
http://www.youtube.com/watch?v=8fHXewydSoE
L’assassinat de Kadhafi: un nouveau crime des démocraties
L’histoire se répète. Il ne suffit pas aux Américains et à leurs alliés d’envahir et de ruiner un pays moderne, de trouver n’importe quel prétexte pour l’agresser, le bombarder et renverser l’autorité légitime, il faut encore humilier aux yeux de tous l’ancien chef de l’Etat, non seulement l’assassiner dans des conditions sordides mais encore exhiber son cadavre, le faire piétiner par des adversaires politiques fanatisés et dépourvus de la moindre décence. On se souvient encore de la capture très médiatisée de Saddam Hussein, retrouvé en Irak en décembre 2003, dans sa région natale, au fond d’un trou où, malgré le poids des ans, il avait choisi de poursuivre sa résistance, fût-elle symbolique et désespérée, à l’occupant. De manière volontairement humiliante ses geôliers, munis d’une lampe torche, avaient longuement examiné sa dentition devant la caméra, comme s’il s’agissait d’une bête traquée. Avant de le condamner à la pendaison trois ans plus tard à la suite d’un simulacre de procès qui rappelait celui de Nuremberg. Non décidément leur justice n’est pas la nôtre. Les méthodes de cet axe américano-sioniste qui se proclame l’Axe du Bien sont tout à fait détestables et constituent une régression morale considérable. En effet, grâce à des siècles de civilisation chrétienne, on avait appris à respecter le vaincu, et même à lui rendre les honneurs militaires lorsqu’il s’était vaillamment battu. C’est ce que firent les Allemands lors de la bataille de France en mai et juin 1940 pour certains soldats et officiers français qui avaient résisté à l’envahisseur de manière particulièrement héroïque. Une attitude autrement plus digne que celle des “libératueurs” qui, en Italie, accrochèrent Benito Mussolini à un croc de boucher et pendirent les condamnés de Nuremberg dans ce qui n’était qu’une parodie de justice, une vengeance talmudique des vainqueurs à l’égard des vaincus.
On peut penser ce que l’on veut de Saddam Hussein et du colonel Kadhafi mais on ne peut nier qu’ils sont morts debout, sans rien céder à l’adversaire, sans chercher à fuir leur pays et à se réfugier à l’étranger dans un palace doré. Lequel de nos politiciens occidentaux, si volontiers donneurs de leçons, agirait pareillement que ces deux ex-chefs d’Etat s’il se trouvait dans une situation analogue? Aucun, ils sont bien trop lâches. Ils n’aiment ni leur terre, ni leur peuple, ni leur patrie. Ils n’ont aucun honneur, aucune bravoure, aucune colonne vertébrale.
Certes les chefs d’Etat irakien et libyen étaient des dictateurs. Mais une dictature ne vaut-elle pas mieux que les démocraties incapables et bavardes lorsqu’elle assure l’ordre, l’équilibre et la prospérité, surtout dans des régions du monde où s’affrontent diverses ethnies et tribus et où les forces centrifuges sont très menaçantes? Ce que l’on n’a pas pardonné à Kadhafi, non plus qu’à Saddam Hussein hier, c’est d’avoir réussi en quelques décennies à transformer leur pays en un Etat moderne, riche, indépendant, fier. L’on n’a pas supporté que le colonel soit parvenu à mettre en place un financement indépendant et original de l’Afrique. Grâce aux revenus pétroliers, il avait créé une Banque centrale africaine, une Banque pour le développement, autant de réussites qui déplaisaient souverainement aux banquiers new-yorkais.
De plus, en éliminant les dirigeants qui, malgré leurs défauts, assuraient l’unité de leur pays et empêchaient le chaos (lequel n’est hélas que trop réel en Irak depuis l’invasion de mars 2003 et va évidemment s’étendre aujourd’hui à la Libye), on fait évidemment le jeu de l’entité sioniste qui est ainsi débarrassée de chefs d’Etat tout à fait favorables, en paroles et en actes, à la cause palestinienne. Israël peut se réjouir de la destruction systématique des puissances qui l’entourent. Les expéditions américaines en Afghanistan, en Irak et en Libye couplées aux dites «révolutions arabes» en Egypte, en Tunisie voire en Syrie sont en effet une aubaine pour l’Etat hébreu car elles plongent durablement dans le chaos des pays qu’il voyait comme une menace. Car, pour les voisins d’Israël, le simple fait d’exister, de souhaiter disposer d’une armée, d’une diplomatie, de frontières garanties, d’un gouvernement fort et homogène n’est pas possible: l’entité sioniste ne le souffre pas. Il n’est que de voir la façon dont les Palestiniens sont traités depuis plus de soixante ans pour savoir à qui l’on a affaire.
Enfin, l’élimination du numéro un libyen, comme hier celle du raïs irakien, fait objectivement le jeu des islamistes les plus radicaux. Preuve que l’Amérique, comme elle l’avait déjà fait au Kossovo en installant au cœur de l’Europe un Etat islamiste et mafieux, n’agit que pour diviser et pour détruire et qu’elle est paradoxalement, dans une stratégie diabolique, le premier vecteur de l’islamisation. Tout en étant inféodée à Israël. Jusqu’à l’abîme.
RIVAROL
J'en reviens pas qu'on essaie de faire passer ces deux ordures pour des héros. S'ils s'accrochaient au pouvoir, c'est justement parce qu'ils voulaient continuer à saigner le peuple. À ce que je sache, Ceaucescu voulait rester bien en place, lui aussi, comme toutes les autres crapules du genre. On n'en a pas fait des héros pour autant.On peut penser ce que l’on veut de Saddam Hussein et du colonel Kadhafi mais on ne peut nier qu’ils sont morts debout, sans rien céder à l’adversaire
Barack Hussein Obama a volé des milliers de milliards à son peuple pour le foutre dans les poches de ses amis banquiers. Quel héros!Jackie a écrit :J'en reviens pas qu'on essaie de faire passer ces deux ordures pour des héros. S'ils s'accrochaient au pouvoir, c'est justement parce qu'ils voulaient continuer à saigner le peuple. À ce que je sache, Ceaucescu voulait rester bien en place, lui aussi, comme toutes les autres crapules du genre. On n'en a pas fait des héros pour autant.On peut penser ce que l’on veut de Saddam Hussein et du colonel Kadhafi mais on ne peut nier qu’ils sont morts debout, sans rien céder à l’adversaire
À propos, faut-il rappeler que quand ils ont retrouvé Saddam Hussein, celui-ci se cachait au fond d'un trou comme un rat. Il avait encore en sa possession des liasses de billets de banque qu'il avait volés à son peuple. Tout un héros en effet.
Ce lobby, si on parle du même, avait largement financé sa campagne électorale, il devait savoir dans quoi il s'embarquait.VonRoust a écrit :Je me permets de nuancer tes propos Harry:
Je pense très sincèrement qu'Obama a vraiment voulu faire bouger les choses, mais qu'il s'est heurté à un lobby tellement puissant qu'il n'a rien pu faire...
Ben au moins, il pense à ses amis. Saddam Hussein, lui, il les exécutait. Nuance.Harry Tuttle a écrit :Barack Hussein Obama a volé des milliers de milliards à son peuple pour le foutre dans les poches de ses amis banquiers. Quel héros!
http://www.aipac.org/Mark a écrit :Quel Omerta ! Impossible de savoir clairement de qui vous parlez... Il n'a pas de nom, ce fameux lobby ?
Avec les mafias, il y a toujours des omertas.Mark a écrit :Quel Omerta ! Impossible de savoir clairement de qui vous parlez... Il n'a pas de nom, ce fameux lobby ?
Merci de ta sollicitude, cher VonRoust.VonRoust a écrit :On parle du lobby financier/banquier/boursier...suit un peu^^