Fleurs de montagne
Les carlines sont des plantes herbacées appartenant à la famille des Astéracées, ou Composées. Elles constituent le genre Carlina, proche des chardons et des cirses, mais qui s'en distingue notamment par la présence de bractées extérieures identiques aux feuilles de la plante, et de bractées intérieures semblables à des ligules. On distingue nettement dans l'involucre des carlines trois types de bractées :
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Bractées extérieures : identiques aux feuilles, mais de moindre longueur.
Bractées moyennes : coriaces, presque ligneuses, de couleur brune ou noirâtre, à cils épineux.
Bractées intérieures : longues et pointues, légèrement membraneuses, elles forment la périphérie du capitule, et pourraient aisément être prises pour des ligules, autrement dit pour des fleurs.
Les fleurs proprement dites sont tubulées et forment un disque au centre du capitule. La plante, dans son ensemble, est très épineuse.
Le lis martagon (Lilium martagon) est une plante bulbeuse de la famille des Liliacées
Le lis martagon est une espèce d'Europe méridionale et médiane, surtout présente dans les régions de montagne.

En France il se rencontre essentiellement à l'est d'une ligne allant de la Lorraine aux Pyrénées (y compris la Corse), ainsi que dans les régions Centre et Poitou-Charentes, et dans quelques stations en Basse-Normandie, Picardie et Nord. Il est rare dans toutes ses stations de plaine, plus fréquent (jusqu'à devenir commun) dans les montagnes (Alpes bien sûr, mais aussi Massif central - (Aubrac en particulier) - les Vosges et les Pyrénées).
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L'espèce est protégée dans les régions Auvergne, Poitou-Charentes, Corse, Centre, Limousin et Champagne-Ardennes, et dans le département de l'Isère. Il est en outre interdit de cueillette dans toutes les réserves naturelles et parcs nationaux où il se trouve - notamment dans le Parc National de la Vanoise.

En basse Provence, le lis martagon est présent (et protégé localement) dans les massifs de la Sainte Baume Aurélien et de Sainte Victoire, ainsi qu’à la montagne de la Loube et en forêt des Morières dans le Var. Il est relativement abondant en ubac de la Sainte Baume — où il est presque aussi beau que dans les Alpes — au-dessus de 750 m dans la hêtraie et sur les terrasses herbeuses des escarpements ubacs. Il fleurit en juillet mais souffre de la sécheresse et de la canicule

Le genre Aster (mot grec signifiant « étoile », à cause de la forme de l'inflorescence florale) est très important par le nombre d'espèces (environ 600) et de variétés.
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Cette plante fait partie de la grande famille des vivaces à floraison automnale. En général, les asters sont des plantes rustiques et facile à cultiver.

L'aconit , casque-de-Jupiter est une sous-espèce de plantes de la famille des Ranunculaceae. Il s'agit de la sous-espèce type de l'espèce Aconitum napellus.

Noms communs : capuce de moine, capuchon, coqueluchon, gueule de loup, napel, pistolet, sabot du pape, tue-loup bleu.
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Ce sont des plantes extrêmement toxiques, pouvant facilement entraîner la mort.
L'Aconit napel est l'une des plantes les plus toxiques de la flore d'Europe tempérée (la plus toxique de France). L'empoisonnement par cette plante a été décrite dès 1845. Toute la plante est vénéneuse. Les molécules toxiques sont des alcaloïdes diterpéniques. L'alcaloïde principal est l'aconitine. L'aconitine entraîne la mort par paralysie des différents systèmes vitaux, elle engendre également entre autres symptômes des sueurs, mydriase, hypersalivation jusqu'à la mort. Il n'existe aucun antidote à cette toxine (excepté l'anthorine extraite de l'aconit anthore). On considère qu'une ingestion de 2 à 3 g de racine est suffisante pour entraîner la mort.
Carline- Martagon - Aster - Aconit
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N°2266 - N°2267 - N°2268 - N°2269 (1983)
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Re: FAUNE ET FLORE DE FRANCE (philatélie)

#2 Message par saintluc »

Rapaces diurnes
Le Gypaète barbu (Gypaetus barbatus) est une des quatre grandes espèces de vautours européens. C'est la seule espèce du genre Gypaetus. Il appartient à l'ordre des Accipitriformes et à la famille des Accipitridés.Son envergure varie de 245 à 285 cm pour un poids de 5 à 6 kg et sa longueur varie de 105 à 130 cm.En Suisse, il vit dans le massif des Alpes bernoises.
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En France, il est présent en Corse et dans les Pyrénées. Il a été réintroduit dans les Alpes françaises d'où il avait disparu au début du XXe siècle, faussement accusé des pires maux : les derniers spécimens ont été notés dans les Hautes-Alpes et le Mercantour en 1935

Le Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus) est une espèce de rapace spécialisé dans la chasse aux reptiles, principalement les serpents.

C'est également un excellent planeur, et comme les vautours il se déplace habituellement sans battre des ailes, profitant au maximum de la brise et des ascendances thermiques, les ailes largement étendues.

Oiseau migrateur, il passe l'hiver en Afrique, et revient en Europe de début mars à fin septembre pour se reproduire.
Le Circaète Jean-le-Blanc est un oiseau un peu plus grand que les Buses, avec des ailes plus longues (envergure : 1,70 à 1,85 m), globalement brun sur le dessus et tout blanc sous les ailes quand on le voit en vol.
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De près on peut remarquer que le corps est parsemé de taches colorées, de couleur et densité variables suivant les individus (entre beige clair et marron foncé). Ces touches de couleur forment des lignes parallèles sous les ailes, et trois barres sous la queue.

Une bavette plus sombre s'étend du menton à la poitrine : d'après les spécialistes il n'y a pas de réel dimorphisme sexuel au niveau du plumage, mais généralement les femelles ont un plastron plutôt foncé, le mâle arborant une poitrine plus claire, parsemée de flammèches verticales sombres.

La tête est plutôt large, ronde, avec un bec court et des grands yeux jaunes, ce qui lui donne un peu un air de chouette. En fait, la tête du Circaète diffère de celle des autres rapaces diurnes : les yeux sont plus gros et dirigés vers l'avant, ce qui lui confère une très bonne vision binoculaire.

Sa longueur varie de 65 à 70 cm. Son poids va de 1,5 à 2 kg.

L'épervier d'Europe (Accipiter nisus), encore appelé émouchet, émouchet gris, mouchet ou mousquette, est un oiseau rapace diurne des régions boisées d'Europe occidentale, proche des autres membres de la famille des Accipitridae.
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Le terme mousquette aurait donné son nom à l’arme nommée mousquet.
L'épervier est un petit rapace, qui mesure 30 à 35 cm de long pour une envergure de 60 à 65 cm. Le dimorphisme sexuel est marqué : le mâle (environ 130 à 180 g) est un tiers plus petit que la femelle (environ 230 à 300 g), d'où son nom de tiercelet. Pourvu de longues pattes jaunes et d'une longue queue, il se distingue du faucon crécerelle ou de l'émerillon par des ailes courtes et arrondies, et par des yeux jaunes.

Le Faucon pèlerin (Falco peregrinus) est une espèce de rapace robuste de taille moyenne, réputé pour être l’oiseau le plus rapide du monde. Ses proies sont presque exclusivement des oiseaux, mais certains individus peuvent également s'attaquer à de petits animaux terrestres.
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Ce faucon ne construit pas de nid, et niche essentiellement sur des falaises, plus rarement sur des arbres, des structures ou des bâtiments élevés. Ses populations ont très fortement diminué après la Seconde Guerre mondiale, en particulier du fait de la pollution au DDT. Depuis sa protection dans les années 1980, ses populations sont à nouveau en expansion.

L'aire de répartition de l'espèce s'étend sur 10 000 000 km². Elle compte une vingtaine de sous-espèces et est l'un des oiseaux dont l'aire de dispersion est la plus importante au monde, l'espèce est en effet présente sur tous les continents sauf l'Antarctique. Il a souvent été apprivoisé dans le cadre de la fauconnerie, tout en ayant été – comme les autres falconidés – considéré en Europe comme nuisible lorsqu'à l'état sauvage[
Gypaète barbu - Circaète Jean le Blanc - Epervier d'Europe - Faucon pélerin
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N°2337 - N°2338 - N°2339 - N°2340 (1984)
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Re: FAUNE ET FLORE DE FRANCE (philatélie)

#3 Message par saintluc »

Arbres

Fagus (hêtre) est un genre d'arbre de la famille des Fagaceae. On compte une dizaine d'espèces de hêtres en Europe, en Asie et en Amérique. Son fruit est la faîne.
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L'espèce la plus répandue en Europe est Fagus sylvatica.
Les hêtres sont des arbres à feuilles caduques, toujours simples, ovales, alternes. Celles-ci montrent un limbe entier, (cilié à l'état jeune), denté, courtement pétiolé. La feuille du hêtre se distingue de celle de l'orme par sa symétrie.

C'est une essence d'ombre et de forêt plutôt fraîche et mature. Lorsqu'en zone tempérée et suffisamment fraîche, un jeune hêtre manque de lumière, il est capable de fortement freiner sa croissance, à la différence d'essences plus "pionnières" (bouleau, érable sycomore ou frêne par exemple). Il survit longtemps à l'ombre de la canopée et dans les fourrés très denses ou ombragés en attendant une trouée qui lui apportera la lumière.

L'orme blanc ou Orme de montagne est une des espèces d'ormes européens. C'est un arbre forestier qui supporte des températures hivernales inférieures à -20°C, de taille moyenne à grande (jusqu'à 25 m, à feuillage caduc. On le trouve en Amérique du Nord mais existe aussi de manière spontanée en Europe occidentale et centrale.
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Il produit un bois de haute qualité, très dense et résistant au temps tant qu'il est protégé d'une trop forte humidité. Il était utilisé dans les grandes charpentes, les pièces des moulins, les escalier...

Le Chêne pédonculé (Quercus robur L. = Q. pedunculata Ehrh.) est un arbre à feuillage caduc originaire des régions tempérées d'Europe, appartenant à la famille des Fagacées. Ses différents noms viennent du latin robur fort et pedunculatus pédonculé car le fruit est porté par un long pédoncule.

Il porte aussi les appellations chêne blanc, chêne femelle, gravelin, chêne à grappe, châgne.
Quercus robur est très commun dans les plaines de France sauf dans la région méditerranéenne. Parmi les chênes européens, le pédonculé et le chêne sessile sont les principales essences à vocation économique. La France, avec 4,5 millions d’hectares, possède 30 à 40 % de la superficie couverte par ces deux essences en Europe. Elle est ainsi le premier pays producteur de chênes en Europe et deuxième dans le monde, après les États-Unis. La France est donc par excellence, le pays des chênes.
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Il se développe en bois, friche et même dans les haies.

Cette espèce s'est naturalisée en Amérique du Nord, il n'est pas rare de voir une régénération abondante de chêne pédonculé là où git un individu mature.

Le chêne pédonculé s'hybride naturellement avec les essences locales de l'Amérique du Nord. Soit donc l'ensemble des membres de la famille des chênes blancs: Chêne blanc, Chêne bicolore, Chêne à gros fruits et probablement d'autres.


L’Épicéa commun (Picea abies) est un arbre résineux de la famille des Pinacées et du genre Picea.
Cet arbre mesure généralement de 35 à 40 mètres de hauteur, mais il peut dépasser en bonne station 50 mètres ; certains spécimens attestés mesurent plus de 60 mètres (Europe de l’est). Le tronc de l’épicéa ne dépasse que rarement 1.5 m de diamètre.

L'Épicéa commun peut vivre jusqu’à 300 ou 400 ans, voire plus, mais ne dépasse que rarement 500 ans. En 2008 on a pourtant trouvé un bosquet d’épicéas commun en Suède dont l'âge a été estimé par la technique de datation au carbone 14 à environ 9 550 ans
L’épicéa commun est propre à l’Europe, on le retrouve à l’ouest dans les Alpes, le Jura, les Vosges, en Allemagne, en Pologne, en Répiblique Tchèque (massifs montagneux) ; au sud-est des Balkans, les Carpates, au nord-est des Pays baltes jusqu’à la Scandinavie et la partie européenne de la Russie.

Selon Vidakovic (1991), il existerait trois zones distinctes, correspondant aux différentes variétés :
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Zone alpine : Jura, Vosges, Alpes, ((Alpes dinariques)), à partir de 400-800 mètres jusqu’à la limite supérieur de la forêt (jusqu’à 2 200 mètres d’altitude dans les Alpes) ; où il forme des peuplements en mélange avec le hêtre et le sapin à l’étage montagnard et un peuplement dominant à l’étage subalpin, où se mêle parfois d’autres conifères tel le mélèze ou quelques pins.
Europe centrale : Carpates, reliefs allemands (Bavière, Thuringe, Sudètes), tchèques, Tatras, Bohème, Transylvanie (à partir de 800-900 mètres d’altitude) ; où il se mélange surtout avec le sapin pour devenir plus haut un peuplement pur, en Europe de l’est, l’épicéa commun dépasse facilement 60 mètres, des spécimens de 69 mètres ont déjà été attestés.
Zone septentrionale : Pays Baltes, Nord de la Pologne, Biélorussie, Russie européenne, Finlande, Suède, Norvège où il se mêle à l’aire de Picea obovata par des formes de transitions. Il forme des peuplements purs en basse altitude jusqu’à la limite supérieure de la forêt, les arbres de cette zone ne dépassent que rarement 35-40 mètres de haut.
En France, l’épicéa commun peuple spontanément les Vosges (entre 600 et 1 424 mètres), le Jura (entre 800 et 1 700 mètres) et les Alpes du Nord (de 300-400 mètres (Gorges du Fier) jusqu’à 2 200-2 500 mètres) et localement dans les Alpes du Sud. Il a largement été introduit en plaine, mais surtout dans les Pyrénées, le ((Massif Central)) et la Corse. Ses plus beaux peuplements se situent surtout en zone spontanée, dans les Vosges (en particulier la Forêt Domaniale de la Haute-Meurthe), le Jura (Second Plateau, à partir de 1 000 mètres environ) et quelques hautes vallées des Alpes.

Hétre fayard - Orme de montagne - Chene pédonculé - Epicéa
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N°2384 - N°2385 - N°2386 - N°2387 (1985)
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Re: NATURE DE FRANCE (philatélie)

#4 Message par saintluc »

Minéraux

La marcassite est un minéral composé de sulfure de fer, très courant dans la nature. C'est le polymorphe orthorhombique de la pyrite. Extérieurement légèrement plus claire que la pyrite, sa cassure fraîche est blanc d'étain, ce qui lui vaut le surnom de pyrite blanche.
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Elle a été distinguée de la pyrite, avec laquelle on la confondait, en 1814 grâce aux recherches du minéralogiste français René Just Haüy. Elle fut décrite ensuite par Wilhelm Karl Ritter von Haidinger en 1845. Son nom dérive de l'ancien arabe "marqachita”, devenu marchasita en latin médiéval qui désignait la pyrite et les minéraux semblables.
La marcassite donne normalement des masses micro-cristallines. Elle se forme dans la zone de réduction, à partir de solutions acides contenant des ions fer et sulfure. On la trouve dans les roches carbonatées, carbonées mais aussi les roches métamorphiques d'origine sédimentaire, souvent associée à la pyrite.

La marcassite peut se former aussi par dépôt hydrothermal de basse température. Elle est un minéral commun quoique beaucoup moins que la pyrite, mais elle n'a aucune importance économique.
La marcassite est connue dès le Paléolithique supérieur, mais aussi au Mésolithique et au Néolithique, où elle servait, comme la pyrite, à produire du feu par percussion. En effet, la faible énergie d'activation due au choc d'une pierre dure sur la marcassite suffit à déclencher la réaction d'oxydation exothermique (combustion) des particules de soufre et de fer arrachées. Ces particules incandescentes (étincelle chaude) sont immédiatement réceptionnées sur une matière végétale très fine et aérée, de type amadou, pour former une braise.
On trouve de nombreux gisements de marcassite dans les terrains calcaires du Crétacé supérieur : craies de Folkestone et de Douvres dans le sud de l'Angleterre, craies de Normandie, de Champagne et de Picardie, argiles de décomposition des carbonates des environs de Paris, dans la région de Freiberg en Allemagne. On en trouve aussi dans le lignite des environs de Sokolov au pied des monts Métallifères (Pologne et République tchèque).


Le quartz est une espèce minérale du groupe des silicates, sous-groupe des tectosilicates composé de dioxyde de silicium
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Il se présente soit sous la forme de grands cristaux incolores, colorés ou fumés, soit sous la forme de cristaux microscopiques d'aspect translucide.

Constituant 12 % (en masse) de la lithosphère, le quartz est le minéral le plus commun (l'oxygène et le silicium sont respectivement les premier et deuxième constituants, par ordre d'importance, de la lithosphère) ; c'est un composant important du granite, dont il remplit les espaces résiduels, et des roches métamorphiques granitiques (gneiss, quartzite) et sédimentaires (sable, grès).
L’étymologie du mot quartz n’est pas évidente. La première hypothèse vient du mot « quaterz » ou « quaderz » qui jusqu’au XVIe siècle désigne les mauvais minerais. Une autre hypothèse est la contraction du mot allemand « gewärz » (excroissance, germe).

Le terme quartz au Moyen Âge s’appliquait à tous les cristaux. C’est Georgius Agricola, qui a restreint le terme aux cristaux de roche.


La calcite est un minéral chimique ou biochimique (biominéralisation) composé de carbonate naturel de calcium
Polymorphe de l’aragonite et de la vaterite, isostructurale avec la nitratine, et l'otavite, la calcite forme une série avec la rhodochrosite. Elle peut être présente dans les météorites.
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La calcite est connue depuis l’antiquité, elle est abondamment décrite et analysée dès le 17e siècle. Johann Carl Freiesleben (1774 - 1846) lui donne en 1836 son nom de "chaux", originaire du grec khalx. C'est à partir de ses observations sur les clivages de la calcite (qu'il nommait chaux carbonatée) que René Just Haüy a introduit la notion de « molécule intégante », plus tard remplacé par celle de maille cristalline, introduite par Gabriel Delafosse. Il passe à ce titre pour l'inventeur, avec Jean-Baptiste Romé de L'Isle, de la cristallographie
Constituant principal de nombreuses roches sédimentaires : calcaires, marnes ; c'est un des carbonates les plus abondants.

Formation après précipitation chimique lors de l'évaporation des solutions riches en bicarbonate de calcium (concrétions naturelles des grottes stalactite et stalagmite; des travertins).
Formation par extraction de micro-organismes vivants à partir des mêmes solutions : calcaire organogène.


La fluorite est une espèce minérale composée de fluorure de calcium
Ces différents ions expliquent les multiples couleurs et zonations colorées rencontrées pour ce minéral. La fluorite peut présenter les phénomènes de fluorescence, triboluminescence et thermoluminescence.
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Connu depuis l'antiquité, c'est la description de Georgius Agricola en 1529 qui fait référence. Le terme « fluorite » est du naturaliste Napione. Son nom vient du latin fluere qui veut dire fondant (qui coule).
Minéral des dépôts de basse température le plus souvent sous forme de filon.
On la trouve aussi comme dépôt dans les granites ou des roches métamorphiques comme le gneiss.
France
Valzergues, Aveyron, Midi-Pyrènées.
Peyrebrune
Le Burc, Tarn, Midi-Pyrénées
Le Beix, Puy-de-Dôme, Auvergne
L'Aiguille Verte, massif du Mont-Blanc, Haute-Savoie : fluorines rouges, vertes. La « fluorite Laurent », découverte par un cristallier le 21 juillet 2006 dans une géode typique des montagnes de Chamonix, présente l'association unique de fluorine rouge framboise (couleur due à des défauts appelés « centres colorés » et irradiés naturellement) et de quartz fumé. C'est la première pierre à être reconnue « bien culturel d’intérêt patrimonial majeur » (loi du 1er août 2003 relative au mécénat), permettant ainsi de la faire classer dans la collection du Muséum national d'Histoire naturelle et de la rendre inaliénable.

Marcassite - Quartz - Calcite - Fluorite
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N°2429 - N°2430 - N°2431 - N°2432 (1986)
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Re: NATURE DE FRANCE (philatélie)

#5 Message par saintluc »

Champignons

Gyroporus cyanescens Le Bolet indigotier est une belle surprise des forêts claires de feuillus ou de conifères sur sol acide. Extérieurement, ce Bolet ne paye pas de mine : ses teintes sont globalement blanchâtres à ochracées claires, et seuls les pores sont plus clairs, blanchâtres ou ochracé pâle. Mais le champignon se teinte très rapidement d’un magnifique bleu indigo (bleu de Prusse) à la manipulation et au froissement, dans toutes ses parties.
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Les autres caractères de ce champignon sont : un chapeau globuleux puis hémisphérique, sublisse puis excorié-ruguleux et finalement bosselé-cabossé ; des tubes courts ; un stipe plus ou moins tronconique dans la partie supérieure et cylindrique-dilaté dans la partie inférieure, ces deux parties étant plus ou moins nettement délimitées par une zone annulaire plus ou mois fugace ; une chair d’abord blanche, fistuleuse-caverneuse dans le stipe et cassante comme de la craie, sans odeur particulière.


Gomphus clavatus (Chanterelle violette)
Chapeau: 5 à 10 cm, un peu déprimé au sommet; marge sinueuse, devenant lobée; lilas, puis brun-jaune.

Plis: sinueux, fourchus et boursoufflés, violacés, puis brun-ocre.
Pied: court, souvent latéral, plus mince en bas, violet, devenant plus terne avec l' âge.
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Chair: blanche et ferme.
Sporée:
Habitat: conifères ( pins, sapins ) surtout en montagne.Souvent en touffes.Fin de l' été et automne.Peu courant à assez courant selon les régions.
Comestibilité: bon comestible jeune, légèrement amer par la suite.Ce champignon est apprécié pour sa chair plus tendre que la girolle mais il est aussi moins parfumé que cette dernière.


Les morilles sont des champignons du genre Morchella, ascomycètes appartenant au groupe des Pezizomycetes (anciennement appelés discomycètes). Elles font partie de l'ordre des Pezizales et de la famille des Morchellaceae.
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Ce sont des champignons printaniers (dès la fonte des neiges), saison assez pauvre pour les mycophages et les amateurs de champignons (mycophiles). Toutes sont d'excellents comestibles, à condition toutefois d'être suffisamment cuites (toxiques à l'état cru).

Il existe plusieurs genres proches, certains comestibles comme les mitrophores, parfois appelés "morillons", d'autres sans intérêt comme les verpes, voire vénéneux comme les gyromitres.
Les morilles sont des champignons assez petits : même s'il y a des exceptions, leur taille ne dépasse généralement pas 10 cm (maximum 20 cm). Leur pied, de couleur blanche, est creux. Leur chapeau est alvéolé, de consistance un peu caoutchouteuse.

Deux groupes peuvent être distingués par leur couleur et leur forme : les morilles blondes, au chapeau assez semblable à une éponge ronde, et les morilles brunes, aux alvéoles moins profonds et au chapeau conique.

Elles aiment les terrains frais, les terrains calcaires, les vergers, les décombres, ou encore les lieux récemment brûlés. Poussant rarement seules, on les trouve souvent sous les frênes en bordure de bois.
Morchella conica : morille conique. Espèce voisine , mais qui affectionne la montagne (bois de conifères) et a un chapeau plus conique.



Russule verdoyante : (Russula virescens)Palomet
Chapeau : jusqu'à 15 cm, d'un beau vert amande variant jusqu'au vert olive ; d'abord convexe, il s'étale avec l'âge et se déprime assez fortement en son centre.
Pied : blanc, robuste et cylindrique.
Lames : blanc crème, serrées.
Chair : blanche, épaisse, de saveur douce, présentant une odeur caractéristique de noisette.
Spores : blanches, finement ornementées.
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Commune en été et en automne, la Russule verdoyante recherche les sous-bois de feuillus, sur sol plutôt sec et sableux. Son nom populaire de « Palomet » fait bien sûr référence aux palombes dont la gorge présente souvent une même teinte vert amande.
Les squames et les craquelures observables sur son chapeau, caractéristiques de l'espèce, rendent ce champignon difficile à confondre avec d'autres Russules.
Indigotier - chanterelle violette - Morille conique - Palomet
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N°2488 - N°2489 - N°2490 - N°2491 (1997)
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qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: NATURE DE FRANCE (philatélie)

#6 Message par saintluc »

Animaux de "l'histoire naturelle" de Buffon

La loutre d'Europe (Lutra lutra), souvent qualifiée de loutre commune dans les pays d'Europe où elle est présente, est un mammifère carnivore semi-aquatique et principalement nocturne, de la famille des Mustélidés (sous-famille Lutrinés). Elle est l'une des trois espèces de loutres se rattachant au genre Lutra. En France, on ne trouve que cette seule espèce de loutre.
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Sa hauteur est d'environ 30 cm au garrot. Son pelage, brun foncé, est composé de deux couches : le poil de bourre, court, très fin, dense et laineux ; et le poil de jarre, long, lisse, brillant et imperméable.
Excellente nageuse, elle dispose de pattes palmées, d'un corps allongé (60 à 80 cm en moyenne, auquel il faut ajouter une queue épaisse à la base et s'effilant vers l'extrémité de 30 à 40 cm de longueur), pour un poids pouvant aller de 5 à 15 kg.
Elle vit au bord des cours d'eau (ruisseaux, rivières et même fleuves), jusqu'à une altitude de 1 300 m, dans les marais et parfois sur les côtes marines. Elle est habituellement solitaire, occupant un territoire de 5 à 15 km de rives le long d'un cours d'eau (parfois davantage) ou de 20 à 30 km² en zone de marais. Elle emprunte régulièrement les mêmes passages sur la berge pour se mettre à l'eau : les « coulées ». Lorsqu’elle sort de l’eau, elle se roule dans l’herbe pour essuyer sa fourrure, sur des zones reconnaissables à l’herbe couchée et appelées « places de ressui ».

Elle fait sa tanière (qu’on appelle une « catiche », de l'ancien français "se catir" = se blottir, se cacher) entre les racines des arbres des berges des cours d'eau ou dans d'autres cavités (cavité rocheuse, tronc creux, terrier d'une autre espèce). La catiche contient souvent une entrée plus ou moins dissimulée au-dessous du niveau d'eau et un conduit d'aération.
La loutre d'Europe se rencontre en Europe occidentale, en Afrique du Nord, et dans une grande partie de l'Asie, de l'Arménie jusqu'au Japon. En Europe, elle est encore abondante au Portugal, en Albanie, en Irlande et en Écosse, ailleurs elle a considérablement régressé.

En outre, espèce jadis indicatrice de la pureté de l'eau, elle recolonise actuellement des milieux relativement pollués : décharges en Grèce, ports en Ecosse et en Scandinavie[




Le Cerf élaphe (Cervus elaphus) est un grand cervidé des forêts tempérées d'Europe, d'Afrique du Nord et d'Asie. C'est l'un des représentants les plus connus de cette famille de mammifères. L'espèce comprend plusieurs sous-espèces, dont le Cerf de Bactriane, le Cerf du Turkestan, le Cerf rouge du Turkestan ou encore le Cerf élaphe du Turkestan
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Le cerf élaphe atteint une longueur totale de 1,6 à 2,6 mètres, pour 1,10 à 1,50 mètres de hauteur au garrot et un poids de 75 à 340 kilogrammes, variant selon la sous-espèce. Le poids des animaux est variable selon l'âge, le sexe et la région. Le poids des cerfs augmente de l'Ouest vers l'Est de l'Europe : de 120 kg en Écosse à 250 kg en Europe de l'Est. Le poids des animaux se stabilise vers l'âge de 3-4 ans chez la femelle (biche) et 6-7 ans chez le mâle. En France, le mâle pèse entre 140 et 230 kg pour une taille de 140 à 150 cm au garrot, la femelle pèse entre 75 et 110 kg pour une taille de 1,10 à 1,25 mètres au garrot. Ce poids varie selon la qualité du milieu de vie (abondance de la nourriture) mais aussi selon la saison. Un hiver rude peut entraîner une perte de poids de 10 à 15 % chez les deux sexes, le mâle peut perdre jusqu'à 20 % de son poids pendant le brame et la femelle jusqu'à 15 % de son poids pendant la période d'allaitement. La femelle est la biche et le petit jusqu'à l'âge de 6 mois le faon. Ensuite de 6 mois à 1 an on l'appelle « bichette » si c'est une femelle et « hère » s'il s'agit d'un mâle. De 1 an à 2 ans le jeune mâle est appelé « daguet ».
Il habite les grands massifs forestiers. Il est retenu que le territoire vital du cerf est de 3000 ha en moyenne, toutefois, ces animaux se déplacent parfois sur de longues distances (plusieurs dizaines de kilomètres).

Le cerf élaphe est répandu en Amérique du Nord, en Europe, et dans le nord de l'Asie. En France, il est aujourd'hui commun dans plusieurs régions. Parmi les grands massifs à cerf, citons :

la Petite Pierre (Bas-Rhin), site d'étude de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage
le massif de Châteauvillain- Arc-en-Barrois (Haute-Marne)
Chambord (Loir-et-Cher) (réserve de chasse)
la forêt de Compiègne (Oise)
Le cerf a parfois été trop chassé, et les populations menacées de certains massifs ont dû être reconstituées ; le massif de Brocéliande en Bretagne est un bon exemple.

Dans les forêts françaises, en l'absence de prédateurs, les cerfs seraient passés de 40 000 en 1983 à 100 000 et plus en 1994.



Renard est un terme ambigu qui désigne le plus souvent en français certains canidés du genre Vulpes, proches du loup et du chien. Mais, par similitude physique, le terme est aussi employé pour désigner des canidés appartenant à d'autres genres, comme Cerdocyon, Otocyon, Lycalopex et Urocyon. L'appellation renard n'est donc pas un nom normalisé.

Jusqu'à la fin du XIXe siècle , et dans de nombreux dialectes français, cet animal est appelé « goupil ». « Renard » n'est autre que la déformation orthographique du nom donné à un goupil dans le Roman de Renart. Dans ce recueil d'histoires imaginaires, le goupil Renart est très malin et les tours qu'il joue aux autres animaux et aux humains ont rendu le personnage très populaire (on disait : « Malin comme Renart »). De ce fait, son nom s'est progressivement substitué au terme goupil.
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Le mot renard s'écrivait renart, jusqu'au milieu du XVIe siècle ; il dérive d'un nom germanique Reginhart (formé de l'assemblage de ragin, "conseil" Cf. Renaud, et hart, "fort". Cf. allemand Reinhard ).

Le mot goupil procède de manière régulière du bas latin *wulpiculus, lui-même dérivé du latin populaire vulpecula (petit renard), diminutif de vulpes (renard) en latin classique, avec influence germanique sur l'initiale d'où le [w], puis passage à [gw] et [g]. Le terme latin provient probablement du grec άλώπηξ (álópex).
Les points communs des différents genres de canidés usuellement rassemblés sous le nom renard sont :

un museau allongé,
des oreilles dressées,
une petite taille (60 à 75 cm pour le corps, et 35 à 50 cm pour la queue),
un poids d'environ 6 kg.
Le pelage du renard est généralement brun-roux, mais cela peut varier du beige au brun et au roux vif. Ses oreilles dressées sont noires en arrière et sont plus grandes que celles du renard polaire. La queue est longue et touffue et généralement blanche au bout. Le tour de la gueule et la gorge sont souvent blanches mais la gorge peut varier au gris. Au début du printemps, il perd ses poils d'hiver. Ils apparaissent d'abord en bas des pattes puis apparaissent sur le corps, sur les flancs en juillet et sur la queue et le corps en fin août. Au début de l'hiver, le pelage s'épaissit.

Les renards vivent généralement entre 2 et 3 ans, mais leur espérance de vie peut aller jusqu'à 10 ans et même plus, lorsqu'ils sont en captivité.




Le Blaireau européen, Tesson, Taisson ou Tasson (Meles meles) est la plus grosse espèce de mustélidé d'Europe. Il est trapu et peut atteindre 70 cm de long (90 cm avec la queue) pour une vingtaine de kilogrammes. Il est reconnaissable aux bandes longitudinales noires qu'il porte sur le museau.

Le blaireau d'Eurasie se trouve dans presque toute l'Europe au sud du cercle polaire. La femelle, généralement de même taille que le mâle, s'appelle la blairelle. Les petits s'appellent les blaireautins.
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Il est plantigrade (ce qui l'avait fait classer autrefois avec les ursidés). Il a longtemps été considéré comme la seule espèce du genre Meles, mais certains auteurs pensent que Meles leucurus et Meles anakuma sont des espèces indépendantes et non des sous-espèces au sein de Meles meles
Nocturne et omnivore (insectes, rongeurs, tubercules, champignons, très rarement œufs et jeunes lapins), il n'a pas bonne réputation auprès des agriculteurs et des chasseurs. En fait, les végétaux constituent une part bien plus importante de son alimentation que chez les autres mustélidés et les services qu'il rend en détruisant une foule de mollusques, rongeurs, batraciens, serpents et insectes (il dévaste les nids de bourdons et de guêpes) l'emportent largement sur les dégâts qu'il peut causer.

Un blaireau adulte peut ingurgiter annuellement près de cent kilogrammes de lombrics. Il apprécie aussi beaucoup les grenouilles et les vipères dont le venin ne lui fait aucun effet.

Lors des périodes de disette, il lui arrive de prélever quelques épis de maïs dans les champs, mais cela reste très exceptionnel, et ne concerne pas d'autres cultures comme le blé, l'avoine ou la vigne.

Le blaireau est un grand terrassier ; pour creuser les galeries de son terrier, il peut remuer jusqu'à 40 tonnes de terre.

Des arbres griffés jusqu'à une hauteur de 1,40 m peuvent aussi témoigner de sa présence. Certains terriers sont tellement importants qu'il y a 30 à 40 entrées ; dans ce cas, la surface occupée par le terrier peut atteindre 2 000 m². On parle alors de « donjon » ou de « forteresse ». En moyenne, la taille de son territoire couvre 40 à 50 hectares.

Loutre - Cerf - Renard - Blaireau
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Re: NATURE DE FRANCE (philatélie)

#7 Message par saintluc »

Poissons d'eau douce


Le gardon (Rutilus rutilus) est un petit poisson qui vit dans les eaux douces en Europe et en Asie occidentale. Il est très commun et sa chair est très appréciée.
Le gardon est un cordé, ostéichthyen, téléostéen. C'est donc un vertébré, épineurien, avec une chorde (même si elle a disparu chez l'animal adulte on la voit lors du développement embryonnaire), qui présente une fente pharyngienne en relation avec la cavité buccale, il a un crâne osseux ou cartilagineux et un épiderme pluristratifié.
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Le gardon est un bon exemple de l'adaptation des cordés à la vie aquatique (forte poussée d'Archimède, teneur en O2 faible, aliment flottant)

Il peut mesurer jusqu'à 45 cm et a une nageoire caudale allongée aux écailles argentées.

C'est un poisson grégaire qui vit en groupe parfois important, les plus gros se tenant un peu à l'écart. Son activité est plutôt diurne
On le trouve souvent dans des zones de courants ou de remous, il apprécie les fonds de 2 à 3 m et les herbiers.



La perche commune (Perca fluviatilis) est une espèce de poisson d'eau douce de la famille des percidés.

Origine du nom : du latin perca, désignant l'animal, emprunté au grec πέρκη / pérkê, lui-même venant de l'adjectif πέρκος / pérkos, « noirâtre ».
Description : Le corps est haut. Elle a le dos de couleur gris-vert, les flancs étant plus clairs avec des bandes sombres. Le ventre est blanc. Elle a deux nageoires dorsales séparées, les nageoires pelvienne et anale sont orangées.
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Habitat : dans les eaux calmes et riches en végétation aquatiques (arbres immergés...).
Mode de vie : vit en groupe de sujets de même génération cependant il existe certaines grosses perches appélées "bossées" qui restent solitaires.
Alimentation : carnassier, chasse en bande organisée d'autres poissons, goujons, gardons, ablettes. Se nourrit également de larves, de vers et de crustacés
Cette espèce est présente dans la majeure partie de l'Europe. Elle a été introduite dans plusieurs pays pour la pêche sportive où elle est à l'origine de divers problèmes écologiques.



Le saumon atlantique (Salmo salar) est une espèce présente dans les zones tempérées et arctiques de l'océan Atlantique. Il est élevé de façon intensive depuis les années 1980, la Norvège étant le plus gros producteur.
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Longueur maximale observée : 150 cm pour le mâle et 120 cm pour la femelle.
Poids maximum observé : 46,8 kg.
Longévité maximale observée : entre 4 et 6 ans
Son aire de répartition originelle comprend quasiment tous les pays baignés par l’océan Atlantique situés au nord du fleuve Hudson (États-Unis) et du fleuve Miño (Portugal). Elle inclut la mer Baltique et se prolonge jusqu’à la péninsule de Kola (Russie).


Le brochet ou grand brochet (Esox lucius) est une espèce de poisson qui habite les rivières, les lacs et les étangs d'Europe, d'Amérique du Nord, d'Asie et du Maroc (moyen Atlas, introduit). Le brochet est présent sur toute la bande du globe entre le tropique du capricorne et le cercle polaire.

Longtemps considéré à tort comme un monstre glouton dévorant tout ce qui se présente à sa portée, il est reconnu aujourd'hui comme un excellent régulateur de population des lacs et des étangs. Il est souvent introduit dans les plans d'eau où les carpes sont en surnombre.
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Le mot « brochet » est issu du vieux français broche.
Le brochet est affublé de nombreux surnoms : broc, bec, bec-de-canard,gros bec béquet, brocheton, brochette, brouché, buché, filaton, flute, goulu, grand-bec, grand-gousier, lanceron, lançon, luceau, pognan, pogneau, poignard, sifflet, gobe poisson, fusil, requin de rivière ou d'eau douce, piraña francesa."pike"(anglais)
Le brochet est fusiforme et couvert de fines écailles, avec des différences selon son milieu de vie. Les flancs et le dos sont généralement verdâtres ou jaunâtres. Sa taille varie de 30 à 110 cm et son poids entre 2 et 10 kg, cependant des individus de plus de 130 cm et de plus de 20 kg existent mais sont assez rares (ce sont généralement des femelles). Il a des yeux noirs, entourés d'or et immobiles au-dessus de la tête avec un champ visuel de 70°. La nageoire dorsale constitue pour ce poisson un véritable propulseur supplémentaire. Il a une gueule longue, aplatie, et dotée de 700 dents pointues et crochues, capables de repousser.

C'est un chasseur sédentaire et solitaire. Dans les grands lacs, on le trouve aussi en bancs, surtout quand il s'agit de jeunes sujets. Le brochet peut vivre plus de 20 ans.


Gardon - Perche - Saumon - Brochet
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Re: NATURE DE FRANCE (philatélie)

#8 Message par saintluc »

Espèces protégées


L'ours est présent dans les Pyrénées, physiquement et symboliquement. La population d'ours brun (Ursus arctos) qui vit sur les versants français et espagnol des Pyrénées est souvent nommée « ours des Pyrénées », toutefois, il ne s'agit pas d'une espèce à part entière mais d'une population d'ours bruns extrêmement réduite, qui a fait l'objet d'une importante médiatisation ces dernières années, opposant les éleveurs pyrénéens, qui lui attribuent de très nombreux méfaits, aux partisans de sa conservation et du renforcement de sa population. Une large mobilisation s'est créée autour de ce grand mammifère qui demeure traditionnellement présent dans les Pyrénées alors qu'il a disparu de toutes les autres régions de France au cours de l'Histoire.

L'ours dans les Pyrénées possède également une place symbolique, puisque le culte de l'ours est attesté à travers les divinités du panthéon pyrénéen associées à cet animal jusqu'aux carnavals folkloriques qui perdurent à l'époque moderne. Les nombreuses toponymies issues de ce plantigrade, un légendaire foisonnant et les contes populaires circulant à son sujet témoignent d'une importance de premier plan pour l'ours dans les Pyrénées et à toutes les époques. Les montreurs d'ours pyrénéens, en particulier ariègeois, ont acquit une réputation de savoir-faire bien au delà de leurs frontières d'origine.
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L'ours était à l'origine présent dans une grande partie de l'Europe, mais fut abondamment chassé au cours du Moyen Âge, avec le soutien des autorités chrétiennes qui luttaient contre les survivances du culte de l'ours, en particulier chez les Celtes et les Germains. L'ours se retrouva peu à peu cantonné aux régions montagneuses telles que les Alpes, les Pyrénées, le Jura et les Vosges au XVIIIe siècle. À cause d'une pression toujours plus importante de l'homme sur leur habitat et leur population, le nombre d'ours français ne cessa de diminuer. Dès le début du XXe siècle, on ne trouve plus aucun ours en dehors des Pyrénées, où leur nombre est estimé entre 70 et 150. Le déclin est rapide, malgré l'intervention du gouvernement, et l'arrêt de la chasse à l'ours n'est effectif qu'en 1972. L'ours brun est inscrit sur la liste des espèces protégées en 1979 et le premier plan de sauvegarde remonte à 1984. On recensait une quinzaine d'individus dans les années 1980 et seulement cinq au milieu des années 1990.
Comme en Bulgarie, en Roumanie, dans les Balkans, en Asie, en Yougoslavie ou chez les Indiens d’Amérique du Nord, les Pyrénéens ont longtemps considéré l’ours comme l’ancêtre de l’homme ou encore comme un homme sauvage, souvent même il avait le statut d'un dieu. Certaines attitudes proches de celles de l'humain lui ont valu cet anthropomorphisme. Ainsi les Béarnais le nomment « lou pedescaou », le va-nu-pieds, ou encore « lou Moussu », le Monsieur. On lui donne des prénoms comme Dominique et Martin.

Pour les Basques, c’est « Artza » tandis que les bergers sont nommés « artzainak ». L’ours était autrefois un symbole de résurrection et de fertilité, l’Église s’est donc efforcée de lutter contre ces anciens cultes animistes. Dans d'anciennes légendes, le Pic d'Ossau représente la tête de Jean de l'Ours.

En Aragon, l'Ome grandizo de la vallée de Onsera (toponyme lié à l'ours) était un géant armé d'une hache de pierre, toujours accompagné d'un ours.


Les tortues terrestres sont des tortues qui passent toute leur vie sur la terre ferme sans avoir besoin de la permanence d'un cours d'eau pour vivre . Elles possèdent une carapace généralement beaucoup plus bombée que les tortues aquatique et des pattes massives munies de griffes.
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La tortue d'Hermann (Testudo hermanni) est la seule tortue terrestre de France : elle est présente dans la plaine et le massif des Maures et en Corse, mais est fortement menacée par les incendies de forêt, le morcellement de son territoire et l'urbanisation.


Le Castor d'Europe, Castor commun, Castor ou Castor d'Eurasie (Castor fiber) est un grand rongeur aquatique, autrefois commun et encore rencontré dans quelques cours d'eau ou zones humides d'Europe et d'Asie.
Il est, avec le castor canadien, l'une des deux espèces actuellement vivantes du genre Castor. Après avoir failli disparaître de tout ou partie de l'Europe, il est aujourd'hui protégé dans la plupart des pays, et a fait l'objet de nombreux programmes de réintroduction. En Belgique, France et Suisse cet animal est strictement protégé.
Le mot castor vient du grec kástōr. Le Castor d'Europe était autrefois appelé en français « bièvre », nom d'origine gauloise que l'on retrouve souvent dans des noms de villages ou de cours d'eau. Le nom gaulois *bebros (non attesté directement) est apparenté au nom latin fiber et au nom germanique qui subsiste en anglais beaver, néerlandais bever, allemand Biber. Un autre terme gaulois *abankos reste encore utilisé en breton (avank), irlandais (abhac) et gallois (afanc).
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Le castor européen adulte pèse en moyenne 21 kg et mesure jusqu'à 1 mètre (queue d'environ 30 cm comprise) ce qui en fait le plus gros rongeur autochtone d’Europe.
Dans l'eau, il est facilement confondu avec le ragondin, dont le corps est toutefois moins immergé quand il nage (le castor ne laisse visible hors d'eau que sa nuque et la moitié supérieure de la tête, alors que toute la tête et le haut du dos du ragondin sont visibles hors de l'eau quand il nage). Le rapport longueur de tête/longeur du corps (sans queue) est d’environ 1/5ème pour le Castor et d’1/3 pour le Ragondin .

La femelle allaite ses petits, et dispose de 4 mamelles. Les orifices uro-anaux et génitaux débouchant dans la même cavité (pseudo cloaque). Les fèces, riches en matière ligneuse, allongées mesurent 2 x 3 cm environ et sont émises dans l'eau où elles nourrissent les poissons et divers invertébrés.
On le trouve aujourd'hui en Europe, au Nord d'un axe incluant la France et la Russie, particulièrement sur les rives du Rhône, de l'Elbe et du Danube, ainsi qu'en Scandinavie.



Le Martin-pêcheur d'Europe (Alcedo atthis) est une espèce d'oiseaux, espèce type de la famille des Alcedinidae. Cet oiseau est un bon indicateur naturel de la qualité d'un milieu aquatique.
Ses principales caractéristiques sont :

une livrée brillante et très colorée (bleue sur le dessus, rousse et blanche en dessous),
un bec long et fin,
un corps court et trapu,
une taille approximative de 16 cm et un poids, approximatif lui aussi, de 40 g.
Son bleu étincelant provient des reflets prismatiques de la lumière sur les structures minuscules de ses plumes.
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Le sexe des martins-pêcheurs se différencie à la couleur du bec : presque tout noir chez le mâle ; chez la femelle, la mandibule est du même orange que les pattes.
Son habitat se situe dans les pentes escarpées et meubles dans lesquelles il peut facilement creuser son terrier. Il apprécie aussi les falaises calcaires ou sédimentaires, qui se réchauffent facilement au soleil, et les abords des étendues d'eau dans lesquelles il pourra plonger pour attraper sa nourriture.

Il reste dans son territoire de prédilection tant que les eaux ne sont pas prises par les glaces, car cet oiseau craint les hivers trop rudes, et dans ce cas, il migre vers des régions plus tempérées.

Son aire de distribution est principalement l'Europe (où il est la principale espèce de martin-pêcheur), avec des extensions en Asie et en Afrique.
L'oiseau, très vivace, parcourt un circuit sur son territoire en se posant sur des perchoirs qu'il connaît, bien disposés pour guetter ses proies. Si sa position est assez haute, il plonge en flèche directement, et ressort aussi rapidement de l'eau grâce à la poussée d'Archimède résultant de l'air emprisonné sous son plumage. S'il part d'un support trop proche de la surface, il doit d'abord s'éjecter vers le haut avant de se retourner pour plonger. Mais il peut aussi faire de longues séquences de vol stationnaire avant de plonger. Lorsque sa tentative est récompensée, il se pose et entreprend d'assommer sa proie en la battant sur sa branche par des mouvements de tête alternés, avant de l'avaler, quand il ne va pas la porter à sa compagne (mâle en période nuptiale) ou à ses juvéniles.
Ours des Pyrénées - Tortue terrestre - Castor - Martin-pêcheur
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N°2721 - N°2722 - N°2723 - N°2724 (1991)
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Re: NATURE DE FRANCE (philatélie)

#9 Message par saintluc »

Fleurs des étangs et marais

Le Lis maritime (Pancratium maritimum), également appelé lis de mer, ou lis des sables, est une plante vivace bulbeuse de la famille des Amaryllidacées.
L'inflorescence, composée d'une petite dizaine de fleurs réunies en ombelle, est portée par une tige d'une trentaine de centimètres émergeant d'un gros bulbe enterré dans le sable.
Les feuilles de 8 à 20 mm de large, sont en lanières tordues en spirales.
Les fleurs, dont le périanthe peut dépasser une dizaine de centimètres, exhalent une odeur agréable. La corolle est divisée en douze dents, deux dents entières séparant deux étamines. La floraison s'étale de juillet à septembre.
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La plante a la particularité de pouvoir s'enterrer plus profondément afin d'éviter son déchaussement, ou bien d'allonger sa tige en cas de recouvrement trop important par le sable.

On la trouve sur le littoral méditerranéen, en Corse et sur le littoral atlantique des Pyrénées atlantiques au Finistère.

Elle est inféodée aux sables maritimes, des groupements des plages aux dunes littorales.

L'espèce, du fait de la disparition de son habitat traditionnel (dunes), fait l'objet d'une protection dans certaines régions (notamment en Provence).

Elle est rare et en danger de disparition en Loire-Atlantique



Les droséras (du grec ancien δροσερός, droseros, couvert de rosée, δρόσος, drosos signifiant la rosée), ou rossolis (du latin ros solis, la rosée du soleil) sont de petites plantes carnivores de la famille des Droséracées, appartenant au genre Drosera.

En 2008, pas moins de 188 espèces de droséras étaient dénombrées, localisées principalement dans l'hémisphère Sud. La moitié de ces espèces se trouvent dans le sud-ouest de l'Australie.
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Il existe en Europe trois espèces de droséra (drosera rotundifolia, drosera anglica, drosera intermedia) ; toutes présentent une rosette de feuilles colorées. Elles sont le plus souvent peu visibles, sur fond de sphaignes rougeâtres ou d'éricacées. La variété la plus répandue est Drosera rotundifolia, que l'on retrouve en Europe, Asie et Amérique du nord. Ses feuilles, au limbe arrondi, sont appliquées contre le sol. Les deux autres espèces ont les feuilles allongées et plus ou moins dressées.

Toutes les espèces vivent sur des sols humides, pauvres et acides, généralement dans des marais, landes humides ou tourbières acides de l’hémisphère Nord, souvent en colonies de nombreux individus, faiblement enracinées au milieu des sphaignes.

En France, où elles sont protégées, on en trouve notamment dans le Parc naturel régional Livradois-Forez, Parc naturel régional des Vosges du Nord et le Parc naturel régional d'Armorique, dans la partie des Monts d'Arrée.



L'orchis des marais (Anacamptis palustris syn. Orchis palustris) est une Orchidée terrestre européenne du genre Anacamptis.
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Plante mesurant 50 à 60 cm , à feuilles étroites et réparties le long de la tige, les fleurs nombreuses, sont de couleur rose à pourpre pâle. La partie centrale du labelle est plus pâle et ponctué de petites taches pourpres. Elle est très rare en Île-de-France et est protégée.


Le nénuphar jaune (Nuphar lutea) ou nénufar est une plante herbacée de la famille des Nymphaeaceae.
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C'est une plante aquatique dont les racines sont fixées au sol alors que le limbe des feuilles repose à la surface de l'eau.

Lys de mer - Rossolis - Orchis des marais - Nénuphar jaune
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N°2766 - N°2767 - N°2768 - N°2769 (1992)
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Re: NATURE DE FRANCE (philatélie)

#10 Message par saintluc »

Espèces protégées de canards


Le Harle piette (Mergellus albellus) est une espèce de canard piscivore de la famille des anatidés. C'est la seule espèce du genre Mergellus.
C'est le plus petit du groupe des harles. Il est facilement identifiable à cause de sa taille, de sa silhouette et de son plumage. Le mâle est quasiment tout blanc avec quelques taches noires éparses. La partie centrale du dos noire est prolongée par une culotte grise. Une marque circulaire noire entoure l'œil juste au-dessous de la huppe blanche. Le cou de la femelle est gris surmonté d'une large calotte brune. Le menton et la gorge sont blancs.
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Le harle tient son nom de son habitude à nager le corps submergé (Mergus, de mergere, submerger).
Pendant la période nuptiale, le harle piette fréquente les forêts humides et nordiques de la Scandinavie pourvues en grands arbres aux troncs creux propices à la nidification. Pendant la période d'hivernage, on le trouve plutôt sur les rives des lacs intérieurs ou des réservoirs artificiels mais aussi le long des côtes abritées aux eaux peu profondes ainsi que dans les estuaires et les baies au climat accueillant.
Il appartient à la catégorie des canards plongeurs. Ses immersions totales durent de 15 à 45 secondes, parfois jusque sous la glace quand celà est nécessaire. Le harle piette est un migrateur qui au début de l'automne, quitte la Scandinavie et le nord de la Russie pour venir s'installer sur les cotes de la mer du Nord et de la Manche. Auparavant, ce n'était un visiteur de nos régions que lors d'hivers rudes où les lacs et cours d'eau de l'est de l'Europe étaient pris par les glaces. Ces dernières années, il semble que des modifications soient intervenues dans les habitudes et malgré des hivers moins rigoureux, les harles piettes sont devenus des visiteurs réguliers y compris dans l'estuaire de la Loire.


Le Fuligule nyroca (Aythya nyroca) est une espèce parfois citée sous le nom d’Anas nyroca appartenant à la famille des Anatidae.
Taille : 42 cm pour le mâle, 40 pour la femelle.
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Canard plongeur appartenant à la tribu des Aythyini. Classe : Oiseaux ; ordre : Ansériformes ; famille : Anatidés.

Le fuligule, qui a un corps trapu et une grosse tête, est un oiseau plutôt discret qui fréquente les eaux profondes. Bon plongeur, il se déplace sous l'eau avec les ailes repliées pour se nourrir principalement de plantes aquatiques. La plupart des espèces présentent des zones blanches sur les ailes. Les mâles sont généralement noirs ou gris, avec une tête rouge. Les femelles sont brunes. Le fuligule fait son nid dans une dépression qu'il a creusée ou dans un amas de roseaux. La femelle pond de 7 à 17 œufs de couleur chamois ou vert sombre. On voit fréquemment des formations de fuligules le long des côtes et sur les rives de grands lacs, où la plupart de ces espèces hivernent.


Le Tadorne de Belon (Tadorna tadorna) est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des anatidés, peut-être appelé dans l'antiquité (Pline) chenalopex, vulpanser , ou « oie-renard » . Comme les autres espèces du genre Tadorna, il présente des caractéristiques intermédiaires entre celles des oies (faible dimorphisme sexuel entre mâles et femelles, participation du mâle aux soins à la couvée) et celles des canards (morphologie, voix). Cette position intermédiaire est confirmée par les études phylogénétiques récentes.
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Il s'agit d'une espèce paléarctique dont la distribution est scindée en deux aires principales, l'une sur les rivages maritimes du nord-ouest de l'Europe et l'autre dans les régions semi arides d'Asie centrale.
Ce tadorne est dédié à Pierre Belon (1517-1564), grand zoologiste français de la Renaissance. Le terme de tadorne, porté par plusieurs espèces, est lui d'origine incertaine. Il est utilisé en revanche en français dès le XVIe siècle
Cet oiseau mesure entre 58 et 67 cm.

Le mâle a la tête noir verdâtre, un bec rouge avec une caroncule de même couleur, une bande pectorale rousse d'où part une raie ventrale sombre, des ailes blanches avec les scapulaires et les rémiges primaires noires (marquées d'un miroir vert) et le reste du corps blanc. La femelle est plus terne et n'a pas de caroncule sur le bec, souvent plus marqué de noir. Les adultes des deux sexes présentent des pattes roses. Les poussins sont couverts d'un duvet brun sombre et blanc. Les jeunes se distinguent des adultes par les couvertures alaires fortement marquées de brun noir, l'absence de bande pectorale rousse, la face et la gorge blanchâtres, le bec rose et les pattes grises.



Le Harle huppé (Mergus serrator) est une espèce de palmipède appartenant à la famille des Anatidae.
Le Harle huppé est un canard plongeur. Son bec effilé rouge, sa tête noire avec des reflets verts, son collier blanc et sa huppe lui confèrent un style inimitable. Le mâle est facile à reconnaître avec sa double huppe, son collier blanc et sa poitrine roussâtre tachetée de noir. Par contre, les femelles et les juvéniles ressemblent fortement à ceux du Harle bièvre.
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Cependant, l'observateur chevronné fera sans peine la distinction entre les deux espèces. En effet, les harles bièvres femelles et juvéniles présentent une très nette séparation entre la tête brune et le cou blanc alors que ceux du harle huppé voient le brun de la tête se fondre sans transition dans le gris du cou. Le harle tient son nom de son habitude à nager le corps submergé (Mergus, de mergere, submerger).
Espèce aquatique, ils préfèrent en général l'eau salée à l'eau douce. Le harle huppé se retrouve donc plutôt en bordure d'océan et sur le littoral mais aussi parfois sur la rive des grands lacs et des étangs.

Harle piette - Fuligule nyroca - Tadorne de belon - Harle huppé
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Re: NATURE DE FRANCE (philatélie)

#11 Message par saintluc »

Parcs naturels nationaux


Le parc national des Cévennes est un parc national français créé le 2 septembre 1970, couvrant la région naturelle des Cévennes et situé principalement dans les départements de la Lozère et du Gard, ainsi qu'en moindre partie en Ardèche et aussi en Aveyron en tant que gestionnaire de la réserve de Biosphère des Cévennes (Programme MAB UNESCO). Il s'étend donc sur trois régions : le Languedoc-Roussillon, le Midi-Pyrénées et le Rhône-Alpes. Son siège social se trouve à Florac dans son château.

Le parc national des Cévennes présente plusieurs particularités qui le distinguent des autres parcs nationaux français : c'est le seul parc national français situé en moyenne montagne, dont le coeur est habité par des résidents permanents, et où la chasse est réglementée mais pas interdite.
Seul parc national français de moyenne montagne, l'espace du parc national des Cévennes se découpe en deux zones principales : une zone coeur et une aire d'adhésion. Un secteur plus vaste appelé réserve de biosphère est venu englober les deux zones précédentes en 1985.
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Le parc proprement dit constitue un espace de 321 380 ha et regroupe 117 communes. Il abrite de ce fait une population permanente significative : 74 000 personnes vivent dans l'aire d'adhésion et 591 dans le coeur du Parc (zone de conservation). Les habitants sont essentiellement des éleveurs.

Le territoire du parc s'étend à l'ouest sur les Grands Causses, vastes plateaux calcaires à climat atlantique. À l'est, les vallées cévenoles schisteuses s'étendent sur le mont Aigoual, le mont Lozère, et les vallées des Gardons. Les étages de végétation s'étalent de l'étage méso-méditerranéen sur toutes les gorges sud-ouest, jusqu'à l'étage subalpin au mont Lozère.


Le parc national de la Vanoise se situe dans le département de la Savoie dans le massif du même nom qui se situe entre la vallée de l’Isère, la Tarentaise au nord et celle de l’Arc, la Maurienne au sud. Il jouxte le Parc National Italien du Grand-Paradis le long de la frontière, avec lequel il est jumelé depuis 1972. L’ensemble des deux constitue la surface protégée (1 250 km²) la plus étendue en Europe occidentale.
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Le parc de la Vanoise présente un relief accidenté et imposant (107 sommets dépassent 3000 m), tout en étant également traversé de larges vallées pastorales permettant généralement un accès facile aux différents cols. Le parc est un lieu apprécié des randonneurs (passage du GR5 et du GR55), qui viennent, au départ d'Aussois, profiter notamment des glaciers et des nombreux lacs d'altitude, ou des innombrables variétés végétales répertoriées dans le massif.

Le point culminant est la pointe de la Grande Casse (3855 m).



Le parc national du Mercantour est un des neuf parcs nationaux de France. Il est situé sur les départements des Alpes-Maritimes et des Alpes-de-Haute-Provence (France).

Il est plus particulièrement connu pour être l'un des plus sauvages de France, et l'un des plus variés sur le plan des paysages, aux contrastes très marqués : sa situation géographique très particulière, à une heure de la Côte d'Azur, apporte des touches méditerranéennes à ces montagnes alpines. C'est là que le loup a naturellement fait son retour en France en 1992 depuis l'Italie.
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Le territoire du parc national du Mercantour s'étend sur deux départements, 28 communes, 68 500 hectares en zone centrale et 136 500 hectares en zone périphérique. Son point culminant est la cime du Gélas à 3 143 mètres.
Partie française de l'ancienne réserve de chasse des rois d'Italie qui occupait avant 1861 les deux versants des Alpes, le parc du Mercantour est jumelé depuis 1987 au parc naturel italien delle Alpi Marittime (anciennement de l'Argentera) avec lequel il possède 33 km de frontière commune. Ces deux organismes gèrent en commun le suivi des espèces animales qui parcourent l'ensemble de ce domaine protégé. Ainsi les bouquetins gagnent leur quartiers d'été dans le Mercantour après avoir hiverné dans l'Argentera, tandis que les mouflons effectuent le trajet inverse.

Parc des Cévennes: marmotte et ancolie - Parc de la Vanoise: bouquetin et gentiane bleue - Parc du Mercantour: gypaète barbu et saxifrage
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N°2997 - N°2998 - N°2999 (1996)
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Re: NATURE DE FRANCE (philatélie)

#12 Message par saintluc »

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Le parc national des Écrins est le cinquième parc national français. Il est situé dans les Alpes, couvrant une grande partie du massif des Écrins. Le parc s'est vu sacrer Parc européen de la haute montagne par le Conseil de l'Europe.
Le territoire du parc national des Écrins (91 800 hectares), créé en 1973, s'étend entre les villes de Grenoble, Gap et Briançon. Il est délimité par les vallées de la Romanche, la Guisane, la Durance et le Drac.
Le parc compte une centaine de sommets à plus de 3000 mètres et une quarantaine de glaciers (couvrant environ 17 000 hectares). Géologiquement, il provient d'un rifting créant des bassins en demi-graben de dimension décakilométrique séparés par de grandes failles normales crustales puis des marges passives subsidentes.
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Il possède 740 km de sentiers entretenus et balisés, dont le GR 54 (tour de l'Oisans), et une trentaine de refuges. Il contient de nombreux sommets dont l'ascension est restée célèbre, de la Meije se dressant à 3 983 m d'altitude, au-dessus du village de La Grave au Pelvoux (3 946 m d'altitude, longtemps considéré - à tort - comme point culminant du massif) en passant par la barre des Écrins, point culminant du Parc à 4 101 m d'altitude.


Le parc national de la Guadeloupe est un parc national situé dans le département de la Guadeloupe (971).
La détermination de nombreux acteurs locaux avait abouti à la création en 1989 du premier parc national français d'outre-mer. Durant 20 années, le Parc s'est ainsi attaché à protéger une grande partie de la forêt tropicale (17 300 hectares) ainsi que 3 700 hectares de milieux humides littoraux et marins (la Réserve naturelle du Grand Cul-de-Sac marin). En périphérie de la zone protégée, le Parc a mené durant ces 20 années, des actions de développement durable sur les communes de Pointe-Noire, Bouillante, et Vieux-Habitants.
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Depuis le décret du 3 juin 2009, l'espace Parc national se compose désormais de zones "coeurs" autour desquelles les communes concernées forment une vaste zone d'adhésion. Le nouveau périmètre intègre aussi dans les coeurs du Parc les zones anciennement classées Réserve naturelle dans le Grand Cul-de-Sac marin, les îlets Kahouanne et Tête à l'Anglais, ainsi que les fonds marins autour des îlets Pigeon. Il définit une vaste zone de solidarité écologique terrestre et maritime. Coïncidant avec ces nouvelles limites, la Réserve mondiale de Biosphère de la Guadeloupe désignée par l'UNESCO en 1992 se trouve ainsi renforcée.

Ancienne zone centrale : 17 300 hectares
Cœur du parc : 21 850 hectares
Ancienne zone périphérique : 16 200 hectares (3 communes)
Aire optimale d'adhésion : 94 065 hectares (21 communes)
Aire maritime adjacente : 130 800 hectares
Habitants permanents : 272 000 dans le périmètre optimal


Le Parc national des Pyrénées, ou encore le parc national des Pyrénées occidentales, est l'un des dix Parcs nationaux de France situé au sud du pays dans la partie occidentale du massif montagneux des Pyrénées, à cheval sur les départements des Hautes-Pyrénées (région Midi-Pyrénées) et des Pyrénées-Atlantiques (région Aquitaine).

Créé en 1967, d'une superficie de 50 000 ha, adossé à la frontière franco-espagnole, il comprend d'ouest en est, la haute vallée d'Aspe, la réserve du Pic du Midi d'Ossau, le pic du Balaïtous et le massif du Vignemale, les cirques de Gavarnie et de Troumouse et se termine au pic de Néouvielle au nord-est de Gavarnie. La région de Cauterets en constitue le centre géographique.
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Le parc national d'Ordesa et du Mont-Perdu lui est adjacent au sud côté espagnol, ainsi que la réserve naturelle du Néouvielle à l'est côté français. Il fait partie de l'appellation Pyrénées-Mont Perdu qui désigne le vaste ensemble montagneux transfrontalier, entre la France et l'Espagne, inscrit depuis 1997 sur la liste du « patrimoine mondial » de l'UNESCO au titre des paysages naturels et des paysages culturels.

Le parc a pour but, par une règlementation stricte, de préserver la beauté des sites et de protéger les espèces végétales et animales menacées de disparition. Autour du parc, une zone de 160 000 ha est destinée à bénéficier d'investissements d'ordre économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région
Le territoire du parc national des Pyrénées, d'une superficie de 45707 ha, s'étire de la haute vallée d'Aspe à l'ouest jusqu'à la haute vallée d'Aure à l'est. 60% de sa superficie s'étend dans les Hautes-Pyrénées. Il communique sur plus de 100 km avec le parc national espagnol d'Ordesa et du Mont-Perdu et avec des réserves naturelles comme celle de Néouvielle (2 313 ha). Une zone périphérique de 206 352 ha, englobant 86 communes, au règlement moins contraignant, le prolonge et le protège.

Le parc des Pyrénées possède 230 lacs d'altitude. Les plus hauts sommets des Pyrénées françaises sont situés dans le parc.



Le parc national de Port-Cros est un parc national français situé en mer Méditerranée, sur les îles de Port-Cros et de Bagaud ainsi que les îlots de la Gabinière et du Rascas. Il couvre 700 hectares de terres émergées et 1 288 hectares de surfaces marines ce qui en fait le premier parc marin européen.
En tant que parc national, l'établissement public du Parc national de Port-Cros vise tout d'abord à protéger le patrimoine naturel terrestre et marin situé sur son territoire. En effet, le Parc national de Port-Cros -stricto sensu- est constitué de l'île de Port-Cros d'une superficie de 635 ha, montagneuse et fortement végétalisée, de celle de Bagaud (63 ha) et des rochers de la Gabinière et du Rascas. Il comprend également un périmètre marin de 600 m de large.

L'action du parc s'étend également à l'île voisine de Porquerolles où l'établissement gère les 1000 ha d'espaces naturels qui lui ont été remis en dotation par l'Etat. Il y administre notamment le Conservatoire botanique national méditerranéen de Porquerolles, chargé de la sauvegarde de la flore sauvage et des variétés fruitières menacées de Méditerranée.

Par ailleurs, il gère, en collaboration avec les communes d'Hyères et de la Croix-Valmer, les espaces naturels acquis par le Conservatoire du Littoral de la presqu'île de Giens et du cap Lardier.
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En outre, il participe, en tant que conseiller technique et scientifique, à la gestion des anciens salins d'Hyères.

Enfin, depuis 1999, le Parc national de Port-Cros est chargé d'une mission d'animation de la partie française de l'accord PELAGOS, sanctuaire pour les mammifères marins de Méditerranée. Cet accord tripartite entre la France, l'Italie et la Principauté de Monaco vise à protéger les mammifères marin d'un vaste territoire situé dans le bassin corso-tyrrhénéo-liguro-provençal.

En 1997, le Parc s'est vu décerner, pour l'ensemble de son action, le Diplôme Européen remis par le Conseil de l'Europe.

Récemment inscrit dans le réseau européen Natura 2000 (qui vise à gérer et protéger les habitats et espèces d'intérêt communautaire), le Parc a été désigné comme opérateur pour la mise en place de mesures patrimoniales de gestion du grand site "La côte d'Hyères et son archipel", à terre et en mer.


Parc des Ecrins: Barre des Ecrins, chardon bleu et aigle royal - Parc de la Guadeloupe: volcan de la Soufrière, fleur de balisier et racoon
Parc des Pyrénées: isard et lys jaune - Parc de Port-Cros: puffin et lavande maritime
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N°3054 - N°3055 - N°3056 - N°3057 (1997)
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Re: NATURE DE FRANCE (philatélie)

#13 Message par saintluc »

Chevaux


Camarguais - Trotteur - Pottok - Ardennais
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N°3182 - N°3183 - N°3184 - N°3185 (1998)





Chats et chiens


Le chartreux, aussi appelé chat des Chartreux, est une race de chat originaire de France. Ce chat est caractérisé par des yeux de couleur cuivre ou orangé et un pelage court et fourni entièrement bleu. Sa tête aux joues rebondies lui confère un visage « souriant ». Le développement du chartreux est lent : plus d'une année lui est nécessaire pour atteindre la maturité.

Il serait originaire de Turquie et d’Iran et aurait été ramené en France au temps des croisades. Dans les années 1930, les sœurs Léger développent et améliorent la race essentiellement grâce à des sujets de Belle-Île-en-Mer. La race est reconnue en 1939. Au XXe siècle, le chartreux est au bord de l’extinction après la Seconde Guerre mondiale et des mariages malheureux avec le british shorthair, mais l'élaboration de critères sélectifs très précis dans les années 1980 a permis la reconstitution de la race initiale.

Populaire en France, le chartreux est décrit très tôt dans un poème de Joachim du Bellay. Par la suite, de nombreuses personnalités posséderont des chartreux, au rang desquelles Colette qui lui dédia des écrits, ou encore Charles de Gaulle.
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Le chartreux est l'une des plus vieilles races dites naturelles de chats au monde. Il serait originaire des confins de la Turquie et de l'Iran, où son pelage laineux caractéristique lui conférait un avantage dans ces climats rudes. À l’époque des Croisades, le chartreux aurait été ramené par des navires de commerce entre l'Orient et l'Occident.

Selon la légende, la race s'appelle « chartreux » car celle-ci habitait dans les monastères avec les moines Chartreux et servait à chasser les rats en ces temps où la peste bubonique faisait des ravages à travers l’Europe. Le félin aurait alors fait vœu de silence, trait qui persiste encore de nos jours puisque le chartreux miaule très peu. Une autre explication plus plausible voudrait que ce chat, pendant le XVIIIe siècle, ait été nommé d'après la dense laine espagnole « pile des chartreux ». La fourrure d'un chartreux adulte est très dense, laineuse, imperméable et d'une douceur voluptueuse. Les Néerlandais auraient échangé des peaux de chartreux du fait de la qualité de sa fourrure, de sa couleur et de sa densité. Selon Jean Simonnet, cette explication est la plus probable.

On retrouve ainsi des traces de chats bleus en occident dès 1558 dans le poème de Joachim du Bellay vantant les mérites de son chat Belaut. La première utilisation du terme « chartreux » apparaît en 1723, dans le Dictionnaire universel de commerce, d'histoire naturelle et des arts et métiers de Jacques Savary des Bruslons. On retrouve une référence aux chartreux dans le Systema naturae de 1735 de Linné, l'initiateur de la classification scientifique des espèces. Il décrit la race des chartreux sous le nom Catus coeruleus (chat bleu), et la considère donc comme une espèce distincte. Buffon fait aussi référence aux chartreux mais tout en remarquant la proximité avec la race des autres chats de la région



L'Européen, également appelé celtic shorthair, est une des plus anciennes races de chats originaire d'Europe et/ou du Moyen-Orient. Ce chat de taille moyenne est caractérisé par son physique rustique et ses origines très anciennes, puisqu'il est connu dès la fin du XIe siècle.

Il est important de souligner avant tout qu’un chat dont les gens pensent en général qu’il s’agit d’un chat quelconque, sans le blason d’une race bien définie, appartient souvent à la grande famille des Européens (à moins qu'il ne soit le fruit de croisements entre différentes races).

Le chat européen est ainsi le plus connu en France. Son caractère varie en fonction du sujet, car il n’a pas été fixé par un programme de sélection.

Tous les Européens ont en commun la vivacité, la malice et, surtout, la capacité de donner une affection sincère. Il n’y a pas de standard qui définisse son maître idéal, car il vit bien avec toutes les personnes qui l’aiment et qui respectent son envie de liberté et d’indépendance.
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Cette race de chats est issue du Moyen-Orient et serait arrivée en Europe avec le retour des légions romaines ou des croisades. On en retrouve des écrits avec sa description précise dès le XIe siècle.

La race européenne est la plus « originale » : sa beauté s’est créée avec le temps sans que l’homme n’intervienne pour « construire » son caractère et sa physionomie. L’histoire et les origines du chat européen sont parmi les plus antiques : il semble être le descendant du Felis silvestris libyca, le petit félin sauvage de l’Afrique du Nord.

Ayant débarqué sur les côtes de la Méditerranée, il se répandit ensuite dans toute l’Europe, probablement à bord de navires marchands, et des dessins, des sculptures et des fresques témoignent de sa présence au cours de l’histoire. L’Européen peut être considéré comme l’ancêtre de tous les chats, car les races dites « pures » comptent parmi leurs ancêtres le félin d’Afrique du Nord.

Depuis peu, il a été reconnu comme un chat de race et son standard a été fixé : il peut maintenant participer à des expositions et à des championnats.

La race européenne est à l'origine des races dites British Shorthair et American Shorthair. C'est la race la plus proche du chat sauvage et des chats de gouttières.

On le confond souvent avec le chat de gouttière, du fait qu'il existe en Europe de nombreux chats de gouttière qui ont toutes les caractéristiques (morphologie, caractère, santé) de l'Européen, même si on n'a aucune certitude s'ils sont issus de parents européens ou de croisements entre plusieurs races.

Chartreux - Européen
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N°3283 - N°3284 (1999)


Le chien de montagne des Pyrénées ou montagne des Pyrénées, appelé dans les Pyrénées patou (pastou dans le Béarn), est une race de chien.

À ne pas confondre avec le berger des Pyrénées qui est un chien plus petit.

Depuis des temps immémoriaux, il est présent dans les Pyrénées. Au Moyen Âge, il est découvert et utilisé pour garder les châteaux et protéger les troupeaux contre les prédateurs (ours, loups, lynx et même l'homme). Il est mentionné au XIVe siècle par Gaston Phoebus. Très apprécié au XVIIe siècle, il partagea la gloire de la cour de Louis XIV.
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La première description du patou apparaît dans le livre du comte de Bylandt en 1897. Le standard officiel auprès de la SCC est enregistré en 1923, à l'initiative de M. Sénac-Lagrange, membre de la Réunion des amateurs de chiens pyrénéens. Le standard actuel a très peu été modifié, seuls des détails y ont été ajoutés.

Le patou s'était fait plus rare dans les campagnes, suite à la disparition des grands prédateurs mais depuis quelque temps il suscite un regain d'intérêt auprès des bergers, suite au retour du loup dans les Alpes françaises.



Un épagneul breton est une race de chien à poil court du groupe des épagneuls réputée pour ses talents de chasseur grâce à ses capacités de chien d'arrêt, de leveur et de rapporteur.
Les épagneuls breton, comme leur nom l'indique, se sont développés en Bretagne, France, dans les années 1800. La région de Callac en particulier, était réputée pour ses élevages.

Très populaire, c'est un des chiens français les plus répandus dans le monde.

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L'épagneul breton est obéissant, intelligent, il est très facile à éduquer et présente de fortes aptitudes au dressage. D'un caractère équilibré, il peut également faire un bon chien de compagnie car il n'a pas un tempérament agressif, même s'il est assez indépendant . . Sociable, il s'entend bien avec les autres animaux, ainsi qu’avec les enfants. Vif et sportif, doté d'un flair excellent, c’est un chasseur né qui préfère la campagne à la ville, mais peut se contenter d'une vie en appartement si on le sort régulièrement. Il est par contre très fugueur mâle comme femelle .

Pyrénées - Epagneul breton
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N°3285 - N°3286 (1999)
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Re: NATURE DE FRANCE (philatélie)

#14 Message par saintluc »

Faune


Le terme écureuil est un nom vernaculaire ambigu qui désigne en français de nombreuses espèces de rongeurs grimpeurs de taille moyenne, parfois même « volants ». Leur queue, plus ou moins touffue selon les espèces, forme un panache ou un plumeau caractéristique. Ils appartiennent tous à la famille des Sciuridés, à part quelques écureuils volants de la famille des Anomaluridés.

La queue en panache de l'écureuil et son acharnement à faire des provisions pour l'hiver ont contribué à sa popularité et en ont fait un animal emblématique souvent présent dans la symbolique et la culture.
Le terme écureuil dérive du latin scūriolus, un emprunt au grec ancien σκίουρος composé de σκὶα qui signifie l'« ombre » et de οὐρά qui signifie « queue ». Suivant les régions et les époques, ce terme a pris plusieurs formes : escureul, escuireul, escuriel, escuriuel.
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Il y aurait 264 espèces recensées dans le monde dont 56 % sont arboricoles, 12,5 % sont terrestres et 31,5 % volants. Ils ne sont absents que des îles et de certains archipels, de l'Australie et de la pointe sud de l'Amérique, ainsi que d'une zone concernant l'Est de l'Afrique du Nord et une partie du Moyen-Orient.

Leur taille varie de 13 cm pour les écureuil pygmée d'Afrique à 90 cm pour les écureuils géants d'Asie.

Sur tous les continents, en raison de leur mode de vie, les écureuils semblent jouer des fonctions écosystémiques importantes, notamment en « oubliant » des graines qui germent d'autant mieux, qu'elles sont parfois enterrées par ces animaux dans des trous où elles sont mises en contact avec des champignons symbiotes. On a récemment montré que les écureuils consomment (de nuit surtout pour certaines espèces et toute l'année (pour les espèces testées) dans les régions froides et tempérées) une grande quantité de champignons, contribuant ainsi à la propagation des spores ces champignons, dont certains ne font que des fructifications souterraines (truffe du cerf par exemple).



Le chevreuil (Capreolus capreolus) est une espèce de cervidé européen et asiatique, du sous-ordre des ruminants, qui vit dans les forêts de feuillus ou mixtes (feuillus et conifères).C'est un animal agile et rapide, à la robe brunâtre et à la face plutôt grise, qui peut atteindre 63 à 68 cm (femelles) et 66 à 73 cm (mâles) de hauteur au garrot, 95 à 135 cm de long, 13 à 22 kg pour les femelles contre 17 à 30 kg pour les mâles (35 dans un habitat très riche), et vivre jusqu'à 15 ans (la plupart ne dépassant toutefois pas 6 ou 7 ans). À âge égal, le mâle pèse 2 à 3 kg de plus que la femelle.

Il porte des bois caducs (qui tombent chaque année) et plutôt courts. Le chevreuil est dit anoure (c'est-à-dire sans queue) et artiodactyle (il marche sur deux doigts porteurs, à chaque membre).

Pelage : celui du faon est tacheté durant deux mois. Le chevreuil subit deux mues par an, au printemps (le pelage devient roux vif) et en automne (le pelage vire au gris-brun), avec une mue plus précoce chez les jeunes. En hiver, certains chevreuils ont la base du cou ornée d'une ou deux taches claires, dites serviette.
La tache claire et érectile qui orne le fessier est dite miroir ou rose ; d'un blanc pur en hiver, elle devient jaunâtre en été.

Dimorphisme sexuel : le brocard a un corps plus trapézoïdal, au centre de gravité porté vers l’avant. Hormis en novembre-décembre, ses refaits et ses bois le distinguent de la femelle. En hiver, son miroir en forme de rein ou de haricot (alors que celui de la femelle a une forme de cœur) le distingue, de même que son pinceau pénien (de profil). La chevrette a un centre de gravité porté vers l'arrière et ne porte pas de bois.
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L'âge est déterminé par l'observation des dents de la mâchoire inférieure :
Le chevreuil fréquente surtout des régions ayant une densité de 50 % de feuillus et 50% de conifères. Le chevreuil est présent en Europe et en Asie où il peut atteindre 20 à 30 têtes pour 100 hectares.

Il vit dans des milieux variés : bois, forêts de feuillus ou de conifères, bosquets à végétation herbacée variée ou clairières. Les taillis sous futaie avec espaces dégagés lui sont favorables. On le trouve aussi dans des champs et des prairies, ainsi que dans des parcs et réserves fauniques. Il est sédentaire, sauf dans la période du rut où le mâle se déplace pour aller féconder le plus grand nombre de femelles sur son territoire. Ses mœurs sont surtout crépusculaires, mais il est aussi visible en plein jour. Il peut vivre en solitaire, par couple ou en groupes familiaux (hardes) composés d'une ou plusieurs femelles et de leurs faons. En général, les troupes de 10 à 15 têtes se forment seulement en automne et en hiver. En dehors du rut, les mâles sont plutôt solitaires. Excellent coureur et sauteur, le chevreuil nage aussi très bien, mais il ne choisit cette option que lorsqu'il y est obligé ou lorsqu'il est menacé. En présence d'un danger, les faons sont souvent « abandonnés » provisoirement par les femelles. Plus âgés, au cours de la fuite, ils suivent leur mère.




Hérisson est un nom vernaculaire qui désigne en français divers petits mammifères insectivores disposant de poils agglomérés, durs, hérissés et piquants. Ce nom dérive du latin ericius. Les espèces les plus connues des francophones sont le Hérisson commun (Erinaceus europaeus) et le Hérisson oriental (Erinaceus concolor) mais il existe d'autres « hérissons » sur divers continents y compris en Asie un genre apparenté mais dont les représentants sont dépourvus de piquants : les gymnures. Plusieurs espèces comme les hérissons de Madagascar ou « tangues » sont encore consommées dans l'océan Indien, y compris à la Réunion, d'autres sont au contraire protégées.
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Le Hérisson commun (Erinaceus europaeus) est une petite espèce de mammifère omnivore de la famille des Erinaceidae, classé pourtant traditionnellement dans l'ordre des insectivores. Ce hérisson est répandu en Europe, y compris la Russie d'Europe, sauf le grand Nord, ainsi qu'en Turquie et dans le Caucase. Espèce invasive en Nouvelle-Zélande où il a également été introduit, cet animal est au contraire une espèce protégée par la Convention de Berne en Europe.

Il est appelé aussi Hérisson européen, Hérisson d'Europe, Hérisson d'Europe occidentale, Hérisson d'Europe de l'Ouest , ou plus simplement Hérisson ordinaire ou « hérisson » tout cour


L’hermine (Mustela erminea) est un animal de la famille des mustélidés, devant son nom vernaculaire au latin armenius mus, « rat d'Arménie ».
Son pelage est, en été, brun foncé dessus et blanchâtre dessous. En hiver, l'animal, comme le lièvre variable et le lagopède, adopte une livrée entièrement blanche à l'exception de l'extrémité de sa queue qui reste noire. Vers la mi-mars l'hermine commence sa mue pour retrouver sa couleur d'été juste avant la saison des amours.

L'hermine adulte mesure de 22 à 32 cm de long plus sa queue de 8 à 12 cm, pour un poids variant de 125 à 440 grammes ; la femelle est en général plus petite et plus légère que le mâle.

L'hermine se rencontre essentiellement en zone de montagne au-dessus de 1 000 mètres en altitude mais également dans les secteurs de bocage extensif en plaine et colline.
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Notons que le manteau en fourrure d'hermine n'est plus à la mode et que les magistrats français ont depuis longtemps accepté de troquer leur célèbre peau d'hermine pour une peau de lapin teinte en blanc.

L'hermine se nourrit essentiellement de petits rongeurs, plus rarement d'oiseaux, de grenouilles, ou d'insectes, mais elle ne dédaigne pas si l'occasion s'en présente d'inscrire à son menu un lapin. Elle est active principalement la nuit. L'hermine est cependant attirée par les refuges, les chalets d'alpage et de façon générale tous les endroits fréquentées par les hommes car elle sait qu'elle pourra, avec un peu de chance, y trouver quelque nourriture.
La période des amours pour les hermines a lieu au printemps, avant la mue de l'été qui va lui faire perdre sa livrée hivernale. C'est aussi à cette époque qu'elles peuvent être observées le plus facilement car elles ont tendance à oublier alors les principes de sécurité les plus évidents vis à vis de leurs propres prédateurs.

La femelle met bas une fois par an, en avril. Sa portée est de trois à sept petits.

Les hermines furent introduites en Nouvelle-Zélande à la fin du XIXe siècle pour faire le ménage parmi les populations de souris qui infestaient alors le territoire. Aujourd'hui, les hermines sont abondantes dans les forêts de hêtres de Nouvelle-Zélande (Nothofagus sp.) où les populations de souris communes (Mus musculus) sauvages constituent une bonne partie de leur alimentation

Ecureuil - Chevreuil - Hérisson - Hermine
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N°3381 - N°3382 - N°3383 - N°3384 (2001)
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: NATURE DE FRANCE (philatélie)

#15 Message par poussiere d'étoiles »

petit kikou en passant ;)
je te dis que tu ne lâche pas , tu travailles fort en titi
beau travail :thumb
rire ca dilate la rate et ca détend tandis qu'être fru ca stress 210 muscles du visage alors on garde le sourire
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