islamisme : 9 ans, écolière enlevée pour servir de kamikaze
Publié : lun. juin 20, 2011 11:13 pm
Pakistan: une écolière aurait été enlevée par des militants qui voulaient s'en servir comme kamikaze
La Presse CanadiennePar Abdullah Khan--
TIMERGARAH, Pakistan - Une petite fille de neuf ans a été enlevée sur le chemin de l'école par des activistes qui l'ont forcée à porter une veste d'explosifs, selon la police pakistanaise. L'enfant a raconté avoir réussi à échapper à ses ravisseurs qui lui avaient ordonné d'attaquer un poste de contrôle paramilitaire dans le nord-ouest du Pakistan.
La petite Sohana a dit avoir été enlevée samedi par deux femmes et deux hommes près de son domicile de Peshawar, dans le nord-ouest du Pakistan et emmenée en voiture dans le district du Bas Dir à quatre heures de route, où elle a été retrouvée lundi.
La police du Bas Dir a présenté lundi la fillette lors d'une conférence de presse, au cours de laquelle, vêtue de son uniforme d'écolière bleu et blanc, elle a raconté son histoire. La police de Peshawar disait toutefois ne pas avoir reçu de signalement d'une fillette disparue et n'avoir pas identifié d'habitant portant son nom. Les premières informations données par la police lors d'incidents au Pakistan se révèlent parfois inexactes.
Les talibans pakistanais se servent souvent de jeunes garçons pour perpétrer des attentats-suicide, mais il est rare qu'ils utilisent de petites filles comme kamikazes.
"Ce matin, les femmes et les hommes m'ont forcée à porter la veste lourde et m'ont remise dans la voiture", a dit la fillette. La veste contenait près de neuf kilos d'explosifs et semblait conçue pour être déclenchée à distance, selon le chef de la police du Bas Dir Salim Marwat. "Il est plus probable qu'il ait fallu la déclencher à distance car c'était un mineur qui la portait", a-t-il dit à l'Associated Press.
Les ravisseurs auraient conduit l'enfant à un poste de contrôle tenu par le Corps frontalier, à environ dix kilomètres de Timergarah, la principale ville du Bas Dir. Mais lorsqu'elle est descendue de la voiture, elle s'est précipitée en courant vers les gardes en leur montrant qu'elle portait la veste. "J'ai eu l'occasion de pouvoir lâcher la main de la femme et partir en courant", a-t-elle dit.
Le temps que les paramilitaires réalisent ce qui se passait, les ravisseurs s'étaient échappés, selon le chef de la police. AP
La Presse CanadiennePar Abdullah Khan--
TIMERGARAH, Pakistan - Une petite fille de neuf ans a été enlevée sur le chemin de l'école par des activistes qui l'ont forcée à porter une veste d'explosifs, selon la police pakistanaise. L'enfant a raconté avoir réussi à échapper à ses ravisseurs qui lui avaient ordonné d'attaquer un poste de contrôle paramilitaire dans le nord-ouest du Pakistan.
La petite Sohana a dit avoir été enlevée samedi par deux femmes et deux hommes près de son domicile de Peshawar, dans le nord-ouest du Pakistan et emmenée en voiture dans le district du Bas Dir à quatre heures de route, où elle a été retrouvée lundi.
La police du Bas Dir a présenté lundi la fillette lors d'une conférence de presse, au cours de laquelle, vêtue de son uniforme d'écolière bleu et blanc, elle a raconté son histoire. La police de Peshawar disait toutefois ne pas avoir reçu de signalement d'une fillette disparue et n'avoir pas identifié d'habitant portant son nom. Les premières informations données par la police lors d'incidents au Pakistan se révèlent parfois inexactes.
Les talibans pakistanais se servent souvent de jeunes garçons pour perpétrer des attentats-suicide, mais il est rare qu'ils utilisent de petites filles comme kamikazes.
"Ce matin, les femmes et les hommes m'ont forcée à porter la veste lourde et m'ont remise dans la voiture", a dit la fillette. La veste contenait près de neuf kilos d'explosifs et semblait conçue pour être déclenchée à distance, selon le chef de la police du Bas Dir Salim Marwat. "Il est plus probable qu'il ait fallu la déclencher à distance car c'était un mineur qui la portait", a-t-il dit à l'Associated Press.
Les ravisseurs auraient conduit l'enfant à un poste de contrôle tenu par le Corps frontalier, à environ dix kilomètres de Timergarah, la principale ville du Bas Dir. Mais lorsqu'elle est descendue de la voiture, elle s'est précipitée en courant vers les gardes en leur montrant qu'elle portait la veste. "J'ai eu l'occasion de pouvoir lâcher la main de la femme et partir en courant", a-t-elle dit.
Le temps que les paramilitaires réalisent ce qui se passait, les ravisseurs s'étaient échappés, selon le chef de la police. AP