Jack Jack a écrit :Mélisande a écrit :Metazoaire a écrit :... Il vaut mieux s'intéresser aux émotions et motivations telles que nous les ressentons.
Oui, toujours se comporter avec spontanéité, selon son coeur, sans calcul ni recherche d'un quelconque intérêt ni reconnaissance mais avec sincérité et générosité spontanée ; c'est ce que l'on appelle : la bonté naturelle.
Je m'intéresse au bien absolument parlant, il n'y a pas de bien plus noble que le bien absolu, auquel tous les autres biens sont conditionnés.
Et de ce bien, seuls les actes véritablement désintéressés qui traitent l'humanité avec respect autant dans ta propre personne que dans la personne de tout autre, toujours en même temps comme fin, jamais simplement comme moyen, y participent.
- Kant, 2e formulation de l'impératif catégorique.
La théorie reste de la théorie...
Agir sans avoir des intérêts, est-ce possible ?
Si je mange c'est que j'ai faim. Dans ce cas, mon intérêt est de couper la faim.
Si j'aide une personne aveugle à traverser la rue c'est que j'en retire un bien-être. Dans ce cas, mon intérêt est mon bonheur, mon bien-être.
Si je donne de l'argent à une oeuvre de charité, c'est pour avoir un crédit d'impôt. Dans ce cas, mon intérêt est l'économie.
À chaque situation, il y aura un intérêt.
C'est normal ... mais le fait d'avoir un intérêt fait-il en sorte qu'un geste est moins noble, moins honorable ? Encore faut-il le poser ce geste.
« Chacun de nous est magique / Personne ne m'impressionne mais chacun de nous est unique.»