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Vermont - KKK - stérilisation des femmes Québécoises.

Publié : sam. juil. 23, 2011 12:42 pm
par Léo
http://www.ledevoir.com/societe/actuali ... uotidienne
Le français se meurt au Vermont
Après des années de relations tourmentées avec la culture québécoise, la communauté franco-américaine fait face à l'extinction

À 87 ans, Rita Charlebois parle un français presque impeccable. Elle a pourtant grandi dans les vertes collines du Vermont, où ses parents, francophones et catholiques, avaient émigré de Chrysler, en Ontario, à la recherche de terres abordables pour établir leur ferme. Rita Charlebois ne fait pas que parler. Elle danse aussi la gigue, lors des veillées traditionnelles canadiennes-françaises que sa petite cousine, Marguerite Senecal, organise depuis six ans dans le petit village de Vergennes, dans le nord du Vermont. Rita et Marguerite font partie de la vaste communauté américaine d'origine canadienne-française qui peuple le Vermont depuis la moitié du XIXe siècle.

Venus pour acheter des terres, alors plus fertiles et moins chères que celles du Québec, ou pour travailler dans les nombreuses usines de l'État américain, ces Canadiens français d'origine ont longtemps su conserver leur langue, leur culture et leurs traditions.

La Nouvelle-Angleterre fut déjà surnommée «Québec-en-Sud»... Sur une carte illustrant la présence francophone en Nouvelle-Angleterre, on peut voir que les francophones étaient concentrés au Vermont en 1850, avant de se diriger vers le New Hampshire, le Massachusetts et le Rhode Island vers 1900. Aujourd'hui, on calcule aussi qu'environ un habitant sur trois de l'État du Maine serait d'origine québécoise. Mais si on regarde l'annuaire téléphonique d'une ville comme Burlington, à la lettre B, par exemple, parmi les Boucher et les Boudreau, on constate qu'une majorité des noms ont une consonance francophone.

À un moment de l'histoire, le Vermont, et la ville de Burlington en particulier, a été un centre de la culture canadienne-française en Nouvelle-Angleterre. La paroisse de Saint-Joseph, à Burlington, a été l'une des premières paroisses franco-américaines et catholiques des États-Unis. «On y disait la messe en latin, et l'homélie en français et en anglais, jusqu'en 1943», se souvient John Fisher Poissant, de la Société de généalogie du Vermont et du Canada français, et qui est aussi, soit dit en passant, un parent d'Henri Bourassa, le fondateur du Devoir!

«C'était le neveu de mon arrière-grand-père, dit-il. Ma mère était une Bourassa.» Aujourd'hui, John Fisher ne parle plus un mot de français: «Tout ce que je comprenais, à la messe, c'était: "À dimanche prochain!"», dit-il. En fait, la culture francophone au Vermont a commencé à disparaître à partir des années 1960.

De la discrimination à la haine

Il faut dire que les Canadiens français du Vermont n'ont pas eu la vie facile. Dans les années 1920, les francophones catholiques de l'État étaient la cible du Ku Klux Klan, qui est allé jusqu'à brûler une croix du cimetière de la paroisse catholique de Sainte-Augustine, à Montpellier.

«Les francophones représentaient alors la plus grande minorité culturelle de l'État du Vermont, où il y avait peu de Noirs et peu de Juifs», explique Mark Richard, professeur d'histoire de l'Université de l'État de New York à Plattsburgh et lui-même d'origine franco-américaine. M. Richard prépare présentement un livre sur la discrimination envers les francophones de la Nouvelle-Angleterre au début du siècle dernier.

Cette haine envers les francophones, qui poussait le KKK à essayer de les empêcher d'acquérir des terres pour bâtir des écoles ou des églises, par exemple, n'était pas tout à fait marginale.

«Entre 1920 et 1925 environ, le Ku Klux Klan comptait 80 000 membres au Vermont», relève Mark Richard. À la même époque, une étude intitulée Vermont Eugenics' Survey, conduite par le zoologiste Henry Perkins, visait à stériliser les familles vermontaises répondant aux trois «D»: délinquance, dépendance et défectuosité mentale (http://www.uvm.edu/~lkaelber/eugenics/VT/VT.html). «Les trois D étaient utilisés pour viser les pauvres, les handicapés, les Canadiens français et les Amérindiens», peut-on lire sur le site de l'Université du Vermont. «Ils représentaient "une invasion insidieuse et continue" du Vermont et étaient donc visés», lit-on encore sur le site de l'Université.

L'historienne Nancy Gallagher a d'ailleurs consacré un livre aux études de Henry Perkins, Breeding Better Vermonters, publié chez University Press of New England.

Une goutte d'eau dans la mer Champlain

Mais au-delà de ces études et des activités du Ku Klux Klan, au début du XXe siècle, les francophones ont continué de subir une discrimination qui n'a pas aidé à la préservation de leur culture.

«Les Américains croyaient que les Franco-Américains étaient idiots parce qu'ils ne parlaient pas anglais, se souvient Marguerite Senecal, qui ne parle presque plus français aujourd'hui, mais qui organise tous les ans le French Heritage Day, à Vergennes. Moi, je me disais que c'étaient eux, les idiots, qui ne parlaient pas français.»

«Je crois qu'à un moment donné, tous les parents ont eu la même réaction. Quand leurs enfants ont commencé à se faire embêter parce qu'ils disaient "tree" au lieu de "three" à l'école, ils les ont poussés à parler anglais», dit-elle.

C'est pourtant grâce à la ténacité d'autres parents, et grâce aux communautés, que le français s'était maintenu jusqu'à la dernière génération.

«Mes parents insistaient toujours pour qu'on parle français à la maison», raconte Doris Stage, qui parle encore français aujourd'hui et qui a publié un livre sur les traditions francophones du Vermont.

Enfant, Doris fréquentait l'école de Stanhope, aujourd'hui Dixville, située exactement sur la frontière entre le Québec et le Vermont. «J'y suis allée pendant quatre ans, se souvient-elle. On y apprenait l'anglais et le français. Puis, ils ont décidé de donner l'enseignement seulement en français, et mes parents se sont dit: "Nous vivons aux États-Unis, nos enfants doivent apprendre l'anglais." Alors, j'ai quitté cette école.»

Longtemps, les francophones du Vermont ont entretenu leurs propres écoles paroissiales catholiques. Puis, selon Mark Richard, lorsque les religieuses se sont vu donner la possibilité, par le Vatican, de choisir leur occupation, plusieurs ont quitté l'enseignement, ce qui a entraîné la fermeture de ces écoles. Au même moment, l'arrivée de la télévision dans les maisons, principalement en anglais, a aussi favorisé l'assimilation des francophones à la culture dominante.

Professeur d'histoire du Canada à l'Université du Vermont, David Massell donne périodiquement un cours sur la présence francophone aux États-Unis à des étudiants en provenance de différents États américains.

«Lorsque je demande aux gens qui se considèrent comme Franco-Américains de se lever, un quart ou un cinquième de la classe se lève. Lorsque je leur dis: "Maintenant, nous allons dire quelques mots de français", presque tout le monde se rassoit. Les seuls qui restent debout sont des gens qui ont fait une démarche personnelle, qui sont inscrits en lettres françaises ou qui ont séjourné en France, par exemple», raconte-t-il.

Dans un film intitulé Réveil, Waking Up French..., Ben Levine explique que le français a longtemps été préservé en Nouvelle-Angleterre parce que les émigrants canadiens-français n'avaient pas l'intention de demeurer éternellement aux États-Unis.

Et pourtant, nombre d'entre eux sont restés. Nombre d'entre eux se sont assimilés. Et il ne reste plus, de ce formidable exode vers le Sud, qu'une goutte d'eau de français dans la mer, cette mer fût-elle le lac Champlain...

Re: Vermont - KKK - stérilisation des femmes Québécoises.

Publié : dim. juil. 24, 2011 8:28 am
par warrior
Oleolo:

Vous voulez nous dire quoi dans ce reportage, que les québecois sont les nègres blancs d'amérique?

Alors j'ai une petite nouvelle pour vous, nous le sommes! Mais se battre contre les amerloques, c'est perdre notre temps, revenons chez-nous sur notre reserve, entre quatre murs!

Papy :thumb

Re: Vermont - KKK - stérilisation des femmes Québécoises.

Publié : dim. juil. 24, 2011 9:43 am
par administration
warrior a écrit :Oleolo:

Vous voulez nous dire quoi dans ce reportage, que les québecois sont les nègres blancs d'amérique?

Alors j'ai une petite nouvelle pour vous, nous le sommes! Mais se battre contre les amerloques, c'est perdre notre temps, revenons chez-nous sur notre reserve, entre quatre murs!

Papy :thumb

Bahhh...on les as déjà battus ,les ricains... :D

Et comme y'a ben d'autres pays moins bien nantis que nous qui réussissent à les faire chier, je verrais pas pourquoi on ne leur en ferais pas baver... :ahah

Re: Vermont - KKK - stérilisation des femmes Québécoises.

Publié : dim. juil. 24, 2011 10:19 am
par lam129
Faut pas se le cacher, si les américains décidaient d'envahir le Canada ça leurs prendrait une grosse avant midi tout au plus. Nous ne sommes pas de la trempe des Afghans.

Mais pourquoi se fatigueraient-ils puisqu'ils contrôlent déjà à peu près tout ce qui se passe ici ?

Re: Vermont - KKK - stérilisation des femmes Québécoises.

Publié : dim. juil. 24, 2011 10:34 am
par warrior
lam129 a écrit :Faut pas se le cacher, si les américains décidaient d'envahir le Canada ça leurs prendrait une grosse avant midi tout au plus. Nous ne sommes pas de la trempe des Afghans.

Mais pourquoi se fatigueraient-ils puisqu'ils contrôlent déjà à peu près tout ce qui se passe ici ?
Pas seulement le Canada, mais aussi le reste du monde à ce que je vois et entend.

Heureusement, les Anglais, qui nous ont laissé notre langue et nos croyances religieuses, ont refoulé les américains à trois reprises, autrefois!

"""""1775: Les «Bastonnais» (nom que les Canadiens donnaient aux rebelles américains) tentent alors de conquérir le Québec par les armes. En septembre, ils assiègent le fort Saint-Jean et sont victorieux sur l'armée britannique. Le 12 septembre, Montréal capitule et devient une ville américaine. Les nouveaux occupants établissent leur quartier général au château Ramezay. Les Anglais quant à eux, fuient vers Québec qui est assiégée à son tour. C'est dans la nuit du 30 au 31 décembre que les célèbres généraux Montgomery et Arnold tentent un assaut contre la basse ville qui s'avère infructueux. Montgomery y trouvera même la mort. C'est le début de la fin pour les Américains qui devront évacuer le territoire en juin 1776. Le sort en est jeté, le Canada sera britannique."""""

Personnellement je préfère être sous le régime Britanique que de faire partie des Étas-Unis! Un jour nous serons sans doute complètement indépendants, mais au moins nous ne serons pas des états américains! Ils nous contrôlent sans doute mais nous sommes toujours Canadiens, ça dépend de ce que le Gouvernement décidera.

Papy :thumb

Re: Vermont - KKK - stérilisation des femmes Québécoises.

Publié : dim. juil. 24, 2011 1:15 pm
par Léo
warrior a écrit :Oleolo:

Vous voulez nous dire quoi dans ce reportage, que les québecois sont les nègres blancs d'amérique?

Alors j'ai une petite nouvelle pour vous, nous le sommes! Mais se battre contre les amerloques, c'est perdre notre temps, revenons chez-nous sur notre reserve, entre quatre murs!

Papy :thumb
revenons chez-nous sur notre reserve, entre quatre murs!
:heu Penses y deux fois avant d'écrire de tel choses.
«Entre 1920 et 1925 environ, le Ku Klux Klan comptait 80 000 membres au Vermont», relève Mark Richard. À la même époque, une étude intitulée Vermont Eugenics' Survey, conduite par le zoologiste Henry Perkins, visait à stériliser les familles vermontaises répondant aux trois «D»: délinquance, dépendance et défectuosité mentale (http://www.uvm.edu/~lkaelber/eugenics/VT/VT.html). «Les trois D étaient utilisés pour viser les pauvres, les handicapés, les Canadiens français et les Amérindiens»,
Non je ne fais que rapporter, un fait qui s'est réellement passé.
Et que je trouve ignoble et raciste, y avez-vous pensé 80 000 membres du KKK au Vermont seulement. On a qu'à voir tout ce que les Anglais on fait en Australie envers les autochtones, la Nouvelle-zélande aussi, Inde, ainsi que partout où ils se sont installé, cela a toujours été une question d'ethnicité, avec l'Anglais en haut dominant toutes les autres ethnies. C'est ahurrissant que de savoir cela et je ne comprends pas pourquoi on en parle pas plus et que les gens n'en soient pas plus au courant.

Et pour ce qui est des Canadiens-Anglais auquel tu dis Warrior qui nous a laissé notre religion et notre langue. Et bien tu devrais savoir que dans la plupart des endroits, dont les écoles il était interdit de parler français, jusque dans les années 1960.

Il ne faut pas se le cacher, le Canada a tout fait pour assimiler les canadiens-français.
Et cela continue même encore aujourd'hui, Service Canada est unilingue anglais dans les maritimes maintenant.

Si le Canada n'avait pas fait tant d'effort, pour assimiler les canadiens-français.
Le Canada serait plus francophone, si ce n'est pas majoritairement francophone.
Le nier est malhonnête et je ne comprends pas pourquoi persister à nier ou de faire passer les canadiens-français pour des chanceux d'être sous la botte des anglais ou de faire sentir les canadiens-français coupables depuis Jacques Cartier et que les canadiens-anglais n'ont rien à se reprocher.

Re: Vermont - KKK - stérilisation des femmes Québécoises.

Publié : dim. juil. 24, 2011 1:51 pm
par warrior
Oleolo:

Vous dites ce qui suit:

""""""""Le nier est malhonnête et je ne comprends pas pourquoi persister à nier ou de faire passer les canadiens-français pour des chanceux d'être sous la botte des anglais ou de faire sentir les canadiens-français coupables depuis Jacques Cartier et que les canadiens-anglais n'ont rien à se reprocher."""""""

Je ne prends pas pour les anglos! Je dis simplement qu'ils nous ont laissé notre religion et notre langue, j'aurais dû ajouter qu'ils voulaient nous assimiler, mais ça n'a pas marché en leur faveur et ils sont pris dans l'engrenage, c'est tout! C'est toujours une histoire de langue. Ça fait 80 ans que c'est la même histoire et j'en ai soupé, car rien ne changera. Vous n'y pouvez rien et on vous laissera tomber.
Changez de disque, ma foi!

Papy :thumb

Re: Vermont - KKK - stérilisation des femmes Québécoises.

Publié : dim. juil. 24, 2011 4:18 pm
par Léo
warrior a écrit :Je ne prends pas pour les anglos! Je dis simplement qu'ils nous ont laissé notre religion et notre langue, j'aurais dû ajouter qu'ils voulaient nous assimiler, mais ça n'a pas marché en leur faveur et ils sont pris dans l'engrenage, c'est tout! C'est toujours une histoire de langue. Ça fait 80 ans que c'est la même histoire et j'en ai soupé, car rien ne changera. Vous n'y pouvez rien et on vous laissera tomber.
Changez de disque, ma foi!

Papy :thumb
Je dis simplement qu'ils nous ont laissé notre religion et notre langue
Ce n'est absolument pas grâce à eux si on a gardé notre religion et notre langue, dans le ROC le fait français a été assimilé à tour de bras. Et ici au Québec on a fait des efforts incommensurables, pour que le fait français reste vivant. Et il faut dire que les canadiens-français ont été bien utiles, aux Anglais royalistes pour repousser les Américains chez eux.

Ne t'en déplaise, je dis bien la vérité et je ne me gênerais pas de souligner des incongruités.

Et si cela te dérange, en disant en avoir soupé. Rien ne te force, à participer sur ce poste.

Seule la vérité triomphe :thumb ( pour te titiller un peu Papy)

Re: Vermont - KKK - stérilisation des femmes Québécoises.

Publié : dim. juil. 24, 2011 5:00 pm
par lam129
Notre langue et notre religion ne sont pas un cadeau laissé de bonne grâce par les anglais, mais une monnaie d'échange laissée à l'Église Catholique pour qu'ils nous empêchent de rallier la révolution américaine.

Et depuis ils s'emploient à nous faire perdre cet acquis, car ils ne nous considèrent pas comme un des deux peuples fondateurs du Canada mais seulement comme les vaincus de 1759. Ils aimeraient bien qu'à cause de cette bataille de 15 minutes que l'on se résigne à abandonner notre langue comme l'on déjà fait tant de frenches canadians.

Le tollé soulevé au Canada anglais par la compensation de 12000$ versée à deux francos ontariens par Air Canada, qui avaient osé revendiquer leurs droits nous prouve bien la mentalité générale des anglophones canadiens.

D'ailleurs les anglais comme les américains ont cette faculté de renier leurs signatures et d'interpréter tout accord avec eux de la seule façon qui les arrange.

Re: Vermont - KKK - stérilisation des femmes Québécoises.

Publié : dim. juil. 24, 2011 5:08 pm
par administration
Je ne suis aucunement indépendantiste, mais force est d'admettre que le Canada anglais nous en fait baver...

Re: Vermont - KKK - stérilisation des femmes Québécoises.

Publié : dim. juil. 24, 2011 5:36 pm
par Léo
calimero a écrit :Je ne suis aucunement indépendantiste, mais force est d'admettre que le Canada anglais nous en fait baver...
Ça sert à quoi de rester avec eux, s'il nous en fait baver, comme tu dis? :heu

Re: Vermont - KKK - stérilisation des femmes Québécoises.

Publié : dim. juil. 24, 2011 7:07 pm
par administration
Oleolo a écrit :
calimero a écrit :Je ne suis aucunement indépendantiste, mais force est d'admettre que le Canada anglais nous en fait baver...
Ça sert à quoi de rester avec eux, s'il nous en fait baver, comme tu dis? :heu
Contrairement aux souverainistes qui veulent sacrer leur camp,moi je veux leur tenir tête et me faire ma place dans ce pays qui est aussi le mien!

Re: Vermont - KKK - stérilisation des femmes Québécoises.

Publié : dim. juil. 24, 2011 8:58 pm
par Léo
calimero a écrit :
Contrairement aux souverainistes qui veulent sacrer leur camp,moi je veux leur tenir tête et me faire ma place dans ce pays qui est aussi le mien!
Moi je préfère que le Québec devienne indépendant, que de mourir à petit feu et de continuer à penser que le Canada change.

L'histoire m'en est témoin, pourquoi tenir tête quand on sait que l'on ne sera jamais traité d'égal à égal.

Re: Vermont - KKK - stérilisation des femmes Québécoises.

Publié : lun. juil. 25, 2011 2:34 pm
par ventdulac
Oleolo a écrit :Et pour ce qui est des Canadiens-Anglais auquel tu dis Warrior qui nous a laissé notre religion et notre langue. Et bien tu devrais savoir que dans la plupart des endroits, dont les écoles il était interdit de parler français, jusque dans les années 1960.
Je ne peux corroborer cette affirmation, mais je peux affirmer que c'est grâce à Trudeau que les francophones hors du Québec ont droit à des commissions scolaires de leur langue et aussi à Alliance Québec. Par exemple, les néo-écossais ont un conseil scolaire francophone depuis 1982 grâce à l'article 23 de la charte des droits et libertés attachée à la nouvelle constitution canadienne et aux vagues de la décision de la cour supérieur du Québec (confirmée en 1984 par la cour suprême) confirmant le droit de recevoir l'éducation en anglais au Québec qui s'applique à l'inverse là-bas. Donc même pas 30 ans !
lam129 a écrit :Et depuis ils s'emploient à nous faire perdre cet acquis, car ils ne nous considèrent pas comme un des deux peuples fondateurs du Canada mais seulement comme les vaincus de 1759. Ils aimeraient bien qu'à cause de cette bataille de 15 minutes que l'on se résigne à abandonner notre langue comme l'on déjà fait tant de frenches canadians
Qu'un nombre important d'anglophones du Canada nous considèrent comme des vaincus et agissent ainsi je suis. D'ailleurs je ne comprends pas pourquoi les radicaux se disant souverainistes ont adopté une expression purement anglaise en parlant de la guerre de 1754 à 1760 en Amérique, comme étant la «conquête». Personne n'utilise cette expression, à mon avis réductrice, ailleurs dans le monde pour désigner cette guerre. Mais qu'on tente d'assoir son argumentation sur une bataille qui n'est pas plus significative que les autres de cette guerre, SVP trouvez quelque chose de plus convainquant. De plus, les tentatives d'assimilation ou d'expulsion des francophones de ce côté-ci de l'Atlantique ont débuté bien avant.

Re: Vermont - KKK - stérilisation des femmes Québécoises.

Publié : lun. juil. 25, 2011 2:50 pm
par warrior
ventdulac a écrit :
Oleolo a écrit :Et pour ce qui est des Canadiens-Anglais auquel tu dis Warrior qui nous a laissé notre religion et notre langue. Et bien tu devrais savoir que dans la plupart des endroits, dont les écoles il était interdit de parler français, jusque dans les années 1960.
Je ne peux corroborer cette affirmation, mais je peux affirmer que c'est grâce à Trudeau que les francophones hors du Québec ont droit à des commissions scolaires de leur langue et aussi à Alliance Québec. Par exemple, les néo-écossais ont un conseil scolaire francophone depuis 1982 grâce à l'article 23 de la charte des droits et libertés attachée à la nouvelle constitution canadienne et aux vagues de la décision de la cour supérieur du Québec (confirmée en 1984 par la cour suprême) confirmant le droit de recevoir l'éducation en anglais au Québec qui s'applique à l'inverse là-bas. Donc même pas 30 ans !
lam129 a écrit :Et depuis ils s'emploient à nous faire perdre cet acquis, car ils ne nous considèrent pas comme un des deux peuples fondateurs du Canada mais seulement comme les vaincus de 1759. Ils aimeraient bien qu'à cause de cette bataille de 15 minutes que l'on se résigne à abandonner notre langue comme l'on déjà fait tant de frenches canadians
Qu'un nombre important d'anglophones du Canada nous considèrent comme des vaincus et agissent ainsi je suis. D'ailleurs je ne comprends pas pourquoi les radicaux se disant souverainistes ont adopté une expression purement anglaise en parlant de la guerre de 1754 à 1760 en Amérique, comme étant la «conquête». Personne n'utilise cette expression, à mon avis réductrice, ailleurs dans le monde pour désigner cette guerre. Mais qu'on tente d'assoir son argumentation sur une bataille qui n'est pas plus significative que les autres de cette guerre, SVP trouvez quelque chose de plus convainquant. De plus, les tentatives d'assimilation ou d'expulsion des francophones de ce côté-ci de l'Atlantique ont débuté bien avant.
VentduLac:

Ça ne sert à rien de discuter avec ces gens, car ils ne savent pas de quoi ils parlent, disent n'importe quoi, et nous tombent dessus à la prochaine occasion! Oleolo est un dur de dur concernant la souveraineté, vivant dans le passé, refusant de se mettre à date, car nous sommes maintenant en 2011, les choses ont changées et rien ne le fera changer d'idée, il est "blasé" et rêve éveillé.
Pour avoir vayagé partout au Canada, je dis que c'est faux ces affirmations et que je fus toujours bien reçu et accepté partout dans ce beau et grand pays, je ne me considérais pas comme conquis non plus, c'est une question d'attitude les uns envers les autres!

Papy :thumb