Loi C-10: projet de loi des Conservateurs, répression accrue

[Mark]

Il est temps, je crois, d'ouvrir un sujet qui traite uniquement de ce sujet qui déchaîne les passions.

Hier ce fut au tour de François Legault de parler en notre nom, nous, Québécois. Il invoque l'unanimité au sein de la société québécoise.

Lien: Le Soleil

M. Boisvenu n'est pas québécois ? Et M. Marc Delmarre ? Et Mario Dumont ? Et tant d'autres qui soutiennent ce projet de loi, ne sont-ils pas québécois ?

77% des Québécois veulent des peines plus dures selon un sondage Léger Marketing, les 23% représentent-ils donc l'unanimité dans la démocratie québécoise ?

[Murray#3]

77% des Québécois veulent des peines plus dures selon un sondage Léger Marketing, les 23% représentent-ils donc l'unanimité dans la démocratie québécoise ?

Heureusement, il semblerait que oui.

[Dents d'acier]

Faut comprendre qu'au Québec seul l'opinion du plateau compte. Toute les décisions se prenne par et pour les gens du plateau.... normal c'est eux qui les ont les micros et qui décident de ce que nous entendrons et verrons à la TV et à la radio.

[Mark]

Richard Martineau - Le Devoir de punir

Toujours en lien avec ce sujet.

[Dents d'acier]

Ce que martineau à écrit c'est juste le gros bon sens.

[Mark]

Ce que martineau à écrit c'est juste le gros bon sens.

Ce que Martineau écrit, c'est très souvent du Gros-Bon-Sens, même si cela en gêne certains.

[Mark]

Un bijou de Jean-Jacques Samson ! À lire absolument !

Les plus meilleurs

J.JACQUES SAMSON
30/11/2011 10h13

Mario Dumont a démoli lundi, au cours de son émission au réseau V, des lieux communs répétés à tort par les opposants au projet de loi C-10 sur le durcissement des peines pour les crimes les plus graves.

Selon ces derniers, le Québec qui mise davantage que les autres provinces sur la réhabilitation des jeunes auteurs de crimes majeurs, posséderait le système le plus efficace en Amérique, sinon de la planète. Statistiques à l’appui, Mario Dumont a au contraire démontré que le nombre de ces crimes avait moins diminué au Québec ces dernières années qu’ailleurs au Canada et que certains, comme les crimes à caractère sexuel, avaient même augmenté de façon significative.

Le débat de société sur ce projet de loi a gravement dérapé. Pourtant, seulement 3 % des jeunes contrevenants, auteurs par exemple de meurtres ou d’agressions sexuelles, seront touchés par les nouvelles dispositions et aucun ne sera envoyé dans une prison pour adultes, contrairement à ce qui est colporté.

Pluie d’injures

Un sondage Léger Marketing publié ces dernières semaines montrait qu’à près de 80 % les Québécois étaient en faveur d’un système de justice plus répressif. Un autre sondage de la même firme, dévoilé hier dans nos pages, révélait qu’un citoyen sur deux des grandes villes du Québec ne s’y sentait pas en sécurité.

Chaque fois qu’un juge inflige une sentence bonbon, les tribunes publiques sont aussi inondées de dénonciations indignées.

Mais lorsqu’un gouvernement démocratiquement élu passe à l’action pour rendre le système judiciaire plus dissuasif, on crie au sénateur Pierre-Hugues Boisvenu de se taire, on le qualifie d’inquisiteur, on le menace même, on fait du Canada «l’Alberkistan» de Stephen Harper, où l’on piétinerait les valeurs supérieures aux autres Canadiens prônées au Québec.

Bref, tous les élans démagogiques et toutes les attaques personnelles sont permis. De part et d’autre d’ailleurs. Me Marc Bellemare qui est en faveur du projet de loi n’a pas fait dans la dentelle non plus en s’en prenant au ministre Jean-Marc Fournier.

Les plus meilleurs

Les gouvernements du Québec, surtout ceux formés par le Parti québécois, ont beaucoup fouetté la fierté des Québécois. Ils ont multiplié les campagnes pour nous convaincre que nous étions « les plus meilleurs » dans à peu près toutes les sphères d’activités.

Or il n’y a rien de plus faux. Nous ne sommes pas « les plus meilleurs » en réhabilitation des jeunes contrevenants, ni dans la lutte contre le décrochage scolaire, ni en diplomation malgré les plus bas frais de scolarité, ni dans nos services de santé, ni dans la construction et l’entretien de nos infrastructures… Et ce ne sont que quelques exemples.

Nous sommes par contre tellement imbus de nous-mêmes que nous sommes devenus incapables de toute remise en question, aussitôt que celle-ci porte sur un élément de notre spécificité dans nos façons de faire.

Ce n’est pourtant pas parce que nous sommes les seuls à nous payer des services aussi chromés, comme notre réseau de garderies, ou à ramer à contre-courant comme dans la lutte à la criminalité, que nous faisons automatiquement mieux. Différent n’est pas synonyme de meilleur.

Lien: Journal de Québec