daniela a écrit :J,ai beau avoir une descendance Montagnaise, Je suis entièrement d'Accord avec Caliméro.
En ce qui concerne les affaires autochtones, il y a le passé et le présent.
Dans le passé,
il est indéniable que - sous l'influence de la religion , l'État a a tenté d'écraser les premières nations.
L'Encyclopédie Canadienne nous apprend ceci :
http://www.thecanadianencyclopedia.com/ ... RTf0005646
À partir des années 1830, les Églises, surtout de confession catholique et anglicane, en collaboration avec les gouvernements coloniaux et, plus tard, avec le gouvernement fédéral, commencent à établir des PENSIONNATS indiens. En 1900, le Canada compte 64 pensionnats. Pourvues d'enseignants missionnaires qui dispensent une formation professionnelle et manuelle et une instruction religieuse, ces écoles sont considérées par les autorités coloniales, puis fédérales, comme le système idéal pour éduquer les Autochtones, parce qu'elles soustraient les enfants aux influences du mode de vie familial et tribal traditionnel. Elles servent de complément à la politique prédominante d'assimilation des Autochtones à la société coloniale. Les parents autochtones considèrent ces pensionnats comme un mal nécessaire - nécessaire parce que beaucoup d'Autochtones perçoivent le christianisme comme une force nouvelle et positive dans leur vie ou parce qu'ils reconnaissent avoir besoin des compétences des Européens; d'autre part, ils voient ces écoles comme un mal, parce qu'elles rompent les liens qui unissent les enfants à leur foyer et à leur famille. La plupart des Autochtones trouvent dur et cruel le régime de vie en vigueur dans ces pensionnats : toute désobéissance vaut aux enfants une punition corporelle, et la majorité des enseignants interdisent l'usage des langues autochtones et rendent les enfants honteux de leur identité. De nombreux témoignages d'Autochtones ayant subi des agressions sexuelles dans les pensionnats ont été rendus publics. En 2007, le gouvernement fédéral a établi une Commission de vérité et de réconciliation, dotée d'un mandat de cinq ans, pour permettre aux survivants des pensionnats de faire connaître leur histoire dans un cadre sécuritaire et informer les Canadiens au sujet des pensionnats indiens et de leurs répercussions sur les peuples autochtones.
Voilà une partie du passé - mais dans le présent, les choses ne se sont pas vraiment améliorées, toujours selon l'Encyclopédie Canadienne.
On ne dispose pas de statistiques sur les étudiants métis et indiens non inscrits, mais les études démontrent généralement qu'ils connaissent le même sort que les autres autochtones dans leur tentative de recevoir une éducation scolaire, en raison de leurs mauvaises conditions socioéconomiques et de l'absence de toute participation provinciale ou fédérale à leur éducation.
Bien entendu, aujourd'hui, il n'y a plus de sévices physiques ni de viols, mais les
mauvaises conditions socioéconomiques sont bien documentées.
Et concernant justement les Montagnais, il y a ceci :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Montagnais
Avec le déclin des activités traditionnelles (la chasse, le piégeage et la pêche), la vie dans ces nouveaux villages fut souvent troublée par la toxicomanie, la violence familiale et le suicide.
Personnellement, n'étant pas d'origine des Premières Nations,
j'ai tendance à m'instruire des sites d'information, comme Wikipedia + L'Encyclopédie Canadienne , et autres.
Il semble aussi évident que les nombreuses erreurs et la mauvaise répartition des sommes versées par les gouvernements provinciaux et fédéral n'améliore en rien ce que L'Encyclopédie Canadienne appelle "des mauvaises conditions socioéconomiques" chez les peuples des Premières Nations.
Ou bien Wikipedia et L'Encyclopédie Canadienne sont dans l'erreur ?!?
