Le Vermont veut encourager l'usage du français!

[administration]

Par Radio-Canada, http://www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 8 août 2011 10:53
Français au Vermont - Vermont : Burlington ouvre la porte à l'affichage en français
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Le conseil municipal de Burlington, la plus grande ville du Vermont, aux États-Unis, a adopté lundi soir une mesure pour développer l'affichage et les services en français, afin d'attirer les visiteurs québécois.

La résolution propose par exemple de traduire en français le menu des restaurants ou de rendre bilingues certains panneaux de signalisation sur les routes.

La mesure sera incitative et non contraignante.

La résolution vise aussi à inciter les commerçants à apprendre le français. On souhaite que ces commerçants portent un macaron avisant la clientèle qu'ils parlent la langue de Molière.

Ultimement, certains élus voudraient que les écoles enseignent le français, langue seconde, et donnent des cours sur la culture francophone en Amérique du Nord.

« Les gens viennent ici et dépensent leur argent, ce qui est bien et apprécié, mais plus important, c'est d'avoir un échange culturel entre les gens du Vermont, les gens du Québec et de la France », affirme le conseiller municipal à l'origine de cette résolution, Norman Blais.

Toutefois, tout le monde ne voit pas d'un bon oeil l'affluence des Québécois et le projet de bilinguisme.

L'éditorialiste du journal local Seven Days , Lauren Ober, craint que la ville devienne une colonie québécoise.

Par ailleurs, l'aéroport de Burlington fait déjà des efforts pour offrir des services en français aux nombreux touristes québécois.

On estime que le tiers de la population locale est d'origine francophone, dont les ancêtres sont venus du Canada au XIXe siècle.

Avec les reportages de Benoît Giasson et de Thomas Gerbet

[warrior]

Calimero!

Ce n'est pas que Burlington aime les francophones du Québec, que le français soit devenu populaire, tout à coup, c'est une question d'argent pour les américains, qui ne pensent qu'à ça!

Ferons-nous la même chose au Québec, pour les attirer? J'en doute avec nos lois à la con.

Papy

[administration]

Calimero!

Ce n'est pas que Burlington aime les francophones du Québec, que le français soit devenu populaire, tout à coup, c'est une question d'argent pour les américains, qui ne pensent qu'à ça!

Ferons-nous la même chose au Québec, pour les attirer? J'en doute avec nos lois à la con.

Papy

Nos lois à la con?
Il n'y a aucune loi conne concernant l'usage du français au Québec!

Bien sûr que l'aspect financier rentre en ligne de compte ,mais c'est quand même un pas en avant car les québécois étaient les seuls sur la planête à accepter de ne pas être accomodé....même en dépensant ses sous...

[Polémix]

Ferons-nous la même chose au Québec, pour les attirer? J'en doute avec nos lois à la con.

un autre qui trouve qu'on ne parle pas encore assez anglais au Québec et qui s'entête à rester dans un pays qu'il trouve con.

[Léo]

Warior en a pas assez de 9 provinces et trois territoires.
Il veut la totalité, donc il crache sur le Québec.

[Plusmoins]

Calimero!

Ce n'est pas que Burlington aime les francophones du Québec, que le français soit devenu populaire, tout à coup, c'est une question d'argent pour les américains, qui ne pensent qu'à ça!

Ferons-nous la même chose au Québec, pour les attirer? J'en doute avec nos lois à la con.

Papy

Il n'y a rien de mal à vouloir faire de l'argent, c'est la raison d'être du commerce que de vouloir faire de l'argent. Pour pouvoir survivre dans le commerce il faut fidéliser notre clientèle et accroitre notre part de marché.

Les gens d'affaires de Burlington ont très bien compris que les Québéquois ont peu de scrupules patriotiques quand il s'agit de sauver des sous. Ils ont déjà une très bonne clientèle parmi les francophones qui se débrouillent en anglais, pour accroitre leur marché, ils convoitent maintenant les unilingues français. Qui peut leur en vouloir d'avoir le sens des affaires?

Moi ce qui me dérange c'est que le consommateur moyen ne comprend pas l'effet négatif sur notre économie qu'a l'achat chez nos voisins du sud. Des centaines de millions ( je sais, je suis très très conservateur) qui ne font plus tourner notre économie. En moyenne un dollar tourne 4 à 5 fois dans l'économie d'une ville avant de se diriger dans une autre ville de la même région. 5 fois où le gouvernement touche un impôt ou une taxe quelconque. Le commerçant qui tire un profit de 100$ le redistribue dans sa localité en salaire, en achats de biens et services.

[InspecteurSpecteur]

Cette nouvelle m'a beaucoup plu. Les AmAricains qui vont parler molière pour attirer le tourisme québécois, c'est génial.

[Léo]

Je n'ai jamais été servi en français ou entendu un Vermontois parler français.

Donc cela va se voir que dans l'affichage selon moi.

[administration]

J'ai souvent des rencontres avec des fournisseurs Américains et je peux certifier que la plupart font des essais pour nous parler en français!
Bien sûr..ce sont des fournisseurs et ils veulent plaire, mais avant ils se câlissaient pas mal de nous plaire!