Je me présente.
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Je me présente.
Je suis une jeune adulte de 18 ans qui est d'origine haïtienne. J'ai récemment été diagnostiquée comme souffrant du trouble bipolaire de type I et prévoit faire des conférences afin de briser les tabous et les préjugés sur ma maladie. Je suis également activiste pour Amnistie internationale section Canada francophone. J'ai laissé dans la section "Psychologie et philosophie" mon témoignage. Bonjour a tous, et j'espère me plaire sur votre forum.
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Re: Je me présente.
SAlut Kays.
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Depuis six mille ans, la guerre
Plaît aux peuples querelleurs,
Et Dieu perd son temps à faire
Les étoiles et les fleurs.
George Clémenceau
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Re: Je me présente.
Bienvenue sur le forum Kays
très honnête en parlant de toi
tu vas certainement briser les tabous comme tu dis
bonne route sur le forum
au plaisir de te lire
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tu vas certainement briser les tabous comme tu dis
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rire ca dilate la rate et ca détend tandis qu'être fru ca stress 210 muscles du visage alors on garde le sourire
- poussiere d'étoiles
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Re: Je me présente.
oups j'ai oublié ceci


rire ca dilate la rate et ca détend tandis qu'être fru ca stress 210 muscles du visage alors on garde le sourire
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Re: Je me présente.
bonjour et bienvenue a toi Kays tu es toute jeune et dynamique ,je suis certain que tu te plairas et tu trouveras des sujets qui sauront t,interesser amuse toi bien.


ca passe ou ca casse.
la bonne humeur excessive
et bien c'est moi lol
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Re: Je me présente.
Bienvenue sur le fofo



Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: Je me présente.
Bonjour et bienvenue,
J'ignore ta maladie et je voudrais bien en savoir plus, en tous cas, je te souhaite de trouver ta place ici et ai hâte à te lire !
à tout bientôt Kays !
J'ignore ta maladie et je voudrais bien en savoir plus, en tous cas, je te souhaite de trouver ta place ici et ai hâte à te lire !
à tout bientôt Kays !

Parce que la vie vaut d'être vécue comme on en a envie..
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Re: Je me présente.
"La maladie bipolaire se présente donc sous la forme d'une alternance de périodes d'exaltation et d'expansivité ou d'irritabilité - la manie - suivies de périodes de tristesse, de perte d'intérêt ou d'absence de plaisir - la dépression - , avec entre les deux, des périodes normales pouvant durer des jours, des mois ou même des années. Cependant les cycles finissent par recommencer et, la plupart du temps, la manie précède la dépression.
Cette maladie est difficile a diagnostiquer car, en période de manie, le malade se sent très bien. Cette phase se traduit par un état d'excitation physique psychique et motrice. L'activité gestuelle, le débit verbal, la pensée sont accélérés. L'humeur est gaie, enjouée, euphorique. La représentation du monde est excessivement positive. Le temps de sommeil est considérablement réduit. Le malade nourrit des projets grandioses qui aboutissent parfois, mais pas toujours.
On peut se demander si cette maladie ne serait pas une forme de sélection génétique d'une sous-population nécéssaire a toute société, puisque c'est celle qui fournit les aventuriers, les batisseurs, les créateurs. De très nombreux artistes et certains écrivains sont atteints de cette maladie, et la créativité est importante lors des phases d'exaltation. Un grand nombre d'oeuvres litéraires et artistiques ont été élaborées sous l'excitation de phases de manie ou d'hypomanie. Par exemple, Rossini composa Le Barbier de Sévile en 13 jours, détai tout juste suffisant aux musicologues pour réaliser une transcription de manuscrit ; Honoré de Balzac écrivit La cousine Bette en moins de six semaines, et Haendel composa son oratorio Le messie en un peu plus d'un mois. Ces artistes étaient tous magniaco-dépressifs, ce qui confirme qu'un certain nombre de gens atteints de cette maladie sont plus créatifs que la moyenne. Parmi les poètes, les écrivains, artistes et musiciens célèbres reconnus comme étant magniaco-dépressifs on peut citer Gérard de Nerval, Charles Baudelaire, Honoré de Balzac, Jack London, Vincent Van Gogh, Paul Gauguin, Ernest Hemingway, Albert Camus, Virgina Woolf, Graham Greene, Robert Schmumann, Charlie Parker, Leonard Cohen ou encore Marlon Brando. On a révélé que certains grands hommes politiques étaient également magniaco-dépressifs comme Abraham Lincoln, Theodore Roosevelt, Winston Churchill, ainsi que des savants comme Thomas Edison ou Bruno Bettelhein. La liste est très longue.
Cette créativité exacerbée peut être exploitée totalement par l'individu qui en est porteur, car il est capable de travailler des heures d'affilée sans dormir et sans ressentir aucune fatigue. La maladie lui apporte une énergie importante avec une réduction du sommeil sans conséquences. Dans le cas de grande manie franche, cependant, les patiens en phase maniaque sont conduits a l'hopital, car ils ne sont plus fonctionnels. Mais dans sa forme la plus subtile et surnoise, qu'on appelle "l'hypomanie", la maladie conduit a des attitudes et a des comportements très adaptés a nos sociétés modernes axées sur la performance. On ne la décèle donc pas chez tous ces messieurs et dames qui travaillent 90 heures semaine avec leurs ordinateurs portables, leurs cellulaires, leurs Iphones sans cesse branchés, qui doivent payer leurs condos et leurs voyages en Europe, acheter du Gucci et réussir dans leur travail, car ils sont parfaitement intégrés au modèle d'hyperperformance de nos sociétés.
En période de manie, le patient est heureux. Il est volontiers trop familier, il cherche avec frénésie le contact avec autrui, allant aborder des inconnus. Il harcèle ses proches en multipliant les visites impromptues et les appels téléphoniques a toute heure du jour et de la nuit. Il leur adresse des flots de lettre, des multitudes de courriels. Mais cette humeur est versatile, avec des passages rapides ou plus ou moins compréhensibles du rire aux larmes, de la joie a l'agressivité. Le patient séduit puis agresse son entourage, qu'il aime manipuler et qu'il ne ménage pas. Il passe d'une attitude enjoleuse et chaleureuse a l'agressivité verbale ou gestuelle, exigeant que chacun se soumette a ses désirs. Il ressent les événements, les attitudes des autres avec une acuité inhabituelle et il y réagit de manière intense. Il peut être sarcastique, méchant. Ses propos sont incessants, souvent droles, riches en plaisanteries et en jeux de mots. Les yeux brillants et le visage animé, il ponctue ses phrases de gestes désordonnés, rit ou applaudit. Il est difficile avec lui de tenir une conversation sensée car il n'écoute pas, et son flot de paroles, meme s'il peut paraitre brillant un moment, sature rapidement ses interlocuteurs. Ses idées s'éparpillent, sa pensée se désorganise et il devient incapable de se concentrer. La personne se surestime, se sent invincible et au dessus des lois. Cet optimisme inébranlable l'entraine souvent a prendre des décisions de facon précipitée, comme un déménagement ou un voyage, et a faire des dépenses excessives et somptueuses. Elle accumule les achets inutiles et les objets couteux, couvre ses proches de cadeaux et s'endette lourdement. Un bon maniaque a fait au moins une fois faillite dans sa vie. Il arrive qu'il démissionne de son emploi pour se consacrer a des projets fabuleux, ou encore, que son attitude conduise a son congédiement. Sa recherche frénétique de plaisir s'accompagne d'un relachement des pressions morales et sociales. La levée des ses inhibitions s'associe a une hypersexualité et expose le patient a des débordements. Le malade perd toute notion de contrainte intérieure et se sent tout puissant. Ses pulsions instinctives et affectives se déchainent et l'entrainent malgré lui dans un tourbillon vertigineux. Rien ne semble pouvoir l'arrêter, il veut satisfaire ses désirs et réaliser les plus grands projets. Il n'y a plus de demi-mesure, d'équilibre ou de repos. Tout est allégresse, effervesence et chaos. Le patient aborde l'existence avec l'impression qu'aucun obstacle n'entravera sa route. Il va dévorer le monde."
Ce passage ressemble énormément a la dernière année que je viens de vivre.
"Mais il y a le retour de baton, la fatigue liée a une telle fuite et en avant constante, qui entraine des périodes de dépression majeure importants. Si la mani...e ressemble a un tourbillion emportant tout sur son passage, la mélancolie est une spirale qui attire le malade vers les abimes de la souffrance mentale. La tristesse devient chronique et s'accompagne de perte d'appétit, d'envie irresistible de dormir ou d'insomnie, de diminution de l'estime de soi et de difficulté a se concentrer. Rien ne peut faire rire ou sourire le déprimé, qui pense avoir perdu pour toujours le gout de rire. Les émotions sont engourdies et le malade peut rester inactif des journées entières. La fatigue persiste, et il n'arrive pas a se détendre. Le déprimé ne s'intéresse plus aux activités ni aux relations sociales qui le passionaient quelques jours plus tot. Il n'a envie de rien, ne cherche plus a se distraire et éprouve des difficultés a travailler. Taciturne, sombre et silencieux, il a tendance a s'isoler et a fuir les autres. Il ressasse le passé, se culpabilise et se blame pour des événements, des états ou des situations qui le troublent. Il est obsédé par les remords et les regrets. Il s'accuse de tout, se dévalorisant et se dépréciant. Il se sent incapable, improductif, inutile, indigne de vivre et d'être aimé. Il éprouve un sentiment de honte intense. Il se reproche de ne plus pouvoir éprouver les sentiments d'autrefois envers son entourage. Il se sent irritable, angoissé, il est agité, nerveux, et il ressent une peur disproportionnée. Il ne supporte plus les comportements habituels de ses proches, ni de son environnement. Il perd tout courage et se résigne. Les obstacles lui paraissent insurmontables, il n'est pas capable de prendre des décisions et n'a plus aucune initiative. Tout le préoccupe, l'inquiète, lui parait vain, sombre et sans espoir. Il appréhende les contacts avec les autres en raison de son sentiment d'infériorité. Il pense lentement, il manque d'idées et a de la difficulté a les associer entre elles. Il se sent paralysé psychiquement et tout effort intellectuel, que ce soit lire, écrire ou se concentrer sur la plus simple des taches devient impossible. La mémoire lui fait défaut. Toute situation lui parait désespérée et négative. Il récrimine sans cesse face a ec qu'il considère comme des agressions. Sa morosité s'accentue et se transforme en désespoir accablant. Il ralentit ses activités jusqu'a les figer complètement. Ses forces l'abandonnent, il ne peut plus bouger. La perte de son élan vital l'empeche alors d'effectuer les gestes du quotidien comme se lever, se laver, s'habiller. (bla bla bla) La dégradation de sa perception de lui-meme et du monde atteint un point de non-retour. Sa douleur mentale est si forte qu'il ne vois alors d'autre issue que la mort. La mort se met a l'obséder, ce qui se manifeste par une peur terrifiante et la certitude d'être atteint d'une maladie incurable et mortelle, ou par des idées suicidaires. Dans tous les cas, la douleur mentale est intolérable."
Cette maladie est difficile a diagnostiquer car, en période de manie, le malade se sent très bien. Cette phase se traduit par un état d'excitation physique psychique et motrice. L'activité gestuelle, le débit verbal, la pensée sont accélérés. L'humeur est gaie, enjouée, euphorique. La représentation du monde est excessivement positive. Le temps de sommeil est considérablement réduit. Le malade nourrit des projets grandioses qui aboutissent parfois, mais pas toujours.
On peut se demander si cette maladie ne serait pas une forme de sélection génétique d'une sous-population nécéssaire a toute société, puisque c'est celle qui fournit les aventuriers, les batisseurs, les créateurs. De très nombreux artistes et certains écrivains sont atteints de cette maladie, et la créativité est importante lors des phases d'exaltation. Un grand nombre d'oeuvres litéraires et artistiques ont été élaborées sous l'excitation de phases de manie ou d'hypomanie. Par exemple, Rossini composa Le Barbier de Sévile en 13 jours, détai tout juste suffisant aux musicologues pour réaliser une transcription de manuscrit ; Honoré de Balzac écrivit La cousine Bette en moins de six semaines, et Haendel composa son oratorio Le messie en un peu plus d'un mois. Ces artistes étaient tous magniaco-dépressifs, ce qui confirme qu'un certain nombre de gens atteints de cette maladie sont plus créatifs que la moyenne. Parmi les poètes, les écrivains, artistes et musiciens célèbres reconnus comme étant magniaco-dépressifs on peut citer Gérard de Nerval, Charles Baudelaire, Honoré de Balzac, Jack London, Vincent Van Gogh, Paul Gauguin, Ernest Hemingway, Albert Camus, Virgina Woolf, Graham Greene, Robert Schmumann, Charlie Parker, Leonard Cohen ou encore Marlon Brando. On a révélé que certains grands hommes politiques étaient également magniaco-dépressifs comme Abraham Lincoln, Theodore Roosevelt, Winston Churchill, ainsi que des savants comme Thomas Edison ou Bruno Bettelhein. La liste est très longue.
Cette créativité exacerbée peut être exploitée totalement par l'individu qui en est porteur, car il est capable de travailler des heures d'affilée sans dormir et sans ressentir aucune fatigue. La maladie lui apporte une énergie importante avec une réduction du sommeil sans conséquences. Dans le cas de grande manie franche, cependant, les patiens en phase maniaque sont conduits a l'hopital, car ils ne sont plus fonctionnels. Mais dans sa forme la plus subtile et surnoise, qu'on appelle "l'hypomanie", la maladie conduit a des attitudes et a des comportements très adaptés a nos sociétés modernes axées sur la performance. On ne la décèle donc pas chez tous ces messieurs et dames qui travaillent 90 heures semaine avec leurs ordinateurs portables, leurs cellulaires, leurs Iphones sans cesse branchés, qui doivent payer leurs condos et leurs voyages en Europe, acheter du Gucci et réussir dans leur travail, car ils sont parfaitement intégrés au modèle d'hyperperformance de nos sociétés.
En période de manie, le patient est heureux. Il est volontiers trop familier, il cherche avec frénésie le contact avec autrui, allant aborder des inconnus. Il harcèle ses proches en multipliant les visites impromptues et les appels téléphoniques a toute heure du jour et de la nuit. Il leur adresse des flots de lettre, des multitudes de courriels. Mais cette humeur est versatile, avec des passages rapides ou plus ou moins compréhensibles du rire aux larmes, de la joie a l'agressivité. Le patient séduit puis agresse son entourage, qu'il aime manipuler et qu'il ne ménage pas. Il passe d'une attitude enjoleuse et chaleureuse a l'agressivité verbale ou gestuelle, exigeant que chacun se soumette a ses désirs. Il ressent les événements, les attitudes des autres avec une acuité inhabituelle et il y réagit de manière intense. Il peut être sarcastique, méchant. Ses propos sont incessants, souvent droles, riches en plaisanteries et en jeux de mots. Les yeux brillants et le visage animé, il ponctue ses phrases de gestes désordonnés, rit ou applaudit. Il est difficile avec lui de tenir une conversation sensée car il n'écoute pas, et son flot de paroles, meme s'il peut paraitre brillant un moment, sature rapidement ses interlocuteurs. Ses idées s'éparpillent, sa pensée se désorganise et il devient incapable de se concentrer. La personne se surestime, se sent invincible et au dessus des lois. Cet optimisme inébranlable l'entraine souvent a prendre des décisions de facon précipitée, comme un déménagement ou un voyage, et a faire des dépenses excessives et somptueuses. Elle accumule les achets inutiles et les objets couteux, couvre ses proches de cadeaux et s'endette lourdement. Un bon maniaque a fait au moins une fois faillite dans sa vie. Il arrive qu'il démissionne de son emploi pour se consacrer a des projets fabuleux, ou encore, que son attitude conduise a son congédiement. Sa recherche frénétique de plaisir s'accompagne d'un relachement des pressions morales et sociales. La levée des ses inhibitions s'associe a une hypersexualité et expose le patient a des débordements. Le malade perd toute notion de contrainte intérieure et se sent tout puissant. Ses pulsions instinctives et affectives se déchainent et l'entrainent malgré lui dans un tourbillon vertigineux. Rien ne semble pouvoir l'arrêter, il veut satisfaire ses désirs et réaliser les plus grands projets. Il n'y a plus de demi-mesure, d'équilibre ou de repos. Tout est allégresse, effervesence et chaos. Le patient aborde l'existence avec l'impression qu'aucun obstacle n'entravera sa route. Il va dévorer le monde."
Ce passage ressemble énormément a la dernière année que je viens de vivre.
"Mais il y a le retour de baton, la fatigue liée a une telle fuite et en avant constante, qui entraine des périodes de dépression majeure importants. Si la mani...e ressemble a un tourbillion emportant tout sur son passage, la mélancolie est une spirale qui attire le malade vers les abimes de la souffrance mentale. La tristesse devient chronique et s'accompagne de perte d'appétit, d'envie irresistible de dormir ou d'insomnie, de diminution de l'estime de soi et de difficulté a se concentrer. Rien ne peut faire rire ou sourire le déprimé, qui pense avoir perdu pour toujours le gout de rire. Les émotions sont engourdies et le malade peut rester inactif des journées entières. La fatigue persiste, et il n'arrive pas a se détendre. Le déprimé ne s'intéresse plus aux activités ni aux relations sociales qui le passionaient quelques jours plus tot. Il n'a envie de rien, ne cherche plus a se distraire et éprouve des difficultés a travailler. Taciturne, sombre et silencieux, il a tendance a s'isoler et a fuir les autres. Il ressasse le passé, se culpabilise et se blame pour des événements, des états ou des situations qui le troublent. Il est obsédé par les remords et les regrets. Il s'accuse de tout, se dévalorisant et se dépréciant. Il se sent incapable, improductif, inutile, indigne de vivre et d'être aimé. Il éprouve un sentiment de honte intense. Il se reproche de ne plus pouvoir éprouver les sentiments d'autrefois envers son entourage. Il se sent irritable, angoissé, il est agité, nerveux, et il ressent une peur disproportionnée. Il ne supporte plus les comportements habituels de ses proches, ni de son environnement. Il perd tout courage et se résigne. Les obstacles lui paraissent insurmontables, il n'est pas capable de prendre des décisions et n'a plus aucune initiative. Tout le préoccupe, l'inquiète, lui parait vain, sombre et sans espoir. Il appréhende les contacts avec les autres en raison de son sentiment d'infériorité. Il pense lentement, il manque d'idées et a de la difficulté a les associer entre elles. Il se sent paralysé psychiquement et tout effort intellectuel, que ce soit lire, écrire ou se concentrer sur la plus simple des taches devient impossible. La mémoire lui fait défaut. Toute situation lui parait désespérée et négative. Il récrimine sans cesse face a ec qu'il considère comme des agressions. Sa morosité s'accentue et se transforme en désespoir accablant. Il ralentit ses activités jusqu'a les figer complètement. Ses forces l'abandonnent, il ne peut plus bouger. La perte de son élan vital l'empeche alors d'effectuer les gestes du quotidien comme se lever, se laver, s'habiller. (bla bla bla) La dégradation de sa perception de lui-meme et du monde atteint un point de non-retour. Sa douleur mentale est si forte qu'il ne vois alors d'autre issue que la mort. La mort se met a l'obséder, ce qui se manifeste par une peur terrifiante et la certitude d'être atteint d'une maladie incurable et mortelle, ou par des idées suicidaires. Dans tous les cas, la douleur mentale est intolérable."
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Re: Je me présente.
D'accord, je ne m'attendais pas à une maladie aussi lourde à supporter, tu as ben du courage
Grâce à toi, je verrai sous une autre attitude les oeuvres de certains compositeurs que j'écoute beaucoup, merci pour tout ce que tu nous fait partager, je me sens moins ignorante qu'il y a quelques minutes

Grâce à toi, je verrai sous une autre attitude les oeuvres de certains compositeurs que j'écoute beaucoup, merci pour tout ce que tu nous fait partager, je me sens moins ignorante qu'il y a quelques minutes

Parce que la vie vaut d'être vécue comme on en a envie..
Re: Je me présente.
Bienvenue Kays.
Tu es très courageuse. Bonne chance dans toutes tes démarches et au plaisir de te relire! 

