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Halpachino
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Sujet du message: Re: La morale Publié: Mar Jan 13, 2015 3:23 pm |
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Nomie
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Sujet du message: Re: La morale Publié: Mar Jan 13, 2015 11:34 pm |
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Inscrit le: Ven Oct 31, 2014 7:04 am Posts: 74
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Je me suis toujours demandé à quel moment l'humanité s'est doté de morale. Serais-ce plus facile sans morale? Ou plus compliqué avec l'anarchie en résultant?
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nadina
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Sujet du message: Re: La morale Publié: Mar Jan 20, 2015 8:06 pm |
niveau1 |
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Inscrit le: Dim Mars 06, 2011 8:51 pm Posts: 47
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IL est étrange que les questions sur la morale soient posées dans ce forum. D’une manière plus générale on peut se demander « s’il peut exister une conscience morale sans une morale religieuse ». ----On peut essayer d’en parler sans faire la femme savante, et avec les mots de tous les jours. Si on cherche la réponse dans Kant ou Gabriel Madinier ou chez un philosophe classique, on se rendra compte que sous le vocabulaire et la dialectique scientifique de ces penseurs, il y a un préalable de la religion chrétienne. Pour les auteurs classiques, l'homme est défini "par essence". Pour les existentialistes, l'homme se choisit et n'est pas défini par nature. Il se définit dans l'action et assume ses choix. La conscience morale est un tribunal intérieur qui a autorité pour juger nos actions et approuver ou désapprouver nos choix. Elle ne peut pas nous contraindre et nous restons maîtres de notre choix définitif. Mais ce tribunal n’est pas tombé du ciel. Il est une construction de notre personnalité et dépend de notre environnement culturel et éducatif. La conscience n’a rien à voir avec telle ou telle religion. Tout le monde a une conscience. C’est elle qui fait la personnalité de chacun. -------La religion considère qu’il y a un dieu. Ce dieu a dicté un jour « ses volontés » à un homme. Cet homme prétend parler au nom de ce dieu. Ce que dicte la religion pour le croyant, a force de loi et a autorité sur sa conscience. L’individu a perdu toute autonomie. En ce sens il a délégué à un autre une part ou la totalité de son humanité. La religion est une idéologie qui peut aller à l’encontre de la conscience acquise par l’éducation et par la culture. Les dieux sont autoritaires et jaloux. Ils vivent dans la conscience du croyant comme un cancer. Contrairement aux animaux, l’homme se pose la question de son origine et de son destin. Sa réflexion lui permet de comprendre qu’il est plus qu’un animal. Il est un animal qui se prend pour un homme. Pour agir, l’homme apprend à se mettre à la place de l’autre et le sentiment qui se dégagera de cette démarche lui montre qu’au dessus de son intérêt personnel, il y a celui de l’autre. C’est la transcendance qui peut le conduire à agir dans l’intérêt de l’autre en sacrifiant son intérêt immédiat. Et ce choix devra être compris finalement comme étant son propre intérêt. C’est l’empathie qui nous place dans l’autre, et c’est la sympathie qui nous fait partager et prendre part à son problème, sa souffrance ou sa joie. On se fait joie de la joie de l’autre. On n’a pas besoin de la religion pour cela. C’est l’humanisme, tout simplement, c’est la fraternité qui nous fait comprendre que chaque homme est un cousin. L’autre est un homme ou un animal. Jeter un chat sous une voiture, voler les économies d’une personne … ces actions avant de s’accomplir interrogent la conscience. Que va-t-elle répondre ? Sa réponse définit la qualité d’homme que nous sommes. Quelle est la sanction de la conscience ? Si on est en accord avec sa conscience, alors on est équilibré et en accord avec tout son être. Si on n’a pas plein accord avec sa conscience, alors on est affecté par un trouble de la personnalité si on ne répare pas ce désaccord par un « mea culpa » avec soi-même ou une réparation du trouble qu’on a pu causer. Et la morale dans l'organisation de la société ? Elle est différente de la morale individuelle, et chacun y a sa part. Elle demande au citoyen d'intégrer dans sa réflexion l'intérêt général. Cet intérêt général doit être compris comme le mieux-être pour tous. Les autorités politiques doivent agir en respectant des droits et devoirs écrits et garantis. ---------Si on se rapporte aux événements qui ont eu lieu, on peut dire que ce qui a été fait, un animal ne le ferait pas. Les auteurs de ces actes de violence sont sortis de l’humanité pour être des machines sous la drogue chimique ou celle d’une idéologie qui nie la qualité d’homme qu’il y a en chacun de nous.
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