Ces Allemands qui ne supportent pas les bambins
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Re: Ces Allemands qui ne supportent pas les bambins
Justement, ce qui m'a choquée, c'est ce que Calimera attribue aux Childfree ; si tu me permets Mark, j'aimerais savoir ou il a pris l'information selon laquelle les No kidding veulent éliminer toutes ces choses ? Jamais je n'ai entendu de telles choses et croyez-moi, j'en vois de toutes les couleurs sur les forums childfree.
Si la société nous donnait le droit moral de ne pas avoir d'enfants, et là je le dis en tant que femme, il n'existerait pas de mouvement childfree. Or, il appert que dès lors qu'un individu, et particulièrement une femme, affirme ne pas vouloir d'enfants, elle se heurte nécessairement aux platitudes du genre ''tu es encore jeune'' (pour les moins de 35 ans), ''tu vas le regretter''(pour les plus de 35 ans), ''c'est la plus belle chose du monde'' (c'est très subjectif). Je vous épargne également les batailles sur le plan médical pour obtenir une stérilisation lorsqu'on est nullipare. On conçoit encore mal qu'une femme puisse ne jamais vouloir d'enfant. Et ce qui me choque, c'est que les féministes se sont battues pour avoir accès à des contraceptifs, disposer librement de leur corps et de leur sexualité, avoir une carrière, etc. Dans mon livre à moi, cela signifie que la féminité se décuple en de multiples modèles, et que la maternité n'est plus l'unique façon pour une femme de s'accomplir. Or, croyez-le ou non, des childfree se font très souvent dire des commentaires en ce sens - qu'une femme n'est vraiment une femme qu'une fois qu'elle a enfanté. Ici même et en France !
Dès lors, les gens qui se sentent incompris et jugés dans leur choix se rassemblent en petits groupes, j'irais jusqu'à dire ''de soutien'', pour partager leurs expériences et, il est vrai, se défouler sur les politiques et commentaires pro-natalistes auxquels ils sont exposés tous les jours. Première source de malentendu, car la plupart des childfree adorent les enfants et ne veulent que leur bien-être, ils font simplement le choix de ne pas en avoir eux-mêmes. Deuxième source de malentendus: la plupart des childfree en ont contre les enfants mal élevés, ceux qui ''dérangent'', ainsi que l'attitude de certains parents pour qui leur enfant devient véritablement leur faire-valoir au plan social. Ce ne sont pas tous les enfants qui dérangent ! Mais, même les non-childfree se plaignent de certains enfants qui, laissés à eux-mêmes, font la loi, dictent leurs exigences, ne font montre de respect à personne ! Par ailleurs, est-ce vraiment la faute des enfants ? Est-ce que les parents n'ont pas leur rôle à jouer dans l'éducation de leurs enfants ? Bref, les childfree sont loin d'être les seuls à réaliser ce genre de choses et à dénoncer certains comportements, et plus souvent qu'autrement, ils dénoncent l'irresponsabilité de certains adultes, plus que les enfants !
Par contre, comme tous les individus sont différents, il y a bien sûr des childfree qui sont plus tranchés que d'autres, plus radicaux. Mais même les mouvements comme celui de l'extinction humaine volontaire ne prônent pas un mode de vie à imposer à tous, jamais les childfree ne font de prosélytisme. Autre malentendu courant ! Les childfree revendiquent un tas de choses : qu'on rende la stérilisation plus accessible aux nullipares, qu'on reconnaisse socialement la valeur humaine et pas seulement dans la maternité, qu'on élargisse la perception commune de la féminité, qu'on cesse de les traiter d'égoïstes, etc. Mais ils ne revendiquent jamais qu'on cesse de faire des enfants. Plusieurs travaillent avec des enfants ! Ils revendiquent peut-être simplement que l'on respecte leur mode de vie, que l'enfant ne soit pas toujours le centre de tout, au détriment parfois du respect des autres.
Voilà, je ne sais pas si cela explicite suffisamment le point de vue, mais j'espère avoir démystifié certaines choses et brisé quelques préjugés !
Si la société nous donnait le droit moral de ne pas avoir d'enfants, et là je le dis en tant que femme, il n'existerait pas de mouvement childfree. Or, il appert que dès lors qu'un individu, et particulièrement une femme, affirme ne pas vouloir d'enfants, elle se heurte nécessairement aux platitudes du genre ''tu es encore jeune'' (pour les moins de 35 ans), ''tu vas le regretter''(pour les plus de 35 ans), ''c'est la plus belle chose du monde'' (c'est très subjectif). Je vous épargne également les batailles sur le plan médical pour obtenir une stérilisation lorsqu'on est nullipare. On conçoit encore mal qu'une femme puisse ne jamais vouloir d'enfant. Et ce qui me choque, c'est que les féministes se sont battues pour avoir accès à des contraceptifs, disposer librement de leur corps et de leur sexualité, avoir une carrière, etc. Dans mon livre à moi, cela signifie que la féminité se décuple en de multiples modèles, et que la maternité n'est plus l'unique façon pour une femme de s'accomplir. Or, croyez-le ou non, des childfree se font très souvent dire des commentaires en ce sens - qu'une femme n'est vraiment une femme qu'une fois qu'elle a enfanté. Ici même et en France !
Dès lors, les gens qui se sentent incompris et jugés dans leur choix se rassemblent en petits groupes, j'irais jusqu'à dire ''de soutien'', pour partager leurs expériences et, il est vrai, se défouler sur les politiques et commentaires pro-natalistes auxquels ils sont exposés tous les jours. Première source de malentendu, car la plupart des childfree adorent les enfants et ne veulent que leur bien-être, ils font simplement le choix de ne pas en avoir eux-mêmes. Deuxième source de malentendus: la plupart des childfree en ont contre les enfants mal élevés, ceux qui ''dérangent'', ainsi que l'attitude de certains parents pour qui leur enfant devient véritablement leur faire-valoir au plan social. Ce ne sont pas tous les enfants qui dérangent ! Mais, même les non-childfree se plaignent de certains enfants qui, laissés à eux-mêmes, font la loi, dictent leurs exigences, ne font montre de respect à personne ! Par ailleurs, est-ce vraiment la faute des enfants ? Est-ce que les parents n'ont pas leur rôle à jouer dans l'éducation de leurs enfants ? Bref, les childfree sont loin d'être les seuls à réaliser ce genre de choses et à dénoncer certains comportements, et plus souvent qu'autrement, ils dénoncent l'irresponsabilité de certains adultes, plus que les enfants !
Par contre, comme tous les individus sont différents, il y a bien sûr des childfree qui sont plus tranchés que d'autres, plus radicaux. Mais même les mouvements comme celui de l'extinction humaine volontaire ne prônent pas un mode de vie à imposer à tous, jamais les childfree ne font de prosélytisme. Autre malentendu courant ! Les childfree revendiquent un tas de choses : qu'on rende la stérilisation plus accessible aux nullipares, qu'on reconnaisse socialement la valeur humaine et pas seulement dans la maternité, qu'on élargisse la perception commune de la féminité, qu'on cesse de les traiter d'égoïstes, etc. Mais ils ne revendiquent jamais qu'on cesse de faire des enfants. Plusieurs travaillent avec des enfants ! Ils revendiquent peut-être simplement que l'on respecte leur mode de vie, que l'enfant ne soit pas toujours le centre de tout, au détriment parfois du respect des autres.
Voilà, je ne sais pas si cela explicite suffisamment le point de vue, mais j'espère avoir démystifié certaines choses et brisé quelques préjugés !
Re: Ces Allemands qui ne supportent pas les bambins
Merci pour l'extrait Calimero, je n'avais jamais lu de telles choses (du moins, pas dans un contexte sérieux. Quand une situation nous horripile, on dit bien des choses sur le coup de l'émotion, mais je n'ai jamais vu qui que ce soit militer pour de telles choses). Retirer les congés parentaux par exemple, à mes yeux est en totale contradiction avec l'esprit childfree, qui veut que les parents assument leur progéniture ; quelle logique à ce que les parents ne puissent pas obtenir de congé pour s'en occuper ? C'est un non-sens à mes yeux. Les femmes au foyer devraient même recevoir davantage de prestations ...
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Re: Ces Allemands qui ne supportent pas les bambins
Un autre article :
Planète Childfree
Pour certains, les notions de baby blues, de liste d’attente de crèche, de pension alimentaire ou de descente d’organes post-partum resteront des abstractions. Et pour cause : ils n’auront jamais d’enfant et ils décident de faire de cette non-reproduction choisie leur cheval de bataille. Bienvenue sur la planète des « Childfree by choice ».
Fils de la révolution sexuelle et des mutations familiales, traumatisés par la surpopulation, l’éducation laxiste, la crise du logement, la hausse du coût de la vie ou le sacrifice de leur carrière professionnelle, les childfree revendiquent une stérilité heureuse. La notion classique de « childless » (en manque d’enfant) a ainsi été remplacée par celle de « childfree », où la calamité devient une liberté. Pour la gaudriole, ils arborent des T-shirts « Have sex, not children ». Portent des badges où le slogan « If you can’t feed them, don’t breed them » barre en rouge une silhouette féminine de quelque pays du tiers-monde à la fertilité trop bien connue. Sont friands de formules renversant les stéréotypes, du genre : « Les enfants sont un substitut pathétique de ceux qui ne peuvent pas avoir d’animaux ». Sur les dizaines de forums et de listes de diffusion consultables, nombreux sont les messages qui retracent le parcours du combattant que représentent une vasectomie ou une ligature des trompes, mesures de stérilisation définitive souvent pratiquées par les Childfree, et pour lesquelles de nombreux militent. Alors que nous en sommes encore à revendiquer le droit à l’avortement, les distributeurs de préservatifs et la pilule du lendemain dans les lycées.
Pour être un Childfree, rien de plus facile : il suffit de ne pas avoir d’enfant et d’en être fier. Ensuite, les motivations et les degrés de pédophobie varient. Certains adorent les marmots, du moment qu’ils ne sortent pas de leur utérus ou de leurs testicules. D’autres ressentent à leur contact la même sympathie que pour des animaux de zoo. D’autres encore ne peuvent carrément pas les sentir et entretiennent une haine farouche à leur égard. Pour Jennifer Shawne, l’auteur de Baby Not On Board, A Celebration Of Life Without Kids (Chronicle Books, 2005), le mouvement Childfree est un symptôme sociologique, une réaction contre une vision unilatérale : « Nous vivons dans une société où tout tourne autour des enfants. Mais tout le monde ne les trouve pas aussi intéressants ». Selon les créateurs du site Happily Childfree, le Childfree -type doit combattre la pression reproductrice de sa famille et de ses pairs, et militer quotidiennement pour l’égalité de ses droits avec les « Breeders » - littéralement, les « éleveurs », terme qui désigne toute personne ayant procréé pour les plus extrémistes, ou simplement les géniteurs de « brats » (« sales gosses ») pour les plus modérés.
Au bureau, par exemple : pourquoi devoir tolérer la vue du nouveau-né de son collègue, cotiser pour lui acheter un bavoir, comprendre qu’un autre doit partir plus tôt pour aller chercher sa cadette à l’école ou l’emmener chez le médecin pour la troisième fois du mois, quand votre patron refuse de vous donner une heure de répit pour récupérer d’une cuite ou pour vous permettre de partir plus tôt en week-end ? Debra Mollen, assistante à la chaire de psychologie à l’Université du Texas, a mené en 2004 la première étude quantitative sur les femmes Childfree aux Etats-Unis. Elle confirme ces inégalités dans le monde du travail : « Les femmes enceintes ont de meilleures places de parking, les personnes sans enfants doivent travailler plus que celles qui en ont et qui peuvent profiter de réductions d’impôt. Il y existe de réelles sanctions sociales pour ceux qui choisissent de ne pas se reproduire ». Dans la rue ou dans les supermarchés, les choses ne vont pas mieux : qui s’occupe de faire taire les braillards, de calmer ceux qui vous bousculent et de moucher les morveux ? A la télévision, pourquoi devoir supporter un film défiguré par des pictogrammes ? Les Childfree entendent transcrire dans la loi ces irritations et discriminations dont ils s’estiment victimes. Rendre illégal, par exemple, le changement de couche en public - « non seulement parce que c’est dégoûtant, mais parce que c’est aussi un danger biologique », déclare Jennifer Bermann, d’Happily Childfree. Autoriser la construction de lieux (restaurants, magasins, complexes immobiliers et autres) « sans-enfants » comme il y en a des non-fumeurs. Réserver des zones privatives aux femmes qui allaitent en public. Et bien d’autres revendications. Depuis 1995, le rêve a commencé à devenir réalité en Australie, seconde terre de prédilection du réseau Childfree après l’Amérique du Nord : le premier restaurant interdit aux enfant a ouvert ses portes.
Dans les motivations des Childfree, le spectre de la surpopulation tient une place de choix. L’une des nombreuses branches du réseau est formée par le Mouvement pour l’extinction volontaire de l’humanité (les « Vehements : Voluntary Human Extinction Movement »). Comme leur nom l’indique, ces militants de la stérilité lutte pour le suicide de l’espèce par non-reproduction. « L'extinction progressive de l'espèce humaine par l'abandon volontaire de la reproduction permettrait à la Biosphère de recouvrer une bonne santé. Le manque d'espace vital et les pénuries en ressources naturelles trouveraient leur solution si la population humaine était moins nombreuse et moins dense ». Pour ces sympathiques anarcho-écolo-misanthropes, et pour leur non-fondateur Les U. Knight, le « fascisme reproductif » mène la planète à sa perte. En considérant comme « naturel » l’instinct de reproduction, on confond l’effet secondaire à sa cause primaire : « Notre véritable pulsion c’est le sexe, et non la reproduction, de la même manière que le véritable instinct de l’écureuil, c’est de cacher des noisettes et non pas de planter des arbres ».
Outre-Atlantique, au pays de la sainte Trinité Ronald Mac Donald’s, Mickey Mouse et Halloween Party, les Childfree sont souvent vus comme de mauvais citoyens, de mauvais chrétiens, de mauvais Américains. Quasiment des sociopathes. Ils ont donc du mal à se faire beaucoup d’amis. Ce constat a abouti à la création de NO KIDDING !, un « Club social d’adultes childfree », à Vancouver en 1984 - date qui représente pour beaucoup de membres du réseau le point de départ du mouvement Childfree. « La plupart des membres de NO KIDDING ! ont longuement et difficilement réfléchi au fait d'être parent et beaucoup en ont conclu (pour différentes raisons) que ce n'était pas pour eux. D'autres ne se sont pas encore décidés. Enfin, certains auront des enfants dans le futur, mais ne sont pour le moment pas prêts (même si leurs autres amis sont déjà parents et les pressent de faire de même) et d'autres qui voulaient en avoir n'ont pas pu assouvir leur désir. Ils ont tous rejoints NO KIDDING! pour fréquenter d'autres personnes, pour parler d'autres choses que seulement des enfants, sujet peu passionnant pour celui qui n'en a pas ». Tel est le « manifeste » de cette association dont le site Internet référence les joyeuses activités (pratiquement toutes non-fumeur, nous précise-t-on). Elles rassemblent, trois à huit fois par mois, les membres du groupe en mal d’amis plus que d’enfants : promenades, fêtes du vin et du fromage, ski nautique, visite de galeries d'art, soirées pyjama, observations astronomiques, cinéma, karting, pique-nique, etc. L’adhésion au NO KIDDING !, qui compte aujourd’hui quatre-vingt-douze délégations régionales sur neuf pays, se fait sur un seul critère sélectif : ne pas avoir d’enfant. Si, par malheur, votre conjoint en a eu d’un premier lit et que vous souhaitiez malgré tout le faire profiter des avantages de votre groupe de copains, il devra payer une cotisation majorée d’invité, ne pourra participer aux votes et, en aucun cas, ne pourra emmener son engeance aux réunions et activités. Sous peine d’être stérilisé(e) de force ? Pour Darlene, 46 ans, et membre depuis quatre ans de NO KIDDING, l’entrée dans le groupe a été une révélation : « La première fois que j’ai participé à une réunion NO KIDDING !, c’était extraordinaire, j’étais dans la même pièce que plusieurs femmes qui avaient d’autres sujets de conversation que leurs enfants. Je ne savais pas qu’il existait d’autres personnes comme moi sur Terre. C'était vraiment une expérience incroyable que de rencontrer des femmes dont la vie ne tournait pas autour de celles de leur progéniture ». Pour Diane, 40 ans, la vision de ses contemporains est plus sévère : « Nous vivons dans une société qui a été littéralement lobotomisée par l’idée qu’il n’y a pas mieux pour son épanouissement personnel que de faire un enfant. Mais c’est en réalité une obligation et non plus un choix. Si vous n’avez pas d’enfant, vous êtes au mieux pris en pitié, au pire, on vous regarde comme le diable en personne ». Ce constat commence même à percer chez certains leaders d’opinion, comme George Clooney, acteur qui possède peut-être les gamètes les plus convoités de la planète : « Ne pas avoir d’enfant devrait être considéré comme un choix possible, comme le fait d’en avoir ». Ou encore Oprah Winfrey, carrément pragmatique : « Je n’ai pas de temps pour un enfant ».
Question chiffres, les statistiques attestent de la croissance de la philosophie Childfree. On estime à près de 20 % le nombre de femmes qui, dans le monde occidental, atteignent la ménopause sans s’être reproduites. Selon le sondage de 2002 du Centre de contrôle américain des maladies (Fertility, Family Planning And Reproductive Health Of U.S.), le refus d’enfant devient une option de plus en plus populaire. Sur les 61,6 millions de femmes âgées entre 15 et 44 ans, 6,2 % étaient volontairement sans enfant, contre 4,9 % en 1982. Les femmes sans enfant qui espèrent se reproduire avant leur ménopause étaient 13 % en 2002 contre 25 % en 1995. Au Canada, 37 % des familles sont déjà sans enfant. 7 % des Canadiennes entre 20 et 34, tout niveau d’éducation confondu, déclarent ne jamais vouloir d’enfant. Les chiffres grimpent aux Etats-Unis où, selon le Bureau fédéral de recensement, 42,2 % des femmes sont nullipares. Pour l’American Demographics Magazine, le nombre de couples mariés sans enfant devrait franchir la barre des 50 % d’ici 2010. Des chiffres que l'on retrouve dans la plupart des sociétés occidentales. La non-reprodution de l’espèce humaine est en marche.
Planète Childfree
Pour certains, les notions de baby blues, de liste d’attente de crèche, de pension alimentaire ou de descente d’organes post-partum resteront des abstractions. Et pour cause : ils n’auront jamais d’enfant et ils décident de faire de cette non-reproduction choisie leur cheval de bataille. Bienvenue sur la planète des « Childfree by choice ».
Fils de la révolution sexuelle et des mutations familiales, traumatisés par la surpopulation, l’éducation laxiste, la crise du logement, la hausse du coût de la vie ou le sacrifice de leur carrière professionnelle, les childfree revendiquent une stérilité heureuse. La notion classique de « childless » (en manque d’enfant) a ainsi été remplacée par celle de « childfree », où la calamité devient une liberté. Pour la gaudriole, ils arborent des T-shirts « Have sex, not children ». Portent des badges où le slogan « If you can’t feed them, don’t breed them » barre en rouge une silhouette féminine de quelque pays du tiers-monde à la fertilité trop bien connue. Sont friands de formules renversant les stéréotypes, du genre : « Les enfants sont un substitut pathétique de ceux qui ne peuvent pas avoir d’animaux ». Sur les dizaines de forums et de listes de diffusion consultables, nombreux sont les messages qui retracent le parcours du combattant que représentent une vasectomie ou une ligature des trompes, mesures de stérilisation définitive souvent pratiquées par les Childfree, et pour lesquelles de nombreux militent. Alors que nous en sommes encore à revendiquer le droit à l’avortement, les distributeurs de préservatifs et la pilule du lendemain dans les lycées.
Pour être un Childfree, rien de plus facile : il suffit de ne pas avoir d’enfant et d’en être fier. Ensuite, les motivations et les degrés de pédophobie varient. Certains adorent les marmots, du moment qu’ils ne sortent pas de leur utérus ou de leurs testicules. D’autres ressentent à leur contact la même sympathie que pour des animaux de zoo. D’autres encore ne peuvent carrément pas les sentir et entretiennent une haine farouche à leur égard. Pour Jennifer Shawne, l’auteur de Baby Not On Board, A Celebration Of Life Without Kids (Chronicle Books, 2005), le mouvement Childfree est un symptôme sociologique, une réaction contre une vision unilatérale : « Nous vivons dans une société où tout tourne autour des enfants. Mais tout le monde ne les trouve pas aussi intéressants ». Selon les créateurs du site Happily Childfree, le Childfree -type doit combattre la pression reproductrice de sa famille et de ses pairs, et militer quotidiennement pour l’égalité de ses droits avec les « Breeders » - littéralement, les « éleveurs », terme qui désigne toute personne ayant procréé pour les plus extrémistes, ou simplement les géniteurs de « brats » (« sales gosses ») pour les plus modérés.
Au bureau, par exemple : pourquoi devoir tolérer la vue du nouveau-né de son collègue, cotiser pour lui acheter un bavoir, comprendre qu’un autre doit partir plus tôt pour aller chercher sa cadette à l’école ou l’emmener chez le médecin pour la troisième fois du mois, quand votre patron refuse de vous donner une heure de répit pour récupérer d’une cuite ou pour vous permettre de partir plus tôt en week-end ? Debra Mollen, assistante à la chaire de psychologie à l’Université du Texas, a mené en 2004 la première étude quantitative sur les femmes Childfree aux Etats-Unis. Elle confirme ces inégalités dans le monde du travail : « Les femmes enceintes ont de meilleures places de parking, les personnes sans enfants doivent travailler plus que celles qui en ont et qui peuvent profiter de réductions d’impôt. Il y existe de réelles sanctions sociales pour ceux qui choisissent de ne pas se reproduire ». Dans la rue ou dans les supermarchés, les choses ne vont pas mieux : qui s’occupe de faire taire les braillards, de calmer ceux qui vous bousculent et de moucher les morveux ? A la télévision, pourquoi devoir supporter un film défiguré par des pictogrammes ? Les Childfree entendent transcrire dans la loi ces irritations et discriminations dont ils s’estiment victimes. Rendre illégal, par exemple, le changement de couche en public - « non seulement parce que c’est dégoûtant, mais parce que c’est aussi un danger biologique », déclare Jennifer Bermann, d’Happily Childfree. Autoriser la construction de lieux (restaurants, magasins, complexes immobiliers et autres) « sans-enfants » comme il y en a des non-fumeurs. Réserver des zones privatives aux femmes qui allaitent en public. Et bien d’autres revendications. Depuis 1995, le rêve a commencé à devenir réalité en Australie, seconde terre de prédilection du réseau Childfree après l’Amérique du Nord : le premier restaurant interdit aux enfant a ouvert ses portes.
Dans les motivations des Childfree, le spectre de la surpopulation tient une place de choix. L’une des nombreuses branches du réseau est formée par le Mouvement pour l’extinction volontaire de l’humanité (les « Vehements : Voluntary Human Extinction Movement »). Comme leur nom l’indique, ces militants de la stérilité lutte pour le suicide de l’espèce par non-reproduction. « L'extinction progressive de l'espèce humaine par l'abandon volontaire de la reproduction permettrait à la Biosphère de recouvrer une bonne santé. Le manque d'espace vital et les pénuries en ressources naturelles trouveraient leur solution si la population humaine était moins nombreuse et moins dense ». Pour ces sympathiques anarcho-écolo-misanthropes, et pour leur non-fondateur Les U. Knight, le « fascisme reproductif » mène la planète à sa perte. En considérant comme « naturel » l’instinct de reproduction, on confond l’effet secondaire à sa cause primaire : « Notre véritable pulsion c’est le sexe, et non la reproduction, de la même manière que le véritable instinct de l’écureuil, c’est de cacher des noisettes et non pas de planter des arbres ».
Outre-Atlantique, au pays de la sainte Trinité Ronald Mac Donald’s, Mickey Mouse et Halloween Party, les Childfree sont souvent vus comme de mauvais citoyens, de mauvais chrétiens, de mauvais Américains. Quasiment des sociopathes. Ils ont donc du mal à se faire beaucoup d’amis. Ce constat a abouti à la création de NO KIDDING !, un « Club social d’adultes childfree », à Vancouver en 1984 - date qui représente pour beaucoup de membres du réseau le point de départ du mouvement Childfree. « La plupart des membres de NO KIDDING ! ont longuement et difficilement réfléchi au fait d'être parent et beaucoup en ont conclu (pour différentes raisons) que ce n'était pas pour eux. D'autres ne se sont pas encore décidés. Enfin, certains auront des enfants dans le futur, mais ne sont pour le moment pas prêts (même si leurs autres amis sont déjà parents et les pressent de faire de même) et d'autres qui voulaient en avoir n'ont pas pu assouvir leur désir. Ils ont tous rejoints NO KIDDING! pour fréquenter d'autres personnes, pour parler d'autres choses que seulement des enfants, sujet peu passionnant pour celui qui n'en a pas ». Tel est le « manifeste » de cette association dont le site Internet référence les joyeuses activités (pratiquement toutes non-fumeur, nous précise-t-on). Elles rassemblent, trois à huit fois par mois, les membres du groupe en mal d’amis plus que d’enfants : promenades, fêtes du vin et du fromage, ski nautique, visite de galeries d'art, soirées pyjama, observations astronomiques, cinéma, karting, pique-nique, etc. L’adhésion au NO KIDDING !, qui compte aujourd’hui quatre-vingt-douze délégations régionales sur neuf pays, se fait sur un seul critère sélectif : ne pas avoir d’enfant. Si, par malheur, votre conjoint en a eu d’un premier lit et que vous souhaitiez malgré tout le faire profiter des avantages de votre groupe de copains, il devra payer une cotisation majorée d’invité, ne pourra participer aux votes et, en aucun cas, ne pourra emmener son engeance aux réunions et activités. Sous peine d’être stérilisé(e) de force ? Pour Darlene, 46 ans, et membre depuis quatre ans de NO KIDDING, l’entrée dans le groupe a été une révélation : « La première fois que j’ai participé à une réunion NO KIDDING !, c’était extraordinaire, j’étais dans la même pièce que plusieurs femmes qui avaient d’autres sujets de conversation que leurs enfants. Je ne savais pas qu’il existait d’autres personnes comme moi sur Terre. C'était vraiment une expérience incroyable que de rencontrer des femmes dont la vie ne tournait pas autour de celles de leur progéniture ». Pour Diane, 40 ans, la vision de ses contemporains est plus sévère : « Nous vivons dans une société qui a été littéralement lobotomisée par l’idée qu’il n’y a pas mieux pour son épanouissement personnel que de faire un enfant. Mais c’est en réalité une obligation et non plus un choix. Si vous n’avez pas d’enfant, vous êtes au mieux pris en pitié, au pire, on vous regarde comme le diable en personne ». Ce constat commence même à percer chez certains leaders d’opinion, comme George Clooney, acteur qui possède peut-être les gamètes les plus convoités de la planète : « Ne pas avoir d’enfant devrait être considéré comme un choix possible, comme le fait d’en avoir ». Ou encore Oprah Winfrey, carrément pragmatique : « Je n’ai pas de temps pour un enfant ».
Question chiffres, les statistiques attestent de la croissance de la philosophie Childfree. On estime à près de 20 % le nombre de femmes qui, dans le monde occidental, atteignent la ménopause sans s’être reproduites. Selon le sondage de 2002 du Centre de contrôle américain des maladies (Fertility, Family Planning And Reproductive Health Of U.S.), le refus d’enfant devient une option de plus en plus populaire. Sur les 61,6 millions de femmes âgées entre 15 et 44 ans, 6,2 % étaient volontairement sans enfant, contre 4,9 % en 1982. Les femmes sans enfant qui espèrent se reproduire avant leur ménopause étaient 13 % en 2002 contre 25 % en 1995. Au Canada, 37 % des familles sont déjà sans enfant. 7 % des Canadiennes entre 20 et 34, tout niveau d’éducation confondu, déclarent ne jamais vouloir d’enfant. Les chiffres grimpent aux Etats-Unis où, selon le Bureau fédéral de recensement, 42,2 % des femmes sont nullipares. Pour l’American Demographics Magazine, le nombre de couples mariés sans enfant devrait franchir la barre des 50 % d’ici 2010. Des chiffres que l'on retrouve dans la plupart des sociétés occidentales. La non-reprodution de l’espèce humaine est en marche.
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Re: Ces Allemands qui ne supportent pas les bambins
EdenFallen a écrit :Merci pour l'extrait Calimero, je n'avais jamais lu de telles choses (du moins, pas dans un contexte sérieux. Quand une situation nous horripile, on dit bien des choses sur le coup de l'émotion, mais je n'ai jamais vu qui que ce soit militer pour de telles choses). Retirer les congés parentaux par exemple, à mes yeux est en totale contradiction avec l'esprit childfree, qui veut que les parents assument leur progéniture ; quelle logique à ce que les parents ne puissent pas obtenir de congé pour s'en occuper ? C'est un non-sens à mes yeux. Les femmes au foyer devraient même recevoir davantage de prestations ...
Tu me rassures!
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Re: Ces Allemands qui ne supportent pas les bambins
Le problème avec ''No kidding'' c'est que ce n'est PAS un mouvement de revendication pour ceux qui ne veulent pas d'enfants,mais plutôt un mouvement pour éliminer les enfants et leurs avantages de la société!
Qu'un groupe voulant se réunir pour chercher du réconfort et de l'écoute pour bien vivre le fait de ne pas vouloir d'enfants est une chose!
Oui,la socialisation entre mères peut être abrutissante!
Ma femme qui a eu 4 enfants a elle même dit:j'suis tannée d'entendre parler de bébés à journée longue!
Alors c'est bon de pouvoir discuter entre ''non parents''
Et oui,il est correct de vouloir faire respecter notre choix de ne pas avoir d'enfants!
Mais il faudrait vous dissocier de ces deux groupes ..et créer un regroupement avec un autre nom!
J'ai eu affaire avec un groupe de'' No kidding'' et me faire traiter de vermine ...je l'ai pas aimé!
Qu'un groupe voulant se réunir pour chercher du réconfort et de l'écoute pour bien vivre le fait de ne pas vouloir d'enfants est une chose!
Oui,la socialisation entre mères peut être abrutissante!
Ma femme qui a eu 4 enfants a elle même dit:j'suis tannée d'entendre parler de bébés à journée longue!
Alors c'est bon de pouvoir discuter entre ''non parents''
Et oui,il est correct de vouloir faire respecter notre choix de ne pas avoir d'enfants!
Mais il faudrait vous dissocier de ces deux groupes ..et créer un regroupement avec un autre nom!
J'ai eu affaire avec un groupe de'' No kidding'' et me faire traiter de vermine ...je l'ai pas aimé!
Re: Ces Allemands qui ne supportent pas les bambins
Calimero, ton article dépeint en partie les childfree, mais il contribue surtout à caricaturer, stéréotyper et diaboliser les childfree ; on voit bien qu'il a été écrit par quelqu'un qui les a en horreur et qui n'y connaît rien !
Par ailleurs, cet auteur est déloyal car même l'humour childfree passe pour de la propagande de 1er degré, et je trouve cela lamentable ! Ces affichettes ''have sex, not children'' font fureur chez les childfree car elles sont une façon humoristique de passer le message et de faire leur coming-out, mais pour cet auteur, cela devient une insulte frondeuse. Idem pour le ''if you don't feed them, don't breed them''. Je ne dis pas cela en politicienne, mais les childfree font une différence entre les parents (adultes responsables qui élèvent bien leurs enfants) et les pondeurs (breeders), ces personnes qui font des bébés pour attirer l'attention, pour retenir leur conjoint ou pour obtenir différents avantages sociaux. Dire que seulement les childfree dénoncent ce genre de personne est malhonnête et c'est vouloir tout interpréter au premier degré. Les ''breeders'' font l'objet de la majorité des critiques childfree, et non les ''parents'' (quel non-sens, ce serait ne pas aimer nos propres parents, par exemple !)
Pour ce qui est de cet extrait
Par ailleurs, cette citation
Sérieusement Calimero, ce texte-là est une propagande, ce ne sont pas les childfree qui en sont. C'est comme si tu avais trouvé un texte sur les gothiques, dans lequel l'auteur ne prenait que les extraits juteux d'un jeune marginal drogué, d'un autre ayant des problèmes de violence, qu'il recenserait combien d'entre eux font des sacrifices sataniques et autres incongruités du genre.
J'espère que les gens vont lire cela avec l'esprit critique, car cela me désole. Ce texte dépeint les childfree comme des êtres insensibles et imbus d'eux-mêmes, et dieu sait à quel point c'est tout le contraire en réalité ! Je ne me reconnais pas du tout dans le portrait insidieux que trace cet auteur du mouvement childfree, et je ne reconnais pas non plus celles que je côtoie sur les différents forums.
Par ailleurs, cet auteur est déloyal car même l'humour childfree passe pour de la propagande de 1er degré, et je trouve cela lamentable ! Ces affichettes ''have sex, not children'' font fureur chez les childfree car elles sont une façon humoristique de passer le message et de faire leur coming-out, mais pour cet auteur, cela devient une insulte frondeuse. Idem pour le ''if you don't feed them, don't breed them''. Je ne dis pas cela en politicienne, mais les childfree font une différence entre les parents (adultes responsables qui élèvent bien leurs enfants) et les pondeurs (breeders), ces personnes qui font des bébés pour attirer l'attention, pour retenir leur conjoint ou pour obtenir différents avantages sociaux. Dire que seulement les childfree dénoncent ce genre de personne est malhonnête et c'est vouloir tout interpréter au premier degré. Les ''breeders'' font l'objet de la majorité des critiques childfree, et non les ''parents'' (quel non-sens, ce serait ne pas aimer nos propres parents, par exemple !)
Pour ce qui est de cet extrait
Je trouve que les sous-entendus de cet auteur sont ignobles. Ce combat est important pour la reconnaissance de tous les statuts de parentalité et de non parentalité, et surtout, pour achever de rendre la femme réellement maîtresse de son corps.Sur les dizaines de forums et de listes de diffusion consultables, nombreux sont les messages qui retracent le parcours du combattant que représentent une vasectomie ou une ligature des trompes, mesures de stérilisation définitive souvent pratiquées par les Childfree, et pour lesquelles de nombreux militent.
Par ailleurs, cette citation
est particulièrement ridicule. J'ai parlé des groupes childfree comme d'un groupe de ''soutien'' et le mot est faible ; pour plusieurs, il est l'unique endroit ou la personne peut être entièrement vraie, et ne se fait pas juger. Plusieurs childfree passent des années avant de se décider à annoncer leurs couleurs, tant elles craignent la déception des proches, le mépris des gens, même des médecins et gynécologues. Plusieurs ont dû renoncer à leur couple, plusieurs se sont carrément fait exclure par leur cercle d'amies qui avaient tous des enfants, plusieurs se font ostraciser au travail si ils osent en parler. C'est comme ça que notre société ''ouverte'' accueille les gens qui font des choix non-conventionnels, taxés de contre-nature (car d'avoir un utérus m'oblige nécessairement à m'en servir !).Pour être un Childfree, rien de plus facile : il suffit de ne pas avoir d’enfant et d’en être fier.
Sérieusement Calimero, ce texte-là est une propagande, ce ne sont pas les childfree qui en sont. C'est comme si tu avais trouvé un texte sur les gothiques, dans lequel l'auteur ne prenait que les extraits juteux d'un jeune marginal drogué, d'un autre ayant des problèmes de violence, qu'il recenserait combien d'entre eux font des sacrifices sataniques et autres incongruités du genre.
J'espère que les gens vont lire cela avec l'esprit critique, car cela me désole. Ce texte dépeint les childfree comme des êtres insensibles et imbus d'eux-mêmes, et dieu sait à quel point c'est tout le contraire en réalité ! Je ne me reconnais pas du tout dans le portrait insidieux que trace cet auteur du mouvement childfree, et je ne reconnais pas non plus celles que je côtoie sur les différents forums.
Re: Ces Allemands qui ne supportent pas les bambins
Voilà, peut-être ne parlons-nous pas des mêmes choses. Childfree est un terme qui désigne le fait de choisir de ne pas avoir d'enfant, et de ne pas le vivre comme une frustration ou une déception : l'enfant n'est pas l'unique finalité d'un couple, ou d'une vie ! Les childfree n'imposent pas leur choix aux autres et ne demandent pas que les autres cessent d'enfanter (au contraire, ils sont bien contents que d'autres s'en chargent à leur place !). Ils demandent seulement en contrepartie qu'on respecte leur choix et qu'on cesse de leur remettre sur le nez de façon méchante ou envieuse.calimero a écrit :Le problème avec ''No kidding'' c'est que ce n'est PAS un mouvement de revendication pour ceux qui ne veulent pas d'enfants,mais plutôt un mouvement pour éliminer les enfants et leurs avantages de la société!
Qu'un groupe voulant se réunir pour chercher du réconfort et de l'écoute pour bien vivre le fait de ne pas vouloir d'enfants est une chose!
Oui,la socialisation entre mères peut être abrutissante!
Ma femme qui a eu 4 enfants a elle même dit:j'suis tannée d'entendre parler de bébés à journée longue!
Alors c'est bon de pouvoir discuter entre ''non parents''
Et oui,il est correct de vouloir faire respecter notre choix de ne pas avoir d'enfants!
Mais il faudrait vous dissocier de ces deux groupes ..et créer un regroupement avec un autre nom!
J'ai eu affaire avec un groupe de'' No kidding'' et me faire traiter de vermine ...je l'ai pas aimé!
Le groupe plus radical dont tu parles, je ne le connais pas. Je savais qu'il existait des groupes No Kidding, j'avais cru comprendre qu'il s'agissait simplement de clubs sociaux destinés aux gens sans enfants. Je n'aurais pas pensé qu'il y aurait un quelconque lobby extrémiste associé à cela, et je le déplore, car cela fait passer tous les childfree pour des êtres diaboliques, ce qui n'aide certainement pas à les faire accepter dans la population !
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Re: Ces Allemands qui ne supportent pas les bambins
Ben...eden....
Moi je parlais de No kidding!
Toi tu es arrivée avec childfree! et tu as dis que c'était la même chose!
Childfree ..je ne connais pas vraiment...j'ai mis un extrait..et plus je cherche et plus je vois ce genre de message...
No kidding..je connais très bien!
Je connais des adeptes de ce mode de pensé!
J'ai eu affaire a eux!
J'ai vu les reportages de leur revendications!
Et No kidding m'aura toujours sur leur talons!
Concernant TES revendications...tu sais..nous vivons de notre côté le même genre de stigmatisation,mais en pire que toi!
Toi..tu dis te faire blâmer parce que tu ne fais pas d'enfants...
Nous...nous faisons blâmer parce que nous en faisons...et nous nous faisons blâmer parce que nous en faisons 4!
Moi je parlais de No kidding!
Toi tu es arrivée avec childfree! et tu as dis que c'était la même chose!
Childfree ..je ne connais pas vraiment...j'ai mis un extrait..et plus je cherche et plus je vois ce genre de message...
No kidding..je connais très bien!
Je connais des adeptes de ce mode de pensé!
J'ai eu affaire a eux!
J'ai vu les reportages de leur revendications!
Et No kidding m'aura toujours sur leur talons!
Concernant TES revendications...tu sais..nous vivons de notre côté le même genre de stigmatisation,mais en pire que toi!
Toi..tu dis te faire blâmer parce que tu ne fais pas d'enfants...
Nous...nous faisons blâmer parce que nous en faisons...et nous nous faisons blâmer parce que nous en faisons 4!
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Re: Ces Allemands qui ne supportent pas les bambins
Écoutes...désolé..mais plus je cherches et moins c'est joli childfree...
D'une spécialiste de la question...Jennifer Bermann
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The Childfree Choice
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Choosing to be Childfree
Childfreedom is choosing not to create or raise any children. It's about wanting to devote our lives to other objectives. For some that is their careers, for others their hobbies. Most childfree people recognize that parenting is a stressful, time-consuming and often thankless job, and we'd rather do something else with our lives.
Making the choice to be childfree is not something that is chosen lightly. In many cases childfree people have thought longer and harder about why NOT to have kids than their counterparts have thought about why TO have kids.
To anyone considering the childfree life: don't have children if you don't want them. I don't care if everyone you know tells you that you'll grow up and change your mind, that everyone wants kids, that all women have a maternal instinct, or that you'll never get a husband or wife if you don't want kids. Don't fall for that! Trust your own instinct and be true to yourself. If you don't want those kids, it's better to not have them.
Making this choice is not an easy road to travel. It means having the courage to be different from most everyone else you know. You'll have to write your own life script, since the traditional one doesn't apply to you. You have to be strong, as you may face a lot of social stigma. Your family and friends might try to convince you to have kids -- and if that doesn't work, they might try to belittle you into it. You may have a hard time making new friends because most everyone else is having kids and that's all they talk about anymore. You might also have a hard time finding a spouse (if you even want one) because every year the dating pool will shrink as more people in your age group will have kids.
But it's certainly not all bad. You'll have a lot more time to spend with your friends and loved ones. You will be able to nurture your romantic relationships more as well. You'll have more time for your education and career. You'll also have more time for hobbies, travel and learning. Trust me, it's going to be a lot of fun!
Most importantly, you'll have more time to spend on yourself, and finding out who you really are and what you really want out of life; what you believe in and what you don't. When people ask you who you are and what you do, you will have to come up with a better answer than the old standby of, "Well, I'm a mommy." But that's what makes us more thoughtful and creative. We've taken the time to find out who we really are, rather than just fall into the stereotypical roles.
Fencesitters
If you haven't decided yet if you want kids, or if you are in a "fencesitter relationship" (one of you wants kids and one doesn't), check out the Fencesitters page.
Childfree People
If you choose to search out other childfree people on the net or in real life, you'll find that outside of not wanting children, we're all very different. Some people are childfree, some are fencesitters, and some are childless. Some love children but just don't want their own, some don't care to be around children and some hate them. Some are rich, some are comfortable and some are barely making ends meet. Some had bad childhoods, some had ideal childhoods. Childfree people are a very different and diverse group who have one thing in common: the desire to never have children.
I won't apologize for people who hate children. There is a big difference between people who hate something and people who harm them. Most likely they hate being AROUND children more than they hate the children themselves, but I won't speak for them. But if you stop to think about it, most people who harm children are parents themselves, not childfree people.
I myself strongly dislike most children. I don't hate them, but I generally don't like them or enjoy being around them. Most of that has to do with the behavior of children today, not with the mere fact that they are children.
Childfree Lingo
Some people find the words childfree people use to be offensive. I can appreciate that, but I think if people need to use it to blow off some steam in childfree groups, let them. What's it really hurting, anyway? I have yet to see a childfree person actually walk up to someone with kids and start calling them these names in public. Sticks and stones, people, especially when it's behind your back and not to your face. If the only way some people can vent their anger is through using a few mildly offensive words on a childfree message board, just let it go. Words and actions are completely different things.
I liken it to going home and ranting to your spouse about something stupid your coworkers did. Who hasn't done that? You might even get along (mostly) with your coworkers, but sometimes they'll drive you nuts. You go home, say to your spouse, "Jennifer is the biggest moron on the planet! You know what she did today?" It's just blowing off steam.
I do not and would not encourage anyone to use these words in public or to someone's face. That wouldn't serve any purpose at all.
Formerly Childfree
Personally, I don't believe there is any such thing as "I USED to be childfree" -- most of us find that it offensive when people make this claim. Many of us have fought way too long to be taken seriously in our choice, and all the non-childfree people who claim they used to be childfree just discredit us. Please don't take them seriously.
As far as I'm concerned, if you changed your mind, you were never really childfree to begin with. At best you were a "fence sitter" (someone not sure if they want kids or not) and at worst you are just a poser who, at the time, wanted to fit in with your childfree friends.
I realize saying that could alienate some people, but that's the breaks. The way I see it, if you'd been really happy being childfree, you wouldn't have changed your mind. And if you weren't really happy being childfree, how could you have really *been* childfree? To me it looks more like you were pre-childed, or childless at that time.
I've been around the childfree community to know there are some people who are really, truly childfree (i.e. never had any desire to have kids, not the tiniest bit, we could never imagine having them AT ALL), and there are others who don't have kids for whatever reason but aren't as adamant about it and might change their minds. I'm not trying to play "CFer than Thou" or anything. My point is that if someone changes their mind, they were ever one of the "No Way, No How, Never" group of childfree.
Since occasionally I've been asked to elaborate, here are some examples. You are free to agree or disagree with them, I'm just stating what I've observed: Some are childless who learned to accept it, but if by a miracle they found themselves pregnant, they would probably want to keep it. Some people are on the fence or in a fencesitter relationship but if one or the other partner changed their minds, they'd have a kid. Some people never really got the opportunity to have kids because they didn't want to do it alone, but never had a really serious relationship to have kids in -- but if they got into that kind of relationship, they might have kids. It happens. Some people would have kids if they were in a different situation (say they could afford to), but for now (and maybe forever) are accepting the fact that they won't have them. Some people just want a group to fit into and later, if their friend-group changes, they'd want a kid to fit in with that group (I've certainly known a couple of people like that).
Let me stress again that I don't mind anyone who I might deem "not truly childfree" hanging around childfree boards or social groups. My only requirements for childfree groups is that a) no one get offended at every little thing childfree people say, b) if they have/want kids, don't talk about them, and c) participate in activities without kids. My whole point is that if you hear someone claim they USED to be childfree, they probably fell into one of those groups, and the truth is, they hung out with childfree people, but weren't really childfree themselves.
And don't forget there are posers who hang in the childfree community because they regret their kids, or they want to try and discredit the childfree community by posting inflammatory stuff so they can run back to their parenting boards and say, "Look what some evil childfree person wrote!" And those posers just as likely to pose as "formerly childfree," too.
What it all boils down to is this: When I tell people I'm childfree, I often get, "My sister used to be childfree, too! She changed her mind and so will you!" That's not fair. Her sister really wasn't childfree. I AM. I'm not going to change my mind and I don't appreciate her sister making it harder for the rest of us.
So what are the benefits of being childfree?
It's good you asked, because I wasted a lot of time making an amusing page just for that. Benefits of Childfreedom
So why are YOU childfree, Phoena?
I have never had the desire to have kids. Ever. Just like I have never had the desire to have a formal wedding, be a lawyer, or do drugs. I have zero interest in any of that. You could list the benefits all day long of how wonderful formal weddings are, great job perks of being a lawyer, or how doing drugs has made your life grand, but I still have no desire to do it. Go ahead and do those things if you want to. I just don't see the point of doing those things.
My childfree mantra is:
I would not like them in a box.
I would not like them with a fox.
I would not like them in a house.
I would not like them with a mouse.
I would not like kids here or there.
I would not like them anywhere!!
But the real question isn't, "Why don't you want kids?" but rather, "Why the heck do you care, anyway?"
--------------------------------------------------------------------------------
Copyright © 2001-2010 Happily Childfree.com All Rights Reserved
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Nous sommes loin de la revendication du choix de ne pas avoir d'enfants!
Ils en viennent inmanquablement à vouloir éliminer les enfants de leur entourage ,de leur environnement!
D'une spécialiste de la question...Jennifer Bermann
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The Childfree Choice
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Choosing to be Childfree
Childfreedom is choosing not to create or raise any children. It's about wanting to devote our lives to other objectives. For some that is their careers, for others their hobbies. Most childfree people recognize that parenting is a stressful, time-consuming and often thankless job, and we'd rather do something else with our lives.
Making the choice to be childfree is not something that is chosen lightly. In many cases childfree people have thought longer and harder about why NOT to have kids than their counterparts have thought about why TO have kids.
To anyone considering the childfree life: don't have children if you don't want them. I don't care if everyone you know tells you that you'll grow up and change your mind, that everyone wants kids, that all women have a maternal instinct, or that you'll never get a husband or wife if you don't want kids. Don't fall for that! Trust your own instinct and be true to yourself. If you don't want those kids, it's better to not have them.
Making this choice is not an easy road to travel. It means having the courage to be different from most everyone else you know. You'll have to write your own life script, since the traditional one doesn't apply to you. You have to be strong, as you may face a lot of social stigma. Your family and friends might try to convince you to have kids -- and if that doesn't work, they might try to belittle you into it. You may have a hard time making new friends because most everyone else is having kids and that's all they talk about anymore. You might also have a hard time finding a spouse (if you even want one) because every year the dating pool will shrink as more people in your age group will have kids.
But it's certainly not all bad. You'll have a lot more time to spend with your friends and loved ones. You will be able to nurture your romantic relationships more as well. You'll have more time for your education and career. You'll also have more time for hobbies, travel and learning. Trust me, it's going to be a lot of fun!
Most importantly, you'll have more time to spend on yourself, and finding out who you really are and what you really want out of life; what you believe in and what you don't. When people ask you who you are and what you do, you will have to come up with a better answer than the old standby of, "Well, I'm a mommy." But that's what makes us more thoughtful and creative. We've taken the time to find out who we really are, rather than just fall into the stereotypical roles.
Fencesitters
If you haven't decided yet if you want kids, or if you are in a "fencesitter relationship" (one of you wants kids and one doesn't), check out the Fencesitters page.
Childfree People
If you choose to search out other childfree people on the net or in real life, you'll find that outside of not wanting children, we're all very different. Some people are childfree, some are fencesitters, and some are childless. Some love children but just don't want their own, some don't care to be around children and some hate them. Some are rich, some are comfortable and some are barely making ends meet. Some had bad childhoods, some had ideal childhoods. Childfree people are a very different and diverse group who have one thing in common: the desire to never have children.
I won't apologize for people who hate children. There is a big difference between people who hate something and people who harm them. Most likely they hate being AROUND children more than they hate the children themselves, but I won't speak for them. But if you stop to think about it, most people who harm children are parents themselves, not childfree people.
I myself strongly dislike most children. I don't hate them, but I generally don't like them or enjoy being around them. Most of that has to do with the behavior of children today, not with the mere fact that they are children.
Childfree Lingo
Some people find the words childfree people use to be offensive. I can appreciate that, but I think if people need to use it to blow off some steam in childfree groups, let them. What's it really hurting, anyway? I have yet to see a childfree person actually walk up to someone with kids and start calling them these names in public. Sticks and stones, people, especially when it's behind your back and not to your face. If the only way some people can vent their anger is through using a few mildly offensive words on a childfree message board, just let it go. Words and actions are completely different things.
I liken it to going home and ranting to your spouse about something stupid your coworkers did. Who hasn't done that? You might even get along (mostly) with your coworkers, but sometimes they'll drive you nuts. You go home, say to your spouse, "Jennifer is the biggest moron on the planet! You know what she did today?" It's just blowing off steam.
I do not and would not encourage anyone to use these words in public or to someone's face. That wouldn't serve any purpose at all.
Formerly Childfree
Personally, I don't believe there is any such thing as "I USED to be childfree" -- most of us find that it offensive when people make this claim. Many of us have fought way too long to be taken seriously in our choice, and all the non-childfree people who claim they used to be childfree just discredit us. Please don't take them seriously.
As far as I'm concerned, if you changed your mind, you were never really childfree to begin with. At best you were a "fence sitter" (someone not sure if they want kids or not) and at worst you are just a poser who, at the time, wanted to fit in with your childfree friends.
I realize saying that could alienate some people, but that's the breaks. The way I see it, if you'd been really happy being childfree, you wouldn't have changed your mind. And if you weren't really happy being childfree, how could you have really *been* childfree? To me it looks more like you were pre-childed, or childless at that time.
I've been around the childfree community to know there are some people who are really, truly childfree (i.e. never had any desire to have kids, not the tiniest bit, we could never imagine having them AT ALL), and there are others who don't have kids for whatever reason but aren't as adamant about it and might change their minds. I'm not trying to play "CFer than Thou" or anything. My point is that if someone changes their mind, they were ever one of the "No Way, No How, Never" group of childfree.
Since occasionally I've been asked to elaborate, here are some examples. You are free to agree or disagree with them, I'm just stating what I've observed: Some are childless who learned to accept it, but if by a miracle they found themselves pregnant, they would probably want to keep it. Some people are on the fence or in a fencesitter relationship but if one or the other partner changed their minds, they'd have a kid. Some people never really got the opportunity to have kids because they didn't want to do it alone, but never had a really serious relationship to have kids in -- but if they got into that kind of relationship, they might have kids. It happens. Some people would have kids if they were in a different situation (say they could afford to), but for now (and maybe forever) are accepting the fact that they won't have them. Some people just want a group to fit into and later, if their friend-group changes, they'd want a kid to fit in with that group (I've certainly known a couple of people like that).
Let me stress again that I don't mind anyone who I might deem "not truly childfree" hanging around childfree boards or social groups. My only requirements for childfree groups is that a) no one get offended at every little thing childfree people say, b) if they have/want kids, don't talk about them, and c) participate in activities without kids. My whole point is that if you hear someone claim they USED to be childfree, they probably fell into one of those groups, and the truth is, they hung out with childfree people, but weren't really childfree themselves.
And don't forget there are posers who hang in the childfree community because they regret their kids, or they want to try and discredit the childfree community by posting inflammatory stuff so they can run back to their parenting boards and say, "Look what some evil childfree person wrote!" And those posers just as likely to pose as "formerly childfree," too.
What it all boils down to is this: When I tell people I'm childfree, I often get, "My sister used to be childfree, too! She changed her mind and so will you!" That's not fair. Her sister really wasn't childfree. I AM. I'm not going to change my mind and I don't appreciate her sister making it harder for the rest of us.
So what are the benefits of being childfree?
It's good you asked, because I wasted a lot of time making an amusing page just for that. Benefits of Childfreedom
So why are YOU childfree, Phoena?
I have never had the desire to have kids. Ever. Just like I have never had the desire to have a formal wedding, be a lawyer, or do drugs. I have zero interest in any of that. You could list the benefits all day long of how wonderful formal weddings are, great job perks of being a lawyer, or how doing drugs has made your life grand, but I still have no desire to do it. Go ahead and do those things if you want to. I just don't see the point of doing those things.
My childfree mantra is:
I would not like them in a box.
I would not like them with a fox.
I would not like them in a house.
I would not like them with a mouse.
I would not like kids here or there.
I would not like them anywhere!!
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Nous sommes loin de la revendication du choix de ne pas avoir d'enfants!
Ils en viennent inmanquablement à vouloir éliminer les enfants de leur entourage ,de leur environnement!
Re: Ces Allemands qui ne supportent pas les bambins
J'ai parlé de No Kidding car évidemment qu'on le voit passer sur les forums childfree et qu'on annonce leurs événements. Les No Kidding sont nécessairement childfree ! Mais de là à dire que tous les childfree pensent de cette manière, je peux t'affirmer que ce n'est pas le cas. Je serai plus attentive lorsque j'en croiserai, pour voir s'il s'agit d'un extrémisme caché sous des dehors de rassemblements ludiques. Pour le moment, j'ai toujours eu l'impression que ce n'était qu'une version plus officielle des forums qui existent sur Internet, car étant peu, nous avons peu de place pour nous retrouver, Internet est agréable pour cela.
Je n'insisterai jamais assez sur la différence que les childfree font entre ceux qui font des enfants pour de mauvaises raisons (breeders) et les parents aimants qui en prennent soin. Mais je ne pense pas me tromper si je dis que de ces critiques, vous en recevez forcément de parents également ? Nos problèmes se rejoignent : la société propose un modèle de parentalité et quiconque n'entre pas dans le moule se fait cibler, comme n'importe quel autre individu ''en marge'' d'une convention quelconque. Voilà ce que dénoncent essentiellement les childfree. Nos combats ne sont pas si différents, ils s'attaquent à ce même non-sens, à cette même mentalité. Ils s'efforcent de détruire un même modèle, pour que plusieurs modèles soient acceptés.
Pour terminer, j'avais déjà lu ce que tu as posté, et je ne vois pas en quoi l'honnêteté de cette personne ne soit pas ''joli'', elle explique avec franchise comment elle se sent et comment elle voit le phénomène childfree, et finit avec la question ''pourquoi diable cela vous regarde-t-il'', ce en quoi je ne peux qu'être d'accord. Des heures passées à expliquer mon choix, à des gens de mon entourage qui me jugent quand même... bravo à cette blogueuse pour sa franchise, et lis bien attentivement le message qu'elle envoie. Peut-être tes émotions ont-ils pris le dessus sur ce qu'elle essaie de dire ...
Je n'insisterai jamais assez sur la différence que les childfree font entre ceux qui font des enfants pour de mauvaises raisons (breeders) et les parents aimants qui en prennent soin. Mais je ne pense pas me tromper si je dis que de ces critiques, vous en recevez forcément de parents également ? Nos problèmes se rejoignent : la société propose un modèle de parentalité et quiconque n'entre pas dans le moule se fait cibler, comme n'importe quel autre individu ''en marge'' d'une convention quelconque. Voilà ce que dénoncent essentiellement les childfree. Nos combats ne sont pas si différents, ils s'attaquent à ce même non-sens, à cette même mentalité. Ils s'efforcent de détruire un même modèle, pour que plusieurs modèles soient acceptés.
Pour terminer, j'avais déjà lu ce que tu as posté, et je ne vois pas en quoi l'honnêteté de cette personne ne soit pas ''joli'', elle explique avec franchise comment elle se sent et comment elle voit le phénomène childfree, et finit avec la question ''pourquoi diable cela vous regarde-t-il'', ce en quoi je ne peux qu'être d'accord. Des heures passées à expliquer mon choix, à des gens de mon entourage qui me jugent quand même... bravo à cette blogueuse pour sa franchise, et lis bien attentivement le message qu'elle envoie. Peut-être tes émotions ont-ils pris le dessus sur ce qu'elle essaie de dire ...
Re: Ces Allemands qui ne supportent pas les bambins
Je n'ai rien vu de tel dans son texte, que j'ai trouvé nuancé et franc. Elle explique que les childfree sont différents, certains aiment les enfants, d'autres les détestent (et pourquoi serait-ce mal, de toute façon, de ne pas aimer les enfants ? ). Elle explique pourquoi elle-même ne les apprécie pas, sans prétendre parler au nom de tous les childfree. Elle explique que le cheminement pour le devenir passe par une longue réflexion et se base sur différentes raisons selon les personnes. Elle s'adresse aux childfree et leur donne des exemples de quelques bons côtés, après les avoir averti des difficultés qu'ils rencontreront tous les jours. Elle explique comment elle conçoit les childfree, et pourquoi elle pense que les ''ex-childfree'' n'existent pas. Elle explique ses raisons personnelles et encourage les childfree à s'assumer malgré l'adversité.calimero a écrit :Nous sommes loin de la revendication du choix de ne pas avoir d'enfants!
Ils en viennent inmanquablement à vouloir éliminer les enfants de leur entourage ,de leur environnement!
Si tu vois quelque chose de ''pas joli'' là-dedans, c'est sûrement ton interprétation qui tronque les choses, car cette personne n'est ni violente, ni prosélyte.
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Re: Ces Allemands qui ne supportent pas les bambins
Eden....c'est de la haine ce qu'elle dit!
Imagines si je disais....I Don't hate niggers,,i just don't like them and don't want to have one near me!
De la haine.....
Nous sommes très loin de ce que tu disais plus loin..soit que tu ne fais que revendiquer ton droit de ne pas faire d'enfant!
Dire que nous ne voulons pas d'enfant et dire que nous ne les aimons pas et que nous voulons nous en débarrasser!
C'est très différents....
Imagines si je disais....I Don't hate niggers,,i just don't like them and don't want to have one near me!
De la haine.....
Nous sommes très loin de ce que tu disais plus loin..soit que tu ne fais que revendiquer ton droit de ne pas faire d'enfant!
Dire que nous ne voulons pas d'enfant et dire que nous ne les aimons pas et que nous voulons nous en débarrasser!
C'est très différents....
Re: Ces Allemands qui ne supportent pas les bambins
Tu vas trop loin. Je viens de relire le texte en entier, alors dis-moi de quel passage tu parles, parce que je trouve tes propos de très mauvaise foi !
Re: Ces Allemands qui ne supportent pas les bambins
Je ne vois rien d'insultant là-dedans. Audacieux certes, car visiblement on est tous obligés d'aimer les enfants sinon les gens grimpent aux rideaux, mais elle nuance clairement ses propos et apporte une explication à sa façon de voir les choses.I won't apologize for people who hate children. There is a big difference between people who hate something and people who harm them. Most likely they hate being AROUND children more than they hate the children themselves, but I won't speak for them. But if you stop to think about it, most people who harm children are parents themselves, not childfree people.
I myself strongly dislike most children. I don't hate them, but I generally don't like them or enjoy being around them. Most of that has to do with the behavior of children today, not with the mere fact that they are children.
Ou dit-elle qu'on doit éliminer les enfants de notre environnement ? Ou dit-elle ressentir de la haine envers les enfants ? Vouloir leur faire du mal ?
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Re: Ces Allemands qui ne supportent pas les bambins
J'ai droit...tout comme toi...à l'erreur!
Pourquoi m'accuser de mauvaise foi?
Jamais je ne t'ai accuser de quoi que ce soit!
Jamais je n'ai jugé ce que tu dis!
Néanmoins voici un exemple de haine..((.I won't apologize for people who hate children. There is a big difference between people who hate something and people who harm them.))
Ce qu'elle dit:Je n'excuse pas ceux qui haissent les enfants.IL y a une grosse différence entre ceux qui haissent quelque chose et ceux qui blessent quelque chose(sic.)
Pourquoi m'accuser de mauvaise foi?
Jamais je ne t'ai accuser de quoi que ce soit!
Jamais je n'ai jugé ce que tu dis!
Néanmoins voici un exemple de haine..((.I won't apologize for people who hate children. There is a big difference between people who hate something and people who harm them.))
Ce qu'elle dit:Je n'excuse pas ceux qui haissent les enfants.IL y a une grosse différence entre ceux qui haissent quelque chose et ceux qui blessent quelque chose(sic.)