Forum Québec

La chronique de Richard Martineau, hier...

Lien: La mort dans l'âme

Après l'histoire de M. Boisvenu, voilà un autre drame qui touche bien trop de gens au Québec...

C'est insupportable.

Père de 2 jeunes 17 et 19, je ne sais pas comment des parents peuvent survivre à une telle épreuve.

Selon l'article, la fille prenait des anti-dépresseurs et les parents ne le savaient pas. Comment pouvaient-il l'aider?

J'ai le souvenir, au 5e secondaire d'un ami qui s'était tiré une balle en pleune bouche. Je n'ai jamais su pourquoi!

Richard Martineau a écrit :Le 27 octobre, j’ai publié un courriel que j’avais reçu d’une lectrice de Saint-Hubert.

Cette dame se demandait pourquoi aucun docteur ne lui avait dit que sa fille de 15 ans prenait du Prozac pour traiter une dépression majeure.

Il a fallu que sa fille fasse une tentative de suicide pour qu’elle l’apprenne.

Moi, je me demande pourquoi l'adolescente a demandé à ce que le tout soit confidentiel.

Mon hypothèse: sa mère était probablement la cause première de sa dépression.

Édit: Quoi?! Jennifer Finnerty?! Je pense que je la connais...

Re-édit: Eh bah oui, merde, j'ai 6 ami(e)s FB en commun avec elle.

La criss de manie de faire croire qu'une ado de 14 ou 17 ans est solide sur ses patins!
Les profs,les logues,la police tout le monde est contre les parents,qui eux ,passent pour des arriérés de vouloir s'occupper de leurs enfants!
Puis ,quand elle se fait violer ou tuée ou qu'elle se suicide , les mêmes calvaires d'intervenants disent: Mais où étaient les parents!?

Je pense que c'est une réflexe d'autodestruction programmé à la naissance dans notre cerveaux, quand la nature décide pour une raison ou une autre qu'on ne devrais pas transmettre nos gènes le programme s'enclenche de lui même et on deviens suicidaire.

On observe le phénomène depuis des décennies chez des animaux et eux la détresse psychologique il ne connaissent pas ça.

calimero a écrit :Puis ,quand elle se fait violer ou tuée ou qu'elle se suicide , les mêmes calvaires d'intervenants disent: Mais où étaient les parents!?

Comme je le répéterai toujours: ils sont probablement, sans le savoir ni le vouloir, la cause principale du suicide de leur enfant.

En tous cas, dans mon cas, c'était ça.

'''Comme je le répéterai toujours: ils sont probablement, sans le savoir ni le vouloir, la cause principale du suicide de leur enfant'''''

évidemment...

calimero a écrit :'''Comme je le répéterai toujours: ils sont probablement, sans le savoir ni le vouloir, la cause principale du suicide de leur enfant'''''

évidemment...

Oui, évidemment.

Les pauvres parents.. je sais que quand un parent perds son bébé, sois mort-né ou en très bas âge par la maladie, chaque année il meurt un peu de l'intérieur, se demande de quoi son enfant aurait eu l'air, comment serait sa voix, serait-il bon à l'école? Chaque année, ils ajoutent une bougie fantôme sur le gâteau d'un petit être qui n'a amais vraiment vécu.
Imaginez quand l'enfant est mort d'un suicide?? Les parents doivent s'en vouloir à vie.. pourquoi je n'ai pas remarqué tel ou tel comportement, pour quoi il ne m'a pas dit que ça n'allait pas? Mais la plupart du temps, je pense que les parents n'ont rien vu changer. Le problème avec les jeunes, c'est qu'ils ne parlent pas de leur problèmes.. Pour diverses raisons, mais entre-autres, je pense que la dépression est encore tabou dans notre société... je suis convaincue que beaucoup de jeunes vont chercher de l'aide et se font répondre que ce n'est que la crise d'adolescence. Mais c'est plus que ça. C'est un mal de vivre.
Plus jeune, j'ai eu aussi un énorme mal de vivre.. j'ai voulu en finir plusieurs fois, mais je n'ai jamais osé faire un grand geste. J'étais quand même en mode autodestruction. Drogues, alcool, mutilation, auto-dérision, name it. Est-ce que j'ai été chercher de l'aide? Non. Est-ce que j'en aurait eu besoin? Oui. Mais j'ai été assez forte pour me trouver une raison de m'accrocher. Et je m'y suis accrochée, tant bien que mal..
C'est pas tout les jeunes qui sont capable de trouver une seule petite étoile dans leur vie noire et froide pour s'y accrocher.