UNE NOUVELLE DU JOUR
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: Travail: plus de 15 millions d'enfants domestiques dans le monde selon l'OIT
Plus de 15 millions d'enfants, âgés de 5 à 17 ans, travaillent dans le monde comme domestiques chez des particuliers, et sont particulièrement vulnérables, car ils peuvent être soumis à des abus physiques, psychiques, et parfois à des violences sexuelles, a dénoncé mardi à Genève le Bureau international du travail (BIT)
"Ces enfants sont loin de leurs familles, ils sont isolés, et sont en état de grande dépendance", a souligné Constance Thomas, directrice du programme du BIT pour l'abolition du travail des enfants (IPEC).
"Ils travaillent énormément d'heures, n'ont aucune liberté personnelle, et ce travail est le plus souvent clandestin", a ajouté Mme Thomas.
Ces enfants font le ménage, la cuisine, s'occupent de la lessive et du repassage, sont mal nourris, et souvent humiliés, a-t-elle poursuivi.
Les 15,5 millions d'enfants employés comme domestiques représentent 5% du total des enfants employés, soit 305 millions de jeunes de 5 à 17 ans. Parmi eux, 73% sont des filles. Ils sont 7,4 millions à faire un travail domestique entre 5 et 14 ans.
"Le travail domestique des enfants est présent dans toutes les régions du monde", a affirmé Constance Thomas, en précisant qu'il est fréquent dans certains pays africains, comme le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Ghana et le Mali.
Ainsi, Isoka, 12 ans, enfant domestique originaire du Bénin, témoigne dans un rapport du BIT publié mardi, qu'elle a été "emportée" de son village par un ami de son père quand elle avait 9 ans, pour travailler en Côte d'Ivoire. Elle y a vendu "de l'eau et des sucettes" pour le compte de son employeur, et pendant 3 ans, n'a mangé que "du gâteau de maïs".
Une autre jeune fille, Maria, raconte que sa soeur, Mamita, enfant domestique au Pérou, a été approchée par son employeur, qui lui a fait des avances ouvertes.
Selon ce rapport, des familles rurales au Pakistan et au Népal sont contraintes d'envoyer leurs enfants comme domestiques, pour rembourser des dettes.
En Haïti, des centaines de milliers d'enfants rescapés sont exploités dans des conditions qui relèvent du travail forcé.
Chaque année, des milliers de filles sont transférées d'Ethiopie pour travailler comme domestique au Moyen-Orient.
Le rapport du BIT est publié à l'occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants, célébrée mercredi.
A cette occasion, l'ONG Terre des Hommes a appelé la Suisse à ratifier la Convention du BIT sur les travailleurs domestiques, adoptée il y a deux ans et ratifiée jusqu'ici par huit pays.
Plus de 15 millions d'enfants, âgés de 5 à 17 ans, travaillent dans le monde comme domestiques chez des particuliers, et sont particulièrement vulnérables, car ils peuvent être soumis à des abus physiques, psychiques, et parfois à des violences sexuelles, a dénoncé mardi à Genève le Bureau international du travail (BIT)
"Ces enfants sont loin de leurs familles, ils sont isolés, et sont en état de grande dépendance", a souligné Constance Thomas, directrice du programme du BIT pour l'abolition du travail des enfants (IPEC).
"Ils travaillent énormément d'heures, n'ont aucune liberté personnelle, et ce travail est le plus souvent clandestin", a ajouté Mme Thomas.
Ces enfants font le ménage, la cuisine, s'occupent de la lessive et du repassage, sont mal nourris, et souvent humiliés, a-t-elle poursuivi.
Les 15,5 millions d'enfants employés comme domestiques représentent 5% du total des enfants employés, soit 305 millions de jeunes de 5 à 17 ans. Parmi eux, 73% sont des filles. Ils sont 7,4 millions à faire un travail domestique entre 5 et 14 ans.
"Le travail domestique des enfants est présent dans toutes les régions du monde", a affirmé Constance Thomas, en précisant qu'il est fréquent dans certains pays africains, comme le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Ghana et le Mali.
Ainsi, Isoka, 12 ans, enfant domestique originaire du Bénin, témoigne dans un rapport du BIT publié mardi, qu'elle a été "emportée" de son village par un ami de son père quand elle avait 9 ans, pour travailler en Côte d'Ivoire. Elle y a vendu "de l'eau et des sucettes" pour le compte de son employeur, et pendant 3 ans, n'a mangé que "du gâteau de maïs".
Une autre jeune fille, Maria, raconte que sa soeur, Mamita, enfant domestique au Pérou, a été approchée par son employeur, qui lui a fait des avances ouvertes.
Selon ce rapport, des familles rurales au Pakistan et au Népal sont contraintes d'envoyer leurs enfants comme domestiques, pour rembourser des dettes.
En Haïti, des centaines de milliers d'enfants rescapés sont exploités dans des conditions qui relèvent du travail forcé.
Chaque année, des milliers de filles sont transférées d'Ethiopie pour travailler comme domestique au Moyen-Orient.
Le rapport du BIT est publié à l'occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants, célébrée mercredi.
A cette occasion, l'ONG Terre des Hommes a appelé la Suisse à ratifier la Convention du BIT sur les travailleurs domestiques, adoptée il y a deux ans et ratifiée jusqu'ici par huit pays.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: Découverte d'un nouveau type d'étoiles à luminosité variable
De nombreuses étoiles sont connues pour être "variables" ou "pulsantes", mais une équipe suisse d'astronomes a découvert un nouveau type de ces étoiles à la luminosité changeante
Cette découverte, publiée mercredi dans la revue "Astronomy and Astrophysics", repose sur des mesures régulières de plus de 3.000 étoiles situées dans l'amas NGC 3766, sur une période de sept ans. Elle a été réalisée par une équipe d'astronomes de Genève, grâce au télescope suisse Euler, installé à l'Observatoire de La Silla (Chili) appartenant à l'Observatoire européen austral (ESO).
Dans cet amas, l'équipe de Nami Mowlavi a découvert, pour la première fois, un groupe de 36 étoiles présentant "d'infimes variations de leur luminosité, de l'ordre de 0,1% de la brillance normale des étoiles", a indiqué l'ESO dans un communiqué. La périodicité de ces variations est comprise entre deux et vingt heures.
Ces étoiles d'un nouveau type, qui n'a pas encore reçu d'appellation, "sont légèrement plus chaudes et brillantes que le Soleil", a précisé l'ESO.
"L'existence même de cette nouvelle classe d'étoiles variables constitue un défi pour les astrophysiciens", a expliqué Sophie Saesen, une des astronomes de l'équipe. "Les modèles théoriques actuels prévoient que leur lumière n'est pas censée varier périodiquement, nos efforts consistent donc à mieux connaître le comportement de ce tout nouveau type d'étoiles".
L'origine de leur variation demeure inconnue, mais les astronomes ont observé que quelques-unes semblent être dotées d'une rotation rapide. Elles tournent à des vitesses correspondant à plus de la moitié de "leur vitesse critique", le seuil à partir duquel les étoiles deviennent "instables" et éjectent leur matière dans l'espace.
"Dans ces conditions, la rotation rapide aura un impact important sur leurs propriétés internes, mais nous ne sommes pas encore capables de modéliser leurs variations de luminosité", a expliqué Nami Mowlavi.
L'étude des variations de luminosité des étoiles variables ou pulsantes a donné naissance à une toute nouvelle branche de l'astrophysique, l'astérosismologie.
De nombreuses étoiles sont connues pour être "variables" ou "pulsantes", mais une équipe suisse d'astronomes a découvert un nouveau type de ces étoiles à la luminosité changeante
Cette découverte, publiée mercredi dans la revue "Astronomy and Astrophysics", repose sur des mesures régulières de plus de 3.000 étoiles situées dans l'amas NGC 3766, sur une période de sept ans. Elle a été réalisée par une équipe d'astronomes de Genève, grâce au télescope suisse Euler, installé à l'Observatoire de La Silla (Chili) appartenant à l'Observatoire européen austral (ESO).
Dans cet amas, l'équipe de Nami Mowlavi a découvert, pour la première fois, un groupe de 36 étoiles présentant "d'infimes variations de leur luminosité, de l'ordre de 0,1% de la brillance normale des étoiles", a indiqué l'ESO dans un communiqué. La périodicité de ces variations est comprise entre deux et vingt heures.
Ces étoiles d'un nouveau type, qui n'a pas encore reçu d'appellation, "sont légèrement plus chaudes et brillantes que le Soleil", a précisé l'ESO.
"L'existence même de cette nouvelle classe d'étoiles variables constitue un défi pour les astrophysiciens", a expliqué Sophie Saesen, une des astronomes de l'équipe. "Les modèles théoriques actuels prévoient que leur lumière n'est pas censée varier périodiquement, nos efforts consistent donc à mieux connaître le comportement de ce tout nouveau type d'étoiles".
L'origine de leur variation demeure inconnue, mais les astronomes ont observé que quelques-unes semblent être dotées d'une rotation rapide. Elles tournent à des vitesses correspondant à plus de la moitié de "leur vitesse critique", le seuil à partir duquel les étoiles deviennent "instables" et éjectent leur matière dans l'espace.
"Dans ces conditions, la rotation rapide aura un impact important sur leurs propriétés internes, mais nous ne sommes pas encore capables de modéliser leurs variations de luminosité", a expliqué Nami Mowlavi.
L'étude des variations de luminosité des étoiles variables ou pulsantes a donné naissance à une toute nouvelle branche de l'astrophysique, l'astérosismologie.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Pesticides: risques et dangers mieux cernés
Les pesticides, majoritairement utilisés dans l'agriculture, mais que l'on retrouve partout dans l'environnement (air, poussières, denrées alimentaires...) sont impliqués dans des pathologies graves comme des cancers ou la maladie de Parkinson, souligne une synthèse de l'Inserm.
Les expositions aux pesticides (herbicides, insecticides et fongicides) pendant la grossesse et la petite enfance semblent particulièrement à risque, note cette "expertise collective" publiée jeudi par l'institut qui dresse une synthèse des connaissances sur ces substances représentées par près de 100 familles chimiques (organophosphorés, organochlorés, carbamates, pyréthrinoïdes, triazines...).
Le retrait du marché ne suffit pas toujours à résoudre les problèmes. Ainsi, certains pesticides, comme les organochlorés, persistent pendant des années dans l'environnement et se retrouvent dans la chaîne alimentaire, rappelle-t-on dans ce document.
Les experts font état de "présomption forte" d'un lien entre les pesticides et la survenue de cancers de la prostate et d'autres pathologies cancéreuses (lymphomes non hodgkinien, myélomes multiples) chez des personnes exposées professionnellement (agriculteurs, ouvriers de l'industrie qui les fabriquent ou les appliquent). Ils relèvent également une augmentation du risque de maladie de Parkinson, notamment lors d'exposition aux insecticides et herbicides. En outre, chez les professionnels, "un excès de risque de leucémie ne peut être écarté".
L'implication des pesticides dans des problèmes de fertilité en milieu professionnel est également évoquée.
En milieu professionnel, la peau représente la principale voie d'exposition, alors que dans la population générale, c'est plutôt la voie orale via l'alimentation qui prédomine.
Un lien avec des tumeurs cérébrales (cancéreuses ou non) est par ailleurs suspecté. Le registre spécialisé de Gironde, région viticole, montre une tendance à l'augmentation de leur incidence (+ 2,3% par an sur la période 2000-2007).
L'expertise relève également la présomption forte d'un lien entre une exposition professionnelle (ou domestique) de la femme enceinte à certains pesticides et le risque pour l'enfant de développer une leucémie, une tumeur cérébrale, une malformation génitale. D'après certaines études, un risque de troubles du développement (motricité, déficit cognitif ou hyperactivité) est aussi à considérer.
De plus amples recherches sur ces "périodes de vulnérabilité" et sur la "toxicité des mélanges" sont nécessaires, selon les auteurs.
Ces derniers recommandent également de donner accès à la composition intégrale des pesticides commercialisés, actuellement protégée par le secret industriel.
Les pesticides, majoritairement utilisés dans l'agriculture, mais que l'on retrouve partout dans l'environnement (air, poussières, denrées alimentaires...) sont impliqués dans des pathologies graves comme des cancers ou la maladie de Parkinson, souligne une synthèse de l'Inserm.
Les expositions aux pesticides (herbicides, insecticides et fongicides) pendant la grossesse et la petite enfance semblent particulièrement à risque, note cette "expertise collective" publiée jeudi par l'institut qui dresse une synthèse des connaissances sur ces substances représentées par près de 100 familles chimiques (organophosphorés, organochlorés, carbamates, pyréthrinoïdes, triazines...).
Le retrait du marché ne suffit pas toujours à résoudre les problèmes. Ainsi, certains pesticides, comme les organochlorés, persistent pendant des années dans l'environnement et se retrouvent dans la chaîne alimentaire, rappelle-t-on dans ce document.
Les experts font état de "présomption forte" d'un lien entre les pesticides et la survenue de cancers de la prostate et d'autres pathologies cancéreuses (lymphomes non hodgkinien, myélomes multiples) chez des personnes exposées professionnellement (agriculteurs, ouvriers de l'industrie qui les fabriquent ou les appliquent). Ils relèvent également une augmentation du risque de maladie de Parkinson, notamment lors d'exposition aux insecticides et herbicides. En outre, chez les professionnels, "un excès de risque de leucémie ne peut être écarté".
L'implication des pesticides dans des problèmes de fertilité en milieu professionnel est également évoquée.
En milieu professionnel, la peau représente la principale voie d'exposition, alors que dans la population générale, c'est plutôt la voie orale via l'alimentation qui prédomine.
Un lien avec des tumeurs cérébrales (cancéreuses ou non) est par ailleurs suspecté. Le registre spécialisé de Gironde, région viticole, montre une tendance à l'augmentation de leur incidence (+ 2,3% par an sur la période 2000-2007).
L'expertise relève également la présomption forte d'un lien entre une exposition professionnelle (ou domestique) de la femme enceinte à certains pesticides et le risque pour l'enfant de développer une leucémie, une tumeur cérébrale, une malformation génitale. D'après certaines études, un risque de troubles du développement (motricité, déficit cognitif ou hyperactivité) est aussi à considérer.
De plus amples recherches sur ces "périodes de vulnérabilité" et sur la "toxicité des mélanges" sont nécessaires, selon les auteurs.
Ces derniers recommandent également de donner accès à la composition intégrale des pesticides commercialisés, actuellement protégée par le secret industriel.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: Science: des poissons fossilisés avec des abdominaux découverts en Australie
Des paléontologues ont découvert en Australie d'anciens poissons fossilisés, ayant des muscles abdominaux alors que la communauté scientifique pensait jusqu'alors que seuls les animaux terrestres en disposaient
Les chercheurs ont dessiné la musculature du plus ancien vertébré fossilisé jamais répertorié - un poisson Gogo âgé d'environ 380 millions d'années, et ont étudié la position des muscles et l'orientation des fibres musculaires.
Ces poissons fossiles, trouvés dans la région des Kimberley en Australie occidentale, sont fichés dans des nodules de calcaire et sont connus pour leur conservation exceptionnelle.
"Ils ont déjà permis de mettre au jour des tissus mous tels que des nerfs ou des cellules musculaires, mais aussi le plus vieil embryon de vertébré ou même un cordon ombilical", a déclaré le Dr Gavin Young de l'école de recherche des sciences de la terre de l'Université Nationale d'Australie (ANU).
La dernière étude, publiée dans le journal Science, est allée plus loin, en dessinant pour la première fois la musculature de ces poissons archaïques. Cette opération a été rendue possible parce que des chercheurs ont compris que des tissus mous avaient été conservés chez certains spécimens mais qu'ils étaient prématurément détruits par l'acide gravant le squelette.
"Nous ne nous attendions pas à trouver des muscles dans la cavité de l'abdomen car les poissons tels que nous les connaissons se propulsent en agitant leur queue de gauche à droite, de sorte que leurs muscles sont répartis de chaque côté du corps", a indiqué Gavin Young.
En faisant des comparaisons, les chercheurs se sont aperçus que seuls des animaux terrestres avaient des muscles semblables.
"Ces poissons vivaient clairement dans l'eau. La question est donc de savoir si ce sont les mêmes muscles ou si ce sont des muscles d'apparence similaire avec une fonction différente. On n'a pas encore répondu".
Kate Trinajstic, spécialisée dans les recherches sur les premiers vertébrés, a indiqué que jusqu'alors il existait un consensus scientifique sur le fait que les muscles abdominaux étaient apparus chez les animaux, qui sont allés sur la terre. "Mais cette découverte montre que ces muscles sont apparus plus tôt dans l'histoire de notre évolution", a-t-elle déclaré.
Des paléontologues ont découvert en Australie d'anciens poissons fossilisés, ayant des muscles abdominaux alors que la communauté scientifique pensait jusqu'alors que seuls les animaux terrestres en disposaient
Les chercheurs ont dessiné la musculature du plus ancien vertébré fossilisé jamais répertorié - un poisson Gogo âgé d'environ 380 millions d'années, et ont étudié la position des muscles et l'orientation des fibres musculaires.
Ces poissons fossiles, trouvés dans la région des Kimberley en Australie occidentale, sont fichés dans des nodules de calcaire et sont connus pour leur conservation exceptionnelle.
"Ils ont déjà permis de mettre au jour des tissus mous tels que des nerfs ou des cellules musculaires, mais aussi le plus vieil embryon de vertébré ou même un cordon ombilical", a déclaré le Dr Gavin Young de l'école de recherche des sciences de la terre de l'Université Nationale d'Australie (ANU).
La dernière étude, publiée dans le journal Science, est allée plus loin, en dessinant pour la première fois la musculature de ces poissons archaïques. Cette opération a été rendue possible parce que des chercheurs ont compris que des tissus mous avaient été conservés chez certains spécimens mais qu'ils étaient prématurément détruits par l'acide gravant le squelette.
"Nous ne nous attendions pas à trouver des muscles dans la cavité de l'abdomen car les poissons tels que nous les connaissons se propulsent en agitant leur queue de gauche à droite, de sorte que leurs muscles sont répartis de chaque côté du corps", a indiqué Gavin Young.
En faisant des comparaisons, les chercheurs se sont aperçus que seuls des animaux terrestres avaient des muscles semblables.
"Ces poissons vivaient clairement dans l'eau. La question est donc de savoir si ce sont les mêmes muscles ou si ce sont des muscles d'apparence similaire avec une fonction différente. On n'a pas encore répondu".
Kate Trinajstic, spécialisée dans les recherches sur les premiers vertébrés, a indiqué que jusqu'alors il existait un consensus scientifique sur le fait que les muscles abdominaux étaient apparus chez les animaux, qui sont allés sur la terre. "Mais cette découverte montre que ces muscles sont apparus plus tôt dans l'histoire de notre évolution", a-t-elle déclaré.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: La 6e Armada de Rouen est un "triomphe" selon son organisateur
"Cette Armada est un triomphe", s'est félicité samedi lors d'un point de presse Patrick Herr, le président de l'association organisatrice et fondateur de ce rassemblement de voiliers et de navires de guerre, à la veille de la Grande Parade des navires sur la Seine, entre Rouen et Le Havre
M. Herr s'est refusé à donner une estimation précise de la fréquentation sur le site depuis le début de la manifestation, mais il a assuré que "tous les records étaient battus".
"Dès le premier jour, la +grande pagaille+ a eu un succès considérable avec même des gens qui se sont baignés dans la Seine. Le public est venu très nombreux", s'est-il réjoui.
Cette 6è édition de l'Armada, qui a commencé le 6 juin, se terminera dimanche avec la parade des voiliers tout au long des 120 kilomètres dans les méandres de la Seine jusqu'à la mer.
La grande pagaille des Ofni, les Objets flottants non identifiés, qui doivent traverser la Seine sans couler, marque le premier rendez-vous du public avec cet évènement.
Face à ceux qui redoutaient une baisse de fréquentation en raison de la programmation de l'Armada au mois de juin, Patrick Herr a estimé que c'était une "très bonne date" pour de futurs rassemblements. " On a vu une foule considérable tous les jours sur les quais. L'Armada n'est pas une manifestation usée. Il y aura d'autres Armadas", a-t-il conclu.
La précédente édition, en 2008, avait été organisée en juillet, avec une grande parade le jour de la fête nationale.
"Cette Armada a dépassé tout ce que l'on pouvait espérer. Mille personnes attendaient hier de façon pacifique de monter à bord du Monge", le navire de la Marine nationale française, a complété pour sa part le maire de Rouen, Yvon Robert (PS).
A la Région, le président Alain Le Vern (PS), surpris par "le bonheur des personnes rencontrées sur le site", a confirmé "une hausse de 20%" de fréquentation lors des concerts du soir organisés par la collectivité. Près de 60.000 spectateurs ont ainsi applaudis vendredi soir l'artiste Mika.
Au total, 1224 journalistes ont été accrédités pour l'évènement, qui fêtait cette année ses 25 ans.
"Cette Armada est un triomphe", s'est félicité samedi lors d'un point de presse Patrick Herr, le président de l'association organisatrice et fondateur de ce rassemblement de voiliers et de navires de guerre, à la veille de la Grande Parade des navires sur la Seine, entre Rouen et Le Havre
M. Herr s'est refusé à donner une estimation précise de la fréquentation sur le site depuis le début de la manifestation, mais il a assuré que "tous les records étaient battus".
"Dès le premier jour, la +grande pagaille+ a eu un succès considérable avec même des gens qui se sont baignés dans la Seine. Le public est venu très nombreux", s'est-il réjoui.
Cette 6è édition de l'Armada, qui a commencé le 6 juin, se terminera dimanche avec la parade des voiliers tout au long des 120 kilomètres dans les méandres de la Seine jusqu'à la mer.
La grande pagaille des Ofni, les Objets flottants non identifiés, qui doivent traverser la Seine sans couler, marque le premier rendez-vous du public avec cet évènement.
Face à ceux qui redoutaient une baisse de fréquentation en raison de la programmation de l'Armada au mois de juin, Patrick Herr a estimé que c'était une "très bonne date" pour de futurs rassemblements. " On a vu une foule considérable tous les jours sur les quais. L'Armada n'est pas une manifestation usée. Il y aura d'autres Armadas", a-t-il conclu.
La précédente édition, en 2008, avait été organisée en juillet, avec une grande parade le jour de la fête nationale.
"Cette Armada a dépassé tout ce que l'on pouvait espérer. Mille personnes attendaient hier de façon pacifique de monter à bord du Monge", le navire de la Marine nationale française, a complété pour sa part le maire de Rouen, Yvon Robert (PS).
A la Région, le président Alain Le Vern (PS), surpris par "le bonheur des personnes rencontrées sur le site", a confirmé "une hausse de 20%" de fréquentation lors des concerts du soir organisés par la collectivité. Près de 60.000 spectateurs ont ainsi applaudis vendredi soir l'artiste Mika.
Au total, 1224 journalistes ont été accrédités pour l'évènement, qui fêtait cette année ses 25 ans.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Marre des méduses? Et si vous les mangiez?
La prolifération des méduses en Méditerranée et dans la Mer noire: une calamité pour les baigneurs l'été. Mais aussi pour les stocks de poissons, qu'elle met en danger, souligne la FAO, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, dans un rapport publié fin mai.
Les auteurs du texte décrivent un cercle vicieux. Les ressources halieutiques sont directement fragilisées par la surpêche: trop de poissons sont prélevés par rapport à la capacité du stock à se renouveler. Or, quand le stock est fragilisé, il est moins à même de se défendre contre la menace que représentent les méduses, il se retrouve d'autant plus amoindri, et la population de méduses renforcée?
"Les méduses peuvent être la goutte d'eau qui fait déborder le vase", résume le rapport. A tel point que certains scientifiques estiment qu'à l'avenir, nos océans de poissons laisseront place à des océans de méduses.
Non seulement ces dernières mangent les oeufs et les larves de poissons, mais en plus elles entrent en concurrence avec d'autres espèces pour la nourriture.
Les méduses prisées en Asie, en salade par exemple
Outre la surpêche, le rapport évoque d'autres facteurs pouvant contribuer à la prolifération des méduses, au premier rang desquels le changement climatique - mais la lutte contre ce dernier nécessite une coopération entre les Etats, rappelle-t-il.
Que faire pour faire face à cette recrudescence, qui a des conséquences néfastes sur les activités humaines, comme la pêche et le tourisme? Les auteurs lancent plusieurs pistes. L'une d'entre elles: "développer les produits à base de méduses, pour l'alimentation et la médecine".
"Certaines espèces de méduses sont une source de nourriture dans certains pays, comme la Chine, et il pourrait être sage de développer des pratiques de conservation et de conditionnement pour les vendre là où elles sont appréciées."
"Certaines espèces peuvent contenir des substances qui peuvent mener au développement de nouveaux médicaments", est-il encore écrit. Vous, qu'en pensez-vous?
Retrouvez ici le rapport complet (en anglais): www.fao.org/docrep/017/i3169e/i3169e.pdf
Aurélie Blondel (Bazikpress)
La prolifération des méduses en Méditerranée et dans la Mer noire: une calamité pour les baigneurs l'été. Mais aussi pour les stocks de poissons, qu'elle met en danger, souligne la FAO, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, dans un rapport publié fin mai.
Les auteurs du texte décrivent un cercle vicieux. Les ressources halieutiques sont directement fragilisées par la surpêche: trop de poissons sont prélevés par rapport à la capacité du stock à se renouveler. Or, quand le stock est fragilisé, il est moins à même de se défendre contre la menace que représentent les méduses, il se retrouve d'autant plus amoindri, et la population de méduses renforcée?
"Les méduses peuvent être la goutte d'eau qui fait déborder le vase", résume le rapport. A tel point que certains scientifiques estiment qu'à l'avenir, nos océans de poissons laisseront place à des océans de méduses.
Non seulement ces dernières mangent les oeufs et les larves de poissons, mais en plus elles entrent en concurrence avec d'autres espèces pour la nourriture.
Les méduses prisées en Asie, en salade par exemple
Outre la surpêche, le rapport évoque d'autres facteurs pouvant contribuer à la prolifération des méduses, au premier rang desquels le changement climatique - mais la lutte contre ce dernier nécessite une coopération entre les Etats, rappelle-t-il.
Que faire pour faire face à cette recrudescence, qui a des conséquences néfastes sur les activités humaines, comme la pêche et le tourisme? Les auteurs lancent plusieurs pistes. L'une d'entre elles: "développer les produits à base de méduses, pour l'alimentation et la médecine".
"Certaines espèces de méduses sont une source de nourriture dans certains pays, comme la Chine, et il pourrait être sage de développer des pratiques de conservation et de conditionnement pour les vendre là où elles sont appréciées."
"Certaines espèces peuvent contenir des substances qui peuvent mener au développement de nouveaux médicaments", est-il encore écrit. Vous, qu'en pensez-vous?
Retrouvez ici le rapport complet (en anglais): www.fao.org/docrep/017/i3169e/i3169e.pdf
Aurélie Blondel (Bazikpress)
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Suffit de dire que la méduse fait ''bander'' et les stocks baisseront radicalement!saintluc a écrit :Marre des méduses? Et si vous les mangiez?
La prolifération des méduses en Méditerranée et dans la Mer noire: une calamité pour les baigneurs l'été. Mais aussi pour les stocks de poissons, qu'elle met en danger, souligne la FAO, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, dans un rapport publié fin mai.
Les auteurs du texte décrivent un cercle vicieux. Les ressources halieutiques sont directement fragilisées par la surpêche: trop de poissons sont prélevés par rapport à la capacité du stock à se renouveler. Or, quand le stock est fragilisé, il est moins à même de se défendre contre la menace que représentent les méduses, il se retrouve d'autant plus amoindri, et la population de méduses renforcée?
"Les méduses peuvent être la goutte d'eau qui fait déborder le vase", résume le rapport. A tel point que certains scientifiques estiment qu'à l'avenir, nos océans de poissons laisseront place à des océans de méduses.
Non seulement ces dernières mangent les oeufs et les larves de poissons, mais en plus elles entrent en concurrence avec d'autres espèces pour la nourriture.
Les méduses prisées en Asie, en salade par exemple
Outre la surpêche, le rapport évoque d'autres facteurs pouvant contribuer à la prolifération des méduses, au premier rang desquels le changement climatique - mais la lutte contre ce dernier nécessite une coopération entre les Etats, rappelle-t-il.
Que faire pour faire face à cette recrudescence, qui a des conséquences néfastes sur les activités humaines, comme la pêche et le tourisme? Les auteurs lancent plusieurs pistes. L'une d'entre elles: "développer les produits à base de méduses, pour l'alimentation et la médecine".
"Certaines espèces de méduses sont une source de nourriture dans certains pays, comme la Chine, et il pourrait être sage de développer des pratiques de conservation et de conditionnement pour les vendre là où elles sont appréciées."
"Certaines espèces peuvent contenir des substances qui peuvent mener au développement de nouveaux médicaments", est-il encore écrit. Vous, qu'en pensez-vous?
Retrouvez ici le rapport complet (en anglais): http://www.fao.org/docrep/017/i3169e/i3169e.pdf
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Vous allez rire mais j'ai mangé de la méduse dans une soupe vietnamienne au restaurant qui n'existe plus La papaye verte sur Bernard à Montréal.
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément «Nicolas Boileau»
Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Eh ben, je suis médusé...Hyppolite a écrit :Vous allez rire mais j'ai mangé de la méduse dans une soupe vietnamienne au restaurant qui n'existe plus La papaye verte sur Bernard à Montréal.
As-tu connu le café "La Petite Ricane" ?
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Non je ne connais pas, j'allais au Vaudeville, Maïko, Délices d'Orient, La Moulerie, Le petit italien, Première moisson.Halpachino a écrit :Eh ben, je suis médusé...Hyppolite a écrit :Vous allez rire mais j'ai mangé de la méduse dans une soupe vietnamienne au restaurant qui n'existe plus La papaye verte sur Bernard à Montréal.
As-tu connu le café "La Petite Ricane" ?
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément «Nicolas Boileau»
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Roumanie: en sirop ou soda, la fleur de sureau aide au développement rural
De mai à juin, la Roumanie se couvre de fleurs blanches de sureau. Utilisées pour une boisson locale très prisée, la socata, elles entrent aussi dans la composition de sodas vendus en Grande-Bretagne ou au Japon, un stimulant bienvenu pour l'économie rurale
La socata roumaine a même inspiré le géant américain Coca Cola pour une de ses boissons.
Journée de récolte près du village de Saschiz, en Transylvanie, une région louée par le prince Charles pour sa flore et son agriculture traditionnelle: des centaines de saisonniers cueillent avec précaution, à la main, des grappes de fleurs de sureau sauvage avant de les livrer à une petite entreprise spécialisée dans la production de sirops, confitures et chutneys, la Transylvania Food Company (TFC).
"L'année dernière, nous en avons collecté 27 tonnes", explique à l'AFP Jim Turnbull, son directeur.
Les fleurs s'abîmant vite, elles sont transformées en jus ensuite exporté vers la Grande-Bretagne pour servir de base à des sirops et sodas fabriqués par la société Bottlegreen drinks.
Ils sont commercialisées en Grande-Bretagne, au Canada, en Australie, à Hong Kong ou au Japon.
Cette activité soutient les investissements de TFC à Saschiz, précise M. Turnbull.
Sa société, fondée en 2010, est maintenant le deuxième employeur privé de ce village de 2.000 habitants avec 5 salariés à plein temps.
La petite unité de production pour le sirop de fleurs de sureau et les confitures a été construite grâce à un financement initial d'environ 350.000 euros assuré par des investisseurs roumains, américains et australien.
L'idée est de soutenir l'économie chancelante de cette région en utilisant les activités agricoles traditionnelles. 1.300 saisonniers travaillent à la récolte des fleurs de sureau.
"C'est un revenu qui nous aide beaucoup", dit Alin Barabas dont le père et la mère participent à la récolte.
TFC paie 2 RON (45 centimes d'euros) le kilo de fleurs, un prix plus élevé que ce que touchaient ces saisonniers lorsqu'ils vendaient leur récolte à des négociants en plantes médicinales, explique l'un d'eux à l'AFP.
Le sureau est réputé avoir des propriétés anti-inflammatoire et faciliter la digestion.
Dans le village voisin de Bunesti, Sorin Neculae s'est lui aussi lancé dans la production de sirop de sureau.
Produits naturels
Après avoir travaillé dans l'électronique et l'industrie alimentaire en Finlande, ce quadragénaire a senti le besoin de renouer avec la nature et les paysages de son enfance.
Grâce aux sirops de groseille et de fleurs de sureau 100% naturels qu'il fabrique et vend à plusieurs restaurants du pays, il a pu se réinstaller en Roumanie.
Un retour encourageant dans une région où beaucoup choisissent au contraire d'émigrer à l'étranger faute d'emplois et de perspectives.
Grâce à la Fondation ADEPT qui permet aux producteurs locaux de louer pour un prix modique un atelier de production aux normes européennes à Saschiz, il a pu se lancer sans devoir trouver les dizaines de milliers d'euros nécessaires pour créer sa propre unité.
"Le sureau est une tradition forte en Roumanie", explique-t-il.
Depuis des générations, à la fin du printemps, les Roumains préparent la socata, une boisson à base de fleurs de sureau qu'on laisse macérer avec de l'eau, du sucre et du citron.
Durant la période communiste, quand jus et sodas étaient quasi introuvables en raison des pénuries, "la socata était une boisson merveilleuse pour nous les enfants", se souvient Carla Szabo, une des plus célèbres designers de bijoux de Roumanie.
Même après la chute du communisme en 1989 et la conquête du marché par des marques occidentales, l'engouement a perduré pour les boissons à base de sureau.
En 2002, le géant américain Coca Cola a même lancé le Fanta Shokata, "après avoir étudié la recette traditionnelle de la socata roumaine" dans ses laboratoires, a indiqué la société à l'AFP. Il est toujours vendu dans plusieurs pays des Balkans.
Aujourd'hui, la socata traditionnelle faite maison fait un retour remarqué. Dans un bar fréquenté par de nombreux artistes à Bucarest, Octavian en prépare tous les printemps.
Carla Szabo a recommencé depuis trois ans à en faire "par nostalgie" pour son enfance.
"Ce retour de la socata est aussi lié à une tendance qui voit les gens s'intéresser davantage à leur régime alimentaire, aux produits naturels et faits maison", dit-elle.
"Ils prennent aussi conscience des choses extraordinaires qui demeurent en Roumanie encore à la portée de tous".
De mai à juin, la Roumanie se couvre de fleurs blanches de sureau. Utilisées pour une boisson locale très prisée, la socata, elles entrent aussi dans la composition de sodas vendus en Grande-Bretagne ou au Japon, un stimulant bienvenu pour l'économie rurale
La socata roumaine a même inspiré le géant américain Coca Cola pour une de ses boissons.
Journée de récolte près du village de Saschiz, en Transylvanie, une région louée par le prince Charles pour sa flore et son agriculture traditionnelle: des centaines de saisonniers cueillent avec précaution, à la main, des grappes de fleurs de sureau sauvage avant de les livrer à une petite entreprise spécialisée dans la production de sirops, confitures et chutneys, la Transylvania Food Company (TFC).
"L'année dernière, nous en avons collecté 27 tonnes", explique à l'AFP Jim Turnbull, son directeur.
Les fleurs s'abîmant vite, elles sont transformées en jus ensuite exporté vers la Grande-Bretagne pour servir de base à des sirops et sodas fabriqués par la société Bottlegreen drinks.
Ils sont commercialisées en Grande-Bretagne, au Canada, en Australie, à Hong Kong ou au Japon.
Cette activité soutient les investissements de TFC à Saschiz, précise M. Turnbull.
Sa société, fondée en 2010, est maintenant le deuxième employeur privé de ce village de 2.000 habitants avec 5 salariés à plein temps.
La petite unité de production pour le sirop de fleurs de sureau et les confitures a été construite grâce à un financement initial d'environ 350.000 euros assuré par des investisseurs roumains, américains et australien.
L'idée est de soutenir l'économie chancelante de cette région en utilisant les activités agricoles traditionnelles. 1.300 saisonniers travaillent à la récolte des fleurs de sureau.
"C'est un revenu qui nous aide beaucoup", dit Alin Barabas dont le père et la mère participent à la récolte.
TFC paie 2 RON (45 centimes d'euros) le kilo de fleurs, un prix plus élevé que ce que touchaient ces saisonniers lorsqu'ils vendaient leur récolte à des négociants en plantes médicinales, explique l'un d'eux à l'AFP.
Le sureau est réputé avoir des propriétés anti-inflammatoire et faciliter la digestion.
Dans le village voisin de Bunesti, Sorin Neculae s'est lui aussi lancé dans la production de sirop de sureau.
Produits naturels
Après avoir travaillé dans l'électronique et l'industrie alimentaire en Finlande, ce quadragénaire a senti le besoin de renouer avec la nature et les paysages de son enfance.
Grâce aux sirops de groseille et de fleurs de sureau 100% naturels qu'il fabrique et vend à plusieurs restaurants du pays, il a pu se réinstaller en Roumanie.
Un retour encourageant dans une région où beaucoup choisissent au contraire d'émigrer à l'étranger faute d'emplois et de perspectives.
Grâce à la Fondation ADEPT qui permet aux producteurs locaux de louer pour un prix modique un atelier de production aux normes européennes à Saschiz, il a pu se lancer sans devoir trouver les dizaines de milliers d'euros nécessaires pour créer sa propre unité.
"Le sureau est une tradition forte en Roumanie", explique-t-il.
Depuis des générations, à la fin du printemps, les Roumains préparent la socata, une boisson à base de fleurs de sureau qu'on laisse macérer avec de l'eau, du sucre et du citron.
Durant la période communiste, quand jus et sodas étaient quasi introuvables en raison des pénuries, "la socata était une boisson merveilleuse pour nous les enfants", se souvient Carla Szabo, une des plus célèbres designers de bijoux de Roumanie.
Même après la chute du communisme en 1989 et la conquête du marché par des marques occidentales, l'engouement a perduré pour les boissons à base de sureau.
En 2002, le géant américain Coca Cola a même lancé le Fanta Shokata, "après avoir étudié la recette traditionnelle de la socata roumaine" dans ses laboratoires, a indiqué la société à l'AFP. Il est toujours vendu dans plusieurs pays des Balkans.
Aujourd'hui, la socata traditionnelle faite maison fait un retour remarqué. Dans un bar fréquenté par de nombreux artistes à Bucarest, Octavian en prépare tous les printemps.
Carla Szabo a recommencé depuis trois ans à en faire "par nostalgie" pour son enfance.
"Ce retour de la socata est aussi lié à une tendance qui voit les gens s'intéresser davantage à leur régime alimentaire, aux produits naturels et faits maison", dit-elle.
"Ils prennent aussi conscience des choses extraordinaires qui demeurent en Roumanie encore à la portée de tous".
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 302 sans-abri "morts de la rue" recensés depuis six mois en France
Trois cent deux sans-abri, morts dans la rue ou des suites d'une longue période à la rue, ont été recensés ces six derniers mois en France, a-t-on appris auprès du Collectif "Les morts de la rue", qui organise une cérémonie d'hommage mardi soir à Paris
Tous les six mois, le collectif fait la liste macabre des SDF décédés dont il a eu connaissance, avec l'aide des associations, des institutions, des particuliers ou des médias. Le chiffre, loin d'être exhaustif, fait parfois état de décès plus anciens, remontant à plusieurs années, mais dont il n'a eu connaissance que récemment.
De novembre 2012 à mai 2013, "302 décès ont été recensés. Et depuis début 2013, 183 SDF sont morts", a précisé à l'AFP Christophe Louis, président du Collectif.
Le faire-part de décès, qui sera lu mardi soir par des bénévoles lors d'une cérémonie d'hommage, résume en quelques mots l'histoire de chacun: "Philippe Gillet, dit +Fifi+, 51 ans, mort le 7 janvier 2013, rue de Clignancourt à Paris 18e", "Jean-François Mendy, 46 ans, mort le 26 février dans une rue de Rouen".
Photographe : Jean-Pierre Muller, AFP :
Un morceau de carton qui sert de couchette, dans une rue de Bordeaux
Certains n'ont qu'un prénom ou un surnom : "Magali, 31 ans, morte le 17 janvier à Rennes", "Alain, dit +Kojak+, 46 ans, mort en avril à Strasbourg". D'autres n'ont pas pu être identifié: "Un homme, 29 ans, mort le 21 mars, boulevard Victor Tuby dans le vieux Cannes", "une jeune mineure, morte le 2 février rue Joyeuse à Avignon".
Tous ne sont pas morts dans la rue, mais parfois à l'hôpital, dans un hébergement ou un logement, après des années d'errance: c'est le cas pour "Alain Haussy, 45 ans environ, mort le 9 novembre lors d'une première nuit à l'hôtel après des mois de rue à Valencienne" ou "Dominique, 50 ans, mort le 8 avril chez lui à Rennes, après un parcours de rue".
"Il y a un phénomène de décompensation. Dans la rue, c'est la survie, le corps s'est adaptée à cette situation difficile. Et quand ils rentrent dans un logement, les défenses s'affaissent, et une maladie non traitée peu ressurgir, une baisse de moral peut aussi jouer, car ils se retrouvent parfois isolés, avec une perte de repère, une perte d'amis", explique Christophe Louis.
"Ces personnes ont vécu en moyenne 51 ans, alors que l'espérance de vie en France est de 81,5 ans. Quelles que soient les politiques, la vie et la mort à la rue continuent", se désole-t-il.
Trois cent deux sans-abri, morts dans la rue ou des suites d'une longue période à la rue, ont été recensés ces six derniers mois en France, a-t-on appris auprès du Collectif "Les morts de la rue", qui organise une cérémonie d'hommage mardi soir à Paris
Tous les six mois, le collectif fait la liste macabre des SDF décédés dont il a eu connaissance, avec l'aide des associations, des institutions, des particuliers ou des médias. Le chiffre, loin d'être exhaustif, fait parfois état de décès plus anciens, remontant à plusieurs années, mais dont il n'a eu connaissance que récemment.
De novembre 2012 à mai 2013, "302 décès ont été recensés. Et depuis début 2013, 183 SDF sont morts", a précisé à l'AFP Christophe Louis, président du Collectif.
Le faire-part de décès, qui sera lu mardi soir par des bénévoles lors d'une cérémonie d'hommage, résume en quelques mots l'histoire de chacun: "Philippe Gillet, dit +Fifi+, 51 ans, mort le 7 janvier 2013, rue de Clignancourt à Paris 18e", "Jean-François Mendy, 46 ans, mort le 26 février dans une rue de Rouen".
Photographe : Jean-Pierre Muller, AFP :
Un morceau de carton qui sert de couchette, dans une rue de Bordeaux
Certains n'ont qu'un prénom ou un surnom : "Magali, 31 ans, morte le 17 janvier à Rennes", "Alain, dit +Kojak+, 46 ans, mort en avril à Strasbourg". D'autres n'ont pas pu être identifié: "Un homme, 29 ans, mort le 21 mars, boulevard Victor Tuby dans le vieux Cannes", "une jeune mineure, morte le 2 février rue Joyeuse à Avignon".
Tous ne sont pas morts dans la rue, mais parfois à l'hôpital, dans un hébergement ou un logement, après des années d'errance: c'est le cas pour "Alain Haussy, 45 ans environ, mort le 9 novembre lors d'une première nuit à l'hôtel après des mois de rue à Valencienne" ou "Dominique, 50 ans, mort le 8 avril chez lui à Rennes, après un parcours de rue".
"Il y a un phénomène de décompensation. Dans la rue, c'est la survie, le corps s'est adaptée à cette situation difficile. Et quand ils rentrent dans un logement, les défenses s'affaissent, et une maladie non traitée peu ressurgir, une baisse de moral peut aussi jouer, car ils se retrouvent parfois isolés, avec une perte de repère, une perte d'amis", explique Christophe Louis.
"Ces personnes ont vécu en moyenne 51 ans, alors que l'espérance de vie en France est de 81,5 ans. Quelles que soient les politiques, la vie et la mort à la rue continuent", se désole-t-il.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: D'étonnantes sculptures de sable de retour sur la côte belge
Attraction majeure pour les vacanciers qui séjournent en Belgique sur les côtes de la mer du Nord, le Festival de sculptures de sable de Blankenberge revisite cet été des personnages ou moments clés de l'histoire mondiale, de l'Egypte ancienne à Lady Gaga, au grand étonnement des curieux
"Ce n'est pas grossier, c'est fait vraiment jusque dans le moindre détails. Là, on voit les raccords de piano, c'est magnifique, les pointes des étoiles, c'est un travail, ça doit être phénoménal à faire", s'extasie un touriste français en évoquant une reproduction plus vraie que nature d'Elton John.
Le musicien britannique côtoie quelque 150 statues de sable, représentant des ?uvres d'art classiques, comme la Joconde, des inventions telles que l'avion des frères Wright ou la première locomotive de George Stephenson, des personnalités -de Prince au Dalaï lama- ou encore des événements historiques, comme les premiers pas de l'homme sur la lune.
La taille de ces "châteaux de sable" hyper-sophistiqués impressionne également: la sculpture la plus haute, représentant Frankenstein, fait 14 mètres de haut.
Il a fallu six semaines de travail minutieux et 20.000 tonnes de sable à 33 artistes de 12 nationalités pour ériger ce musée temporaire de 4.000 mètres carrés situé à deux pas de la plage de Blankenberge, une station balnéaire populaire située entre Ostende et Knokke.
Pour atteindre ce degré de précision impressionnant dans la représentation de leurs sujets, les sculpteurs doivent composer avec un matériau fragile, qu'il faut à tout prix éviter d?effleurer avec les doigts. "Le sable, si tu le touches, tout le travail est foutu", explique une artiste italienne en manipulant avec précaution une truelle et une petite brosse. Le festival, qui a ouvert
ses portes le 15 juin et sera accessible jusqu'au 15 septembre, est depuis 2010 considéré comme le plus important du genre au monde par le Livre Guinness des Records. Le billet d'entrée est à 9 euros pour un enfant, 13 euros pour un adulte. Informations: www.zandsculptuur.be.
Attraction majeure pour les vacanciers qui séjournent en Belgique sur les côtes de la mer du Nord, le Festival de sculptures de sable de Blankenberge revisite cet été des personnages ou moments clés de l'histoire mondiale, de l'Egypte ancienne à Lady Gaga, au grand étonnement des curieux
"Ce n'est pas grossier, c'est fait vraiment jusque dans le moindre détails. Là, on voit les raccords de piano, c'est magnifique, les pointes des étoiles, c'est un travail, ça doit être phénoménal à faire", s'extasie un touriste français en évoquant une reproduction plus vraie que nature d'Elton John.
Le musicien britannique côtoie quelque 150 statues de sable, représentant des ?uvres d'art classiques, comme la Joconde, des inventions telles que l'avion des frères Wright ou la première locomotive de George Stephenson, des personnalités -de Prince au Dalaï lama- ou encore des événements historiques, comme les premiers pas de l'homme sur la lune.
La taille de ces "châteaux de sable" hyper-sophistiqués impressionne également: la sculpture la plus haute, représentant Frankenstein, fait 14 mètres de haut.
Il a fallu six semaines de travail minutieux et 20.000 tonnes de sable à 33 artistes de 12 nationalités pour ériger ce musée temporaire de 4.000 mètres carrés situé à deux pas de la plage de Blankenberge, une station balnéaire populaire située entre Ostende et Knokke.
Pour atteindre ce degré de précision impressionnant dans la représentation de leurs sujets, les sculpteurs doivent composer avec un matériau fragile, qu'il faut à tout prix éviter d?effleurer avec les doigts. "Le sable, si tu le touches, tout le travail est foutu", explique une artiste italienne en manipulant avec précaution une truelle et une petite brosse. Le festival, qui a ouvert
ses portes le 15 juin et sera accessible jusqu'au 15 septembre, est depuis 2010 considéré comme le plus important du genre au monde par le Livre Guinness des Records. Le billet d'entrée est à 9 euros pour un enfant, 13 euros pour un adulte. Informations: www.zandsculptuur.be.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: Galapagos: des espèces éteintes de tortues prêtes à ressusciter
On les avait cru disparues à jamais, mais la science veut faire ressusciter des espèces de tortues géantes dans les îles paradisiaques des Galapagos, à 1.000 kilomètres des côtes de l'Equateur
De nouvelles techniques de reproduction en captivité vont peut-être redonner vie à ces reptiles qui ont inspiré la théorie de l'évolution au célèbre naturaliste britannique Charles Darwin, lors de sa visite dans l'archipel en 1835.
Réserve naturelle isolée dans l'océan Pacifique, les îles Galapagos, sont célèbres pour les espèces endémiques qui s'y sont développées protégées par l'isolement: chaque île renferme sa faune spécifique.
Des recherches récentes ont permis de découvrir dans l'île Isabela, aux alentours du volcan Wolf, 17 tortues géantes hybrides ayant un patrimoine génétique très proche (jusqu'à 80% de gènes en commun) de l'espèce éteinte de l'île Pinta, ainsi que quelque 280 tortues ayant un patrimoine génétique proche (jusqu'à 90% de gènes en commun) de la tortue de l'île Floreana, elle aussi disparue.
"Cela nous ouvre la possibilité de ressusciter, littéralement, des espèces qu'on considérait comme éteintes", affirme à l'AFP Washington Tapia, responsable de l'unité de recherche appliquée au sein du Parc national des Galapagos (PNG).
Ces îles, classées au Patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco, abritent pas moins de 1.500 espèces végétales et 500 animales, dont près de 30.000 à 40.000 tortues géantes, pouvant atteindre un 1m80 de diamètre et vivre jusqu'à 180 ans.
"Georges le Solitaire", une tortue centenaire de l'île Pinta, décédée le 24 juin 2012, était considérée comme le dernier survivant de son espèce (Chelonoidis abigdoni), avant qu'une étude de l'université américaine Yale ne démontre, six mois plus tard, l'existence d'autres animaux de la même ascendance près du volcan Wolf.
Parti aux Etats-Unis pour y être embaumé, "Georges" reviendra en mars 2014 aux Galapagos comme la pièce majeure d'un musée dédié aux tortues. Avant le décès de cet animal, découvert en 1971, les chercheurs avaient tenté en vain d'obtenir sa reproduction pendant des dizaines d'années et contacté tout aussi vainement des zoos du monde entier pour trouver un spécimen similaire.
Les scientifiques font ainsi mentir la théorie de Darwin sur la sélection naturelle en redonnant vie, par la science, à des espèces, qui ne se sont pas adaptées à leur environnement.
Pour ce nouveau projet de renaissance de sa lignée, les scientifiques de l'archipel vont sélectionner parmi les tortues hybrides qui ont été découvertes celles dont l'ADN est le plus proche des espèces rares, mais, à cause de la lenteur qui caractérise les tortues pour la reproduction autant que pour la marche, il faudra s'armer de patience.
"Nous ne serons pas là pour le voir", sourit M. Tapia, en soulignant que l'éventuel succès du processus ne pourra être évalué avant au moins un siècle, puisqu'une tortue géante de ce type n'atteint sa maturité sexuelle qu'entre 20 et 25 ans pour les femelles et entre 25 et 30 ans pour les mâles.
La méthode de reproduction artificielle vise à obtenir des tortues ayant un ADN identique à 95% aux anciennes espèces. Pour le cas précis de "Georges", le chercheur équatorien n'exclut pas "la possibilité, même lointaine, d'obtenir un père pur", c'est-à-dire doté du même patrimoine génétique.
Dans des conditions naturelles, une tortue ne pond que deux fois par an et l'éclosion des oeufs intervient huit mois après leur conception. En captivité, il est possible de réduire ce délai de moitié en contrôlant la température, qui a, en outre, un effet direct sur le sexe de l'animal. Il faut les conserver à 28 degrés pour un mâle, contre 29,5 degrés pour les femelles.
Mais depuis plus d'un an, 92 spécimens d'une autre espèce de tortue de l'île de Floreana sont ainsi nées en captivité. L'objectif est de les réintroduire ensuite dans leur milieu naturel afin de rétablir la dynamique de l'écosystème qui a pâti à la fois de leur absence et de l'introduction d'autres espèces animales.
Après avoir constitué un mets de choix pour les pirates qui écumaient la région durant les XVIIIe et XIXe siècles, nombre de tortues vivant en liberté ont été chassées par des prédateurs naturels, dont des milliers de rongeurs s'attaquant à leurs nids.
Outre les espèces rares, objet de ce projet spécial de reproduction, l'archipel des Galapagos a impulsé dès les années 60 un programme d'élevage de reptiles en captivité, notamment à Puerto Ayora, la capitale de l'île Santa Cruz.
On les avait cru disparues à jamais, mais la science veut faire ressusciter des espèces de tortues géantes dans les îles paradisiaques des Galapagos, à 1.000 kilomètres des côtes de l'Equateur
De nouvelles techniques de reproduction en captivité vont peut-être redonner vie à ces reptiles qui ont inspiré la théorie de l'évolution au célèbre naturaliste britannique Charles Darwin, lors de sa visite dans l'archipel en 1835.
Réserve naturelle isolée dans l'océan Pacifique, les îles Galapagos, sont célèbres pour les espèces endémiques qui s'y sont développées protégées par l'isolement: chaque île renferme sa faune spécifique.
Des recherches récentes ont permis de découvrir dans l'île Isabela, aux alentours du volcan Wolf, 17 tortues géantes hybrides ayant un patrimoine génétique très proche (jusqu'à 80% de gènes en commun) de l'espèce éteinte de l'île Pinta, ainsi que quelque 280 tortues ayant un patrimoine génétique proche (jusqu'à 90% de gènes en commun) de la tortue de l'île Floreana, elle aussi disparue.
"Cela nous ouvre la possibilité de ressusciter, littéralement, des espèces qu'on considérait comme éteintes", affirme à l'AFP Washington Tapia, responsable de l'unité de recherche appliquée au sein du Parc national des Galapagos (PNG).
Ces îles, classées au Patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco, abritent pas moins de 1.500 espèces végétales et 500 animales, dont près de 30.000 à 40.000 tortues géantes, pouvant atteindre un 1m80 de diamètre et vivre jusqu'à 180 ans.
"Georges le Solitaire", une tortue centenaire de l'île Pinta, décédée le 24 juin 2012, était considérée comme le dernier survivant de son espèce (Chelonoidis abigdoni), avant qu'une étude de l'université américaine Yale ne démontre, six mois plus tard, l'existence d'autres animaux de la même ascendance près du volcan Wolf.
Parti aux Etats-Unis pour y être embaumé, "Georges" reviendra en mars 2014 aux Galapagos comme la pièce majeure d'un musée dédié aux tortues. Avant le décès de cet animal, découvert en 1971, les chercheurs avaient tenté en vain d'obtenir sa reproduction pendant des dizaines d'années et contacté tout aussi vainement des zoos du monde entier pour trouver un spécimen similaire.
Les scientifiques font ainsi mentir la théorie de Darwin sur la sélection naturelle en redonnant vie, par la science, à des espèces, qui ne se sont pas adaptées à leur environnement.
Pour ce nouveau projet de renaissance de sa lignée, les scientifiques de l'archipel vont sélectionner parmi les tortues hybrides qui ont été découvertes celles dont l'ADN est le plus proche des espèces rares, mais, à cause de la lenteur qui caractérise les tortues pour la reproduction autant que pour la marche, il faudra s'armer de patience.
"Nous ne serons pas là pour le voir", sourit M. Tapia, en soulignant que l'éventuel succès du processus ne pourra être évalué avant au moins un siècle, puisqu'une tortue géante de ce type n'atteint sa maturité sexuelle qu'entre 20 et 25 ans pour les femelles et entre 25 et 30 ans pour les mâles.
La méthode de reproduction artificielle vise à obtenir des tortues ayant un ADN identique à 95% aux anciennes espèces. Pour le cas précis de "Georges", le chercheur équatorien n'exclut pas "la possibilité, même lointaine, d'obtenir un père pur", c'est-à-dire doté du même patrimoine génétique.
Dans des conditions naturelles, une tortue ne pond que deux fois par an et l'éclosion des oeufs intervient huit mois après leur conception. En captivité, il est possible de réduire ce délai de moitié en contrôlant la température, qui a, en outre, un effet direct sur le sexe de l'animal. Il faut les conserver à 28 degrés pour un mâle, contre 29,5 degrés pour les femelles.
Mais depuis plus d'un an, 92 spécimens d'une autre espèce de tortue de l'île de Floreana sont ainsi nées en captivité. L'objectif est de les réintroduire ensuite dans leur milieu naturel afin de rétablir la dynamique de l'écosystème qui a pâti à la fois de leur absence et de l'introduction d'autres espèces animales.
Après avoir constitué un mets de choix pour les pirates qui écumaient la région durant les XVIIIe et XIXe siècles, nombre de tortues vivant en liberté ont été chassées par des prédateurs naturels, dont des milliers de rongeurs s'attaquant à leurs nids.
Outre les espèces rares, objet de ce projet spécial de reproduction, l'archipel des Galapagos a impulsé dès les années 60 un programme d'élevage de reptiles en captivité, notamment à Puerto Ayora, la capitale de l'île Santa Cruz.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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