Le monde à l'envers (Martineau)

[administration]

Si vous vivez dans un quartier chaud, que ça fait trois fois que vous vous faites cambrioler et que vous achetez une carabine pour vous défendre, on va dire que vous êtes un méchant facho. Mais si vous saccagez des commerces, incendiez des voitures et lancez des pierres aux policiers, on va dire que vous êtes une pauvre victime de la société capitaliste. Vous n'avez pas l'impression qu'on est tombé sur la tête, parfois ?
Compas moral
Je ne sais pas si vous partagez mon indignation, mais les propos que j'entends à la radio et lis dans certains journaux, depuis quelques jours, me jettent par terre. C'est comme si on avait complètement perdu notre compas moral. Le Nord est devenu le Sud, et le Sud, le Nord. L'autre jour, je vous ai dit que je suis allé à La Courneuve, une banlieue française tristounette, au lendemain des émeutes qui ont mis le pays de Sarkozy à feu et à sang, en 2005.

Je suis allé faire une entrevue dans un immense HLM où s'entassaient des familles d'immigrants qui tiraient le diable par la queue. Les corridors sentaient l'urine, les murs étaient couverts de graffitis obscènes, la porte de l'ascenseur était déglinguée -- bref, la grosse misère noire.

Que disaient les honnêtes travailleurs qui habitaient ce HLM ? Disaient-ils que les responsables de ces saccages étaient des victimes? Non : ils disaient que c'étaient des voyous. S'ils entendaient nos sociologues patentés pleurer sur le sort des «pôvres» émeutiers de Londres, ils pisseraient dans leur culotte.
La victime est coupable
À la fin des années 90, l'auteur de romans policiers français Thierry Jonquet (un écrivain de gauche qui a longtemps milité dans des associations communistes) a découvert des seringues usagées dans le jardin d'une garderie située à côté de chez lui. C'était la goutte qui a fait déborder le vase. Il est allé voir la police et leur a demandé de mieux surveiller son quartier... Rien de plus normal, non ? J'aurais agi exactement comme lui. C'est ce qu'on appelle «faire son devoir de citoyen».

Eh bien, imaginez-vous que Jonquet s'est fait traiter de fasciste par certains journalistes, parce qu'il avait osé «dénoncer un dealer qui a eu le malheur d'agir sous ses fenêtres» ! C'était lui qu'on pointait du doigt !

Ce chouchou des médias, encensé par tous les critiques, était soudainement devenu infréquentable juste parce qu'il voulait vivre dans un quartier plus propre et plus sécuritaire !!!! Jonquet (qui est mort il y a deux ans) a écrit un petit livre là-dessus : Jours tranquilles à Belleville. Je vous le conseille fortement. Ça va vous changer des âneries répétées ad nauseam par nos lologues à gogo...
De loin
Le pire est que ces bien-pensants qui aujourd'hui prennent la défense des casseurs n'accepteraient JAMAIS d'habiter dans un quartier comme La Courneuve. Ils aiment analyser la misère, mais de loin.

Pas drôle d'être pauvre... Non seulement vous devez vivre dans un quartier malpropre et violent, mais si vous dénoncez les voyous qui se «shootent» sous votre balcon et défoncent régulièrement la porte de votre taudis, des intellos bon chic bon genre vont vous remettre à l'ordre et prendre la défense des bandits qui vous terrorisent...

Visitez le blogue de Richard Martineau

martineau.blogue.canoe.ca

richard.martineau@journalmtl.com

[administration]

Je me demande se qui se passe dans la tête de tous ces ''bien-pensants'' qui voient toujours le bon sens à l'envers.
Souvent ils se décrivent comme des détenteurs de la vérité vrai non négociable.
Me semble que le bon sens devrait prévaloir sur la vérité,les pseudos intellos etc...

Moi aussi ,j'ai vécu dans des HLM à Rivière des Prairies.
Un quartier rough ,pauvre et pas du tout encadré.
Il y vivait une loi de la jungle particulière.
La bas, pas d'abribus car les jeunes ''incompris'' les brisaient tout le temps..et ce qui est triste,c'est que souvent c'est leur mère qui se retrouvait privé de protection en attendant le rare autobus payé 10 fois par les automobilistes...(hum).
Il y avait des activités d'organisés pour nous,question de tenter d'enrayer le désoeuvrement, mais il n'y avait personne qui embarquait...trops occupés à fumer leur joint ou Four%$6 leur nombreuses blondes occasionnelles...

Faire des mauvais coups, voler, vandaliser ,ça ils étaient ''prime''
Mais aller à l'école,faire un effort, tenter de se sortir du trou..PFFFFFF!
Quand tu discutais avec l'un d'eux en tentant de le ''réveiller'',il te toisait avec son air arrogant ,puis il partait à rire en te traitant de looser ...
Pour se moquer de ceux qui tentent de s'en sortir,ce sont des as...
Mais quand ils voient les résultats, ils deviennent frustrés et anvieux en disant que le monde est injuste et patati et patata...

[Jazz]

Depuis mon arrivée à Londres il y a un plus d’un an, j'ai vu une femme jeter un chat dans une poubelle à roulettes sur un coup de tête, les membres du Socialist Workers Party marcher sur la Royal Bank of Scotland, une banque publique à 84% [renflouée par l’État, et dont les dirigeants se sont vu octroyer de gras bonus], et un homme entarter un magnat des médias tombé en disgrâce lors d’une audition parlementaire.

La plupart des observateurs étrangers sont sûrement restés sans voix, horrifiés par les images d’émeutiers masqués et cagoulés écumant Londres et retournant les voitures, mettant le feu à des boutiques de meubles centenaires et pillant des magasins avec la tranquille assurance de ceux qui font leurs courses—allant jusqu’à essayer les vêtements qu’ils s’apprêtaient à voler. Mais c’est quand on lit qu’un restaurant chic de Notting Hill a été pris d’assaut lundi soir par des voleurs encagoulés qui n’ont reculé que devant le personnel de cuisine armé de rouleaux à pâtisserie que l’on commence à comprendre que la quintessence de la personnalité anglaise consiste à ne jamais avoir à justifier les manifestations insensées de l’absurdité la plus consommée. De ce point de vue, le sens de l’humour partagé par les Monty Python, P.G. Wodehouse et Mr. Bean n’a rien d’absurde: il est tout à fait empiriste.

«Tottenham, on peut comprendre, et à Brixton tout le monde aime bien descendre dans la rue» m’a expliqué une collègue mardi matin en me racontant comment elle avait dû modifier son trajet quotidien pour rentrer à Balham hier soir. «Mais Clapham?» C’est un quartier du sud de Londres réputé pour être peuplé d’expatriés australiens et irlandais, de bars trépidants fréquentés par des vingt-trente ans et de restaurants tranquilles pour le brunch du dimanche. Imaginez les Carroll Gardens de Brooklyn investis par des émeutiers. Un autre ami a commis l’erreur de se jeter dans une contre-utopie à la Alan Moore au retour du festival d'Édimbourg:

«Je suis sur un quai de gare froid et fouetté par le vent, et un train cliquetant et fatigué s’approche pour me ramener au centre de Londres. Le chauffeur du train nous avertit par haut-parleur que nous devrons descendre avec la plus grande prudence, car il y a eu des «troubles publics» dans Londres et que certains quartiers peuvent être dangereux. Le train s’arrête à Croydon East pendant 10 minutes—et je peux littéralement sentir que ça brûle.»

La cause avouée des émeutes est la mort, jeudi dernier, d’un habitant de Tottenham appelé Mark Duggan, 29 ans, père de quatre enfants, dans des circonstances que la police londonienne semble bien en peine d’expliquer. Une enquête approfondie est prévue. Mais si la belle Albion est en train de vivre son instant «Amadou Diallo», alors pourquoi les minorités et les classes laborieuses sont-elles les principales victimes des agressions des «socialement exclus»?

Dans le nord de Londres, les commerçants kurdes et turcs se sont associés pour former des «unités de protection locale» afin de patrouiller dans les rues et de prévenir violences et pillages qui de toute évidence dépassent les autorités (comme il est gênant que ces émeutes coïncident avec la visite de quelque 200 responsables du comité olympique, qui sont sans aucun doute en train de se demander s’il est vraiment raisonnable d’y organiser les Jeux d’été de l’année prochaine). «Nous n’avons absolument pas confiance en la police locale» a justifié un chef «d’unité» de Green Lanes. «Nos boutiques sont les prochaines sur la liste des casseurs qui ont ravagé Tottenham. Nous allons protéger notre propriété.» Cette femme noire de Hackney est atterrée par la délinquance: «Vous faites chier. J’ai honte d’être de Hackney. Parce qu’on n’est pas à se rassembler pour se battre ensemble pour une cause—non, on casse Foot Locker et on vole des pompes. Sales voleurs, tiens!»

Ken Livingstone, l’ancien maire de Londres, exploite l’anarchie à des fins politiques. Il a commencé par appeler à utiliser des canons à eau contre les lanceurs de cocktails Molotov masqués, avant de mettre leur soulèvement sur le compte des politiques d’austérité du gouvernement Tory. «Quand vous procédez à des coupes massives» a expliqué Livingstone à la BBC lundi soir, «ce type de révolte est toujours possible». Sa pompeuse évocation de la place Tahrir a été poliment contredite par Shaun Bailey, un animateur de quartier noir conservateur, qui a rétorqué que ce n’était pas le moment de marquer des points politiques et qu’il ne s’agissait que de pillage de marchandises. Une vidéo beaucoup vue montre un jeune Asiatique à terre, que des hommes aident à se relever dans un apparent geste de solidarité—avant de le dévaliser.

«Je suis allé chercher ma grand-mère à Croydon hier soir» m’a raconté ce matin sur Facebook un étudiant britannique d’origine afghane. «C’est à environ 5 km de là où j’habite. J’ai vu un ensemble de bâtiments en feu. La police était sur la route principale, ensuite elle est partie et un autre groupe est apparu. Des tas de gens avec des sacs (probablement remplis de trucs volés) se rassemblaient.» Un autre témoin du nord de Londres a «entendu deux filles se disputer sur le prochain magasin à dévaliser. ‘On va à Boots?’ ‘Non, Body Shop.’ ‘On se fera le Body Shop quand ce sera mort’ (c’est-à-dire vide).»

Ces émeutiers sont peut-être socialement exclus, mais cela justifie difficilement le pillage coordonné au BlackBerry de propriétés privées et commerciales. Croyez-en le manifestant égyptien Mosa'ab Elshamy: «Les Égyptiens et les Tunisiens ont vengé Khaled Saïd et Bouazizi en renversant pacifiquement leurs régimes meurtriers, pas en volant des lecteurs de DVD.»

Michael Weiss


http://www.slate.fr/story/42331/emeutes ... foi-ni-loi

[Harry Tuttle]

Je me demande se qui se passe dans la tête de tous ces ''bien-pensants'' qui voient toujours le bon sens à l'envers.

La surface des choses est trompeuse, calimero.

C'est pour ça que tu penses que ceux qui réfléchissent aux causes profondes des situations sociales te donnent une version de la réalité qui est presque le miroir de ce qu'elles sont en apparence.

Mais pour tenter d'approfondir cette analyse de ces situations sociales, il faut tout d'abord être capable de voir plus loin que l'odeur de pisse qui nous dégoûte et qui reste comme associée aux personnes qui vivent dans les HLM. C'est pas facile. Tout le monde a tendance à être choqué par l'attitude défaitiste et amer des gens pauvres de génération en génération. Ce n'est pas parce qu'une personne a la grande force de se sortir de cette merde que ceux qui y restent sont forcément des paresseux et des profiteurs.

La sociologie, la science de ceux que tu appelles les "bien-pensants", essaie seulement de comprendre la cause et l'effet de la pauvreté en refusant l'analyse un peu superficielle et simpliste consistant à dire que les cons sont pauvres et que les riches sont intelligents.

[administration]

J'ai une formation d'agent de probation.
Et un de mes gros problèmes ,un de ceux qui m'ont fait abandonner cette profession ,c'est la lithanie perpétuelle des ''sociaux'' qui cherchent toujours des excuses pour ceux qui en réalité, n'en n'ont pas!

La main sur le poêle chaud..tu connais?
Tu mets la main sur le rond rouge et brûlant..ouille ça fait mal et tu comprends!
Mais pour certains...non...ils continuent encore et encore de se foutre où il ne faut pas.

Est-ce de leur faute?
Je n'ai pas la réponse sociologique ni psychologique,mais j'ai par contre,le choix de mes choix!
Mon choix de les forcer à mettre leurs culottes et d'arreter de se comporter en parasites.
Et si ,au niveau sociologique, je n'ai pas le droit de les traiter de parasites, alors dans la même ordre d'idée, ils n'ont pas le droit de me traiter de quoi que ce soit!

Alors pourquoiu le débat?
Parce qu'avant,l'argent coulait à flot, argent réel ou virtuel,il était là,disponible!
Maintenant il n'y a plus d'argent,et il n'y en aura plus pour un sacré bout de temps.
Donc des choix s'impôsent..larguer le bois mort!

Et vois tu...malgré la perception de despote sanguinaire et froid que cette affirmation me donne, je te dis que c'est mon côté humain qui parle, car plutôt que de voir ces gens comme des larves décérébrées dénuées de stimulis nécessaire à la vie...à la survie ,que dis-je, je crois plutôt en leurs capacités et leurs pouvoirs pour se sortir de la merde!
Bien sûr..il y a de réels ''démunis'' physique ou intellectuels,qui mérite une aide de notre part,mais encore là, ils peuvent faire leur part pour la société de façon différente,mais ils le peuvent!

[Léo]

La violence ne règle jamais rien Harry Tuttle, à Londres il y a eu des morts.
Et cela m'étonnerais qu'il n'ait pas vu de solutions plus adéquate, avant d'entreprendre ce qu'ils ont fait.

De toutes façon cela va leur retomber dessus, avec la hausse des assurances et encore plus d'indifférence des citoyens envers cette racaille, cela va aller davantage vers la droite.

[Jazz]

Les mouvements de foule sont souvent imprévisibles.
Le premier soir, ça peut passer...

Mais après?

Je me demande ce qui arriverait si on donnait 1 million de $$$ à chaque habitant d'un village et qu'on fasse un suivi un an plus tard.

[Harry Tuttle]

La violence ne règle jamais rien Harry Tuttle,

Ouin, ben demande à nos amis Français de ce qu'ils pensent de la violence qu'il y a eu en 1789, et si elle a réglé quelque chose ou pas.

[Jazz]

La violence ne règle jamais rien Harry Tuttle,

Ouin, ben demande à nos amis Français de ce qu'ils pensent de la violence qu'il y a eu en 1789, et si elle a réglé quelque chose ou pas.

Au lieu de parler de celles qui ont eu lien dans le passé pourquoi ne pas se concentrer sur les présentes et chercher à éviter celles qui pourraient avoir lieu?

Ma grand-mère a aussi piqué une colère noire à mon grand-père il y a cinquante ans.
Bin! Ça n'a rien donné.
Par la suite, elle a appris à canaliser sa colère de façon constructive.

[Mark]

Comme a dit Sarkozy: "L'égalité des chances, ce n'est pas détruire le patrimoine de celui qui a mis une vie à le créer."

Les biens détruits sont essentiellement privés, ce qui signifie que ce sont de braves travailleurs, sûrement pas riches en plus dans ces quartiers, qui paient parce qu'ils ont un petit commerce, une petite voiture...

Rien ne justifie cette violence urbaine.

Félicitations au gouvernement britannique de diffuser les photos des fauteurs de trouble, de les arrêter par centaines et de les juger sur le champ ! Il faut punir les meneurs.

[Jazz]

Quand j'étais à Mourial, j'avais un grand stationnement que je fesais déneiger par un entrepreneur.
Un matin, je vois un voisin qui déneige son entrée et balance sa neige sur mon terrain.

Je lui demande de cesser en disant que l'endroit où il balance sa neige est le stationnement privé d'une personne.

Il me répond: j'ai besoin de sortir ma voiture. T'es riche toi. T'as juste à demander à ton déneigeur de revenir déneiger.
Le ... ...)

Bien c'était exactement le genre de personne pour monter au barricades et crier à l'injustice sociale.

Le bien privé lui appartenait de droit moral!!!
Et le bien public, il ne se gênait pas pour en faire un bien personnel!!!
Quel citoyen exemplaire!
Le genre à voler sa vielle mère sans regrets.

[Harry Tuttle]

Comme a dit Sarkozy: "L'égalité des chances, ce n'est pas détruire le patrimoine de celui qui a mis une vie à le créer."

Les biens détruits sont essentiellement privés, ce qui signifie que ce sont de braves travailleurs, sûrement pas riches en plus dans ces quartiers, qui paient parce qu'ils ont un petit commerce, une petite voiture...

Rien ne justifie cette violence urbaine.

Félicitations au gouvernement britannique de diffuser les photos des fauteurs de trouble, de les arrêter par centaines et de les juger sur le champ ! Il faut punir les meneurs.

Ton Sarkozy, quand il bombarde la Libye et qu'il tue quelque civils en passant, il appelle ça du "collateral damage".

C'est un peu la même chose à Londres, en moins grave. À moins qu'on ne considère que la voiture d'un Britannique faut plus que la vie d'un Libyen.

[Mark]

Insinuerais-tu que nous devrions laisser Khadafi massacrer son peuple, comme c'est le cas actuellement en Syrie ? Tu as raison tiens, Breivik doit penser comme toi: qu'on les laisse se massacrer entre eux. Harry l'Humaniste ! En plus, connaissant l'asticot de Khadafi, qui te dit que ce n'est pas lui qui les a tués, les cadavres exhibés sans pudeur ?

Quelques victimes civiles, cela arrive malheureusement... Ma ville de naissance a été bombardée en 1945, faisant de nombreux morts. Les avions qui ont semé la mort et la destruction étaient pilotés par des... Texans ! Ils ne connaissaient pas la Belgique, volaient de nuit (l'éclairage n'était pas diable à l'époque), avaient des cartes rudimentaires, et croyaient bombarder des positions allemandes. La Belgique n'a pas fait de procès aux USA pour autant, ils venaient de risquer leur vie pour sauver la nôtre.

La guerre n'est pas une partie de plaisir, mais un mal rendu nécessaire par des Khadafi et autres tyrans.

[Mark]

Excellent texte issu de causeur.fr. Ce site est vraiment intéressant.

Une révolution anglaise

[Harry Tuttle]

Insinuerais-tu que nous devrions laisser Khadafi massacrer son peuple, comme c'est le cas actuellement en Syrie ? Tu as raison tiens, Breivik doit penser comme toi: qu'on les laisse se massacrer entre eux. Harry l'Humaniste ! En plus, connaissant l'asticot de Khadafi, qui te dit que ce n'est pas lui qui les a tués, les cadavres exhibés sans pudeur ?

Quelques victimes civiles, cela arrive malheureusement... Ma ville de naissance a été bombardée en 1945, faisant de nombreux morts. Les avions qui ont semé la mort et la destruction étaient pilotés par des... Texans ! Ils ne connaissaient pas la Belgique, volaient de nuit (l'éclairage n'était pas diable à l'époque), avaient des cartes rudimentaires, et croyaient bombarder des positions allemandes. La Belgique n'a pas fait de procès aux USA pour autant, ils venaient de risquer leur vie pour sauver la nôtre.

La guerre n'est pas une partie de plaisir, mais un mal rendu nécessaire par des Khadafi et autres tyrans.

Ghadafi ne massacre pas son peuple, il fait comme tu veux qu'on fasse en Angleterre : il combat des genre de hooligans qui veulent déstabiliser son gouvrenement. Ce sont des islamsites, que tu aimes tant, des racistes qui ne supportent pas la présence des travaileurs de l'Afrique noire qui viennent trouver un peu de travail dans une Libye économiquement de plus en plus stable (avant les attaques de l'ONU), et des mercenaires sans foi ni loi.

Informe-toi, au lieu de répéter les mensonges médiatiques de nos gouvernements va-t-en guerre, Mark l'Humaniste.